Killed or be killed - Feat Anya

Mes journées étaient monotones. Je m'ennuyais terriblement. J'avais envie de changement. Seulement, je ne savais pas quoi faire d'autre. Il n'y avait pas eu de client depuis le début de la journée. J'allais bientôt fermer la boutique, il commençait à se faire tard. La sonnette retentit, me faisant me retourner. Mes yeux s’arrêtèrent sur deux hommes cagoulés, habillés en noir. Le premier avait le pistolet pointé sur moi et l'autre commençait à se diriger vers le comptoir. Je ne bougeais pas d'un poil, jusqu'à que je vis que l'autre me tire dessus. J'évitais la balle avec finesse, laissant la place à l'autre con. Il prit le trousseau de clés qui permettait d'ouvrir les rangements en verre qui contenaient les bijoux. ils ne parlaient pas, peut-être avait-il peur que je reconnaisse leur voix ? L'autre avait toujours son pistolet braqué sur moi. Les mains derrière le dos, je lui lançais une illusion qui allait lui faire croire que j'étais son ami cagoulé, et que son vrai ami était moi. Il avait l'air confus et finit par braquer son pistolet sur son ami, de dos qui ne voyait pas. Il avait fini de prendre tous les bijoux, et allaient sûrement bientôt partir, il fallait que j'agisse vite. Je me rapprochais du comptoir, et ouvrit le tiroir sous la caisse. Ma main attrapa le pistolet. Je fis mine de viser le cagoulé qui se faisait passer pour moi et chargea. Je finis par viser sur le deuxième, dans son bras, ce qui eut pour effet de lâcher son pistolet. Son ami, pris de panique, attrapa le pistolet et lui tira dans la tête puis prit la poudre d'escampette. Je regardais la scène, sans vraiment en avoir quelque chose à faire de ce qui venait de se passer. Je m'approchais du corps inanimé et pris son pouls. C'est bien ce qui me semblait. Il était mort. Tant pis pour lui. Avec seulement un sourire de victoire, je pris mon téléphone et composa le numéro de la police.

-Bonjour, je viens de me faire cambrioler dans ma bijouterie par deux hommes cagoulés. J'ai tiré sur l'un des deux, dans le bras, et son acolyte l'a tué avant de s'enfuir.


La femme qui avait décroché me dit qu'ils envoyaient une équipe tout de suite. J'espérais bien. Manquait plus que personne ne viendrait. J'attendis quelques minutes avant d'entendre de nouveau la sonnette. Une équipe de policiers débarqua dans ma bijouterie. Ils avaient intérêt à retrouver le deuxième cambrioleur : il méritait le même sort que le premier.