all war is deception. #belrys

**Emrys** only serving myself **messages** : 61

you must not fight too often with one enemy, or you will teach him all your art of war.

belquis & emrys. Rentré du boulot plus tôt que ta chère épouse, t'es prêt. Un vrai poisson dans l'eau avec les doigts se cramponnant à ton arme en plastique tandis que tu en déposes une seconde à l'entrée ainsi qu'un papier sur lequel on peut lire ton écriture semi-cursive. Le perdant fait à manger. En prime, t'es tellement galant que tu lui as laissé l'arme grise plutôt que celle jaune et rose que tu trimbales avec toi dans la maison en attendant que Belquis retourne du poste à son tour, une attente qui s'étire sur un peu plus d'une heure. Lorsque tu entends la serrure de la porte d'entrée se faire un contact intime avec une clef, tu roules en bas du canapé dans un mouvement peu gracieux. Tu t'en fiches, t'en en sûreté pendant que Bel rentre du travail et découvre la notice. Elle a beau soupirer face à ton idée, tu sors juste assez de ta cachette pour la viser, lui décrochant une fléchette en mousse en plein front - ça ses avantages d'être policier. « Come on, I didn't marry a killjoy. » Tu sais d'ores et déjà que tu vas le payer, alors tu profites du moment pendant lequel elle n'est pas armée pour fuir vers la cuisine. Le mur et l'énorme comptoir servant d'îlot permettent une certaine manœuvre de jeu qui seront utiles à ta survie dans tous les sens du terme. « Your lasagna would be awesome. » Encore heureux ton but n'est pas d'être discret : de toute façon, elle sait déjà où tu te caches, ce n'est qu'une question de réflexes. Tu ne serais pas surpris si tu te disloquais encore l'épaule dans tes conneries.

**Belquis** only serving myself **messages** : 30

you must not fight too often with one enemy, or you will teach him all your art of war.

belquis & emrys. Tu as mal aux pieds. Depuis le début de la journée, tu rêves d’un bon bain chaud et de ton lit, qui t’attendent patiemment à la maison. Mais un idiot a décidé de se jeter du troisième étage, se fracassant le crâne sur le bitume, te forçant à te déplacer et à faire quelques heures supplémentaires pour tenter d’élucider le mystère entourant cette mort soudaine. Tu as les paupières lourdes et ronchonnes tout au long du trajet, du poste de police à ton domicile. Tu rêves d’un bon repas, d’une soirée tranquille, collé sur le canapé. Tu pousses la porte et lance tes chaussures dans l’entrée, fronçant les sourcils, le calme te semblant trop irréel. Le perdant fait à manger. Are you fucking kidding me. Un air désespéré s’empare de ton visage, juste au moment où tu reçois un fléchette en pleine noix. « You didn’t marry me. It was forced on us. Nuance. » Tu le regardes détaler comme un lapin, un sourcil haussé, t’avançant pour empoigner le fusil. Parfois, tu te demandes si tu vis vraiment avec un jeune homme de 35 ans ou si tu te coltines un enfant. Tu analyses un instant votre terrain de jeu. Tu retires ta veste, qui risquerait de froisser et de faire du bruit à chacun de tes pas. C’est de dos que tu avances stratégiquement, ta voix se répercutant dans l’entrée, comme si tu n’avais jamais quitté cet endroit. « And I would love your tacos, honey. » Silencieusement, tu réussis à te glisser derrière le canapé, puis à avancer, en catimini, jusqu’à l’ilot, pour te trouver à l’opposé d’Emrys. Se rapprocher de son ennemi, était-ce vraiment intelligent? Tu espérais ne pas regretter ton choix.

**Emrys** only serving myself **messages** : 61

you must not fight too often with one enemy, or you will teach him all your art of war.

belquis & emrys. T'es pas encore assez optimiste pour croire que ce mariage n'a pas été arrangé de toute pièce par les gens responsables de votre présence dans cette ville cloîtrée sous un dôme. Tant de questions auxquelles tu ne cherches pas de réponse, trop content de la simplicité que la vie t'offre. T'as un bon boulot, une femme sublime, une belle maison dans un quartier agréable et une poignée d'amis. Qu'est-ce que tu pourrais désirer de plus outre des souvenirs oubliés ? « Forced or not, it's just a word. I love you no matter what, Butterfly. » T'es pas du genre à oublier de lui dire que tu l'aimes même si t'as eu besoin de quelques mois avant de prononcer ces mots que tu penses sincèrement. Certes, son physique fût d'abord l'élément déclencheur, mais à force d'en apprendre toujours un peu plus sur la demoiselle, t'as compris pourquoi on vous avait inventé cette vie de couple. Tu longes le comptoir de la cuisine, essayant de pousser ton don à t'être utile dans ce jeu enfantin, mais celui-ci ne veut rien savoir que de te prêter un coup de main pour t'avertir des mouvements de Belquis. Il ne fonctionne pas ainsi, dommage. « Maybe tomorrow. » L'intention de perdre n'est pas présente, ton doigt prêt à appuyer sur la gâchette à tout instant en essayant de te fier à ton ouïe qui a tout des plus ordinaire. Percevant du mouvement à l'opposé, tu te retournes pour tirer, la flèche en mousse ricochant sur les armoires en bois de la pièce et t'en profites pour fuir en direction du bureau, fermant la porte derrière toi. À la guerre comme à la guerre, il n'y a pas de règlements d'instaurés, alors tu t'empresses d'aller ouvrir la fenêtre pour en sortir et te retrouver dehors avec ton fusil en plastique.

**I.R.F** mister see everything **messages** : 324

SOUVENIR DE EMRYS

Tu es là devant la maison, tu entends tous ces bruits qui se rapportent à une vie normale. Tu as ton lourd sac sur l'épaule, tu es prêt à rentrer, mais tu ne l'as pas en même temps. Tu n'as aucune idée de ce qui t'attend à l'intérieur. Tu es parti depuis si longtemps, qu'il est un peu impossible à croire que les larmes ne couleront pas. Tu n'as jamais vraiment aimé ce genre de chose, mais pourtant, tu ne peux pas les laisser derrière toi. Une grande respiration et tu fais un pas vers la porte. La main à peine levée que la porte s'ouvre.Tu soupires et baisses la tête avant qu'elle se jette dans tes bras. Elle s'accroche à toi et te hume comme si c'était la dernière fois qu'elle te voyait. Tu ne peux pas lui en vouloir, elle est comme ça. Tu laisses tomber ton sac au sol avant de la prendre dans tes bras. Tu les vois, celles que tu redoutais, les larmes. Elle te tire à l'intérieur sans te laisser le temps de respirer. « TORNADO! » Tu lèves la tête et scrutes la pièce rapidement. Tu fais quelques pas et tu le vois apparaître vêtu de noir, ce chapeau à large bord et ce bandeau sur les yeux. Tu te plies en deux avec ce large sourire au visage et tu t'élances vers lui. Il te saute sur le dos et tu cours à travers la maison pendant qu'elle te regarde avec ce large sourire. Te passer de lui pendant tout ce temps avait été la chose la plus dure. Tu as l'impression de ne pas l'avoir vu grandir. Déjà six ans. Tu l'entends rire et il s'accroche à ton cou. Un faux mouvement et il a glissé. Il a fini au sol et s'est heurté la tête contre la table du salon. Les sanglots n'ont pas pris longtemps à embarquer. Tu t'arrêtes et tournes rapidement vers lui. Ce ne fut pas très long qu'il t'ait regardé dans les yeux avant de rire aux éclates. Il avait la tête dure ce petit gamin. Tu te laisses tomber vers l'arrière en riant toi aussi. Puis soudainement des cris se font entendre à l'autre bout de la pièce. Les voilà. Elles courent dans ta direction et te sautent dessus, tu te mets à rire, submergé. Elles te tirent sur tes pieds et t'arrachent au gamin qui t'avait attendu depuis si longtemps. Traîné vers la cour, tu regardes par-dessus ton épaule et tu le vois s'installer sur le canapé la tête basse. Tu aurais tellement aimé pouvoir te diviser.

Spoiler:

Oh butterfly, that's cute all war is deception. #belrys 2603495838

**Belquis** only serving myself **messages** : 30

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belquis & emrys. C’est sûrement toi qui est trop terre à terre. Tu cherches vraiment à mettre les points sur les i, à résoudre ce mystère qu’est Varakes et cette vie que tu mènes. Tu te dis que c’est le hasard que vous soyez ensemble, et pourtant, tu as la nette impression que tout a été calculé. Ses mots t’arrachent toutefois un sourire. Tu ne peux rester indifférente à ces marques d’affection. Même si Emrys était un pur inconnu au départ, il fait maintenant partie de ton univers et Dieu sait comment il fait, mais il arrive toujours à trouver les bons côtés à tout, à te calmer et à te faire croire que cette vie est la plus belle qui soit. « And I love you too, Sweetpea. » Tu lui rends sa marque d’affection, ne pouvant t’empêcher de rire en voyant la fléchette rebondir près de toi. Il est policier, certes, mais parfois tu te demandes s’il est vraiment capable de viser correctement. Tu fronces les sourcils en entendant la porte se refermer et tu te redresses sans faire attention. Tu marches jusqu’à la petite chambre, ouvrant la dite porte pour te retrouver face à la fenêtre ouverte. Great. Tu t’empresses d’aller la fermer et de mettre le loquet, t’assoyant au bord de la fenêtre pour remarquer Emrys qui se tient toujours dehors. « But I won’t show no mercy today. » Tu murmures ces quelques mots avant de sortir pour filer vers la cuisine, déposant ton fusil en plastique sur le comptoir. Si les voisins devaient voir ça, ça ferait probablement le tour du quartier en un millième de seconde. Tu ouvres le frigo et en sors une bouteille de vin rouge, que tu débouches, préparant deux coupes. Tu prends l’une d’elles et files t’asseoir au bout du comptoir, face à la porte d’entrée, et pointes ton fusil dans cette direction. C’est probablement le seul endroit par où il pourra revenir. Tu ne risques pas de le manquer.

**Emrys** only serving myself **messages** : 61

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belquis & emrys. Le loquet est mis à la fenêtre et tu feins une expression offusquée en la voyant de l'autre côté du verre. Ton plan se forme dans ta tête, prêt à sauter dans l'action afin de le mettre en oeuvre et la battre à son propre jeu : il va de soit que Belquis va se poster de façon à obtenir le visuel parfait sur la porte d'entrée puisqu'il s'agit de l'unique moyen de retourner à l'intérieur. Tu traces donc ton chemin autour de l'habitation, constatant du même coup qu'il n'y a pas de voisins envahissant qui ont trouvé le chemin vers votre piscine ce soir. À mesure que tes pas se multiplient, tu constates que ta réalité n'est plus actuelle à chaque seconde qui défile dans ce qui semble être un souvenir. Ces gens dont tu ne te souviens pas te laissent une drôle d'impression, un sentiment un peu vide au creux de la poitrine malgré le bonheur que tu ressens à ce moment là. Ces visages inconnus s'effacent sur ta vision portée sur Belquis assise sur le comptoir avec un visuel parfait sur ta stupide présence qui tient encore la poignée de porte. Il va de soit que tu te prends une fléchette en plein torse, un point d'impact vers lequel tu glisses un regard en clignant des yeux. C'était définitivement un truc étrange, mais tu te forces pour le pousser dans le fond de ta tête en dessinant un sourire sur ton visage. « Oh no, I got shot. » T'en profites pour jouer du grand théâtre, ta main se portant à ton torse en te traînant vers la cuisine, te laissant tomber à genoux près du perchoir de celle qui est ta femme dans cette ville. « Tell my wife... that I love her. » Tu fais mine de souffrir, d'être en agonie avec une main tendue dans sa direction avant de rire et te relever en te taillant une place entre les jambes de Belquis. Plaçant un baiser sur ses lèvres, tes mains trouvent leur confort contre ses cuisses que tu masses en douceur. « So, tacos ? Or something else ? »

**Belquis** only serving myself **messages** : 30

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belquis & emrys. Ce vin est des plus délicieux. C’est une habitude que tu as prise depuis que tu es à Varakes. Une coupe de vin en revenant du boulot, rien de mieux pour décompresser. Ça te permettait d’établir une séparation entre ta vie à la maison et ta vie au travail, même si tu avais bien du mal à laisser tes enquêtes de côté. Être chef enquêteur, ce n’est pas de tout repos. Varakes n’est pas une ville de tout repos, à ton grand damne. Tu prends une nouvelle gorgée avant de poser ta coupe à tes côtés, t’installant un peu mieux pour faire le tir parfait. Et comme tu l’avais prévu, Emrys franchit la porte. Tu arques un sourcil, ta tête se penchant légèrement sur le côté tandis que tu tires sur ton homme qui te semble bien apathique. Il ne se serait pas rendu si facilement, en temps normal. Lorsqu’il tombe au sol pour jouer la comédie, tu es quelque peu rassurée, mais un doute plane toujours dans ton esprit. Serait-ce un souvenir? « I’ll give her the message. She will be notified, soldier. » Tu souris contre ses lèvres lorsqu’il t’embrasse, glissant tes mains contre sa nuque, que tu masses du bout des doigts. « Anything you want. You know I’m not picky. » Tes doigts remontent lentement pour se loger dans sa chevelure. Tu t’avances à ton tour pour lui voler un baiser, un peu plus long et un peu plus tendre que le précédent. « Are you alright, Honey…? You seemed out of this world when you crossed the door… » Tu laisses l’inquiétude se dessiner sur tes traits. Tu n’as pas toujours été heureuse de cette vie, cette vie qui t’es imposée. Mais une chose est sûre, c’est que tu tiens à Emrys, peu importe si tu tentes de t’en persuader du contraire.

**Emrys** only serving myself **messages** : 61

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belquis & emrys. T'essaies de balayer ton comportement étrange sous le tapis, bien que tu doutes du succès de la tentative puisque Belquis te connait tout de même un minimum et tu n'es pas du genre à te laisser vaincre aussi stupidement. « Then, I can die in peace. » Tu lui rends son sourire avant de questionner ses envies alimentaires - après tout, tu n'es pas assez mauvais perdant pour tirer la gueule en allant te réfugier dans le salon et bouder. « Since you're with me, I kind of already know you're not the picky type. » L'humour léger, c'est un peu ta façon de procéder à une tentative de désamorçage des doutes quant à ton comportement avant d'être rattrapé par la réalité que tu n'es pas le plus doué pour camoufler lorsque quelque chose ne va pas. À quelque part, ça te fait un baume de voir que celle qui est ta femme dans cette ville se soucie de toi, que t'es pas tout seul dans cette vie pourtant remplie. « Yeah, I'm okay. » Pourtant, tu mens en déposant un dernier rapide baiser sur ses lèvres et t'éloignant pour procéder à la préparation du repas. Tu tentes tout de même de sourire même si ce souvenir reste vaguement sur ta conscience sans trop savoir ce qu'il signifie. Cette impression d'avoir oublié la présence d'une famille dans cette existence passée te laisse un goût amer en bouche qui n'a rien à voir avec ton don d'eludere. « Just... I don't know. » T'as envie de lui en parler. Après tout, c'est à ce que sers un mariage : trouver appui dans les hauts comme dans les bas, pouvoir communiquer sans retenue. Sauf que quelque chose te bloque tandis que tu fouilles le frigo à la recherche des bons ingrédients. « You ever get, like, flashes from your life before ? » T'avoues que ta question est étrange.

**Belquis** only serving myself **messages** : 30

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belquis & emrys. Emrys et l’humour, ça va de pair, peu importe la situation. Tu sais bien qu’il tente de détendre l’atmosphère, et pourtant. « Don’t say that Honey. I would’ve picked you if they gave me a choice. » Tu prononces ces mots le plus sincèrement du monde. Tu sembles parfois exaspérée par cette relation et cette situation qui te semble bien plus souvent qu’autrement mise en scène. Mais si tu en avais eu le choix, tu aurais choisi Emrys. Avec le temps, tu avais fini par tomber sous son charme et à t’enticher de lui. La magie aurait certainement opérée si vous n’aviez pas été mariés dès le départ. Tu fronces les sourcils suite à son baiser et le suit du regard, sans toutefois changer de position. Il soulève finalement le sujet que tu redoutais et confirme par la même occasion tes doutes. C’était bien un souvenir qui le rendait dans cet état. Qu’avait-il pu voir pour qu’il soit apathique, si hors de lui-même? Distraitement, tu fais glisser ton index sur le rebord de ta coupe, restant dos à lui. « It happened only once. It was enough. » Juste y penser, ça te met dans tous tes états. Tu attrapes ta coupe et la vide d’un trait, t’empressant de la remplir une nouvelle fois. Tu relèves tes jambes pour t’asseoir en indien sur le comptoir, puis pivotes pour lui faire face, laissant ta coupe rouler entre tes doigts, caressant du regard le liquide rubis qui s’y trouve. « Do you wanna talk about it? » Tu marmonnes ces mots en sa direction, comme si tu étais incertaine de ton choix. Si tu veux savoir ce qu’il a vu, toi, au contraire, tu n’as pas trop envie de lui faire part de ton expérience.

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