looks like you're making my day (masfire)

fun at the fair

there will always be a reason why you meet people. either you need them to change your life or you’re the one that will change theirs.

Ce matin, le jour s'est levé sur Varakes en apportant une surprise à ses habitants. Une de celles auxquelles on ne s'attend vraiment pas. De la fenêtre de ton appartement, tu vois clairement la grande roue et un tas d'autres manèges et baraques en tous genres. Tu ne peux pas t'empêcher d'être hypnotisé par les lumières de la kermesse et tu te sens soudainement comme un gamin. Tu ne peux définitivement pas passer à côté de ça. Tu es décidé à aller voir tout ça de plus près dès ta journée de boulot terminée. Quelques heures de boulot t'attendent mais tu te rassures en te disant que ça passera rapidement. Si seulement. Les secondes s'écoulent finalement comme des minutes et tu as l'impression que tu ne mettras jamais les pieds à la fête foraine. C'est sans compter sur ton supérieur qui n'est pas passé à côté du manque d'enthousiasme de toute l'équipe. « Vous vous êtes surpassés ce matin. Rentrez chez vous, je vous revois demain. » Tu sens la pointe d'ironie dans sa voix mais tu ne te le fais pas dire deux fois. Saluant tes collègues, tu sors rapidement du bâtiment et enfourche ton vélo. T'as l'impression de plus avoir été aussi enjoué depuis un moment. Tu ne sais même pas si tu l'as déjà été de la sorte depuis ton réveil. Une fois chez toi, tu passes sous la douche et te change. Un rapide coup d’œil dans la glace t'informe que tu portes toujours des marques de ton dernier passage au casino. Si ta pommette est dégonflée, elle est toujours légèrement bleue. Peu importe, ce n'est pas ce qui va te retenir d'aller t'amuser un peu. Ou du moins d'essayer. Quelques minutes plus tard, tu arrives finalement à l'entrée de la kermesse. T'as les yeux qui pétillent et le ventre qui gargouille, alors tu te laisses guider par tes sens et tu arrives à une baraque de nourriture. Pendant que tu attends ton tour, tu te mets à observer les gens autour de toi, et à réfléchir à ce que tu vas faire ensuite.

J'en avais assez de me cacher, j'en avais assez de laisser Varakes et ses habitants me foutre la trouille. Je me devais de vivre comme je l'entendais, pour mon frère, pour Clovis. Sa mort m'affectait tellement, pourtant je ne me souvenais pas de grand chose de lui. Il restait mon frère et je tenais tellement à lui malgré tout. Puis cette soirée au bar, si seulement je pouvais tout oublier, encore.La tête haute, je marche sans regarder les autres. Je me dit que des nouvelles rencontres pourrait faire du bien. Je glisse mes doigts contre mon bras meurtrit et agite les doigts de ce bras en soupirant. Ce n'est pas ce qu'il y avait de plus esthétique. Je ferme les yeux et marche doucement. J'aimerais tellement vivre quelque chose de simple aujourd'hui, aucune prise de tête. Je n'avais pas envie de penser à @Shadow ou encore à @Blaze. Je l'adore, c'est ma meilleure amie, maisa pour une fois, je devrais penser à moi. Je marches et je perd un peu le sens de l'orientation. Je me retrouve plaqué contre quelqu'un. (@Mason) Je me recule et lève les yeux. « Je suis désolé. »

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Ça grouille de monde autour de toi et tu ne peux pas t'empêcher de poser le regard sur tout et tout le monde. Les visages sont pour la plupart joyeux et ça a le don de te donner le sourire, à toi aussi. Pourtant, une évidence dont tu étais déjà conscient te frappe une nouvelle fois tandis que tu observes les gens qui t'entourent, et tu te demandes à nouveau pourquoi tu n'as jamais croisé d'enfants à Varakes. Il n'y a d'ailleurs même pas d'école dans la ville. Tu ne peux pas t'empêcher de penser que c'est louche mais tu essaies de te chasser cette pensée de la tête. Aujourd'hui, tu vas simplement profiter de l'ambiance de la fête foraine et mettre de côté toutes ces questions laissées sans réponse depuis des mois. Ce n'est pas maintenant que tu vas en trouver, de toute façon. La file a bien diminué désormais et c'est bientôt ton tour. Tu reportes ton attention sur la baraque, toujours indécis concernant ce que tu vas acheter. Mais tu n'as pas le temps de prendre une décision que tu te sens légèrement poussé vers l'avant. « Je suis désolé. » Tu te retournes pour voir qui t'a bousculé et tu te perds une seconde, ou peut-être deux, dans les yeux de la brune (@Makfire). Et quels yeux. « Pas de souci. » tu finis par lâcher, avant de lui adresser un sourire. Puis ton regard se pose sur son bras qu'elle tient contre elle et tu fronces les sourcils. « Vous ne vous êtes pas fait mal, au moins? » Est-ce ta bonne humeur qui te pousse à t'enquérir de son état? Sans doute.

Je devais sacrément être dans ma tête pour ne pas me rendre compte que j'allais percuter quelqu'un. C'était peut-être voulu? Le genre de situation cliché pour rencontrer de nouvelles personnes. J'ai levé les yeux pour le voir se tourner. Je baisse les yeux avec cette moue désolée, mais je ne reste pas si longtemps dans cette attitude gênée. J'ai levé les yeux à nouveau et j'ai croisé son regard. J'eu un large sourire qui s'est dessiné sur mon visage. Une chaleur me rempli la poitrine. C'était agréable de rencontrer quelqu'un de nouveau. Je glisse une main dans mes cheveux pour repousser une mèche derrière mon oreille. Je suis ses yeux jusqu'à mon bras et mon sourire disparaît en un claquement de doigts. J'incline légèrement la tête, vaux mieux mettre ça au clair. « Oh, oui, ça va il ne faut pas s'inquiéter, ce n'est pas ressent. » Je fais un léger sourire avant de tendre la main vers lui. « Makfire, mais tu peux m'appeler Mak. » Je regarde devant, c'était bientôt à lui et ensuite à moi. Je ramène mon regard vers lui avec ce même petit sourire. (@Mason)

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La brunette qui vient de te percuter te rassure au sujet de son bras mais tu n'es qu'à moitié convaincu. Récent ou pas, ça a tout de même l'air un minimum inquiétant. Mais tu détournes le regard malgré tout. Tu n'as pas envie de la gêner davantage et tu sens bien que le sujet ne la met pas à l'aise. Un timide sourire se dessine sur ses lèvres tandis qu'elle se présente ensuite. « Makfire, mais tu peux m'appeler Mak. » Tes yeux quittent son visage pour se poser sur sa main, que te ne tardes pas à serrer à ton tour, un nouveau sourire aux lèvres. « Mason, enchanté. » Tu as longtemps trouvé ça étrange de te présenter de la sorte à quelqu'un en sachant parfaitement que ce n'est pas réellement ton prénom. Enfin, que ça ne l'était pas. Tu commençais à t'y habituer jusqu'à ce que tu te souviennes de fragments de ta vie passée. Des fragments de celui que tu étais avant. Une nouvelle fois, tu chasses tes pensées de ton esprit rapidement avant de voir ton moral descendre en flèche. Pas aujourd'hui. Tu te rends compte que c'est désormais à ton tour de commander et tu n'es toujours pas décidé. Mais une odeur sucrée te chatouille soudainement les narines plus férocement qu'auparavant et tu te laisses emporter par le moment. « Une barbe à papa, s'il vous plaît. » Ce n'est que lorsque les mots franchissent tes lèvres que tu te rends compte du ridicule de la situation à venir et les choses ne s'arrangent pas lorsque tu te retrouves avec ta sucrerie en main. Reculant pour laisser à son tour @Makfire commander, tu te passes la main dans la nuque, un sourire gêné plaqué sur le visage.

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Je me vois mal parler de l'état de mon bras à un inconnu, surtout pas à un inconnu aussi mignon. Je ne me cacherai jamais la beauté d'un homme et je ne me gênerais sûrement pas à le lui dire ou lui montrer. La situation est plutôt gênante et amusante par la même occasion, percuté quelqu'un d'accord, mais cet échange de sourire est en quelques sortes mal aisant. Je me mords la langue me demandant bien à quoi ça allait bien aboutir. Ce qui est certain, c'est qu'enfin je pense à autre chose, je ne pense ni à mon colocataire, ni à ma meilleure amie, ni même à cette ville. Je me disais bien que la présence de quelqu'un qui m'était inconnu me ferait du bien et j'avais bien raison. Je glisse mes doigts dans la pointe de mes cheveux avant de tourner les yeux vers le stand un moment. Je sens sa main dans la mienne et je la secoue doucement en lui redonnant mon attention ensuite. Mason. Je le regarde en souriant. « Mason? J'aime bien. » Vu le choix que j'avais fait, il avait fait le sien, c'est assuré. Je retire doucement ma main en réalisant que c'était son tour. Je fais un pas vers l'arrière en regardant autour de moi un moment. Mon tour vient enfin. Je m'approche du comptoir. « Un popcorn je vous pris. » Je me tourne vers lui avec un fin sourire aux lèvres. Je m'approche doucement et me pose face à lui. J'enfonce deux doigts dans cette mousse agréable et en pince un morceau avant d'ouvrir la bouche pour savourer le morceau. Puis j'affiche un sourire plus franc. Je récupère mon popcorn et fixe le sol avec ce même large sourire. Je passe près de lui pour passer mon chemin. Je regarde @Mason par dessus mon épaule avant de faire un 180 pour le regarder en marchant de reculons, puis je reprend mon chemin de face.

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« Mason? J'aime bien. » Tu aurais presque mal à la mâchoire à force de sourire mais tu ne t'en rends même pas compte. @Makfire rompt le contact entre vos mains et ça ne te vient même pas à l'idée que tu as serré la sienne sans hésitation, alors que tu es d'habitude beaucoup plus méfiant depuis que tu as appris l'existence des mentalistes. À croire qu'elle t'inspire confiance. Une fois au devant de la file, tu passes une commande que tu regrettes rapidement et tu la regardes faire un choix beaucoup plus judicieux que le tien. T'hésites à partir, l'air de rien, mais elle se tourne vers toi et s'approche, sans cesser de sourire. Tu la vois prendre un morceau de ta barbe à papa et le porter à sa bouche que tu ne quittes pas des yeux pendant que tu déglutis difficilement. Tu secoues la tête de façon à te remettre les idées en place pendant qu'elle s'empare de son popcorn. Puis, une fois le paquet en main, elle te frôle et fait mine de s'en aller, mais ton sixième sens te crie de ne pas la laisser partir. Pas tout de suite. « Mak! » Tu la suis, attendant qu'elle ralentisse et, avant qu'elle ne se retourne vers toi, tu pousses un soupir, le temps pour toi de reprendre un minimum de contenance. Puis, tu tends ta barbe à papa vers elle. « On partage? » Les commissures de tes lèvres frémissent et s'étirent en un nouveau sourire, plus mesuré, avant que tu te serves à ton tour en reprenant le pas, légèrement devant elle. Tu sais pas bien encore dans quel jeu tu t'embarques, mais t'as bien envie d'essayer.

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Ce fut une rencontre intéressante et je vais avouer que le fait que ça s'arrête maintenant, c'est du gâchis. J'aurais bien aimé que ça continu, qu'il reste avec moi, mais bon, ce n'est pas mon choix c'est le sien. Il a fait ma journée, juste à ce sourire. J'ai continué mon chemin en regrettant d'une certaine façon. Je glisse ma main dans mes cheveux avant de prendre un pop corn entre mes doigts pour le prendre délicatement entre mes lèvres. Je marche en regardant autour de moi. Ça me fait étrange de voir tout ça, mais ça fait changement des décors habituels. Je me redresses reconnaissant ce surnom qui est nul autre que le mien. Je tourne la tête et le voit arriver à ma hauteur. Je baisse les yeux vers mon pop corn avec un large sourire cacher par mes cheveux. Je lève la tête à nouveau et fixe la barbe à papa un moment. Je m'arrête et mord mon doigt en levant les yeux vers @Mason. Je repousse mes cheveux d'un léger coup de tête avant de glisser mes doigts à travers les filaments sucrés pour en prendre une autre pincé que je glisse entre mes lèvres. Je tend mon sac dans sa direction. « Partageons. » Je me mords discrètement la lèvre inférieur et je pousse un léger rire.

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Tu ne sais pas vraiment si c'est ton sixième sens ou pas, en réalité, mais quelque chose te dit de ne pas la laisser partir. Et puis vous semblez être venus seuls tous les deux et le hasard a voulu que vous entamiez la conversation, ce serait malvenu de ne pas en profiter. Au moins pour faire connaissance. Tu te décides à la rattraper et ça ne semble pas la déranger, bien au contraire. Son regard se lève vers toi et, tandis qu'elle plonge une nouvelle fois ses doigts dans la mousse cotonneuse, tu sens brusquement un frisson parcourir ton échine, que tu réprimandes en te redressant. Puis @Makfire te tend son sac et tu l'imites, te servant de quelques grains de maïs soufflé que tu fais croquer sous tes dents. « Alors, qu'est-ce que tu penses de tout ça? » tu lui demandes, tandis que vous continuez à marcher côte à côte. Tu jettes un coup d’œil circulaire autour de vous, désignant l'ensemble de la kermesse, avec ses manèges et ses baraques. Ses lumières et ses musiques. Ça ne fait même pas quatre mois que tu es là mais tu n'a encore jamais rien vu de pareil. Et rien d'une telle ampleur. Tu te rends seulement compte que tu ne sais même pas quand sont arrivés les premiers amnésiques à Varakes. « Tu crois que ça va durer longtemps? » tu ajoutes, plus pour faire la conversation que par réel intérêt d'y revenir, bien qu'il s'agisse certes d'une distraction tout à fait bienvenue. En réalité, tu essaies surtout d'éviter de trop la regarder lorsqu'elle se sert à nouveau de la barbe à papa de façon fort peu conventionnelle.

Le regarder ou non, ça ne changait à rien, j'avais toujours ce large sourire sur la gueule. Je voguais de lui à sa barbe-à-papa à mon po corn. Jamais à grande vitesse. J'appuie mes dents contre l'un de mes doigts et m'arrête enfin sur lui. Il observe un peu partout autour de nous et me demande ce que j'en pense. "J'aime bien ce que je vois." Abat la discertion Mafire, t'es un génie. Lorsque le sarcasme vous frappe, vous vous faites honte comme vousi le pouvez. Réaliser ce que je viens de dire me donne cette teinte rosée aux joues. Je détourne les yeux et traine mon regard sur les stand qui trône un peu partout. Les manèges qui me donnent mal au coeur qu'à les regarder, mais je les ferais malgré tout. Je devrais me taire. Ô je le devrais. Ma langue va parfois plus vite que ma tête et j'en oubli presque ce que je dis est ce que je penses. D'un autre côté, c'est bien vrai que ce que j'avais sous les yeux n'avait rien de déplaisant. Je me dépêche de prendre un pop corn pour le mâcher bien lentement pour me garder la bouche occupé. Je voyais Varakes sous un autre jour et j'aimais bien ce Varakes. Je finis par avaler pour lui répondre avec un large sourire. "Je l'espère. C'est plus agréable que le reste de la ville. Un peu de joie dans une vie ça fait du bien." J'avais baissé la tête à la dernière phrase et mon sourire avait disparu. Ma voix avait par la même occasion baissé de plusieurs décibelles. Je pousse un soupire avant de tourner la tête vers lui et il me revient, ce sourire ravageur.

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En quittant ton boulot pour venir découvrir la nouvelle curiosité en ville, tu ne t'attendais pas spécialement à faire de nouvelles rencontres, tu avais seulement espoir de te changer les idées, de mettre entre parenthèses ton quotidien. Et t'étais tombé sur @Makfire qui remplissait parfaitement les deux conditions. Ou plutôt, elle t'était tombée dessus. Littéralement. Comme quoi, la vie était pleine de surprises.

Lorsqu'elle te dit aimer ce qu'elle voit, tu manques de t'étouffer avec un pop-corn avalé de travers. Tu tousses pour essayer de te libérer le gosier puis te te redresses et l'observes un instant, détaillant les traits de son visage. Et ces yeux qui te transpercent telles deux flèches émeraudes. T'as pas rêvé Mason, elle parle pas de la kermesse. « Ça me plaît bien aussi. » tu finis par répondre, avant de te ramener ton attention sur ta barbe à papa et d'en reprendre un morceau que tu fourres dans ta bouche avant d'en dire trop, au cas où tu te ferais quand même des idées. Tu n'es pas du genre à avoir peur de dire ce que tu penses, généralement, même si ça te joue souvent des tours, en témoigne l'hématome que tu traînes encore sous ton œil. Mais la présence de la brunette est tellement bienvenue que t'as pas envie de la voir fuir. Lorsque tu lui poses une nouvelle question, elle perd son sourire et tu as soudainement l'impression que sa vie est loin d'être facile. Et qu'elle aussi a bien besoin d'un peu de distraction.

Vous continuez à avancer parmi les manèges que tu détailles, chacun à leur tour. Tu n'as aucun souvenir de quoi que ce soit de la sorte et, pourtant, tout ça te paraît familier, malgré tout. « Ça te dit d'en essayer un? » Tu t'interromps un instant, ton regard se posant sur les derniers filaments de barbe à papa attachés à leur bâtonnet et le sachet de pop-corn bien entamé, puis à nouveau sur elle, un sourire au coin des lèvres. « Ou t'as envie d'autre chose? » Sous-entendu, autre chose à manger. Enfin, ça ne dépend que d'elle.

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Tomber sur un inconnu était ce qui pouvait m'arriver de mieux aujourd'hui, j'en suis certaine. J'avais mit @Shadow à la porte d'une façon assez drastique. Moi qui croyait pouvoir compter sur lui, j'ai réalisé qu'il y avait tellement de chose qui nous séparait. Pourtant plus j'y pense, plus c'était l'inverse. Je n'arrivais plus à penser autrement que son départ. J'aurai beau m'en vouloir un jour, mais là je n'y arrive pas, c'est à lui que j'en veux. Je ne le supporte plus, j'ai mal à entendre son nom. Mon coeur se serre à simplement penser à son nom, mais j'ai levé les yeux vers lui et ce nuage gris planant au dessus de ma tête s'est dissipé.

Je vais avouer que j'ai changé du tout au tout en sortant mon ex-fiancé de la tête. Soudainement vide, c'était plus facile de me concentrer sur lui. Je n'avais pas su tenir ma langue et je ne regrette pas d'avoir ouvert la bouche. J'eus un rire drôlement amusé à sa réaction. Il a visiblement bien comprit ce que je voulais dire. Je glisse ma main dans mes cheveux et joue avec les pointes en me mordant la lèvre inférieure. J'ai sentit mon sang me monter aux joues. J'ai l'impression qu'elle prenne une teinte rosée. Je bascule la tête vers l'avant pour laisser mes cheveux couvrir mon visage. J'avais un large sourire et je n'arrivais pas à l'effacé. J'ai prit quelques respirations le coeur léger pour faire descendre ce rouge et je tourne la tête vers lui à nouveau. Mon regard se pose enfin sur son oeil et je fronce les sourcils en observant cet oeil au bord noir. Je glisse mes doigts contre ma lèvre fendue et pense à ses égratignures qui parsèment une partie de mon front et de ma joue. Je pince les lèvres et baisse légèrement les yeux. J'observe le bâton de barbe-à-papa qu'il a toujours entre les doigts. Une idée émerge dans ma tête et je ne sais pas si je devrais la prendre en considération où non.

Nous marchions toujours et pourtant, je m'arrêterais bien pour te poser. Je détourne le regard vers les attractions au moment où il me demande si je tiens à en faire un. J'hausse les épaules et mange un morceau de pop corn. « J'en sais rien. Ça me fait étrange. On fait pas ça quand on est gamin? » Pour être honnête, je n'en avais aucune idée. Je crois que je n'écoutais pas vraiment. J'essayais tant bien que mal de penser à autre chose que ce qui me trottait à l'esprit. Je presse un pas et me pose devant lui. Je l'oblige d'une certaine façon à s'arrêter. Ma main glisse contre la sienne et je récupère le bâtonnet. « Et toi ? » Tout en le regardant, je glisse ma langue sur le bâtonnet pour récupéré les derniers filaments sucrés. Je tourne les talon avant de me remettre à marcher en douceur.

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Le fait que tu passes tout près de l'étouffement semble l'amuser et tu dois bien avouer que c'est le cas pour toi aussi, même si tu essaies de garder ton sérieux, histoire de faire bonne figure. Mais elle te déstabilise à force de se mordre la lèvre et tu te forces à te détourner d'elle. T'as pas envie de brûler les étapes. Puis elle émet l'idée que les manèges sont plutôt réservés aux enfants et tu hausses les épaules. « Je sais pas, peut-être, oui. » En réalité, l'idée de faire un tour de manège te paraît bien attrayante, quoi que puissent penser les gens. Mais tu n'es pas certain d'en avoir envie maintenant, tu auras bien le temps de le faire à un autre moment, de toute façon. Tu ne te rends pas immédiatement compte qu'elle accélère le pas mais tu t'arrêtes net lorsqu'elle se place devant toi. Sa main effleure la tienne et un nouveau frisson te parcourt l'échine, tandis qu'elle porte le bâtonnet à sa bouche. Tu la regardes sans rien dire, ayant momentanément oublié sa question et tout le reste avec.

Soudain, elle te tourne le dos et se remet à marcher mais t'as bien remarqué qu'elle fait traîner ses pas pour ne pas s'éloigner trop vite et ton sourire réapparaît au coin de tes lèvres. Une seule enjambée te rapproche d'elle suffisamment pour que tes doigts se referment sur son poignet comme des menottes sur ceux d'un prisonnier. Puis, doucement, tu la forces à te regarder, avant de faire un pas de plus vers elle. Le pas qu'il suffit pour que vos souffles se confondent désormais. « À vrai dire, j'ai bien envie de quelque chose... » Tu inclines lentement la tête vers elle, plongeant ton regard dans le sien et tenant toujours son poignet d'une main tandis que l'autre vient soutenir son menton afin de lui éviter de baisser une nouvelle fois la tête. Tu as oublié où vous étiez et ne porte plus aucune attention à ce qui vous entoure. Seules ses prunelles vertes et la pression de tes doigts sur sa peau captent encore ton attention. Tu viens poser ton front contre le sien et ta respiration s'accélère légèrement mais tu t'arrêtes en plein mouvement, laissant monter la tension. Tu lui laisses cette fois le choix de franchir ou non les derniers centimètres qui séparent ses lèvres des tiennes, même si tu n'as aucun doute quant à ce que tu désires là, tout de suite.

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Je jouais peut-être avec le feu, je jouais sûrement à un jeu dangereux, mais je jouais la tête sous l'eau. Je ne semblait pas prête à cacher quoi que ce soit. J'avais besoin d'autre chose, d'un contact tout à fait différent. J'avais besoin de rires et non de pleure. Déconnecter de la réalité serait le termes adéquat. Mettre sur le tapis une tention intéressante entre nous rendait la journée quelque peu plus agréable. Je venais tout simplement de l'inviter à entrer dans ce jeu dangereux de la séduction. La question restiat : va-t-il simplement se lancer lui aussi.

Je n'avais pas nécessairement envie de me lancer dans les attraction, je ne dis pas que je n'en ferais pas, ça viendrait à dire que je ments. Dire que je suis intéressé par autre chose, ça oui. J'avais laissé la porte ouverte pour le laisser entrer dans le cercle. Je lui avais en quelque sorte tendu une perche et mon pas lent parlait de lui-même. Ce ne fut pas très loin qu'une main agrippa mon poignet. J'eus un large sourire sur le visage que je finis par cacher par des lèvres pincées. Je lève les yeux vers lui et crois son regard azure. Mon sourire devient dure à cacher et il s'étire finement. En un éclair, tel flash, nos corps se retrouvent à une distances que je dirais peu résonnable et je sens son souffle se mêler au mien. Tout ces simple contact me font frissonner et mon coeur s'emballe. Tout se déchaine et s'enchaine assez rapidement. Ma main grippe contre son col et je le tire vers moi pour que nos lèvres se touchent. Je glisse mon autre main contre sa nuque tout en optant pour un pas de plus vers lui. Me retrouvant plaqué, corps contre corps. Mes lèvres contre les siennes, je ne semble pas prête à le laisser aller.

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Les bruits des manèges et de la foule ne parviennent plus à tes oreilles, et tu n'entends plus désormais que les battements de tes pulsations dans tes tempes, si forts qu'ils éclipsent tout le reste. Même la petite voix dans ta tête s'est tue, te laissant toi-même maître de tes moindres décisions, même si tu n'es pas certain de toujours prendre les meilleures dans ce cas-là. Tu n'as pas le temps d'en décider davantage cependant puisque Makfire profite du temps d'arrêt que tu marques pour prendre le dessus sur tes dernières réserves. Tu n'as plus aucun doute sur ce que vous voulez, l'un comme l'autre, les signaux qu'elle t'envoie sont clairs comme de l'eau de roche. Son corps se fait pesant contre le tien alors qu'elle attrape tes lèvres. Tes mains trouvent le chemin jusqu'à son dos avant de glisser lentement jusqu'à ses hanches. Puis, tandis que tu mets fin à votre baiser, ton regard croise une nouvelle fois le sien et un sourire étire tes traits. Tu meurs d'envie de goûter à nouveau à ses lèvres aux saveurs mélangées de barbe à papa et de pop-corn mais tu résistes et relève la tête pour jeter un œil autour de vous. Tu te moques bien de ce que les gens peuvent penser -tu n'y fait jamais attention- mais tu n'as pas pour autant envie de rester là, à la vue de tous. Alors ton regard cherche une échappatoire et tu la trouves rapidement. Tes doigts s'emparent une nouvelle fois du poignet de la jolie brune tandis que tu l'attires derrière une baraque à quelques mètres de l'endroit où vous vous étiez arrêtés, à l'abri des regards. Doucement, tu la pousses contre la baraque et tes lèvres se collent à nouveau aux siennes. Tes mains brûlantes d'impatience retrouvent leur place sur ses hanches tandis que tu l'attires une nouvelle fois un peu plus contre toi.

hrp:

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JC'est différent soudainement. J'ai l'impression que ma douleur s'envole, qu'elle m'abandonne. Semblerait-il qu'un simple toucher m'a suffit. Étrange tournure pour cette journée, mais une tournure que ne me déplaît en rien. Je pourrais continuer longtemps comme ça. Ce petit jeu est agréable et je ne pourrais freiner le gout de ses lèvres. J'ai ce frison qui me parcours le dos. J'en oubli ceux qui roule autour de moi, autour de nous. Je m'accroche à tes lèvres comme mon corps me guide. Ses mains glissent contre mon dos puis mes hanches. Je me perd entre ce baiser et ce silence si accrocher à mes oreilles. Je sens mon coeur monter jusqu'à mes tempes et je n'ai pas envie que ça s'arrête. Je le sens, ce détachement, ce détachement si redouter. J'ai envie de les suivre, de me rattacher à elle, mais ce sourire qui se dessine sur ses lèvres attise le mien qui se montre sans trop de force. Ma langue se glisse sur ma lèvre inférieur avant que cette dernière finisse délicatement entre mes dents. Cette soudaine distance me donne froid. J'attend et suis chaque mouvement qu'il fait sans détacher mon regard de lui. Sa main à nouveau contre mon poignet, je le suis sans réfléchir avec ce sourire. Une fois à l'abri des regards, je n'ai pas eut le temps de réagir que je me retrouve plaqué contre cette baraque. L'attente ne fus pas plus longue, ses lèvres me reviennent enfin et je glisse mes bras autour de lui, m'agrippant à lui, collant mon corps au sien. Mes doigts s'activent, me démangent et ils se glisse sous sont-shirt. J'en oubli même cette morceau au flanc que couvre la moitié de mon ventre et la moitié de mon dos. Ce simple contact avec sa peau me donne des frissons.

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Là où vous êtes, cachés entre les baraques et une rangée d'arbres, plus personne ne peut vous voir, pas même un voisin curieux qui espionnerait les alentours de sa fenêtre, dissimulé derrière un rideau. Malgré tout, tu sens l'adrénaline couler dans tes veines et tes cheveux se dresser dans ta nuque, partagé entre l'appréhension de vous faire surprendre par quelqu'un et l'excitation qui émane de tes mains glissant sur les courbes de Makfire, caressant les moindres parcelles nues de sa peau, chaque contact avec la tienne t'électrisant. Elle s'agrippe à toi, se serre contre toi, et tu presses un peu plus tes lèvres contre les siennes. Plus rien n'a d'importance si ce n'est la saveur sucrée de vos embrassades. Un frisson te parcourt lorsqu'elle passe ses mains sous ton t-shirt et tu romps votre baiser pour reprendre ton souffle, appuyant ton front contre le sien. Te penchant un peu plus, ton visage vient s'enfouir dans son cou tandis que tu l'embrasses doucement, couvrant jusqu'au moindre centimètre de peau qui s'offre à toi. L'une de tes mains quitte ses hanches pour remonter dans le bas de son dos avant de disparaître à son tour sous son t-shirt, tandis que l'autre se fraie un chemin jusqu'à sa poitrine. Tu t'interromps néanmoins lorsque ta main droite trouve ses blessures, surpris de l'aspect rugueux de sa peau que tes doigts rencontrent. Redressant la tête pour plonger à nouveau ton regard dans le vert de ses yeux, tu réprimes difficilement le froncement de tes sourcils. Tu n'as aucune idée de qui est cette fille et tu sais encore moins ce par quoi elle est passée mais elle t'intrigue chaque minute un peu plus. Le temps n'est pas aux questions cependant alors, pour t'empêcher de penser et sans lui donner le temps de se dérober, tes mains glissent à nouveau, le long de ses bras, comme si elles connaissaient déjà le chemin par cœur. Tu t'empares de ses poignets que tu viens poser sur tes épaules mais le contact de sa peau sur ton torse te manque déjà. Dans un mouvement souple, tu la soulèves alors du sol et l'adosses à la baraque, pressant ton bassin contre le sien et tes lèvres dans son cou. Et bénissant tu-ne-sais-trop-qui de l'avoir fait trébucher sur toi.

FUN AT THE FAIR

Cachés loin des regards, entourés comme si rien ne pouvais vous atteindre. C'est une situation excitante amenait de l'adrénaline que te différait de toutes celles que tu avais vécu par le passé. Ton coeur s'emballe, palpite, accélère sans trouver le moyen de redescendre. Tu ne l'entends plus, pourtant tu le sens. Il bat si fort qu'il t'est impossible de l'entendre, à l'intérieur de ta tête. La chaleur monte, grimpe comme si rien ne pouvait la retenir. C'est intriguant, c'est un vrai challenge, une source d'adrénaline pure. Tu sens les tensions monter en toi, tu ne risques pas de tenir très longtemps. Tu te retrouves plaquée contre le mur extérieur d'une baraque et l'extérieur ne semble pas prêt à te déranger. Tu profite de ses lèvres autant que tu le peux. Sentir sa peau sous tes doigts te donne des chaleurs et des frissons incontrôlable. Lisse, agréable, ondulé par les muscles sous elle. Ses lèvres s'éloigne, mais il reste tout près. Ta respiration se fait plus courte et dans un élan, tu te retrouve la tête basculé vers l'arrière recevant ses baisers contre ta peau. Ta respiration se fait plus courte, puis elle cesse. Ton regard croise le sien lorsqu'il se redresse. Tu sens sa main contre ta plaie et tu restes silencieuse, craignant qu'il ne s'éloigne trop. Tu aurais la chance de le repousser, mais non, tu ne veux pas. Tu allais bouger, mais ses mains t'attrape les poignets. Tu as l'impression d'être embarqué dans l'une de ses attractions. Tu le laisses faire laissant tes bras rejoindre ses épaules. Tu enroules tes jambes autour de son bassin le coinçant ainsi contre toi. Ton corps frissonne à en perdre la tête lorsque ses lèvres se posent à nouveau contre ton cou. Tu ne peux t'empêcher de reprendre la descente de tes mains. Elles glissent le long de son torse et s'immobilise à la ceinture et entre en contact avec sa peau à nouveau.