Avoir autant d'argent sans la dépenser, c'est malsain pour l'esprit. À force de bosser dans l'illégalité, les billets verts s'accumulent, jour après jour, dans un coffre fort qui ne demande qu'à être vidé, puis rempli de nouveau, une fois de temps en temps. Pour le plaisir, Apocalypse s'est trouvé un intérêt prononcé dans l'établissement qu'est le casino. Il a tous les atouts nécessaires à un bon joueur de cartes. Poker, Black Jack, et toute une panoplie de jeux, rien n'est à son épreuve. Il a vite pris le tour. S'il y flambe beaucoup d'argent, chaque fois qu'il quitte l'endroit, c'est les poches remplies du double, voire du triple de ce qu'il a dépensé. Son secret? Tromper ses adversaires. Tricher. Abuser de la naïveté des débutants, mais aussi des joueurs plus expérimentés. Loin d'être difficile, il s'agit d'une méthode plutôt dangereuse pour gagner de l'argent. Jouer contre des habitués et les berner, puis récupérer tout le pognon, ce n'est pas de tout repos. S'il tire des cartes contre des Dime Lions, ou même avec des Royal Cobras et qu'il se fait prendre, il n'est pas mieux que mort. Mais le danger et le risque l'animent, le motivent, l'excitent à continuer.
En début de soirée, il est arrivé au casino, et s'installe à la table du centre, celle où se déroulent généralement les parties de poker. Il attend patiemment qu'une place se libère afin d'y poser les fesses. Comme à son habitude, il commence par jouer sans tricher. Manière de démontrer aux autres qu'on peut lui faire confiance et qu'il n'y a pas de doutes à avoir envers le joueur de talent qu'il est. Finalement, après une heure de jeu, il commence enfin ses manoeuvres. Les mains sous la table, une expression de marbre en permanence sur le visage, il glisse une carte dans sa manche, qu'il pourra utiliser au moment opportun. Il n'attend que la main idéale pour pouvoir jouer la carte.
Un gros dur devant lui le regarde sans jamais le quitter des yeux. Un demi-sourire se dessinant sur ses lèvres, il fixe le colosse, une attitude de défi lui défilant dans les yeux. Montre tes cartes, p'tit. Apocalypse le regarde, sans broncher, puis dépose ses cartes, face contre table. Il ne dit rien, ne fais rien, se contente de regarder le colosse droit dans les yeux. Toutes tes cartes, p'tit. Putain. Va chier. Le gros dur se lève et tout le monde à la table se tait. Tous les regards se tournent vers Apocalypse, qui ne bronche toujours pas, un demi-sourire sur le visage. Puis, il répète. V-va chier! Il fait un doigt d'honneur au colosse, mais demeure assis à la table, alors que la tension commence à grimper. Rapidement.
chaotic.evil
Wade
only serving myself
messages : 741
Sujet: Re: poker game | APOCADE Jeu 27 Juil - 4:09
and poker faces
And everyone's watching, it all unfold. Everyone's watching, who's gonna take the throne ? Who's gonna run the show ? Everybody wants someone who's gonna fight fire with fire. ft. APOCALYPSE
Les visages se suivent et se ressemblent pour certains. Reculé dans un coin de rue avec vue sur l’entrée du casino, tu profites de ta pause pour t’en griller une. Le briquet claque entre tes doigts et les vapeurs de nicotine envahissent bientôt l’air qui t’entoure sans que tu n’en éprouves la moindre gêne. Tu fais juste attention à ne pas faire tomber de cendre sur ton costume noir, la Direction pourrait t’en vouloir. Adossé contre les pierres, c’est d’un œil nonchalant que tu gardes un regard rivé sur les clients qui, toutefois éparses à cette heure de la nuit, continue malgré tout de pousser les portes. Ils rentrent, ils sortent. Certains avec le sourire d’une nuit comblée et de soucis temporairement oubliés, d’autres la mine défaite et ravagée par les tracas. Puis enfin il y a ceux qui donnent l’impression qu’ils ne ressentent rien, descendant fièrement les quelques marches et s’éloignant mains dans les poches. Tu ne sais encore quoi penser de ceux-là mais ils ont des profils bien atypiques. Tirant sur ta cigarette, tu demeures pensif en jetant un coup d’œil à ton portable. Pas de signe de vie de Shadow et tu grimaces en soupirant. Contrarié ? Peut-être un peu et pour une raison que tu ignores ou que tu nies. C’est que tu l’apprécies ce couillon et ça te fait d’autant plus tirer sur le bâton de la mort. La fumée bleuté s’échappe et la cigarette se consume, il est l’heure de retourner à l’intérieur, ce que tu fais sans broncher, non sans avoir écrasé ton mégot contre le mur.
La bonne humeur éternelle semble battre son plein et c’est telle une armoire à glace que tu déambules lentement dans les allées avant de venir te remettre à ton poste, oreillette bien vissée d’où les échanges de tes collègues résonnent constamment. Jusque-là tout se passe bien, mais tu entends bientôt la voix de l’un de tes chefs percer dans ton oreille. Dans vos oreilles à tous, vous, les agents de sécurité. « Problème à la table n°5. Wade pour vérification et potentielle extraction merci. ». Tu es l’un des plus proches de la table en question et tu captes aux différents clients qui refusent dorénavant de bouger que les choses commencent bel et bien à chauffer. « Reçu. ». Le croupier, qui se charge de superviser la table tente de calmer le jeu alors qu’un client mécontent est visiblement en train de prendre un tricheur la main dans le sac, ou plutôt la carte dans la manche. Tu te rapproches d’un pas mesuré. Si tu arrives trop vite tu pourrais bien éveiller des soupçons supplémentaires et le but n’est pas d’effrayer qui que ce soit et de gâcher la soirée de tous les consommateurs présents. D’un signe de tête, tu fais comprendre au superviseur de stopper la partie et de suggérer aux clients de préférer une autre table le temps que le prochain jeu se mette en place. Accélérant le pas, tu finis par venir te poster entre le colosse aux biceps bien plus large que les tiens et Apocalypse que tu ne connais pas. « Un problème messieurs ? » que tu demandes calmement, un air froid et sec sur le visage pourtant. « Oui et pas qu’un. Je soupçonne le microbe d’avoir des cartes cachées dans sa manche. » que musclor te répond aussitôt, n’hésitant pas à te cracher au visage par la même occasion car il a visiblement un cheveu sur la langue. Stoïque, tu te tournes vers Apocalypse et le dévisage de haut en bas. « Je vais devoir vous demander de retirer votre veste Monsieur. ». La maison n’apprécie pas les tricheurs, en revanche, tu ne veux pas que les choses s’enveniment alors tu te tournes vers le colosse. « Si ce que vous supposez est vrai nous agirons en conséquence, maintenant je vous prie de bien vouloir vous rendre à la table n°10 où une nouvelle partie va commencer. ». Et comme pour appuyer tes dires, tu le forces, paume levée vers lui à maintenir une distance. Il hésite un instant mais finit par s’exécuter en voyant dans ton regard particulier que tu ne plaisantes pas et tu te tournes définitivement vers Apocalypse. « Je n’ai pas toute la soirée. Votre veste, s’il vous plait. ». Qu’il soit heureux, tu es aussi calme que l’eau qui dort, mais il ne suffirait que d’un coup de vent pour que tu ne te transformes en ouragan.
Apocalypse
only serving myself
messages : 374
Sujet: Re: poker game | APOCADE Ven 28 Juil - 19:37
POKER GAME
apocalypse & wade
Si le gros lard croit qu’il va l’intimider, il se trompe. La peur est un mot inconnu au vocabulaire d’Apocalypse. Il n’a jamais peur. Il crée la peur, il la propage. Du haut de son mètre quatre-vingt-trois, il se sent étrangement petit devant l’autre, mais ça ne l’impressionne pas le moins du monde. Apocalypse en a vu des vertes et des pas mûres, depuis son réveil. S’il veut gagner, s’il veut faire sa place, laisser sa marque, il ne peut pas jouer les soumis. Son butin, il ne le gagne pas en étant gentil et doux comme un agneau, mais bien en étant malin, efficace, et agressif comme un lion en cage. Alors, il reste de marbre face à cette tablée menaçante de gens qui le répugnent et qui cherchent à prouver sa culpabilité. L’est-il? Il n’est jamais tout à fait innocent, c’est tout ce qu’il peut affirmer à son sujet.
Apocalypse ne lâche pas son assaillant des yeux une seconde. Il insiste. Qui baissera le regard en premier? Ce ne sera certainement pas lui. C’est comme une guerre de territoire. Des mâles alphas qui se battent pour une femelle. Qui flanchera le premier? Qui vaincra aux dépends de l’autre? Toutefois, malgré qu’il n’ait que le colosse dans son point de mire, Apo sent du mouvement tout autour de lui. Il n’est pas sans remarquer l’agitation soudaine de plusieurs personnes, en particulier des gardes de sécurité qui se parlent au travers de leur walkie-talkie. Des ordres sont lancés. Le mouvement autour de la table centrale se fait plus pesant, il s’intensifie au fil des secondes, comme si une menace à la bombe venait d’être faite en plein cœur du casino.
« Oui et pas qu’un. Je soupçonne le microbe d’avoir des cartes cachées dans sa manche. » Le colosse s’adresse à un gardien de sécurité, nouvellement arrivé. Un dialogue s’installe entre les deux, puis on s’adresse finalement à Apocalypse, l’intimant de retirer sa veste. D’un geste calme, mais assuré, il se contente de secouer la tête de gauche à droite. «Non.» Un refus n’est pas mieux que de coopérer pour finalement être découvert coupable. Alors, Apocalypse prend un air amusé et quelque peu menaçant, s’engageant dans un mensonge monté de toutes pièces, mais qui n’a en rien l’air d’une menterie. «Il p-perd.. depuis que..quelques tours. Et com..comme il p-peut pas p..payer, il cherche des noises au vain.. au vainqueur.» Finalement, le jeune homme se retrouve seul avec la gardien de sécurité. Seul… c’est un bien grand mot à utiliser, dans un endroit comme un casino. On n’est jamais vraiment seul, au casino. Les regards se tournent répétitivement vers eux, alors qu’Apocalypse pointe un doigt d’honneur, dissimulé dans son dos, l’adressant au colosse qui s’éloigne mais ne demeure pas bien loin, probablement trop curieux de la suite des choses.
« Je n’ai pas toute la soirée. Votre veste, s’il vous plait. ». Encore une fois, comme pour affirmer ses dires, il secoue la tête de gauche à droite. «N-non. C’est inutile.» Un semi-sourire sur les lèvres, Apocalypse choppe l’argent qui lui revient – techniquement, et commence à s’éloigner de la table et par le fait même, du gardien de sécurité un peu trop insistant à son goût. Qu’il lâche la patate, ça ne valait pas le coup. Et il risquait de regretter de s’en prendre à lui, si l’envie lui prenait de le sortir de force du casino. «Bonne… bonne soirée.» Et le plus simplement du monde, il se dirige vers une machine à sous, à laquelle il s’installe confortablement pour commencer à jouer. Ce qu’il ignore, c’est que l’autre ne le lâchera pas de si tôt.
chaotic.evil
Wade
only serving myself
messages : 741
Sujet: Re: poker game | APOCADE Lun 7 Aoû - 13:18
and poker faces
And everyone's watching, it all unfold. Everyone's watching, who's gonna take the throne ? Who's gonna run the show ? Everybody wants someone who's gonna fight fire with fire. ft. APOCALYPSE
Les tentatives de tricheries ne sont pas si nombreuses que ça, aussi surprenant que cela puisse paraître. Ce sont les suspicions qui le sont en revanche et qui peuvent déboucher sur des malentendus ou des combats éméchés. En règle générale, vous intervenez toujours avant que le point de non-retour ne soit atteint, et vous œuvrez avec précaution car il est hors de question que l’humeur de la clientèle en pâtisse. Ils sont censés être dans un endroit de loisir et non de castagne. Pourtant, la tension qui émane de la table qui vient tout juste d’être vidée est à son comble lorsque tu viens y prendre la température. Si tu calmes les ardeurs, tu te dois de faire bonne figure et prouver ou non l’innocence du joueur accusé. C’est ce que tu comptes faire en lui demandant de retirer sa veste, sachant pertinemment qu’il n’y avait que deux solutions possibles : la coopération ou l’expulsion par la force. Cela se termine toujours par l’une ou l’autre des deux alternatives. Malgré ta demande cordiale, Apocalypse refuse de but en blanc, tu ne perds pas ton sang-froid, intimant au balourd d’aller à une autre table afin de commencer une nouvelle partie. Nullement perturbé par les bégaiements de celui qui te fait face, tu l’écoutes en silence, faisant en sorte de rester entre lui et l’armoire à glace qui se rapproche déjà dans ton dos suite aux paroles de l’autre. « Espèce de petit con. » D’un mouvement brusque, tu lèves ton bras pour lui faire barrage et l’empêcher d’avancer, ton regard seul servant d’avertissement. « Une autre partie va commencer Monsieur. Je vous suggère sincèrement de vous y rendre sans quoi je serais forcé de vous faire sortir. ». Il ronchonne, mécontent, mais desserre le poing et décide enfin de capituler, ce qui te laisse tout le loisir de faire à nouveau face à Apocalypse où, bien que tu sois horriblement calme, tu ne laisses rien passer.
Tu es obligé d’insister, mais il refuse à nouveau. C’est mal te connaître que de penser que tu vas laisser tomber comme ça sans rien dire. Tu te ferais passer un savon si tu te contentais de le laisser tracer ta route. Le voyant te tourner le dos, tu le suis sans perdre un instant, l’observant t’ignorer et s’installer à l’une des machines où les bips retentissent déjà. « Ce n’est qu’un simple contrôle qui prendra tout au plus cinq minutes de votre temps. Je suis obligé d’insister. Votre veste. ». Et cette fois, tes billes hétérochromes se font bien plus noires et menaçantes que tout à l’heure. Hors de question qu’il ne te fasse perdre ton temps quand la vérification n’en prendra que le temps de le dire. « Si vous vous exécutiez, on en aurait déjà terminé. ». Et comme pour appuyer tes dires au cas où il ne te prendrait pas au sérieux, tu viens bloquer la machine. Elle est toujours active mais il ne peut pas faire tourner la roulette ou quoi que ce soit d’autre, comme si elle était verrouillée. Petit secret d’agent de la sécurité. « Maintenant que j’ai toute votre attention… ». Tu tends ta main et lui fais signe de te filer sa veste illico presto. Tu continueras ainsi jusqu’à ce qu’il ne daigne enfin te la donner. Et s’il ne le fait toujours pas et bien…
Accueil
