following shadows // (shade)

following shadows

And everyone's watching, it all unfold. Everyone's watching, who's gonna take the throne ? Who's gonna run the show ? Everybody wants someone who's gonna fight fire with fire. ft. SHADOW

Tu planes sans être certain de vouloir en redescendre. A bien y réfléchir, tu ne voudrais tout simplement plus avoir à le faire. Tu le sens toujours au fond de toi alors que tes jambes décident finalement de te lâcher et tu soupires encore comme un forcené, respiration saccadée et corps tremblant tandis que Shadow t’accompagne dans l’extase qui vous étreint comme une adorable amie. Heureusement que ses bras te tiennent car tu ne donnes pas peu cher de la situation s’il ne l’avait pas fait. Mains qui s’accrochent à ces bras qui te tiennent, tu souffles longuement. Tu voudrais qu’il reste encore mais tu sais pertinemment que c’est chose impossible et l’une de tes paumes revient se poser contre les briques, ta tête rebasculant contre le creux de son épaule un instant. Doucement, ta langue passe sur ta lèvre abîmée et tu soupires à nouveau, reprenant peu à peu le pas sur la réalité, les baisers dans ton cou te faisant toujours frissonner. Un sourire vient se visser à la commissure de tes lèvres sous la manœuvre et tu fermes un moment les yeux, profitant simplement du moment. Ce n’est que lorsque le cobra vient briser le silence et que vous êtes à présent deux êtres distincts que tu rouvres tes prunelles sur l’obscurité de la nuit et qu’un frisson de fraîcheur te parcourt. Cette fois-ci, tu soupires de lassitude à l’idée même d’avoir à filer travailler au casino. « Je crains de devoir y aller… Oui. » mais une chose est certaine tu n’es pas ravi de devoir le faire.

Lentement, tu te détaches de lui à contrecœur, non sans avoir glissé un dernier baiser sur ses lèvres d’un fin sourire et tu récupères tes affaires. Vous l’avez vraiment fait sur un… Toit. Intéressant. Planant encore légèrement, l’esprit léger, tu te rhabilles en silence et viens lui ramener sa veste que tu as retrouvé un peu plus loin. « Ce serait dommage de repartir sans ce serpent… » que tu lâches à son oreille en jouant encore un peu, venant mordiller son lobe, puis tu prends la direction de la cage d’escalier. « Je suppose qu’on aura l’occasion de se revoir professeur. ». Et d’un franc sourire qui dévoile tes dents, tu disparais dans la noirceur de la nuit, filant mettre d’ores et déjà en pratique ce que tu as appris.