Tes tympans bourdonnaient, ta tête grondait et tes yeux te faisaient mal... Tu n'avais jamais été ivre -du moins tu ne t'en rappelais pas- mais s'il y avait une définition d'une ivresse extrême, tu devais être en plein dedans ! Tu tentes d'ouvrir faiblement les yeux. Tout est flou. Il te faut vraisemblablement du temps avant de pouvoir t'habituer à l'obscurité. Tu ne te souviens de rien... Il était pourtant impossible que toi, Laugh, ait pu ne serait-ce que boire une gorgée d'alcool ! Dans les bars remplis d'hommes ivres, tu es le roi. Nul besoin pour toi de te gaver de ce breuvage indésirable...
Tu tentes alors de te lever. Assis sur une chaise, dans la pénombre, il n'était pas question pour toi de rester ici ! Seulement, comme à ton habitude, la chance te souriait : tes mains étaient ligotées contre les accoudoirs... Ta vue s'habitue de plus en plus à la pénombre, assez afin de remarquer le garçon qui te tient compagnie dans cette mésaventure. Vous êtes deux dans cette pièce sombre, cloués à une chaise des poignets aux mollets... Votre assaillant ne vous a laissé aucune dignité, laissé ainsi croupir ici vêtus uniquement de vos sous-vêtements... Ta tête te fait énormément souffrir : on devait t'avoir assommé violemment avant de te ramener ici. Tu soupires en roulant les yeux...
Tu te retournes vers le garçon près de toi, sourire forcé aux lèvres : « Salut ». Plutôt risible... Mais ce fut là le seul mot qui te traversa l'esprit. Les situations désespérées, tu connaissais parfaitement. Il y a longtemps que tu ne cèdes plus à la panique dans ces circonstances... Les monstres, les tueurs et toutes autres sortes de psychopathes t'étaient désormais communs. Peut-être souffrirais-tu beaucoup aujourd'hui ! Tu n'attendais que la suite...
Ft. Alex
Alex
only serving myself
messages : 891
Sujet: Re: Unlucky [Ft. Alex] Mer 30 Aoû - 10:48
Laugh ∞ Alex
Unlucky
Je ne pourrais vous dire ce que j'avais fait la veille, je me souvenais être sorti, ce que je ne faisais pas si souvent que ça d'ailleurs et je me souvenais également avoir pris un verre, ou deux, ou trois...Quatre peut être ? Je ne savais même plus, j'avais cessé de compter après le deuxième. A quoi ça servait de compter ? Oui, peut être à rester sobre mais j'avais bizarrement envie de me lâcher hier soir, j'avais beaucoup trop de choses qui s'entremêlaient dans ma tête. Il me fallait un break. Mais bon, peut être pas au point d'avoir un black out totale. J'avais l'impression d'avoir un orchestre de percussion dans ma tête. C'était quand la dernière fois que je me tapais une cuite ? Je ne me souvenais même pas. En avais-je au moins déjà eu une ici à Varakes ? Bonne question.
Je clignai plusieurs fois des yeux tandis que je tentais de me lever mais en vain, c'était ainsi que j'ai pu découvrir que je me retrouvais ligoter à une chaise. Le pire dans tout ça, c'est que je me retrouvais en sous-vêtements. Ah, pas le bon jour pour mettre mon caleçon Batman. En fait, y'avait-il au moins un bon jour pour porter ce genre de chose ? Au moins, j'avais toujours mes chaussettes. Mais dans quel merdier m'étais-je foutu ? De plus, j'étais plongée dans la pénombre. Les yeux qui piquaient légèrement, j'essayais de m'habituer à la pénombre, plissant alors les yeux. Heureusement, il ne m'en fallut quelques secondes pour être habitué.
Au début, je pensais être seul dans cette pièce mais je manquai alors de faire un arrêt cardiaque quand quelqu'un, un garçon évidemment ça s'entendait à sa voix, venait de m'adresser la parole. A vrai dire, je n'avais pas fait attention aux alentours de la pièce. Mon regard se dirigea alors vers le jeune homme avant d'incliner doucement la tête.
-Euh, salut, m'exclamais-je alors, les sourcils froncés, C'est quoi ce bordel ? On est où là ?
Perdu dans l'incompréhension, je commençais à paniquer. Cet endroit et le fait que l'on était tous les deux attacher à une chaise me faisait légèrement — beaucoup — pensé à une scène digne d'un film de serial killer.
-C'est pas drôle. Si c'est une blague, dites le moi tout de suite !
Tu observes ton compagnon de mésaventure d'un air suspicieux. Le toisant de la tête aux pieds, tu ne peux que remarquer son accoutrement ridicule. Tu évites de rire en telles circonstances, bien que la mort désormais ne hantait plus tes cauchemars... Tout commentaires seraient de même déplacés au vu de ta situation similaire -bien que tes sous-vêtements soient très nettement plus neutres que ceux de ce pauvre garçon-. Il semble décontenancé, c'est évident. Bien plus que toi sans aucun doute... Probablement devrais-tu faire de même, mais l'atmosphère de Varakes avait bien amoché ton esprit. Tu ne te lamentes plus... Les horreurs que tu vois ont la fâcheuse tendance à quitter tes idées extrêmement vite. Ta cervelle immature s'était en quelque sorte protégée de la mauvaiseté de cette ville. Tu oubliais tes problèmes. Tu t'amusais de ceux des autres, et jouais avec la mort ambiante... La chose était simple : tu t'étais adapté !
Le garçon près de toi n'avait pas la même vision des évènements. Il devait être stable d'esprit... Assez afin de s'insurger de la situation. Tu n'avais pas bougé le petit doigt, tandis que vos corps gisait mollement contre des chaises. Ce garçon ne devait pas avoir eu affaire avec les réels faits de Varakes. En grand adepte que tu étais, le kidnaping ne t'étonnais que très peu. Vous aviez tous deux les profils parfaits des citoyens à capturer sans difficulté... C'était risible. Bien plus pour toi ! Et tes premiers remords furent de t'être fait attraper aussi lamentablement. Le quartier nord est ta maison ! Tu en connais ses habitants, ses moindres recoins. Te retrouver ici sans ton consentement n'était pas digne du singe que tu étais...
Ton compagnon, lui, avait bien d'autres problèmes à régler... Il était lucide ! Une bonne chose. La panique cependant n'avancerait à rien, et tu le savais parfaitement. Ne répondant pas à sa question, préférant de loin soupirer face à lui, tu ne te décidas à lui parler qu'une fois seulement sa légère crise de nerfs passé... Tes façons de faire étaient rudes... Ce garçon avait l'air bien plus apte à se sortir du pétrin que toi, qui y fonçais avec plaisir... Tu l'observes de haut en bas une dernière fois, avant de commencer : « regarde nous ! On a des têtes de victimes. Pourquoi crois-tu qu'on ait été choisi pour ce faire kidnapper ? » tu ris légèrement jaune, avant de continuer : « t'es qui toi d'abord ? T'as cherché des noises à quelqu'un pour te retrouver là . Pour moi, la question ne se pose pas, alors ça ne nous avancera à rien... »
Ft. Alex
I.R.F
mister see everything
messages : 324
Sujet: Re: Unlucky [Ft. Alex] Ven 1 Sep - 13:09
SOUVENIR D'ALEX
« JE T’AIME. » Tu cris ces mots le plus fort possible. Tu veux être certain qu’il t’entende, certain qu’il comprenne exactement comment il se sent. Tu en as marre de garder ça pour toi, de faire comme si de rien n’était chaque fois que vous passez du temps ensemble. Tu cours pour le rattraper, tend une main pour serrer tes doigts sur son t-shirt, le retenant. « Je t’aime depuis toujours. Depuis que… » « Tu me dégoûtes. » Tu t’arrêtes net, le souffle coupé, comme s’il venait de te frapper en plein ventre. Il rit, se retourne et te repousse doucement. « T’as jamais compris, mh? Quand je te repousse. Je ne t’aime pas. Je ne t’aimerai jamais. » Il reste gentil dans ses mots, mais tu sens la colère bouillonner en lui. Tu veux t’expliquer, lui dire que c’est possible, qu’il t’aime aussi, mais tu ne fais qu’envenimer les choses. Il finit par te pousser et tu tombes au sol, écarquillant les yeux. Tu glisses ta main dans ta poche et te rends compte que ta montre, cette montre qu’il t’a lui-même offerte, est cassée. « Ne m’adresse plus jamais la parole, veux-tu. » Tu hoches la tête. Tu ne le retiens même pas. Tu te détestes à un point tel, tu n’arrives même pas à l’exprimer.
Alex
only serving myself
messages : 891
Sujet: Re: Unlucky [Ft. Alex] Ven 1 Sep - 16:33
Laugh ∞ Alex
Unlucky
Je n'allais pas dire que j'étais complètement paniqué. J'étais un peu, voire beaucoup, inquiet par rapport à la suite des évènements. Je ne comprenais pas trop pourquoi j'avais été kidnappé. Je voulais dire par là que je n'étais pas du genre à chercher des mouises chez les autres. Oui, je n'aimais pas qu'on me fasse des remarques déplacées et je le faisais comprendre quand on m'en faisait mais pas au point de chercher la bagarre et de revenir à l'appartement avec un nez en sang. Je me tortillais sur ma chaise, essayant de détacher mes liens, même si tout espoir était jeté à la poubelle. Je me sentais ridicule. Et pas seulement à cause de mon accoutrement.
Après maintes tentatives de me défaire de cette chaise à laquelle j'étais attaché, je poussai un long soupire, laissant tomber l'affaire. Mon regard se posa alors à nouveau sur le blondinet qui était dans la même galère que moi. Au moins, je n'étais pas seul, sinon j'aurais réellement paniqué, au point d'en faire une belle crise de nerfs. Je ne m'étais jamais retrouvé dans une telle situation. A ses paroles, je haussai un sourcil avant de rire légèrement.
-Des têtes de victimes ? Non, non, pas moi, le corrigeais-je avant de reprendre, J'en sais rien moi de pourquoi on est là ! Et c'est certainement pas parce que j'ai une tête de victime.
Je n'étais pas vexé, je ne faisais que dire la vérité. Non, je ne trouvais pas que j'avais l'étiquette de la parfaite victime. Je pensais juste que j'avais été au mauvais endroit et au mauvais moment, c'est tout. C'était la seule chose plausible. Je levai les yeux au ciel quand le jeune homme reprit la parole.
-Je m'appelle Alex. Mais toi, t'es qui toi pour me parler sur ce ton du haut de tes quinze ans ? Laisse moi deviner, t'es la terreur des bacs à sable ? pestais-je, J'ai cherché des noises à personne, c'est pas mon genre.
Je soupirai d'agacement pourtant, cet agacement laissa rapidement place à la tristesse mélangée à une certaine colère contre moi-même. Et là, ce fut comme un flash-back. Je savais qu'il s'agissait d'un souvenir. J'en avais déjà eu plusieurs. La rage que j'avais contre moi dans ce souvenir m'envahit. Les traits de ma mâchoire se tendirent, alors que mon regard s'embua ainsi qu'un noeud se fit dans ma gorge. Je ne pleurais pas. J'étais juste en colère. J'aurais voulu pouvoir me frotter les yeux mais j'étais bloqué. J'avais cessé de faire attention au garçon. Ce souvenir était le plus douloureux en terme de sentiments que j'avais eu jusqu'à maintenant.
Ce garçon te faisait rire. De ses vêtements ridicules, à ses tentatives désespérées en passant par ses mots naïfs, il te faisait définitivement sourire... Tes yeux se promenaient dans chaque recoin de cette pièce sombre, jonglant entre le regard de ton interlocuteur et l'obscurité des murs de pierre. Enfin, tu t'arrêtes face au jeune homme, dès lors que celui-ci proteste contre tes paroles... Tu évites le ricanement en mimant une moue compatissante, comme tu ferais face à un petit garçon : « jeune. Ni trop grand, ni trop barraqué. Le visage fin. Un regard de chaton perdu. Des passe-temps d'adolescents » tes yeux s'abaissent vers son bermuda Batman... « Désolé de te décevoir. Tu as le physique de la victime parfaite, tout comme moi... ». Tu es plutôt rude, mais après tout réaliste. Si vos carrures s'étaient davantage rapprochées de celles de champions olympiques, vos chances de vous faire attraper dans ce genre de situation en auraient été amoindries...
Cependant, le fameux Alex ne le voit pas de cette façon ! Il proteste toujours plus, et n'aime vraisemblablement pas le ton que tu prends avec lui. Un gamin de quinze ans... Qu'est-ce qu'on te l'avait faite celle-ci ! Tu n'y prêtais même plus attention. Quoi qu'il en soit, monsieur l'adulte aux sous-vêtements de super-héros n'appréciait pas que les enfants répondent ! Ce garçon était décidément trop mignon... « Terreur des bacs à sable ? Soit, nomme-moi ainsi si cela te chante. ». Tu observes le fond de la pièce et remarques quelques caisses remplies de glaçons... Ton expression se fait plus interrogative, tandis que tu rapproches ton visage de celui d'Alex afin de parler avec plus d'aisance : « maintenant, victime numéro deux, va falloir prouver qu'on n'est pas des faibles jusqu'au trou du cul. ». Ton regard se focalise alors sur une table un peu plus loin. Une multitude d'ustensiles tranchants et dangereux y avaient été posés... « Parce que si on trouve pas de sortie, je t'assure qu'on va passer un mauvais moment ! »
C'est alors que tu es témoin d'un événement devenu récurrent à Varakes. Tu pourrais reconnaître ce regard entre mille ! Alex ne t'avait pas immédiatement répondu. Il était perdu dans ses pensées... Dans ses souvenirs... La trop forte densité d'émotion avait dû faire ressurgir quelques bribes de son passé. Tu pus toi-même constater les sentiments que ressentait Alex face à son souvenir... Depuis tes débuts dans cette ville, ton pouvoir de mentalist avait toujours été succité. Jour et nuit, tu en faisais usage, même malgré toi ! Les émotions d'autrui devenaient parfois tiennes, et certaines même t'en avaient fait perdre la tête... Malgré ton manque de contact avec le garçon, une profonde tristesse se lisait dans ses pensées. Tu tentas d'échapper à ses émotions en vain... Elles t'assaillaient, tant qu'Alex restait plongé dans ses rêves. Ce fut une fois libéré de ce flot de tristesse que tu repris enfin la parole... Si ce qui vous attendez était de la torture, tu étais déjà largement prêt ! Ce gars voulait définitivement te rendre dépressif. « On a apprécié son souvenir, Belle au bois dormant ? » lances-tu cyniquement. « Maintenant, dis-moi que t'es prêt pour t'en sortir, et que tu comptes pas te suicider... »
Ft. Alex
Alex
only serving myself
messages : 891
Sujet: Re: Unlucky [Ft. Alex] Sam 2 Sep - 13:21
Laugh ∞ Alex
Unlucky
Je levai les yeux au ciel en entendant ses paroles suivi d'un long soupire. Il m'énervait, il me tapait sur les nerfs. Si seulement je m'étais retrouvé avec quelqu'un de plus respectueux et non pas un gamin à peine sorti de l'école primaire. En fait, si je pouvais ne pas avoir été kidnappé du tout, ce serait super. Je ne pris pas la peine de répondre à ses paroles, de toute façon, je n'étais pas d'accord avec ce qu'il disait et je n'avais vraiment pas envie de débattre sur ce sujet jusqu'à ce que la personne qui nous avait kidnappé revienne.
Mon regard se balada dans la pièce afin de trouver une solution pour sortir tandis que le blond se remit à parler. D'ailleurs, il ne m'avait pas répondu. Je ne savais pas comment il s'appelait alors oui, j'allais continuer à l'appeler la Terreur des bacs à sables. Je reculai mon visage quand ce dernier se rapprocha de moi tandis que je fronçai les sourcil, soupirant pour la énième fois.
-Je m'appelle Alex, dis-je avec insistance, Donc ne m'appelle pas victime numéro deux.
Mon regard suivit le sien qui s'attardait sur une table. Plissant légèrement les yeux, je regardai la table avec attention avant de finalement voir des ustensiles bien tranchants et bien pointus. Je déglutis. Je ne voulais pas du tout savoir à quoi ils allaient servir bien que j'avais une petite idée en tête. Je ne pouvais le nier, je paniquais à nouveau même si je le montrais un peu moins qu'au moment où je me suis réveillé. Je pris un instant pour réfléchir dès que j'eus retrouvé mon calme. Ces outils tranchants pourraient nous servir pour couper nos liens et donc, nous libérer. Il fallait juste réussir à se déplacer jusqu'à la table et tenter d'attraper un ustensile coupant. J'allais lui annoncer mon idée mais mon souvenir me coupa dans mon élan.
Il me fallut plusieurs secondes avant de retrouver mes esprits. La colère se dissipa petit à petit, même si au fond, elle était toujours là. Je la sentais toujours, sûrement parce que le noeud dans ma gorge était toujours présent. Je n'avais jamais ressenti de sentiments aussi douloureux lors de mes souvenirs. Peut-être était-ce douloureux parce que je m'étais fait rejeté par le garçon dont j'étais amoureux ? Je voudrais tellement pouvoir savoir de qui il s'agit, savoir si il était également à Varakes. Désormais, j'avais peur pour les suivants. Et si mon passé était juste horrible ?
La voix de la petite Terreur sonna dans mes oreilles de façon sourde, comme lorsqu'une quelque chose explose et que vous n'avez pas les oreilles protégées. Disons que je n'étais pas encore tout à fait connecté. Je secouai doucement la tête avant de regarder en direction du garçon.
-Pardon, tu disais ? avais-je demandé avant de reprendre avec une toute autre chose, Bon, j'ai une idée pour sortir d'ici.
Je désignai la table d'un mouvement de tête puis je reposai mon attention sur lui. Je lui expliquai alors mon plan qui m'était venu en tête avant que mon souvenir. Ce plan était digne d'un film de James Bond, mais au moins, je tentais de trouver une solution.
Tu laisses Alex s'insurger pour le surnom que tu lui avais donné. Tu n'étais étonnamment pas très sympathique, mais après tout, il n'y avait que la vérité qui blesse ! Il soupire, tout comme toi, probablement pour les mêmes raisons... Vous n'aviez tous deux aucune envie de rester coincé ici, et encore moins y mourir ! Si vos deux personnalités semblaient très éloignées. Peu enclines à se rapprocher comme deux amis. Une chose vous reliez : vous feriez vraisemblablement tout pour vous sortir de cette situation ! Si la mort t'avait toujours frôlé, il n'y avait aucune chance pour qu'elle est raison de toi aujourd'hui. « C'est Laugh... Si tu veux tout savoir. Mais terreur des bacs à sable si ça te fait plaisir... ». Vous serez au moins au point sur vos prénoms... Un premier pas afin de pouvoir travailler en équipe, si vous en aviez le potentiel.
C'est alors qu'Alex te propose un plan. La situation n'était peut-être pas si désespéré ! Il suffisait de mettre la main sur l'un de ces ustensiles afin de se libérer des cordes qui vous attachait à ces chaises... Petit problème, la table était postée contre le mur à plus de cinq mètres de vous. Tu étais le plus proche, les armes se trouvant à ton extrême droite... Si tu souhaitais te munir de l'une de ces lames tranchantes, tu avais dès à présent un long chemin à parcourir ! Sauter, centimètres par centimètres sur ta chaise en bois, jusqu'à pouvoir attraper l'objet de votre libération ! Cependant, la tâche se retrouvait d'autant plus compliquée par l'implication d'un probable adversaire derrière toute cette affaire... Vous n'étiez pas arrivé ici tous seuls, et votre bourreau ne devait pas tarder à rentrer dans son antre. « Très bien... Alors tu vas sautiller comme un lapin jusqu'à la porte d'entrée, pendant que moi je vais chercher de quoi nous détacher... Il ne faut pas qu'une seule personne s'introduise ici tant qu'on est vulnérable ! ». Tu te maintins au plan de ton compagnon de mésaventure, tout en y ajoutant ta touche personnelle ! Si Alex pouvait bloquer la porte grâce à sa chaise afin de te faire gagner du temps, ce serait parfait !
Ainsi commences-tu ton parcours. Tu poses tes pieds bien à plat sur le sol, et commences dès à présent à t'avancer par quelques rapides et petits sauts. Tu tentes difficilement d'empêcher tout bruit, mais ta chaise grince... Le bois de ses pieds contre le béton n'était de plus loin d'être très discret. Tu devais faire vite !
Accueil
