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tu me regardes et je t'observe (faust)

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Romi


Romi
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MessageSujet: tu me regardes et je t'observe (faust)   tu me regardes et je t'observe (faust) EmptyJeu 24 Aoû - 13:47

But then your eyes start to wander, 'cause they weren't looking at me
Il hâte le pas, ses doigts venant attraper les pans de sa veste en cuir pour la ramener contre son corps. Il fera bientôt nuit et il n’a pas envie de se retrouver dehors à ce moment-là. Malgré son travail, il fait toujours en sorte d’être à l’intérieur quand les derniers rayons de soleil s’effacent. Ses escapades nocturnes n’ont toujours été que très brèves. Il préfère éviter les problèmes et, étonnement, il tenait assez à sa vie pour vouloir la préserver. Bien qu’il soit toujours le premier à être surpris de ce constat. Une esquisse sur ses lèvres, il continue son chemin. Ce n’est plus très loin alors pas besoin de prendre un moyen de transport. Un client s’était accaparé sa journée entière après avoir passé sa dernière nuit en sa compagnie. Il se retrouvait fatigué, pas tant physiquement que mentalement. Comme une lassitude qui s’éprenait de lui. Pourtant, la pensée de la personne qu’il est sur le point de rejoindre rend ses pas plus légers. Il n’a pas l’impression de se diriger vers la guillotine comme c’est le cas avec plusieurs autres. Au contraire. Cette personne, plus que la nuit, est la raison même pour laquelle il fait au plus vite. Il est déjà en retard. Pourtant, il n’excusera pas. Il ne s’excuse jamais, ces mots lui semblent inutiles. Sans le moindre sens. Il s’engouffre dans les ruelles qu’il connait par cœur, il n’aurait aucun mal à s’y retrouver les yeux fermés, ayant déjà fait ce chemin à maintes reprises. Il ne sait même pas s’il pourrait appeler cet homme un client alors même qu’il passe du temps en sa compagnie. Il est l’un de ses plus réguliers et surement le plus intriguant. Faust est un mystère. Et malgré les mois qui ont passé depuis leur première rencontre, il ne sait toujours pas quoi penser totalement de lui. Parfois, il lui semble irréel, comme un songe. Il lâche un soupir avant de toquer à sa porte, comptant silencieusement les secondes pour s’occuper l’esprit. La porte s’ouvre finalement et découvre le propriétaire des lieux. Romi lui sourit. « Salut. » Il n’attend pas de se faire inviter, il est déjà à l’intérieur. Il observe sa haute silhouette, c’est un géant avec une tête de gosse heureux.



☆☆☆ Beerus
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MessageSujet: Re: tu me regardes et je t'observe (faust)   tu me regardes et je t'observe (faust) EmptyDim 27 Aoû - 10:44

You put a fever inside me and i've been cold since you left
   
Tu es fébrile jusqu’au bout des doigts, comme si une légèreté s’était emparé de toi. La fatigue que tu avais ressentie suite à ton intervention d’aujourd’hui s’était complètement volatilisée, laissant place à une impatience que tu ne savais décrire adéquatement. Tu avais mis de l’ordre dans tes affaires, t’assurant que tout était à sa place, que rien ne viendrait détruire cet équilibre précaire que tu tentais de maintenir en place. Lorsque tu relèves la tête pour regarder l’heure, tu te rends compte que tu n’as pas vu le temps filer. Il n’est pas encore arrivé, et tu n’en es pas vraiment surpris. Ce n’est pas la première fois que le jeune homme se pointe en retard, mais tu n’en fais jamais un plat. Tu te dis qu’il doit être occupé quelque part, que si c’était vraiment important, il t’en ferait part. Depuis le temps que vous vous connaissez, tu lui as laissé ton numéro à plusieurs reprises, pour que vous puissiez organiser vos rencontres plus facilement. Tu bondis presque hors du canapé lorsque tu l’entends cogner à la porte. Romi se tient là, un sourire éclairant son visage et tu ne peux t’empêcher de sourire à ton tour. Tu n’accuses jamais ses retards, il n’a pas à se justifier non plus et à ton souvenir, il ne l’a jamais fait. Tu es simplement rassuré de le voir passer le pas de ta porte et de le savoir sain et sauf, en sécurité. « Bonsoir Romi. » Tu refermes la porte derrière lui et verrouilles, par habitude. Tu te glisses derrière lui, posant tes larges mains contre ses épaules avec une douceur qui contraste avec ta carrure. Délicatement, tu lui retires sa veste en cuir, que tu suspends sur un crochet au mur. Tu te retournes une nouvelle fois dans l’optique de lui attraper la main et le tirer jusqu’au salon, mais tu l’attrapes plutôt par les hanches, le ramenant vers toi. « Dure journée? » Tu viens repousser une mèche lui barrant les yeux, remarquant à quel point il te semble bien plus épuisé qu’à la normale. Peut-être est-ce seulement une idée que tu te fais. Tu poses tendrement tes lèvres contre sa tempe gauche, te reculant pour le regarder. « Tu aurais pu annuler. Je ne t’en aurais pas voulu. »
   
☆☆☆ Beerus
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MessageSujet: Re: tu me regardes et je t'observe (faust)   tu me regardes et je t'observe (faust) EmptyDim 27 Aoû - 20:51

But then your eyes start to wander, 'cause they weren't looking at me
   
Le temps passe. Cliquetis sur des horloges invisibles tandis qu’il se fraie un chemin parmi les ruelles familières. Il est en retard, pourtant il sait que l’autre l’attendra toujours. Et même s’il l’on pourrait penser qu’il le faisait sciemment afin de mesurer la patience de Faust, ce n’était pas le cas. Seulement, un travail comme le sien n’était pas chronométré. Il n’avait pas d’emploi du temps qui précisait qu’à dix-sept heures précises, il pouvait retourner à sa vie normale. Alors, Romi a toujours été loin d’être le plus ponctuelle. Pourtant, il apprécie à chaque fois de voir le doux visage de Faust qui ne présente pas la moindre trace de colère ou ennui devant ses nombreux retards. Il se contente de sourires. Gentil. Trop gentil. Romi n’a jamais connu quelqu’un comme lui, il l’apaise tout comme éveille sa méfiance. Faust. Son esprit chantonne son prénom et il sourit presque en pensant en lui. Retour à la réalité. La porte s’ouvre devant lui rapidement. Ils se sourient, reflets d’un même miroir. Il le regarder bouger du coin de l’œil, fermer la porte puis la verrouiller. « Est-ce que tu essayes de m’emprisonner ? Tu vas jeter la clef dans un puits sans fond après ? » Il le taquine de sa voix rieuse, un clin d’œil espiègle complétant ses paroles. Les mains de Faust viennent se déposer sur ses épaules, ça lui arrache un frisson. A peine perceptible. Pourtant, ce n’est pas quelque chose qu’il ressent avec les autres, il n’est pas aussi sensible avec eux. Il s’étonne à chaque fois de la douceur de Faust dans chacun de ses faits et gestes. Quand il lui enlève sa veste. Faust l’attire ensuite contre lui, mains sur ses hanches. Romi sourit malgré ses traits fatigués, se penchant légèrement vers lui. « Ça va, j’ai connu pire. Et toi ? » Faust vient lui offrir un baiser sur sa tempe et Romi soupire silencieusement. Il ne lui a jamais accordé plus. Quelques caresses chastes et ce genre d’attention quand ils se voient. « Je sais mais je m’en serais voulu à moi-même. J’avais envie de te voir. » Il fait un pas de plus vers, rompant le peu de distance qui les séparait et ses mains glissent jusqu’au bas de son dos. « Que veux-tu qu’on fasse ? » Surement pas ce dont Romi avait envie. Tout en sachant cela, il relève la tête vers lui et ancre son regard dans le sien. Une esquisse sur les lèvres.

   

   

   
☆☆☆ Beerus
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MessageSujet: Re: tu me regardes et je t'observe (faust)   tu me regardes et je t'observe (faust) EmptyLun 28 Aoû - 11:18

You put a fever inside me and i've been cold since you left
   
Tu te demandes parfois à quoi tu joues. Pourquoi tu payes ce garçon pour qu’il passe la soirée avec toi sans toutefois passer le pas. Tu lui démontres de l’affection, certes. Tu ne peux nier qu’avec le temps, tu t’es attaché à sa personne, sans préjugés face à son travail. Tu ne l’as jamais jugé sur ce qu’il faisait et tu n’aurais jamais eu l’intention de le faire. C’est peut-être pourquoi tu acceptes si facilement ses retards et pourquoi tu chéries chaque minute en sa présence. « C’est pour m’assurer que tu restes avec moi toute la nuit. Je ne voudrais qu’on te vole à moi. » Tu prononces ces mots sur un ton amusé, mais une pointe de possessivité plane dans ta voix. Tu n’assumes pas ce que tu viens de mentionner, et pourtant, vu comment tu t’accroches à ses hanches… Tu remontes une nouvelle fois ta main, glissant délicatement ton pouce sous son œil, caressant ses traits tirés par la fatigue. Prenait-il le temps de se reposer? Parfois, tu te le demandais. « J’ai aussi connu pire. » À quel point son travail est-il épuisant, demandant? Tu n’oses même pas te l’imaginer. Ce n’est pas un terrain sur lequel tu te sens à l’aise de t’aventurer et tu préfères oublier ce fil de pensées. J’avais envie de te voir. Tu réprimes un frisson, ton sourire s’élargissant un peu plus. Ces mots te font chaud au cœur. Pourtant, lorsqu’il s’approche, amenuisant la distant entre vous, tu figes directement. C’est plus fort que toi, comme si ton instinct réprimait tes envies. Ton regard se perd toutefois dans ses iris, ta prise se resserrant une nouvelle fois sur ses hanches. Tu serais capable de tout faire pour ce regard. Tu lui donnerais la lune si tu en avais la possibilité. Si tu n’avais pas si peur de faire une bourde, peur de tes propres pensées et de tes envies, tu lui offrirais le monde. Tu te racles la gorge, détournant finalement le regard en le relâchant, venant toutefois nouer ses doigts aux tiens. « Et bien… Je me suis dit que tu n’avais peut-être pas mangé, alors j’ai cuisiné pour deux. » C’est sur ces mots que tu le traînes jusqu’à la cuisine, relâchant sa main pour lui tirer une chaise, lui intimant de s’asseoir face à une table bien mise. « Et puis… Je n’avais rien de prévu en particulier, pour une fois. Si tu veux… je te laisse choisir. » Tu prononces ces mots avec précaution, incertain de tes choix. Tu aimes avoir le contrôle, avoir un mot à dire. C’est plus simple pour toi si tu dois te défiler. Tu lui renvois toutefois la balle dans son camp, prêt à faire face à ses choix, à ses envies.
   
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MessageSujet: Re: tu me regardes et je t'observe (faust)   tu me regardes et je t'observe (faust) EmptyLun 28 Aoû - 18:25

But then your eyes start to wander, 'cause they weren't looking at me
   
Il aime observer Faust, voir ses habitudes changer avec lui. Il détourne moins le regard quand Romi se rapproche de lui, semble moins perdu les fois où l’autre fait des tentatives sans la moindre subtilité. Pourtant, ils en sont toujours là. Aux démonstrations affectives chastes. Romi ne peut rien dire, au fond. Il passe du temps avec Faust et le jeune homme lui offre sa rétribution numéraire en contrepartie. Il n’a jamais eu une relation pareille, ni fréquenté un client aussi longtemps. Bien sûr, ce n’est pas comme s’il a un couteau à la gorge, prêt à le transpercer dès qu’il refuse l’une de ces rencontres. Romi travaille à son compte, a tous les droits sur son corps et les personnes qui s’en approchent. Mais le fait est là. Il veut continuer à le voir. Il n’a pas envie d’arrêter. Faust répond à sa taquinerie, affirme ne pas vouloir qu’on le lui vole. Romi n’est pas certain mais il a l’impression de ressentir une pointe de possessivité dans sa voix. Surement son imagination. Son métier, par nature, faisait qu’il n’appartenait à personne, qu’il ne pouvait être fidèle à personne. Si ce n’est à lui-même. Ses mains glissent contre le corps de l’homme, ses narines hument son odeur et ses yeux dérivent sur son visage. Il aime son corps, ses longues jambes et ses larges épaules. La façon dont il glisse un pouce sous son œil. S’il avait été plus naïf, Romi aurait juré que c’était suffisant pour lui ôter tout sentiment de fatigue. Les deux ont connu pire comme journée, Romi sourit, satisfait. Pas de mauvaises nouvelles alors. Il ne sait pas depuis quand il s’inquiète pour Faust, mais c’est le cas à présent. Son métier est loin de le rassurer. Il déteste les flammes, sans savoir pourquoi. Il aime ce grand sourire qui se dessine sur ses lèvres. Espère parfois qu’il lui soit destiné à lui seul. Il sourit à son tour. Il sent Faust se figer dans son étreinte, ça ne dure que quelques secondes mais c’est assez pour qu’il le remarque. Après tout, il n’y a que lui qui retient son attention en ce moment. Leurs doigts s’enlacent. La main de Faust est grande, un peu rugueuse. « Oh, je meurs de faim. » confirme-t-il, gourmand, encore plus quand c’est des plats de Faust qu’il est question. Faust l’entraine vers la cuisine et lui tire une chaise. Attentionné et doux dans chacun de ses gestes. « Tu es certain de vouloir me laisser choisir ? » Il ancre son regard dans le sien, relevant un sourcil, un air suggestif sur son visage. « Mangeons d’abord. » murmure-t-il en reportant son attention sur la table. Tout a l’air délicieux et c’est avec délectation qu’il commence à en prendre quelques bouchées. Il le complimente sur sa nourriture et relève la tête. « Tu as… » Il ne continue pas ses paroles. Au lieu de cela, il trempe le bout de son index dans la sauce et vient caresser la commissure des lèvres de Faust, y laissant une petite trace. Rire enfantin sur ses lippes, il laisse quelques secondes passées avant d’essuyer la sauce du bout de ses doigts. « Tu manges beaucoup trop proprement, j’avais espéré pouvoir faire une scène des plus clichées. » Il rit de plus belle, avant de venir emprisonner son doigt de ses lèvres.

   

   

   
☆☆☆ Beerus
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MessageSujet: Re: tu me regardes et je t'observe (faust)   tu me regardes et je t'observe (faust) EmptyMer 30 Aoû - 20:25

You put a fever inside me and i've been cold since you left
   
Ce garçon te déstabilise. En fait, cette relation te déstabilise. Tu ne sais pas ce qui t’as pris, la première fois, de le ramener chez toi. Ce n’est pas comme si tu étais le type de clients qu’il recherchait. Certes, tu le payais, tu en avais bien les moyens. Mais ce n’était pas dans cette optique que son travail devait être pratiqué. Toi, tu prenais des photos de lui. Tu te complaisais à le regarder derrière l’objectif, à faire de lui une œuvre d’art que tu pouvais admirer à tout moment. Parce qu’à tes yeux, Romi avait tout pour lui. Une gueule d’ange qui ferait craquer n’importe qui, une silhouette découpée au couteau, de laquelle tu n’arrivais jamais à lever les yeux. Il était d’une telle perfection que même ton objectif n’arrivait jamais vraiment à lui rendre totale justice. C’est peut-être pourquoi tu t’entêtes à le rencontrer. Pour que cette perfection reste à jamais gravée dans ton esprit. Tu te racles une nouvelle fois la gorge, poussant la chaise vers la table lorsqu’il y prend place, avant de toi-même t’y asseoir. « Non, je n’en suis pas certain. » Tu lui réponds franchement, un timide sourire marquant ton faciès. Tu es pourtant si confiant de ce que tu fais. Tu as l’impression que la petite voix, dans ta tête, te crie de ne pas le laisser faire, et pourtant, tu as envie de te lancer dans cette soirée corps et âme. Tu attrapes tes couverts et attaques à ton tour le repas, fermant les yeux un moment, savourant ce que tu as toi-même concocté. Tu n’as pas l’habitude d’autant te donner, de faire autant d’effort pour une seule personne. Tu ne cuisines pas aussi souvent lorsque tu es seul. Tu attrapes un truc vite fait et grignotes, la plupart du temps. Assez pour calmer ta faim. Tes prunelles s’ouvrent lentement lorsqu’il t’interpelle, l’incompréhension se lisant sur ton visage. « J’ai…? » Et voilà, il te déstabilise déjà. Tu restes pantois, clignant plusieurs fois des yeux alors que tu le fixes, incrédule. À quoi joue-t-il? Il te cherche, c’est clair. Tu t’actives pendant qu’il parle, trempant ton doigt dans la sauce pour la lui étaler sur la joue, un sourire niais étirant tes lèvres. « Une scène des plus clichées, mh? Je ne sais pas où tu t’en vas avec ça… » Tu te redresses et files à la cuisine, revenant avec une bouteille de vin que tu avais préalablement ouverte. Tu la déposes au coin de la table, en profitant pour te pencher par-dessus son épaule. Tu glisses délicatement tes lèvres sur la joue du brun, effaçant au passage la marque que tu y avais faite. « …Et je ne le sais pas non plus. » Tu murmures ces mots contre sa peau, y posant finalement un baiser avant de reprendre ta place et de remplir vos coupes, comme si tu ne t’étais jamais levé de ton siège.
   
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MessageSujet: Re: tu me regardes et je t'observe (faust)   tu me regardes et je t'observe (faust) EmptyJeu 31 Aoû - 20:37

But then your eyes start to wander, 'cause they weren't looking at me
   
Partager un repas délicieux, en compagnie d’une personne dont la compagnie lui est agréable. C’est loin d’être quelque chose à laquelle Romi est habitué. C’est absolument loin de sa réalité. Lui est un piètre cuisinier, quant à sa compagnie, elle n’est agréable que parce que souvent sur joué. Les sourires, les manières charmantes et les mots doux, tout ce qui le constitue n’est que pur illusion. Une simple façade coloriée sur son visage afin de pallier aux désirs, aux plaisirs, des personnes qui louent ses services. Pourtant, au fil du temps, et avec Faust à ses côtés, il se sent devenir plus sincère. Plus vrai. Bien qu’il n’égalera certainement jamais le plus jeune. Faust est comme un diamant brut, tout chez lui semble ingénu. Il est comme un enfant que le monde n’a pas encore su pervertir. Romi a peur, parfois, que cela arrive de ses mains et pourtant il ne voudrait pas le souiller. C’est la dernière chose qu’il souhaiterait. Malgré ses envies, il aimerait réussir à le préserver ainsi. Si beau et si parfait. Son regard n’est jamais loin de la silhouette du plus grand, même quand il mange, il jette quelques œillades en sa direction. Et son sourire timide lui donne envie de le croquer vivant, comme un loup en quête d’une chair tendre à posséder. Et entre chaque regard, une bouchée du diner. Il n’a pas besoin d’être doué pour savoir que Faust avait dû prendre beaucoup de son temps pour préparer tout ça. Et c’est une pensée qui réchauffe étrangement son cœur. Encore quelques minutes de plus et Romi décide de jouer, un doigt au coin des lèvres de Faust. Il rit, comme un gosse. Trouvaille du siècle à son avis. Et Faust participe au jeu, vient poser la même marque sur sa joue. Romi ne l’enlève pas, même quand l’autre quitte la table, vers la cuisine. Il veut le laisser faire. Il sourit devant la bouteille de vin. « Tu comptes me rendre ivre et profiter de moi ? » Il joue à l’adolescent effarouché, regard faussement craintif dans les yeux. Pourtant, des deux, c’est lui qui serait le plus susceptible de faire ce genre de choses. Faust se penche sur lui, il le sent essuyer la marque de ses lèvres. Ce genre de contact, c’est toujours Faust qui l’initie malgré le fait qu’il soit moins démonstratif. Romi apprécie ça, beaucoup. Autre baiser, qui lui fait décrocher un nouveau sourire. « Tu sembles beaucoup apprécier mes joues. » Il sourit et le remercie du regard quand il emplit sa coupe, se hâtant d’en prendre quelques gorgées. « Comme tu n’as aucun plan précis, tu voudrais prendre un bain après qu’on est fini de boire ? » Il espère que quelques verres lui portent bonheur.
   

   

   
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MessageSujet: Re: tu me regardes et je t'observe (faust)   tu me regardes et je t'observe (faust) EmptyVen 1 Sep - 10:05

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Tu comptes me rendre ivre et profiter de moi ? L’idée effleure ton esprit pendant quelques secondes, un nouveau sourire marquant tes lèvres. Ce n’est absolument pas ton genre, t’étant tout simplement dit que la bouteille de vin s’harmoniserait parfaitement avec les plats que tu avais concoctés. Peut-être espérais-tu secrètement que le vin fasse son effet et que tu sois un peu moins gêné. Tu avais envie de repousser tes limites, certes, mais tu avais toujours cette voix dans ta tête qui te ramenait à l’ordre. Avec un peu de vin, peut-être s’endormirait-elle, ne serait-ce qu’un instant. « Tu sais bien que je n’oserais pas. » Et c’est bien vrai. Ça ne te viendrait jamais en tête de lui donner assez d’alcool pour profiter de lui. C’est peut-être déjà arrivé par le passé, avec certain de ces clients, mais tu ne ferais pas partie de cette catégorie. Une fois les coupes remplies, tu en prends une gorgée pour savourer le liquide rubis, attaquant de nouveau ton assiette, jusqu’à ce qu’elle soit complètement vide. « En effet. Elles sont à croquer. » Tu prononces ces mots presque sur le ton de la confidence, tes prunelles valsant de son regard à ses lèvres. Ces lippes d’un rosé qui t’attirent depuis si longtemps, auxquelles tu n’as jamais vraiment su succomber. Tu ne t’en étais jamais donné le droit, en fait. Pourtant, ce soir, tu n’as qu’une envie, c’est de flancher. Tu portes ta coupe à tes lèvres et en bois une bonne quantité avant de t’étouffer sur son contenu, écarquillant les yeux à la demande de ton ainé. « Un bain? Je… O-oui. Oui, pourquoi pas. » Tu as envie de te frapper pour avoir accepté si facilement. Tu aurais hésité, aurais fini par dire non pour, au final, passer la soirée collé contre lui à regretter ton manque d’initiative. Et là, pourtant, tu te surprenais. Tu vides ta coupe d’un seul trait, grimaçant à la légère brûlure se traçant un chemin jusqu’à ton estomac, et tu te relèves, peut-être un peu trop rapidement. Tu restes debout à le regarder un bon moment, avant de te glisser derrière lui, posant tes mains sur ses épaules que tu masses délicatement. « Tu veux t’en charger? Je range la table et je te rejoins, ça te va? » Tu te penches légèrement pour poser tes lèvres sur le dessus de sa tête, en profitant pour attraper son assiette à présent vide. Tu relâches son épaule par la même occasion et contournes l’ilot trônant au centre de ta cuisine pour déposer l’assiette dans l’évier. Tu lui avais dit de décider, en effet. Tu lui avais littéralement donné carte blanche pour qu’il fasse ce dont il avait envie. Tu ne pouvais pas lui dire non, ce serait aller contre ta parole. Et ce serait mentir que de dire que tu n’en avais pas envie.
   
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MessageSujet: Re: tu me regardes et je t'observe (faust)   tu me regardes et je t'observe (faust) EmptyVen 1 Sep - 12:54

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Ça ne le dérangerait pas plus que cela, que Faust tente de le rendre ivre et profite de lui. Mais ce genre de pensées relève plus du pur fantasme que de la réalité. Faust n’est pas un prédateur. Il est doux et tendre, à tel point que Romi s’en sent troublé. Il se contente d’une esquisse discrète sur ses lèvres, joue posée contre la paume de sa main et commence à prendre quelques gorgées de sa coupe. Son regard ne perdant jamais son contact avec celui de Faust, il apprécie s’y perdre parfois. Juste le temps de quelques secondes, pour ne pas être le plus faible des deux. Faust confirme ses pensées, il n’oserait pas user de ce genre de stratagèmes. Et quand on y pense, il n’en a même pas besoin. Romi est payé pour lui tenir compagnie, il est aussi censé réaliser le moindre de ses désirs. Une réalité qui ne disparait pas, même si Faust n’y a jamais eu recours jusque-là. D’autres paroles sont échangées alors que Romi finit lentement sa coupe de vin. Il a envie de s’en verser une autre. Mais il préfère s’arrêter à ça, pour le moment, conscient que son goût pour l’alcool est un peu trop prononcé. Il sourit encore, à la réaction du brun quand il lui propose un bain. Il a mis les cartes entre ses mains après tout et Romi peut lui demander tout ce qu’il veut. Sa demande a été comme une bouteille jetée à la mer, pleine d’espoir mais avec l’assurance que la réussite était peu probable. Pourtant, le garçon accepte, de sa voix timide. Il vient ensuite se glisser derrière lui, mains sur ses épaules que Romi caresse rapidement du bout des doigts. « Parfait. » c’est un soupir appréciateur aussi devant les mouvements des doigts du brun sur ses épaules tendues. Cette proximité le tue et le frustre. Romi se lève alors à son tour, il emporte avec lui la bouteille de vin encore pleine et les deux coupes, en direction de la salle de bain qu’il connait déjà. Il allume l’eau chaude et laisse la baignoire se remplir, cherchant dans les tiroirs quoi que ce soit qu’il pourrait rajouter au bain. Il trouve un lait corporel à la vanille et un sel de bain, ça devrait faire l’affaire. Il remue l’eau doucement jusqu’à ce qu’elle prenne une couleur plus blanchâtre et opaque puis encore quelques minutes jusqu’à ce qu’elle se remplisse. Une fois cela fait, il se déshabille et pose ses vêtements pliés dans un coin avant de se faire une place dans la baignoire. Elle était assez grande, mais les jambes de Faust étaient très longues aussi. Il pose le menton contre le rebord et attend qu’il le rejoigne.

   

   

   
☆☆☆ Beerus
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MessageSujet: Re: tu me regardes et je t'observe (faust)   tu me regardes et je t'observe (faust) EmptyVen 1 Sep - 13:51

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Cette réaction qu’il a face à ton toucher, ça t’électrise. C’est peut-être la coupe de vin qui fait son effet trop vite, ou bien ce sont tes envies que tu réprimes depuis si longtemps, mais il te presse de le rejoindre. Tu le suis du regard lorsqu’il quitte la cuisine, bouteille de vin en main. Il a le souci du détail, tu ne peux le nier.  Ou alors peut-être veut-il te faire boire jusqu’à ce que tu perdes la carte? Depuis le temps que tu le connais et tu te refuses à lui, Romi doit également avoir des envies. Tu n’es pas dupe. Peut-être un peu niais, mais pas dupe. La hâte s’empare de toi. Tu fais la vaisselle en un temps record, un exploit qui te surprend. Tu ranges les restes et fermes la lumière de la cuisine pour te diriger vers la salle de bains d’un pas feutré. Tu t’appuies sur le cadre de la porte en y arrivant, esquissant un doux sourire au spectacle qui s’offre devant toi. Romi, nu dans ta baignoire, qui n’attend que toi. Une scène à laquelle tu as pu rêver maintes et maintes fois, sans pour autant croire que ça se réaliserait. Tu tamises les lumières avant de t’avance vers lui, tendant une main vers son visage. Ce que t’es adorable. Tu gardes cette pensée pour toi tandis que tu caresses son menton du bout des doigts, laissant ton index remonter contre sa joue, glissant une mèche derrière son oreille. Ton regard valse un moment sur la courbe de son dos, ta langue pointant un moment sur tes lèvres. Tu te retournes pour être dos à lui et retires un à un tes vêtements, prenant cette fois-ci ton temps, comme si la hâte que tu avais pu éprouver s’était complètement volatilisée. Te mettre à nu devant lui, c’est quelque chose que tu redoutais. Tu te retournes lentement, enjambant la baignoire pour te glisser derrière lui. Tu tends un bras, passant sous le sien pour que ta main atterrisse sur son torse, et tu le tires lentement vers toi, jusqu’à ce que son dos soit collé contre ton torse. « Romi…? » Tu souffles son nom à son oreille, posant ton menton contre son épaule. Tu laisses ta main glisser contre son torse jusqu’à frôler la surface de l’eau, frôlant sa cuisse au passage, faisant perler quelques gouttes sur sa peau de porcelaine. Tu finis toutefois par poser ta main au-dessus de son genou, remontant tes doigts, très lentement, jusqu’à rejoindre sa hanche. « Que veux-tu faire, maintenant? » Tu préfères lui demander. Jouer ses cartes jusqu’au bout. Tu veux voir jusqu’où il pourra te pousser avant que tu craques réellement.
   
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MessageSujet: Re: tu me regardes et je t'observe (faust)   tu me regardes et je t'observe (faust) EmptyVen 1 Sep - 18:05

But then your eyes start to wander, 'cause they weren't looking at me
   
L’eau est vraiment un de ses éléments de prédilection. Il s’y sent bien. La température de la baignoire est parfaite, un petit peu plus chaude que ce qu’il faudrait, mais c’est seulement parce qu’il l’aime ainsi. Et si Faust s’en plaint, il n’aura qu’à rajouter de l’eau froide. Ses membres se détendent doucement et si son esprit n’était pas concentré sur la pensée du plus jeune, il serait surement devenu somnolant. Les lumières deviennent plus tamisées, Romi sourit doucement, il n’a pas remarqué que c’était possible à faire. Ce qui est assez normal puisqu’il n’avait jamais pris de bain avec Faust, ni chez le brun d’ailleurs. Il relève légèrement la tête vers le garçon, juste assez pour pouvoir le regarder tout en gardant la position de son menton comme elle était. Du bout de ses doigts, il vient effleurer son menton puis sa joue. Toujours avec cette douceur qui affole son corps. Cette douceur à laquelle il n’est pas très souvent exposé, lui donnant presque l’impression que peut-être il ne mérite pas ce genre de traitements. Les fantasmes sont souvent liés à des ébats violents et bestiaux et non des caresses aux mains emplies de tendresse. Ce que pourtant Faust lui offre à chaque fois que ses mains le touchent chastement. Puis le garçon se tourne, dos à lui. Et le peu de lumière ne gâche en rien le plaisir de le voir ôter ses vêtements petit à petit. Romi a presque peur de cligner les yeux et en perdre une milliseconde, suit alors les mouvements dans une dévotion quasi religieuse. C’est la première fois après tout. Le corps de Faust ne semble que plus parfait encore. Il le détaille, Romi, voyeur à peine discret. Il se tourne vers lui et Romi le sourit doucement. Il soulève son menton du rebord de la baignoire et s’avance légèrement pour laisser à Faust une place derrière lui. Il sent le bras du jeune homme faire son chemin jusqu’à son torse pour l’attirer contre lui, le plus proche possible, et Romi s’exécute naturellement. Il repose sa tête contre l’épaule de Faust. « Hm ? » murmure-t-il distraitement, parce qu’il est plus concentré sur le menton posé sur son épaule et la main sur son torse. Surtout elle, parce qu’elle continue à glisser sur son corps et chaque bout de peau qu’elle laisse derrière elle s’enfièvre. Puis elle se stabilise sur sa hanche. Romi se tourne légèrement, juste assez pour que Faust ait une meilleure prise et que lui puisse poser la joue contre lui. Il laisse un rire filtrer de ses lèvres. « Tu devrais plutôt me demander ce que je voudrais te faire. » Il lève les yeux vers lui. Il a envie de l’embrasser, ça fait presque mal à quel point il en a envie. Pourtant, il se refuse toujours d’être celui qui aurait pris cette initiative. « Mais je vais simplement dire que je veux que tu continues à… » Il ne finit pas sa phrase et au lieu de cela s’approprie la main de Faust et la ramène à son torse puis la fait descendre doucement. Il veut encore qu’il le caresse. Il se colle un peu plus à lui et ondule très légèrement du bassin contre lui, un mouvement presque imperceptible.

   

   
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MessageSujet: Re: tu me regardes et je t'observe (faust)   tu me regardes et je t'observe (faust) EmptyLun 4 Sep - 13:28

You put a fever inside me and i've been cold since you left
   
Tu te sens léger. Comme si cette situation t’enlevait un poids des épaules, tout en le gardant bien en place. Ce serait faux de dire que tu n’as jamais été intime avec quiconque à Varakes. Romi n’est pas le seul à avoir partagé ta couche. Il est pourtant le seul avec qui tu n’avais jamais été intime. Tu n’avais jamais osé aller plus loin que de simples caresses, de simples étreintes. Et tu ne savais pas pourquoi. Peut-être parce que tu avais peur de t’attacher. Peut-être avais-tu peur de te dire que tu l’aimais plus qu’un simple ami, qu’une simple personne que tu payes pour avoir de la compagnie. Tu te montres tellement pudique avec lui, alors que ce ne sont pas des gestes qui de gêneraient habituellement. Il ne faut pas de temps pour que Romi réagisse à ton étreinte, sa tête se posant contre ton épaule. Tu fermes les yeux juste assez longtemps pour profiter de sa présence, avant qu’il ne bouge un peu, ta main se calant au creux de sa hanche. Ton regard se perd dans le sien, sa joue à présent pressée contre ton épaule. Tu bois ses paroles comme de l’eau. Tu flanches à peine lorsqu’il reprend ta main et la glisse de nouveau sur son corps. Tu ne peux réprimer un sourire, caressant son torse du bout des doigts. « Non… Dis-moi… » Ta tête se penche, assez pour que le bout de ton nez frôle le sien. Il n’a pas terminé sa dernière phrase, mais tu as très bien compris où il voulait en venir. Et tu t’apprêtes à accéder à sa requête, mais tu retiens ton souffle. Un mouvement imperceptible, mais juste assez pour que ton corps entier s’enflamme. Tu sens très bien son bassin. Ta main glisse au bas de son ventre et tu presses légèrement, veillant à ce qu’il soit bien collé contre ton corps. Tu penches légèrement la tête pour poser quelques baisers contre son épaule, remontant jusqu’à ce que ton nez glisse contre le sien, vos visages se retrouvant maintenant au même niveau. « Qu’est-ce que tu veux me faire? » Tu souffles délicatement sur ses lippes, un murmure dans votre étreinte, ta voix rauque et grave perçant la quiétude ambiante. Tu veux tellement garder le contrôle, rester sur le droit chemin. Tu voudrais tellement qu’il t’embrasse, mais au final, c’est toi qui craque. Tu lui voles un chaste baiser, resserrant ta prise autour de son corps, comme te dire qu’il ne disparaîtra pas, qu’il n’est pas qu’un songe, pour une fois. Tu te laisses aller à cette envie qui te taraude depuis plusieurs mois déjà, ordonnant à cette petite voix, dans ta tête, de se taire.
   
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MessageSujet: Re: tu me regardes et je t'observe (faust)   tu me regardes et je t'observe (faust) EmptyMar 5 Sep - 21:43

But then your eyes start to wander, 'cause they weren't looking at me
   

Il se demande si le jeu allait se terminer entre eux ce soir, ou s’ils ne feraient qu’avancer un peu plus dans la partie. Faust, Faust. Romi ne sait pas pourquoi, mais il a souvent son prénom en tête, l’image de ses grand yeux de gosse paumé devant lui. De temps à autre, comme ça, sans raison. Il pense simplement à lui. Des flashs rapides, de quelques secondes seulement. Pourtant, c’est avec lui seul que cela lui arrive. Les autres clients, c’est à peine s’il se souvient de leurs noms ou de leurs visages. Même les plus réguliers d’entre eux. Ils ne sont que des ombres, dont il distingue uniquement le genre. Homme ou femme. C’est à peu près tout. Et de l’autre côté, il se demande si pour Faust aussi il est quelqu’un de spécial. Est-ce que le plus jeune se montrer ainsi pudique envers n’importe qui, ou est-il le seul à avoir ce genre de traitement. Peut-être que ses questions apparaissent avec une teinte de jalousie. Il n’est pas certain. Il n’a même pas le droit d’être jaloux ou possessif. En dehors d’une relation d’argent, rien n’existe entre, c’est qu’il se persuade alors même qu’il se cale un peu plus contre le torse du jeune homme et lui fait de nouveau dériver ses mains sur son corps. C’est un contact qu’il apprécie et qu’il voudrait voir continuer un peu plus. Il sourit doucement. Faust ne lâche pas l’affaire, il veut des mots clairs et comme pour le faire faiblir un peu plus, il diminue la distance entre eux. Il sent le souffle chaud du brun sur son cou puis leurs nez qui se frôlent. Ca l’électrise et il ne veut pas être le même dans cet état. Son sourire s’élargit quand il a l’impression que Faust en redemande, sa main trouvant refuge sur son ventre comme point de pression entre leurs corps dénudés. Le même mouvement continue alors et Romi bloque un soupir entre ses lèvres pincées. Il ferme doucement les yeux et profite des baisers sur son cou. Il a envie de plus. « Pourquoi est-ce que, tu veux savoir ? » demande-t-il doucement contre ses lèvres. La distance est infime, un simple battement d’aile de papillon. Il ne se souvient pas que la voix de Faust soit aussi rauque, aussi grave. Il oublie tout, à l’instant où leurs lèvres glissent l’une contre l’autre. Sa main remonte vers la nuque de Faust pour avoir une meilleure prise, cupide, il décide de ne plus lâcher ses lèvres. A présent que Faust avait finalement cédé. « Je veux…te rendre fou, connaitre chaque parcelle de ta peau. Je veux que tu ne vois plus que moi, que tu ne respires plus qu’à travers moi. Jusqu’à ce que, moi, je ne veuille plus de toi. » Romi se connait. Il se lasse. Beaucoup. Souvent. Il ne fait pas attention aux autres. Mais il sait qu’avec Faust c’est différent. Et peut-être que ça lui fait peur, alors il tente malgré tout de le faire fuir ou espère qu’il ait les épaules assez solides. Il se tourne pour être face au plus jeune et l’entoure de ses jambes. Ses mains mouillées se faufilent entre les fines mèches brunes. « Qu’en dis-tu ? » Il a un sourire de bambin.

   

   
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