i'll walk through hell with you. #herys

**Emrys** only serving myself **messages** : 61

why look for conspiracy when stupidity can explain so much.

heracles & emrys. Mitaines dans les mains, tu sors le nachos du four en fermant la porte avec ton pied parce que t'aimes prendre ce genre de risque dans ta vie. Tu viens le déposer sur un truc que tu ne saurais nommé servant à protéger la surface de la table de la chaleur du plat, bien au centre de la surface sous le nez de ton meilleur ami. « Moi je dis qu'on vit dans la Matrice. » Tu lances cette fausse idée en laquelle tu ne crois pas avec amusement, retirant tes gants de four que tu déposes sur l'îlot avant de tailler ton chemin vers le réfrigérateur. « Plus sérieusement, » tu prends une pause dans tes propos, extirpant deux bières du froid pour les décapsuler et rejoindre Heres à la table, t'installant à sa gauche tout en déposant la deuxième bouteille devant lui. « Y'a anguille sous roche. C'est trop bien organisé. On se réveille une journée sans se souvenir de notre propre prénom, pourtant on est capable de fonctionner en société et on devrait trouver ça normal sans jamais poser de questions ? » Autant tu apprécies ta petite vie confortable sous cet étrange dôme, autant tu te plais à essayer de fonder diverses théories sur le monde extérieur en compagnie de ton aîné. « Non pas que j'aime pas la vie ici. » T'essaies surtout de ne pas te remémorer ce souvenir de l'autre jour. T'es bien ici entre Belquis et Heracles - et même tes collègues comme Ophelia et Noa. Plutôt, tu te concentres sur l'instant présent en testant une première bouchée de ton nachos encore trop chauds, mais tu vas survivre à une légère brûlure du palais.

**Heracles** only serving myself **messages** : 86

why look for conspiracy when stupidity can explain so much.

heracles & emrys. Chez Emrys. Encore. Il faut dire que c'est ton point d'encrage. Non pas la maison, mais lui. Qu'il soit à la rue, dans une baraque ou encore à l'asile de fou, tu y serais aussi. Si ce n'est qu'une question de loyauté ce serait mentir. Tu l'aimes ce mec' d'une façon que sa femme n'y arrivera jamais. Tu es là installé à la table à le regarder faire à bouffer. Ça sent drôlement bon et tu en as l'habitude. Tu sens ton estomac tourner, il est prêt à hurler. Vivement que ces foutu Nachos sortent du four. Tu fais connaissance avec ton impatience il faut croire. Tu as toujours été patient, mais dès qu'il s'agit de bouffe tu te découvre une nouvelle facette. Tu suis le plat des yeux avant de froncer les sourcils à l'idée stupide qui vient de sortir de sa bouche. Tu t'y mets aussi. « Oula, j’espère que non, t'imagine comment on aurait mal au cul. Je suis sûr que l'émetteur passe par là. » Tu camoufle un rire qui est évident. Tu glisses ta mais dans tes cheveux tendant la main vers se fameux plat que te parles depuis qu'il est entré dans le four. Tu suis - après avoir pris un nacho entre tes doigts - ton meilleur ami des yeux et dès qu'il se retourne avec l'eau bénite de ton église favorite, tu te redresses sur ta chaise te dépêchant d'engouffré ce délice. Tu grimaces vu la chaleur, mais tu avoueras que c'est pas ça qui gâchera le goût. Tu essaie de parler avec la bouche pleine, mais en réalité il ne comprend rien de ce que tu dis, c'est assuré. Tu laisses tomber un rire avant de te vider la bouche par le gosier. Tu tend le doigt vers lui et reprend. « T'as raison, c'est illogique. Pourquoi est-ce qu'on souvient de tout le reste? De comment fonctionner, de comment communiquer, comment chier même! On devrait être des légumes. C'est peut-être même qu'on existe pas. » Tu attrapes la bière entre tes doigts et savoure la première gorgée. Tu lèves les yeux au plafond un moment avant de la reposer, une main bien accrochée. Tu en rêves à chaque nuit.

**Emrys** only serving myself **messages** : 61

why look for conspiracy when stupidity can explain so much.

heracles & emrys. T'étouffes un rire sur la réponse de ton ami, bien content que cela soit fort probablement pas le scénario réel. Tu t'installes, prenant tes aises dans cette maison qui est tienne et dont l'absence de Belquis est notable sans quoi elle t'aurait déjà fait les gros yeux pour presser Heres de retourner vaquer à ses occupations loin de votre foyer. Sa réponse n'est qu'un charabia incompréhensible causée par la distinction sophistiquée du fait qu'il tente de communiquer sans avoir avalé sa portion de nachos, ce qui résulte en un sourire accroché à tes lèvres. « Je ne parle pas cette langue là. » Tu t'enfiles une nouvelle chip décorée d'éléments brûlants que tu noies avec une vague de bière en attendant qu'Heracles se reprenne plus clairement. Finissant par secouer négativement la tête à sa déclaration, tu ne peux te ranger avec ces idées superflues. « Non, on est bien là, juste qu'on ne sait pas du tout pourquoi on est là. Y'a forcément quelque chose de l'autre côté de ce dôme. » La curiosité simple te pousse parfois à te poser cette question, mais à moins de découvrir un monde similaire à celui que vous habitez, tu ne vois pas l'intérêt de quitter ton confort présent. « Et y'a ces gens louches, ces muets qui ignorent quiconque tente de leur parler. Ils cachent un truc. » Sorti de nulle part, une tête blanche vient se poser sur la table en fixant l'assiette de nachos et ta silhouette en alternance. Ce chien est une adorable motte de poils et tu ne peux que céder à extirper un échantillon que tu refroidis en soufflant dessus avant de le lui donner. Colonel Bernard Flouf Jr accepte son offrande la queue branlante et tu entends la voix de Belquis sermonner ce geste dans le fond de ta tête. Du coup, tu glisses un regard vers Heracles, sourire en coin. « Pas un mot à Bel ou elle me tuera. »

**Heracles** only serving myself **messages** : 86

why look for conspiracy when stupidity can explain so much.

heracles & emrys. Tu n'aimes pas vraiment penser à ce qui se passe vraiment, tu aimerais vraiment avoir la tête libre, la vie libre. Sortir de cette ville te ferais du bien, tu meurs d'envie de sortir mais tu ne l'as dit à personne. Tu savoures ta nachos, cette chaleur énorme qui te brûle la langue. Tu savoures encore, tu en oublis comment avalé pour parler. Il t'as fallut du temps mais tu y es arrivé. Tu as risqué l'étouffement quand il te dit qu'il ne comprenais pas cette langue. Tu finis par reprendre le contrôle et suite à tes paroles tu t'enfiles un sandwish de Nachos, trois empilés. Tu fourres le tout dans ta bouche pendant qu'il parle. Tu fixes ta bière en mâchant de façon très articulé ta bouchée. Tu agite la main devant lui et secoue la tête en réfléchissant. « C'est sûr, mais pourquoi est-ce qu'on s’intéresserait autant à nous ? Qu'est-ce qu'on a de spécial. » Tu prends une pause et tu roules les yeux. Tu es stupides. « Laisses tombé, j'ai rien dit. » Tu passes ta main dans tes cheveux avant de prendre une gorgée de bière. Ton cerveau s'active, tu cherches, tu te poses une foule de question. Tu t'attardes à une autre gorgée, la bière figée dans les airs à réfléchir. Dans une grimace tu relâches ta bière et reprend la parole. « Je pourrais essayer de les toucher non? J'en sais rien, peut-être que j'apprendrai quelque chose? » Tu te grattes la nuque et tu grognes. Ce questionnement soulevé t'amène beaucoup trop de réflexion. Puis vient cette truffe. Tu affiches un sourire et suis la scène. Tu suis le chien des yeux avant d'entendre Rys. Tu lèves les mains et hausse les épaules. « Il s'est fait passer quelque chose? J'ai rien vu moi. » Tu te mets à rire.

**Emrys** only serving myself **messages** : 61

why look for conspiracy when stupidity can explain so much.

heracles & emrys. Sa question te pousse à hausser un sourcil par pur réflexe. Il est sérieux ? Certes, tu n'es pas le plus étrange du lot, mais venant d'un type capable de se glisser dans l'esprit d'autrui, c'est une interrogation qui ne tient pas debout. « Ouais, je vais faire comme si je n'ai rien entendu. » C'est mieux ainsi pour l'estime que tu portes envers Heracles. « Sinon on va devoir se convaincre que j'ai juste un sixième sens féminin et que t'as un excellent sens de la déduction dès le premier contact. » Tu poursuis ton alimentation digne du guide alimentaire, faisant descendre les nachos avec de la bière à mesure que vous placez vos idées sur la table. L'idée de tenter une approche avec les muets place tous tes sens en alerte sans même avoir besoin que ce soit ce fichu don qui se déclare face à un danger potentiel - de toute façon, toi t'es plutôt le type qui fait des rêves joyeusement prémonitoires. « Tu peux essayer, mais je suis pratiquement certain que tu risques d'y perdre au minimum un membre. Ils ont l'air ni bavards, ni affectueux. » Pour avoir déjà essayé de taper la discussion avec l'un d'entre eux, t'as vite appris à te tenir le plus loin possible de ces gens. T'es convaincu qu'ils en savent plus que vous, mais leur tirer les vers du nez est hors de l'équation. Ton chien se mêle à la conversation, se méritant de la nourriture de table qui te mériterait des remontrances si ta femme venait à être mise au parfum. Tu souris à la réponse de ton ami, prenant une nouvelle gorgée de ta boisson. « Heureusement qu'elle ne sait pas lire l'esprit des autres. T'imagines les interrogatoires qu'elle pourrait te passer ? » Oh, tu aimes Belquis, aucun doute à ce niveau. Sauf que cette aversion qu'elle nourrit envers ton meilleur ami a de quoi te tomber sur les nerfs par moment, un peu comme si tu n'avais pas le droit d'avoir tes propres amis.

**Heracles** only serving myself **messages** : 86

why look for conspiracy when stupidity can explain so much.

heracles & emrys. Tu ne réfléchis pas toujours avant de parler et tu viens d'en avoir la preuve. Tu avais émit une question qui n'avait pas le nécessaire d'être poser. Tu t'es tout de suite trouvé stupide, puisque la réponse tu l'avais déjà. Vous aviez tous quelque chose de spécial. Tout le monde dans cette ville. Tout le monde sans exception. Même ces muets avaient quelque chose de spécial. Pas le même spécial que nous, mais leur manque de paroles. Quelque chose clochait, Rys avait raison. Tu aimerais connaitre le fond de cette histoire et pourtant, tu n'as jamais fait de pas pour ça. Ta curiosité est tout de même très calme, tu l'avoueras, mais si une chance s'ouvre à toi tu la prendras volontiers. Tu te racle la gorge, comme pour faire comme si rien ne c'était produit. Puis t'as ce sourire que se plaque sur ta gueule et tu imagine ton meilleur ami en femme. Tu laisse tomber un rire en prenant une autre gorgée de ta bière. « Arrête, tu serais sexy en femme. Un peu trop poilue, mais sexy. » Tu lui fais un clin d'oeil avant de prendre quelques nachos supplémentaire pour les gober comme si tu n'avais rien mangé. Tu repenses malgré tout à ce dit don qui fait partit de toi. Ta main droite, tremblant de façon permanente, se pose paume vers le haut et la gauche relâche la bière. Tu les fixes toutes les deux. Un simple touché. Un seul et tu entrais dans sa tête. Tu refermes tes mains et les laisse tomber hors de la table. Tu lèves les yeux vers Rys à nouveau avec un sourire, aussi fin que malicieux. « Je tiens à mes bras, je l'avoue. Je suis d'accord avec toi, c'est pas une bonne idée. » Tu laisses tomber un rire. Tu as sûrement déjà perdu un bras, c'est suffisant pour toi. Il viendra le moment où tu devras bien le lui dire. Il a bien fallu que son chien se mette de la partie. Tu l'aimes bien ce chien, c'est peut-être ta nouvelle copine. Contrairement à Belquis, ce chien t'aime bien. Puis il y a ce frisson te parcoure le dos en plus d'une grimace qui se dessine. Tu lèves les yeux vers Rys avec ce même rictus. « Ah non! Ne m'en parle pas, je veux pas savoir ! Je veux pas qu'elle rentre dans ma tête. Je deviendrais fou. » Tu reprends ta bière et la glisse entre tes lèvres pour reprendre une gorgée.

**I.R.F** mister see everything **messages** : 324

UN SOUVENIR D'HERACLES

Le couteau s’enfonce dans ton bras et tu hurles. Peut-être qu’il aurait été préférable que tu te taises, de cette façon, il n’aurait pas eu la satisfaction de t’atteindre. C’est pourtant plus fort que toi alors la lame continue son chemin dans ta chair. « Avoue. » C’est un ordre qui se fait entendre alors que le propriétaire du couteau se redresse pour te faire face. « C’est de ta faute. Tu l’as abandonné et elle est morte. » Plus que la douleur, c’est la surprise qui t’envahit à cet instant précis. Elle est morte ? De qui pouvait-il bien parler ? Une personne te vient en tête, celle que tu as bel et bien abandonné, mais tu ne veux pas y croire. « Je n’ai rien fait. » Ce déni l’énerve, tu le sens bien et il te fait passer le message alors qu’il extrait le couteau de ton bras pour l’y replonger avec violence. « Si tu ne peux pas avouer, c’est tout ce que tu mérites. J’aurai bien la vérité de toute façon. » Son ton de voix ne te dit rien qui vaille et tout ton corps t’intime de fuir. Une volonté qui ne change rien à ta situation. Tu as beau te débattre, rien ne change. Tu ne parviens qu’à attraper son bras, une nouvelle tentative inutile puisque ton bras blessé ne fait pas le poids. Ce geste te permet néanmoins d’apprendre une chose cruciale. « Max ? » Ses pensées le trahissent et tu devines ainsi son identité. Comment cela était-ce possible ? Vous vous êtes toujours très bien entendu et tu ne vois pas ce que tu as bien pu faire pour justifier cette situation. Tu aurais voulu lui poser mille et une questions, mais il ne t’en laisse pas le temps. « Tu vas payer. » Et il ponctue sa phrase d’un geste brusque, tranchant ta peau un peu plus, presque de façon à l’arracher complètement.

**Emrys** only serving myself **messages** : 61

why look for conspiracy when stupidity can explain so much.

heracles & emrys. Ton attention se porte sur ladite pilosité que tu ne t'efforces pas à faire pousser puisqu'elle y parvient très bien toute seule. Passant un doigt dans le col de ton haut, tu le tires afin de glisser un regard qui se traduit par un hochement positif de la tête. T'en profites aussi pour constater que tu te fais douiller dans le confort de cette ville puisque t'as déjà perdu une part des muscles avec lesquels tu t'es réveillé il y a plus de huit mois. « Remarque, y'a toujours l'épilation pour ça. » Certes, l'idée te fait grimacer puisque, même en femme, tu ne vois pas comment tu pourrais surmonter une telle douleur. Rien de pire que de s'arracher un poil. Laissant ton anatomie de côté, tu retournes dévorer quelques chips enfouis de salsa et garniture, exprimant par ailleurs ton opinion sur les muets. Ils portent bien leur nom et tu n'as pas l'intention de tenter de les approcher de nouveau. Ta vie t'es beaucoup trop précieuse pour risquer de finir jeté quelque part avec une balle entre les deux yeux comme un chien. « Très mauvaise idée. Si je te vois un jour pousser ta chance, je viens te prendre comme une poche de patates pour t'éloigner. » T'es pas dauthus, mais t'as quand même la force nécessaire pour soulever ton ami de terre. Entre ton chien et la subtilisation de bouffe de table, t'en viens à parler de ta femme : au plus grand malheur d'Heres qui n'est pas porté dans le cœur de celle-ci. Sa réaction t'arrache un rire avant que tu ne prennes une gorgée de bière, l'avalant en posant un avant-bras en appuie contre la table. « Elle peut peut-être pas rentrer la-dedans, » tu désignes sa tête rapidement pour ensuite poursuivre « mais elle peut te faire imaginer un peu n'importe quoi. Elle m'a déjà fait croire que je mangeais une lasagne alors que c'était de l'air parce que j'avais oublié de laver la douche. » Après, tu n'es pas vraiment mieux puisqu'il t'arrive aussi de te jouer de ta femme en faisant mine de sentir un danger imminent au beau milieu de la nuit.

**Heracles** only serving myself **messages** : 86

why look for conspiracy when stupidity can explain so much.

heracles & emrys. Tu éclates de rires à le voir agir. Tu venais de mettre sur la table un sujet qui t'amusait beaucoup. Tiens, pour la cause, tu iras lui chercher une perruque. Histoire de lui remette ce sujet sur la table. Il ferait une jolie femme à barbe, tu le sais et ça te fait marrer. Tiens, voilà que tu le vois dans une robe de Belquis. Tu t'es forcé à poser une main devant ta bouche pour calmer ton rire. Il te prit du temps à te calmer et tu finis par lui faire un clin d'oeil. Vient le sujet de l'épilation. « Alors là mon vieux! Je tuerais pour voir ça. » Tu ne contiens pas ton rire cette fois. Tu élance ton bras gauche pour saisir quelques chips et les fourres dans ta bouche avant de te caler dans ta chaise. Tu mâches en silence en baissant les yeux sur ta bière, presque vide. Tu la prends de la main droite, tu la regardes, la juges, tu te dis qu'à la prochaine gorgée, elle sera malheureusement terminée. Tu lui prépares déjà les éloges funèbres. Puis vient le sujet des muets. La réaction de Rys te ramène sur terre. Tu lèves les yeux et fait un fin sourire en coin. Tu n'avais pas vraiment l'intention de les approchés, à moins que ce soit le dernier recours. Tu baisses les yeux sur le chien un moment, agitant la bière sous le verre. Tu la soulèves légèrement, mais un frisson te parcours l'échine. Une grimace s'installe au coin de ta bouche. « Ah non, arrête je vais en faire des cauchemars. » Tu secoues la tête de gauche à droite et lève les yeux au ciel. Tu lèves enfin ta bière pour la porter à tes lèvres, mais tout se fixe, tout fige. Ton regard se pose sur Rys, mais tu ne le vois pas, tes yeux reflètent la panique. Ta bouteille te glisse des doigts et se fracasse au sol au moment où un coup de couteau se plante dans ton bras. Tu hurles tout comme ta respiration disparaît. Ton bras s'écrase violemment contre le bras de la chaise. Ta main tremble et la douleur est insoutenable. Tu es ici et là. Tu es toujours sur une chaise, mais tu n'es pas dans la cuisine d'Emrys. Le couteau s'agite dans ton bras et plus il bouge, plus tu hurles. Tu ne comprends pas la douleur, pourtant ce n'est pas réel. Ce couteau trouve le chemin hors de ta chaire et tu as ce faible moment de lucidité et de cette voix de panique. « Rys... » Puis le revoila planté avec tant de violence, tant de rage. Max. Qui est Max? Qui est Elle? Qui est-ce que j'étais. Puis viens le dernier coup, le plus dure, celui qui t'arraches pratiquement le bras, tu hurle à nouveau, puis tu t'effondres vers l'avant et tout ce qui s'arrache de tes poumons. « RYYYS! » Tu ne comprends rien de ce qui t'arrives.

**Emrys** only serving myself **messages** : 61

why look for conspiracy when stupidity can explain so much.

heracles & emrys. « Continue de rêver : je m'épile le jour où tu te rases la barbe. » Et comme tu sais que cela n'arrivera jamais, tu es en sécurité face à la cire chaude qui traîne dans la salle de bain pour l'exclusivité de la peau de Belquis. Tu préfères de loin t’empiffrer de nachos et de bière en la bonne compagnie de ton meilleur ami que t'imaginer l'horreur d'une bande de cire contre ta jambe. T'aimes aussi bien malmener Heracles avec des histoires impliquant les capacités sadiques de ta femme apte à créer des illusions. « Elle n'est pas si pire. » Tu conclues avec un sourire, reprenant le contact avec l'alcool afin de terminer ta bouteille d'un dernier trait. Puis, il se met à agir bizarrement, comme si son regard partait dans le vide et tu fronces les sourcils. Sa bière quitte sa main, se brisant contre le plancher, te faisant sursauter en te levant d'un bond sans même savoir pourquoi. Ton sixième sens ne capte rien de plus que le ménage ordinaire du quotidien, aucun danger ne se profile à l'horizon qui pourrait expliquer ce cri soudain qui entraîne le samoyède dans un aboiement dirigé contre Heracles. T'as le réflexe de saisir ton chien par le collier avant qu'il ne se jette sur ton ami dans un geste de défense, celui-ci considérant probablement Heres comme une menace pour ta personne. Éloignant la boule de poils du comportement anormal de ton ami ainsi que des éclats de verre, tu le sommes de prendre la position assise et rester en retrait. Heureusement, ce chien est bien élevé et obéis malgré le fait que son regard perçant ne quitte par la forme de l'autre jeune homme une seule seconde. L'inquiétude te submerge, revenant près de ton ami, assez pour saisir son visage entre tes mains et le forcer à te regarder bien que ce contact physique puisse être risqué s'il est dérouté par rapport au contrôle de son pouvoir. « 'Res ? Qu'est-ce qu'il y a ? » Pas besoin de demander si ça va : la réponse est probablement négative.

**Heracles** only serving myself **messages** : 86

why look for conspiracy when stupidity can explain so much.

heracles & emrys. Tu glisses nerveusement ta main sur ton menton et tu grognes, la simple penser de raser ta barbe d'agresse. Tu dis donc adieu à l'idée de voir Emrys rasé jusqu'au dernier poil. Jusqu'au dernier? Ô non, tu lui laisserais volontiers les cheveux. Rys sans cheveux, ça sonne catastrophe. Tu en as même un frisson et tu cherches à t'enlever l'idée de la tête. « À bien y penser, ce ne serait pas très beau. » Tu éclates de rire et tu concentres tes mains sur tes cheveux un moment. Tu te lance à nouveau dans les nachos que tu savoures une fois de plus avec tant d'amour culinaire. Tu pourrais pousser un rire et avoir l'air d'un maniaque si tu ne te retenais pas un peu. Vu le sujet qui a tourné, ce fut ton échapatoire. Tu as préféré te bourrer la gueule que de lui répondre. Tu l'aimais bien Belquis au fond, mais tu ne pouvais pas cacher ce que ça te faisait qu'elle agisse comme ça de cette façon. Tu n'iras jamais vraiment contre elle et tu le sais. Contrarier Belquis, c'est mettre plus de problèmes sur le dos de Emrys. C'est bien pour cette raison que tu restes rarement plus que trois nuits d'affiler. Un silence aurait pu planer, mais les plans ont changé en un brouillard noir. Tu t'es retrouvés ailleurs, attaché à une chaise, un couteau planter dansa un bras qui, aujourd'hui, est digne de la créature de Frankenstein. Tu es sortit de cette torpeur finalement, tu as levé la tête déboussolé, sans trop avoir compris ce qui t'arrive. TU as rapidement attrapé ton bras que tu as plaqué à ton abdomen. Ta main tremblait, elle tremblait beaucoup plus qu'à l'habitude, cette fois, on le voyais très bien. Tu entends la voix de Rys et tu les les yeux sans pour autant le regarder, avec cette détresse au fond des yeux. « Alors là. Avec ça je vais faire des cauchemars, assuré. » Tu avales de travers, il t'a prit un temps avant de réalisé que ton bras était toujours là relier à ton coude, en un morceau avec ton corps. Tu serres la main, mais ton bras entier se met à trembler. Le traumatisme bloque tes nerfs, il ne bouge plus. Tu croises enfin les yeux vers Rys avec ce même tremblement. « J'ai besoin d'une putain de bière. »

**Emrys** only serving myself **messages** : 61

why look for conspiracy when stupidity can explain so much.

heracles & emrys. Bien qu'il sache encore faire usage de parole, tu ne peux qu'être davantage confus par sa réponse. C'est toi qui va finir avec des cauchemars vu les gens qui t'entourent et les réactions inexplicables qu'ils ont. C'est à croire que la vielle est en train de devenir folle dans son ensemble, peut-être par la faute des vagues du passé qui refont surface chez plus d'un. T'es si concentré par ta tentative de lire ce qui se cache au fond de son regard que t'en rate presque ses tremblements. Presque. Difficile de ne pas constater cet état qui attire le regard dès que tu cèdes à lâcher l'emprise que tu as sur ses joues. « J'ai pas tellement l'habitude d'entendre mon nom dit avec autant de terreur. » À la fois une blague lancée dans l'espoir de détendre l'atmosphère, mais aussi une réalité un peu troublante puisque tu ne pourras plus jamais affirmer un tel fait, tu redresses le dos pour regagner ton côté de table. « Une autre ? T'es sûr ? » Tu fais mention de son état général : Heracles ne te semble pas dans la meilleure des situations pour réclamer une seconde bière, mais qui es-tu pour juger des actes d'un autre adulte ? Tu juges qu'il est assez vieux pour prendre ses propres décisions, prenant la route de l'autre côté de l'îlot pour accéder au frigo tout en lui adressant un regard par-dessus l'épaule juste au cas où. S'il croit qu'il va faire des cauchemars, il peut être certain que toi tu ne dormiras probablement pas très bien pendant les prochains jours. À défaut de pouvoir lire ce qui se trame dans sa tête, tu devras attendre que les mots traversent ses lèvres pour parfaitement saisir ce qui se passe avec lui. « J'ai plus envie de te dire que tu devrais aller te reposer, mais c'est toi qui vois. Je suis pas ta mère. » Tu glisses la fin avec un sourire, pigeant deux nouvelles bouteilles dans le réfrigérateur.

**Heracles** only serving myself **messages** : 86

why look for conspiracy when stupidity can explain so much.

heracles & emrys. Tu te sentais mal, désemparé et tu faisais tout pour le cacher. Tu y arrivais plutôt bien. Tu es resté un moment à te demander ce que c'était. Tu essayais de te convaincre que ce n'est pas une bride du passé. Dire que ta vie passé te rattrape ne t'enchante pas, surtout pas avec ce souvenir, cette idée que tu ais abandonné quelqu'un. Ça te rend malade. Tu ne contrôle pas ton bras qui tremble sans cesse. Tu essaies, ta main gauche contre ton bras. Tu je regardes pas vraiment Rys de repassant les événements dans ta tête. Tu n'apprécie pas tous ces tremblements Tu passes ta main dans tes cheveux cachant l'autre dans une poche. « Je suis désolé Rys. Un instant tu étais là et l'autre je suis liguotté à une chaise un couteau planté dans le bras. » Tu te plis vers l'avant le coude contre la table, la paume sur le front. Tu pousses un lourd soupir le laissant s'éloigner vers la cuisine. Tu ignores son commentaire et te racle la gorge. Tu sens ses tremblements qui ne veulent pas cessé. Tu cherches à comprendre sans réponse. Tu lèves les yeux vers Emrys à la cuisine. Tu soupires et repenses à ce Max. Trop de question. Puis tu sais qu'il a raison, tu devrais te reposer, mais tu n'as pas envie de fermer les yeux pour revivre ces émotions. « T'as sûrement raison, mais je le ferai pas. C'est trop frais, trop présent. » Tu fixes le vide un moment, tu revois chaque détail, ta main contre son bras, ce coeur qui se brise en apprenant qu'elle était morte, mais qui... Pourquoi est-ce que je l'avais abandonnée?

**I.R.F** mister see everything **messages** : 324

SOUVENIR DE EMRYS

Tu regardes autour de toi, elle est là dans un coin à fixer le vide. Elle a les bras ballant de chaque côté de son corps. Tu la fixes un moment, tu vois qu'elle n'a plus rien de vivant. Ces quatre murs qui vous entour vous ont sûrement rendu fou. Tu fais tout pour garder la tête haute, ne penser à rien, trouver un moyen de sortir. Tu sais qu'elle respire, tu sais qu'elle est en vie, mais elle n'a plus rien à défendre. Elle n'a que toi sur cette terre. Tu n'as pas qu'elle. Tu l'as lui. Il est plaqué contre toi, il tremble. Tu le serres aussi fort que tu le pourrais sans qu'il n'étouffe. Ses mains sont accroché à toi et tu vois bien ses jointures blanchies par la force qu'il utilise. Tu lui caresses le dos en douceur, chantonnant cette bonne vieille chanson que tu lui chantes depuis qu'il est tout petit. Il a toujours eut cette façon de t'appeler. Il te nommait Tornado, comme l'étalon de Zorro. Des bruits attirent ton attention et tu te cales contre le mur le serrant contre toi. Ton coeur bat à vive allure et tu sens ses sanglots te traverser les entrailles. Tu sais que quelque chose va débarquer, tu le savais au moment où tu as vu ta mère se vider le regard de tout âme. Elle le savait depuis le début. La porte s'ouvre dans un vacarme et des hommes armés passent la porte. Tu te lèves d'un bon repoussant le gamin derrière toi. C'est pas vrai. Pas lui aussi. Non, hors de question. Tu montres les dents tel un chien enragé et ta mère ne bronche pas. Elle passe même inaperçu, ils ne la voient même pas. Ils ont braqué leurs armes dans ta direction, tu suis les pointeurs laser qui se réunissent sur ton torse. Il s'accroche à ton bras, effrayé. Deux hommes vêtus de blanc se glissent à travers les hommes armés et s'approchent de toi. Tu te retrouves plaqué au mur, comprimé et tu l'entends hurler. « PAPA!! » Tu t'agites, t'actives d'un côté et puis de l'autre. Tu hurles en l'entendant hurler à nouveau pour attirer ton attention. Tu réussis à tourner la tête et tu vois la scène que tu aurais préféré ne jamais voir. Il passe la porte, transporter par l'un des hommes. Il s'accroche au cadre de porte et il en arrache une partie, vu sa force. Ils finissent par te repousser et braque à nouveau leurs armes sur toi. Tu les regardes passer la porte emportant ton fils. Une fois le dernier passé, tu te rues vers eux, empli de colère. Tu n'as pas le temps de toucher l'un d'entre eux que tu reçois une décharge électrique monumental et un coup de feu retenti. Tu te plaques au sol, tu tords de douleur. « PAPA!! » Il t'appelle encore, mais tu es impuissant, paralyser par cette décharge. « EMRYS!!! » Tu essaies de te relever et tu vois les yeux de ta mère encore plus vide, sa cervelle éclaté sur le mur derrière elle. Tu hurles ta rage et te rues contre la porte. « RENDEZ-LE MOI! »

Spoiler:

**Emrys** only serving myself **messages** : 61

why look for conspiracy when stupidity can explain so much.

heracles & emrys. Tu ne vas pas le sermonner sur sa consommation d'alcool même si tu considères qu'il serait préférable d'aller prendre du repos que poursuivre le soirée. Son souvenir a de quoi te faire grimacer tandis que ton regard se porte involontairement vers son bras couvert. C'était prévisible qu'une explication se cache devant une telle apparence, mais vu son état peut-être que ce n'aurait pas été si mal de rester dans le noir à ce propos. « Charmant. » Tu ne sais pas trop quoi ajouter d'autres, alors tu te contentes de venir reprendre place à la table en lui offrant sa bouteille. Sous la table, t'étires les jambes pour prendre tes aises et buttes contre le pied de ton ami. Un geste qui arrive à tout le monde et tu essaies de prendre moins de place pour le coup, mais c'est sans compter ce souvenir qui remonte dans ta mémoire au même instant. Ces images te filent la migraine, un goût métallique se taillant une place sur ta langue et tu sais que tu ne peux rien faire contre ce danger puisqu'il vient d'une situation que tu as déjà vécu. Ton regard se perd sur la contemplation de la bouteille soudainement entre tes doigts que tu serres à t'en blanchir les jointures sans pour autant t'en rendre compte puisque t'es encore immergé dans ce souvenir duquel tu finis par sortir en cherchant ton air pour avoir retenu ton souffle pendant tout ce temps. Tu prends note de ne plus toucher de mentalist puisque tu le soupçonnes d'être la raison de ce soudain déclenchement qui te pousse à prendre une longue gorgée de bière une fois ta respiration reprise. Tu passes ensuite les doigts dans le col de ton haut, ayant la vague impression d'étouffer malgré l'espace. Le souvenir assuré d'avoir au moins un fils te laisse sans voix, incertain de ce que tu dois faire par la suite. Est-ce que ça fait de toi un mauvais père de ne pas te précipiter dehors dans l'espoir stupide de briser tous les secrets de cette ville pour retrouver un enfant dont tu ne te souviens de rien outre le prénom qu'est celui que tu portes présentement.

**Contenu sponsorisé**

» noxx ¸ what the hell
» Get the hell away from me, kiddo
» Gotta raise a little hell - Nessie
» (laukafe) hell's hot for good reason.