journal d'Hypnos

INFORMATIONS CONNUES ✲ tu peux lister ici sous la forme de ton choix les informations que tu as pu obtenir par tes souvenirs.

THÉORIES ✲ ici tu formules et écris sous forme de points des théories sur le passé de ton personnage. par exemple : ✲ je pense que x est mon frère.

Tu le vois étalé de toute sa longueur, son teint pâle te donnant une indication sur son état. Il ne va pas bien, tu l’as bien compris même si tu n’en sais pas la cause. Les médecins ne veulent rien te dire, ils l’attendent elle. Qu’importe que tu sois son frère, c’est elle qu’il a nommé comme personne de confiance, c’est donc elle qui aura le dernier mot, si seulement elle se décide à arriver. Tu ne comptes pas bouger de là en attendant, t’assoyant à côté de lui dans l’espoir qu’il se réveille. En vérité, tu espères bien plus que ça, tu veux un miracle. En attendant, tu ne peux que lutter contre le sommeil, hors de question que tu sois endormi quand il a besoin de toi. Ce n’est pas une grande réussite et tu te sens entrainer dans les bras de Morphée lorsqu’une voix s’élève : « Je ne savais pas que j’avais invité la belle au bois dormant… » Malgré la faiblesse de son ton, tu sursautes. Il ne va pas mieux pour autant, tu le vois, mais tu ne peux t’empêcher de lui demander : « Comment tu te sens ? » Il toussote avant de te répondre : « Je vais bien, qu’est-ce que tu crois… » Il marque une nouvelle pause, cherchant son souffle. « Tu peux me promettre de t’occuper d’elle ? » Tu t’attendais à cette question, mais elle te fait mal parce que tu sais ce qu’il sous-entend. Il veut que tu t’occupes d’elle après sa mort et ça tu ne peux pas l’admettre. « De qui tu parles ? Celle qui te laisse pourrir ici ? » Ton commentaire ne lui fait pas plaisir, mais il est vrai. Elle n’est toujours pas là et tu ne peux t’empêcher de lui en vouloir. Tu te relèves, comme pour aller voir si elle n’arrive pas. Une terrible erreur puisqu’il se met à convulser pendant que tu ne regardes pas. Il sera trop tard quand tu te retourneras.

« Je peux dormir chez toi ce soir ? » C'est tout ce qu'il te dit après t'avoir réveillé au beau milieu de la nuit. Il savait que tu décrocherais et tu ne l'avais pas déçu. D'une voix endormie, tu lui réponds par l'affirmative. Comme si tu pouvais lui dire non de toute façon. Il ne se fait pas attendre, à un point où tu te demandes s'il n'attendait pas derrière ta porte depuis tout ce temps.  Tu lui ouvres, sans plus de cérémonie et lui fais signe d’entrer. « Alors ? » Tu as beau l'accueillir avec joie, tu considère tout de même avoir droit à des explications. « On s'est disputé... Je sais pas si le mariage va se faire si ça continue comme ça… » Tu as envie lui dire que ce n'est pas grave, que le mariage n'est peut-être pas fait pour lui au fond, mais tu te retiens. Ce n'est pas ce qu'il veut entendre, tu le sais bien. « Dis pas ça, je suis sur qu'elle va te pardonner la connerie que t’as fait. » Tu ne le crois pas spécialement coupable dans cette histoire, mais de ce que tu as vu de leur couple, c'est bien ce qui risque de se produire. Tes paroles semblent raisonner en lui puisqu’il t'adresse un sourire avant de se laisser tomber sur ton canapé. Peut-être que ça lui suffit pour se changer les idées. « Qu'est-ce que je ferais sans toi ? » C'est bien connu, tu es celui qui lui remonte le moral à chaque fois et ce depuis toujours. « Tu serais un pitoyable célibataire. » Ou pas, mais il rebondit sur le commentaire en lâchant un : « Comme toi alors. » Tu le pousses hors du divan en guise de représailles. Tu es content de le voir sourire, mais le fait que tu sois la source de sa joie te prouve à nouveau qu'elle ne le mérite pas.