RSS
RSS

AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 
I don't need partners. Judas&Ruby

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Ruby


Ruby
only serving myself
messages : 53

I don't need partners. Judas&Ruby Empty
MessageSujet: I don't need partners. Judas&Ruby   I don't need partners. Judas&Ruby EmptyLun 24 Juil - 21:13

I don't need partners


Judas & Ruby
I don't need partners. Judas&Ruby Tumblr_ne2n38ZRYj1sexuoko3_500


Le silence régnait toujours dans cette partie de la ville malgré l’activité industrielle qui opérait en permanence en trame de fond. Ruby appréciait le calme de l’endroit, propice à sa création, et même si parfois les éclats du centre-ville leur parvenaient par écho, la plupart du temps, Ruby avait l’impression d’être seul au monde lorsque la nuit tombait. Dès que le soleil glissait à l’horizon dans une couleur orangée, le secteur industriel de la ville s’endormait. L’activité rapide, incessante et pourtant tranquille à sa façon s’arrêtait avec les travailleurs qui rentraient chez eux. Ruby pouvait ouvrir les fenêtres et laisser l’air nocturne rafraîchir le loft après les chaudes journées d’été sans avoir peur d’être dérangé par le bruit du monde extérieur.

Ce soir-là suivait la même routine. Les rayons du soleil éclairaient encore faiblement la grande pièce qui lui servait de maison et elle n’avait pas pris la peine d’ouvrir une seule lampe. Allongée sur le canapé, Itchell ronronnant autour de son cou comme à l’habitude, l’artiste dessinait sur une feuille simple une idée qui lui avait traversé l’esprit alors qu’elle se préparait un thé. C’était peut-être les effluves des herbes de thé ou bien le fait de laisser ses pensées vagabondées, mais une image lui était venue en tête et elle n’avait pas pu attendre pour s’emparer de papier, crayon. Elle avait rapidement commencé à gribouiller l’esquisse de son idée en laissant son thé refroidir sur le comptoir. Elle imaginait déjà l’œuvre gigantesque. Sur un mur complet, pourquoi pas ? Malheureusement, les murs de son atelier étaient déjà pleins et le temps de les changer n’était pas venu. Elle adorait encore la décoration, alors elle n’était pas prête de peinturer par-dessus. Les murs de son loft arboraient quelques dessins, mais aucune fresque immense. Elle préférait garder l’endroit un peu plus sobre, vivant la majorité de son temps dans l’atelier de toute façon.

Puis, dans le silence qui régnait, elle entendit un long craquement, suivi d’un claquement qu’elle devina être une fenêtre. Ce bruit ne présageait rien de bon. Rien d’habituel. Elle se redressa, réveillant du même coup Itchell qui se leva avec un miaulement mécontent. Elle jeta un regard vers l’escalier qui menait à son atelier. L’endroit d’où venait le bruit qui ne devrait pas être. Son loft était le seul dans cette petite usine et l’étage du dessous abritait son atelier à elle. Il n’y avait personne d’autre qu’elle ici. Personne n’avait voulu y habiter à part elle. Et disons-le, elle n’avait pas d’amis pour la visiter. Elle réfléchit, mais ne trouva aucune bonne raison à ce claquement. Il n’y avait aucun vent assez fort pour fermer une fenêtre en cette soirée calme. Itchell était avec elle, alors il n’y avait aucune chance pour que ce soit lui.

Énervée du dérangement, mais décidée à découvrir le fond de cette histoire, elle se leva, enfila un pantalon sous son gros pull de couleur pâle et chaussa ses bottes en quelques secondes. Elle s’avança ensuite vers l’escalier en colimaçon qui donnait sur le premier étage de la bâtisse. Avant de s’engouffrer dans les marches, elle attrapa son canif. On n’était jamais trop prudent. Et elle opta pour la discrétion, car avec le quartier Nord-Ouest à quelques rues plus loin de chez elle, elle ne serait pas surprise de tomber sur de mauvaises fréquentations. Ses pas sur les marches de métal résonnèrent doucement malgré elle dans la vieille usine, mais rien de bien alarmant pour qui ne connaissait pas l’endroit. Après tout, des bruits louches dans les vieilles bâtisses, il y en avait tout un tas. Sauf pour Ruby et son loft.
Judas


Judas
the dime lions
messages : 40

I don't need partners. Judas&Ruby Empty
MessageSujet: Re: I don't need partners. Judas&Ruby   I don't need partners. Judas&Ruby EmptySam 29 Juil - 22:33

I don't need partners


Judas & Ruby
I don't need partners. Judas&Ruby Tumblr_oi5golJpwe1spkx4xo1_500


Comme à tous les jours, Judas avait fait des allers et venues dans le secteur Nord-Ouest et la zone industrielle. Il avait passé au QG des Dimes Lions, et devait souvent revenir à son appartement pour faire les impôts de quelques connaissances à qui il avait promis de les faire. Il s’attardait parfois dans le bus, mais il avait cependant décidé de faire le dernier retour à pied, se disant qu’il pourrait s’arrêter dans un restaurant ou du moins, une place encore ouverte qui lui permettrait de manger un morceau avant de rentrer paisiblement chez lui.

Avec des journées aussi mouvementées, il se demandaient parfois si ce ne serait pas préférable pour lui de trouver une demeure au sein même du secteur peu convoité. Mais, Judas tenait à rester ici. Après tout, c’était une des deux seules choses qu’il savait. Il habitait là et il était comptable. Il ne pouvait se résoudre à dire aurevoir à son seul point de repère. Et puis, il ne savait comment, mais à chaque fois qu’il traversait la frontière invisible le menant dans la zone industrielle, il se rappelait à quel point c’était magnifique. Il aimait particulièrement les bâtisses en briques, les grosses usines parfois réaménagés en loft, bref, la vue était magnifique.

Il ne pouvait se résigner à quitter cet endroit qui devenait plus tranquille une fois le soleil couchant. Il aimait l’ambiance de l’endroit, seulement, ce soir-là, il ne comprit à peine ce qu’il lui arrivait avant que ça ne dégénère. Si les gens pouvaient sentir lorsqu’on les suivait, Judas avait bien plus que cela comme impression. Ses boyaux se tordait et un vertige le prit, comme à toutes les fois que son pouvoir s’enclenchait. Il était suivi, ça il n’en doutait plus. Il ne savait pas la raison, mais son sixième sens lui disait qu’il ne devrait pas jouer les malins, et qu’il était préférable de courir.

Pendant qu’il courait, il tentait tant bien que mal de prendre le plus de rues et de recoins possibles afin de les semer. La course n’était pas quelque chose dans lequel il excellait, mais pour fuir les problèmes, il devenait de plus en plus compétent. Il ne savait pas trop si ses poursuivants avaient un quelconque problème avec son ancienne appartenance, sa nouvelle appartenance ou si simplement il avait la poisse, mais il n’avait pas réellement envie de leur demander. Il courait donc sans but, alors que son regard scrutait partout, cherchant l’endroit parfait pour se planquer.

Il finit par trouver une fenêtre d’ouverte et sans y réfléchir deux fois, il se glissait à l’intérieur, se promettant de laisser un peu d’argent pour la moustiquaire endommagée et les possibles moustiques dérangeants. À se demander ce qu’il faisait parmi les Lions, mais Judas savait bien se comporter en société, du moins, lorsqu’on ne le poursuivait pas pour une raison obscure se rappelait-il en entendant finalement ses poursuivants partir dans la mauvaise direction. Il se disait qu’il pourrait enfin souffler, mais il fallait croire qu’il y avait quelqu’un dans cet édifice qui avait eu vent de ce bris de moustiquaire… Il reprenait son souffle, ne se doutant pas encore que la propriétaire avait ouvert les yeux et qu’elle s’apprêtait à trouver qui dérangeait la paisibilité de l’immeuble.

S’il avait pu simplement repartir comme il était venu, il ne put empêcher son œil de s’attarder sur la pièce devant lui. Elle semblait immense et relativement épurée comparé à d’autres sous-sols. Il semblait dans un atelier d’artiste à en juger par tout le matériel s’y trouvant. Ça ou il se retrouvait dans un studio de collectionneur.

Il finit même par trouver quelques notes et pensées gribouillés sous une bâche délimitant surement la partie art et la partie réflexion. Il se surprit même à lire quelques lignes en se disant qu’il avait lui-même réfléchit ainsi de nombreuses fois à propos des origines de son amnésie, de cette ville et ses secrets avant de lever les yeux en entendant le bruit d’une botte.

À en juger par le bruit et de sa provenance, c’était surement la dernière marche qu’elle eue à descendre, car elle semblait pratiquement au même niveau que lui. Il remit donc les feuilles à leur place et il leva les mains comme pour lui montrer qu’il n’avait pas de mauvaises intentions. Ce qui était le cas.

- Je ne crois pas que vous soyez très heureuse par ma présence ici. Mon nom, c’est Judas.

Il fouilla dans ses poches et lui fit glisser son portefeuille en gage de sécurité. Et comme si la situation ne pouvait être plus bizarre, le jeune châtain ne put s’empêcher de partager son avis. Il avait tout simplement trop de parlotte.

- Vous avez de belles acquisitions. Je connais quelques personnes qui pourraient être intéressés à payer le prix fort pour de telles œuvres.

Il aurait bien voulu se frapper le front avec sa paume devant cette remarque. Après tout, il venait tout de même de rentrer illégalement chez l’artiste et maintenant, il lui disait qu’il connaissait des gens qui payeraient cher pour cela? Et oui, aussi bien dire qu’il n’avait pas assuré sur ce coup-là. Il gardait pourtant les mains dans les airs, le portefeuille hors de sa portée. Après tout, maintenant qu’elle avait son portefeuille, elle avait son identité, ce qui l’accommodait particulièrement si elle décidait d’appeler les flics, alors qu’il s’avançait vers le peu de lumière qui restait pour lui montrer son visage et de s’arrêter net à encore plusieurs mètres d’elle. Le visage un peu cramoisi d'avoir eu aussi peu de jugeote en voulant simplement complimenter les goûts de la collectionneuse ou du moins, à voir son look, à l'artiste devant lui.          
Ruby


Ruby
only serving myself
messages : 53

I don't need partners. Judas&Ruby Empty
MessageSujet: Re: I don't need partners. Judas&Ruby   I don't need partners. Judas&Ruby EmptyMar 8 Aoû - 19:15

I don't need partners


Judas & Ruby
I don't need partners. Judas&Ruby Tumblr_ne2n38ZRYj1sexuoko3_500


Elle aurait voulu se montrer plus discrète en descendant. Surprendre la personne qui s’était glissée chez elle sans invitation. Mais elle avait conscience que le bruit de ses bottes contre le métal de l’escalier se répercutait dans l’atelier trop grand et trop vide pour pouvoir étouffer ses pas. L’écho de ses pas dans la salle annonçait tranquillement son arrivée, ce qui eut le don d’énerver Ruby plus qu’elle ne l’était déjà. Les dernières marches, l’artiste les dévala en réalisant que son stratagème de discrétion ne fonctionnait pas. L’intrus commençait déjà à se tourner vers elle, lâchant les papiers qu’il tenait dans ses mains. Ruby s’arrêta au bas des marches et croisa les bras, son canif toujours fermé dans la main. Elle fixa son regard sur le jeune homme qui lui faisait face. Il était plus jeune qu’elle, aucun doute. Il avait encore cette tête tout juste sortie de l’adolescence. Il levait les bras, pris sur le fait d’un mauvais coup, voulant montrer son innocence. Il ne semblait pas avoir de mauvaise intention apparente.  

Ruby pencha la tête tout en continuant de détailler la personne de la tête au pied. Et tout ce qu’elle pouvait se demander était ce qu’il faisait là. Dans son atelier. Se présentant, tout en lui laissant son portefeuille comme preuve de bonnes intentions. Elle attrapa l’objet qu’il lui glissait et l’ouvrit tout en continuant de jeter quelques coups d’œil à l’intrus, soi-disant connu sous le nom de Judas. Elle fouilla, trouvant carte d’identité, cartes de membre et cartes de guichet. Son regard parcourut les quelques informations, puis se reporta sur le jeune homme lorsque celui-ci ouvrit à nouveau la bouche, parlant pour ne rien dire vraiment. Ruby releva un sourcil. Il lui parlait maintenant de ses œuvres et de la possibilité de les vendre à un bon prix, sérieusement ? C’était certain qu’il était là pour ça, pensa-t-elle ironiquement. Elle posa le portefeuille sur une petite table près d’elle et Judas avança vers les quelques rayons de lumière qui emplissait toujours la pièce. Ruby put l’observer plus en détail maintenant que la lumière éclairait son visage. Comme à son habitude, elle restait silencieuse en dévisageant le jeune devant elle.

Puis, elle laissa son regard se promener derrière lui, à l’endroit où il se tenait plus tôt. Elle avait été trop concentrée sur le fait qu’il y ait un intrus dans son atelier, qu’elle n’avait pas pensé à vérifier ce qu’il faisait. Mais maintenant qu’elle voyait le rideau ouvert sur ses recherches et les papiers déplacés, elle comprit qu’il s’était laissé aller à la curiosité. Elle jeta un regard furieux au fouineur et se rendit jusqu’à la bâche pour la remettre en place. Elle attrapa les papiers pour les empiler et les pousser plus loin, cacha ses recherches aux vues indiscrètes en refermant le rideau et se retourna à nouveau. Déjà une entrée par infraction, c’était non désiré, mais qu’on fouille dans ses affaires, ça la mettait tout simplement en rogne. Son visage devait traduire l’énervement lorsqu’elle s’approcha de Judas.  

- Je ne sais pas ce que tu cherches, mais je ne suis pas d’humeur pour les visites surprises.

Elle marcha vers la petite table sur laquelle était posé le portefeuille. Elle l’attrapa d’une main et le lança à son propriétaire. Elle repoussa ensuite ses cheveux derrière elle d’un geste machinal en se dirigeant vers l’escalier menant à son appartement. Elle arrêta un moment pour fixer l’une de ses toiles qui faisait face à Judas en se disant que ce ne serait pas mal de les vendre, en effet. Elle jeta un coup d’œil au garçon et chassa rapidement l’idée. Elle n’allait pas lui demander plus de précision concernant des clients potentiels. Elle se débrouillerait. En vérité, c’était surtout par orgueil qu’elle ne voulait pas lui demander. Et parce qu’elle ne pouvait pas se fier à ce que disait un jeune qui entrait par infraction chez les autres. Elle continua son chemin et posa le pied sur la première marche. Avant de monter, par contre, elle fit face à Judas en s’accotant contre la rampe.  

- La porte est par là-bas.

D’un geste de la main, elle désigna la sortie de son atelier. Elle ne voulait pas traîner, mais n’allait pas remonter en le laissant se promener à sa guise entre ses œuvres d’art. Elle ne le connaissait pas. Elle ne savait pas ce qu’il voulait véritablement. Elle allait attendre qu’il sorte et ensuite, elle pourrait verrouiller la porte. Et faire la même chose avec toutes les fenêtres accessibles de l’extérieur. Elle préférait éviter les mauvaises surprises à l’avenir.
Judas


Judas
the dime lions
messages : 40

I don't need partners. Judas&Ruby Empty
MessageSujet: Re: I don't need partners. Judas&Ruby   I don't need partners. Judas&Ruby EmptySam 26 Aoû - 15:14

I don't need partners


Judas & Ruby
I don't need partners. Judas&Ruby Tumblr_oi5golJpwe1spkx4xo1_500


Il savait bien que la curiosité n’était pas seulement qu’une qualité, mais à voir la jeune femme pencher la tête de la sorte, il se demandait bien ce qu’elle tentait de scruter. Elle avait un air d’incompréhension, et il fallait dire que Judas avait beau être social et jovial, il se disait qu’il aurait surement afficher le même visage en retrouvant un inconnu dans son sous-sol.

Il ne savait trop ce qu’il lui avait pris, mais pour lui prouver sa bonne volonté, il avait fait valser son portefeuille pour décliner son identité. Ça sembla aider la jeune femme à ne pas lui sauter dessus ou à ne pas appeler la police tout de suite. Elle l’ouvrit et continuait tout de même à lui lancer des regards. Après tout, c’était bien normal de garder à l’œil un inconnu ayant réussi à entrer par infraction dans une demeure.

Il aurait surement pu développer sur le pourquoi il était entré, mais son œil était absorbé par d’autres choses. Ses toiles. Il se disait aussi que son histoire de poursuite pourrait le rendre plus suspect qu’innocent, alors, aussi bien ne pas en parler dans le moment, alors qu’elle semblait déjà un poil sur les nerfs, le sourcil relevé.

Elle déposa son bien sur une petite table et il se décida à avancer vers le peu de lumière que fournissait encore le coucher du soleil. Juste à la regarder, il se doutait bien que l’artiste n’était pas une femme qui appréciait les monologues et qu’elle serait plus du genre à dire beaucoup en peu de mots. C’était habituellement reposant ce genre de personne, mais dans des situations comme celle-ci, il se demandait bien s’il n’avait pas posé les pieds dans un champ de mine et non dans un atelier.

Il avait beau ne pas connaître l’endroit, ni la femme devant lui, et pourtant, ça ne semblait guère le chicoter. Non, ce qu’il lui fit rappeler que sa présence était surement un fardeau, c’est le moment où l’artiste comprit qu’il avait lu en diagonal ses petites notes sur la ville et les amnésiques qu’on appelait ses habitants. Il ne croyait pas que ses théories méritaient vraiment qu’elle lui lance un regard furieux, mais bon, il oubliait parfois qu’il y avait des gens réservés et méfiants.    

Elle finit par ouvrir la bouche, sans pour autant qu’elle ne le menace d’appeler les flics ou qu’elle allait crier à l’aide s’il ne partait pas. Il savait bien que son physique démontrait clairement qu’il n’était pas si méchant au fond et au lieu de l’énerver, ça lui plaisait bien vu la situation actuelle. Si habituellement, il lui aurait obéit au doigt et à l’œil, lorsqu’elle lui avait indiqué la sortie après lui avoir renvoyé son porte-monnaie, quelque chose le poussait à rester ici. Est-ce que c’était les recherches de la jeune femme qui le faisait rester ou si ce n’était pas pour lui donner le coup de main qu’elle semblait avoir besoin pour vendre ses toiles?

Il aurait pu bien se dire que ses deux raisons étaient suffisantes comme motivation, mais au fond, il savait bien qu’il étirait le temps et qu’il essayait de convaincre la jeune femme de ses bonnes intentions, car il n’avait pas envie le moins du monde de rentrer chez lui et de se retrouver à manger seul. Il aimait la solitude, mais ces derniers temps, il manquait un peu de vie social à l’extérieur des groupes dans lequel il avait ou faisait maintenant partie.

- J’ai vu comment vous avez regardé votre toile. Ce n’est pas de mes affaires, mais je peux tout de même vous donner les coordonnées d’une amie à moi. Elle possède une galerie d’art. The Red Cat, ça vous dit quelque chose?

Il parlait comme si elle lui avait offert le vin et les couverts et s’était assis sur une chaise qui traînait à côté de lui. Il la regardait et lui dit même qu’il était désolé de son intrusion. Qu’il lui offrait le lunch ou même qu’il était prêt à lui expliquer pourquoi il était entré, si elle promettait de le laisser l’aider avec ses toiles, ou même qu’elle accepte qu’il lui rendre un service afin qu’il puisse s’excuser comme il le lui devait.
       
Ruby


Ruby
only serving myself
messages : 53

I don't need partners. Judas&Ruby Empty
MessageSujet: Re: I don't need partners. Judas&Ruby   I don't need partners. Judas&Ruby EmptyVen 8 Sep - 20:35

I don't need partners


Judas & Ruby
I don't need partners. Judas&Ruby Tumblr_ne2n38ZRYj1sexuoko3_500


Il n'avait pas l'intention de partir, n'est-ce pas ? Un soupir quitta ses lèvres lorsqu'elle constata qu'il ne bougeait pas du tout vers la sortie. Il rangeait son portefeuille avec nonchalance, se tenant devant elle. Comme si elle ne venait pas de le mettre à la porte. Sérieusement, aurait-elle pu être plus clair ? Accoté sur l’escalier et bras croisés, Ruby portait un regard ennuyé et mécontent sur le garçon. Tout dans son être traduisait sa contrariété de le voir là et pourtant, il n’amorçait aucun mouvement vers la porte qu'elle lui avait si gentiment indiquée. Pire encore, il décida de s’asseoir sur une chaise traînant à ses côtés. Intérieurement, Ruby fut surprise et outrée de ce comportement. Il osait s’asseoir comme ça et ouvrir la bouche à nouveau alors qu’elle l’avait très clairement mis à la porte. Cela la mit en rogne et elle serra les poings alors que Judas prenait la parole. Et malgré elle, elle écouta ce qu'il disait. Après tout, c'était le seul son présent dans l'atelier à ce moment, c'était donc un peu difficile de l'ignorer complètement. Et maintenant il utilisait son moment d’hésitation lorsqu’elle avait regardé sa toile. Il était vrai que ses toiles ne se vendaient pas si bien, mais elle ne mettait pas toute son énergie là-dedans non plus. Alors quoi de plus normal ? Ce n'était pas une raison pour en faire toute une histoire. Et il continuait, précisant que ce n’était pas ses affaires. Ruby sauta sur l’occasion en entendant de cette phrase.

- Ce sont pas tes affaires, effectivement, aboya-t-elle, furieuse.

Puis le restant de la phrase du jeune homme fit sens dans la tête de l’artiste. Elle comprit ce qu’il lui proposait, mais elle ne comprenait tout de même pas pourquoi. Elle le dévisagea un moment tout en réfléchissant au nom de la galerie d’art. The Red Cat ? Ça ne lui disait rien rapidement comme ça. Peut-être était-elle déjà passé devant, mais elle n’avait pas le souvenir d’y être déjà entré. Elle pencha légèrement la tête en plissant les yeux. D’accord, c’était intéressant, mais elle n’était pas prête à accepter tout de suite. Et puis, il ne lui promettait rien mis à part lui donner des coordonnées. Est-ce que ça en valait véritablement la peine ?  

- Connais pas, répondit-elle finalement. Mais j’ai jamais vraiment fait le tour des galeries non plus. Il faudrait…

Elle cessa de parler au milieu de sa phrase et ferma la bouche. Elle reporta son regard qui se baladait sur ses toiles sur Judas. Elle ne voulait pas qu’il s’imagine une invitation dans cette réponse. La dernière chose qu’elle voulait, c’était d'avoir un jeune collé au derrière alors qu’elle faisait le tour des galeries du centre-ville. Et vu comment il se tapait l’incruste dans son atelier, elle s’inquiétait de le voir s’inviter à une activité prochaine. Elle ne le connaissait pas, mais ne voulait pas risquer de se retrouver dans ce genre de situation tout de même. Elle continua de le fixer un moment. Il était bien installé et elle vit qu’il n’avait vraiment pas l’intention de partir tout de suite. Elle ne comprenait pas pourquoi c’était sur elle qu’il était tombé. Il n’aurait pas pu entrer dans un autre loft ? Elle se retrouvait coincé avec quelqu’un alors qu’elle avait prévu passer la soirée avec ses sketchs à dessin. Elle n’arrivait même pas à le faire fuir en plus. Mais elle devait avouer qu’il soulevait des points intéressants avec la vente de ses toiles. Elle aimerait bien pouvoir en vendre plus facilement. Mais elle n'aimait pas l'avouer et encore moins à un inconnu qui entrait par infraction chez elle. Elle soupira à nouveau. En même temps, il n'avait pas l'intention de bouger de là tout de suite, elle n'avait rien de vraiment mieux à faire et elle voulait vendre ses toiles. Elle pourrait lui laisser une chance de s'expliquer. Elle se mordilla la lèvre tout en réfléchissant, puis s’avoua vaincu.

- Bon. Qu’est-ce que tu veux ? Aller, déballe c’que t’as à dire et on verra.

Elle se tira une chaise pour s’asseoir devant Judas. Elle croisa les jambes, les bras et fixa le jeune homme. Ruby n’était pas toujours très honnête avec elle-même. En ce moment, elle ne pouvait pas s’avouer entièrement intéressé, elle était trop fière pour passer de « dégage de chez moi » à « d’accord, je t’écoute ». Et puis, elle ne pouvait pas se fier aux gens et à ce qu’il disait. Elle restait donc désintéressée et il fallait dire que la plupart du temps elle s’en fichait réellement, alors… Mais cette fois-ci, il avait piqué sa curiosité en sortant les bonnes cartes pour amadouer l’artiste. Parler d’art. Ce devait être la meilleure façon d’entretenir une discussion de plus de trois répliques avec la femme. Ruby accepta aussi la proposition de lunch, parce que pourquoi pas ? Tant qu’à débarquer comme ça chez elle et à occuper son temps avec ses déblatérations, il pouvait bien lui payer le repas en même temps. Elle ajouta aussi :

- Et raconte ce qui t’as amené ici.

Parce qu'elle se posait quand même la question depuis le début. Si elle pouvait avoir la réponse, ça calmerait un peu sa curiosité et la mettrait probablement de meilleure humeur. Elle s’installa confortablement sur sa chaise et se tut. Cette fois, elle avait dit tout ce qu’elle avait à dire. C’était à son tour de meubler le silence s’il ne voulait pas qu’il s’éternise, parce qu’elle le fixerait comme ça jusqu’à ce qu’il ne parle ou sorte de son atelier. Il avait intérêt à rester intéressant dans ses propos en tout cas.


Contenu sponsorisé

I don't need partners. Judas&Ruby Empty
MessageSujet: Re: I don't need partners. Judas&Ruby   I don't need partners. Judas&Ruby Empty

I don't need partners. Judas&Ruby
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» reeve ¸ dont judge
» Judas # (617) 303-1859
» Journal de Judas
» Nessie & Judas - Présence réduite (14/09)
» Baby I know my gospel, but I ain't a preacher- Judas

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum