FB | I'll never hold you in my arms (mushy)

**Muse** church of second chance **messages** : 51

I'll never hold you in my arms

Muse et Hypnos

Elle dort depuis plusieurs heures déjà. Une journée éreinte ça a été au boulot. Rien d’anormal ou qui sort de l’ordinaire, mais être ambulancière n’est pas si facile, surtout pas dans une ville comme Varakes. C’est donc sans trop de difficultés qu’elle a trouvé le sommeil et qu’elle a rejoint Morphée pour un périple avec les moutons. Une nuit sans réveil, une nuit paisible qui s’entame. Pourtant, elle est réveillée violemment par des crampes à l’estomac. Douloureuses et insupportables, elle peine à se relever afin d’aller se chercher des anti-inflammatoires. Pliée en deux sur le rebord du lit, elle cherche du bout des doigts, dans l’obscurité totale de la pièce, la chaîne pour allumer la lumière de chevet. Les crampes disparaissent, ce qui lui permet de se prendre le nécessaire pour engourdir un peu la douleur. Des sueurs lui sont apparues sur le front, et elle remarque dans le miroir de la salle de bain que son front est trempé. Elle a chaud. Muse se choppe un verre d’eau fraîche qu’elle engloutit d’un coup, ce qui la détend et l’apaise réellement. Maintenant qu’elle est réveillée, elle en profite pour aller à la salle de bain et se vider la vessie. En pleine nuit, c’est toujours un soulagement. Ses doigts passent sur son ventre qui commence à prendre des formes, et elle sourit. Elle est tellement heureuse. C’était totalement inattendu, mais elle est ravie que la vie ait pu lui offrir cet enfant à porter. Vraiment, elle n’aurait pu être plus comblée de bonheur. Lorsqu’elle se relève, elle pousse un cri d’horreur en voyant le sang qui orne la toilette. Une immense quantité s’est déversée dans la toilette sans même qu’elle ne s’en rende compte. Des crampes la font se plier en deux de nouveau et elle gémit de douleur. Elle tremble lorsqu’elle se rend, de peine et de misère, à la salle de bain pour trouver son portable. Immédiatement, elle compose le numéro d’Hypnos. À peine a-t-il décroché qu’elle dit dans une voix qu’elle tente de contenir calme et posée, murmure : «Viens chez moi… Je pense que quelque chose cloche… Avec le bébé. Fais vite.»

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**Hypnos** church of second chance **messages** : 112

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muse & hypnos

L'anxiété au ventre, tu tentes désespérément de garder l'oeil ouvert. Tes yeux éjectés de sang se déplacent rapidement sur les lettres trop petites des vers de Baudelaire. Cela fait déjà trois fois que tu relis ces mêmes mots, conséquence de la fatigue qui habite ton corps. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Tes premiers instants, dans cette infirmerie, n'ont pas été de tout repos. Tu étais désorienté, confus et anxieux face à cette situation peu commune. Le fait qu’on t’ait appris l’existence d’un autre toi a également été un choc. Or, tu t'obstines toujours à penser à cette fameuse seconde chance que tu aimerais tellement mériter. Tu gardes toujours près de toi cette broche de l’Église, posée à côté de toi sur la table du salon. Tu tentes de réfréner cet alter ego qui bouffe tes nuits. Tu sais très bien que tu n’arriveras pas à tenir bien longtemps sans sommeil, mais tu es près à tenter le coup. Encore une fois, tu lis ces lignes et t’y trouves enfin un sens. Ces mots représentent ton idéal immédiat : ordre, beauté, luxe, calme et volupté. Tes lourdes paupières allaient échouer leur combat contre tes désirs lorsque la sonnerie de ton téléphone retentit. Sur l’écran, le nom de Muse est inscrit, un cœur rouge suivant ces quatre lettres. « Hey, Chérie. » Tu dis ces mots sur un ton enjoué, ton accent britannique prenant largement le dessus et ce surnom français que tu adores tout particulièrement utiliser. Tu es cependant sceptique en regardant l’heure. Tu décèles sans difficulté la détresse dans cette voix aux tonalités italiennes que tu aimes tant. Ton cœur rate un battement lorsque tu comprends le sens de ses mots. Quelque chose est arrivé au bébé. « Oh… Darling. Don’t worry, I’m on my way, ok? » Le téléphone à ton oreille, tu enfiles déjà rapidement tes chaussures, le cœur battant à tout rompre dans ta poitrine. Il cogne si fort contre sa cage qu’il pourrait déclencher un séisme. Tu as appris à aimer cet être humain qui se développe dans son ventre, toi aussi. Tu rêves d’une mini Muse courant partout en t’appelant oncle Hypnos. « I’m leaving my place. I want you to take deep breaths. Focus on my voice, honey. » Tes capacités de Dauthus te permettent de courir très rapidement. Les bâtiments défilent comme des sombre dans la nuit. Tu n’y apportes que très peu d’importance. « What’s going on? Don’t forget. Deep breaths... Describe me everything. » Ton rôle d’ambulancier prend le dessus malgré que ta voix soit tremblante.

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**Muse** church of second chance **messages** : 51

I'll never hold you in my arms

Muse et Hypnos

Sa voix au travers du combiné la rassure. Comme si maintenant qu’il était là, tout irait bien. Avec Hypnos, jamais rien ne va mal. Ce n’est que du sang… Beaucoup de sang, pourtant. La culotte qu’elle utilise pour la nuit est complètement rouge, comme s’il s’agissait de la couleur initiale du tissu. C’en est bien loin, pourtant. Vert pomme avec des pois blancs, voilà là la véritable couleur de sa culotte. La main libre tout aussi tâchée de sang à force d’essayer d’éponger les dégâts, elle se remet à gémir de douleur, main sur le ventre. C’est insupportable. « I’m leaving my place. I want you to take deep breaths. Focus on my voice, honey. » Il s’en vient. Il arrive. Tout va bien aller… Tout ça n’est qu’un petit accident. Pas besoin de s’inquiéter, n’est-ce pas? Ce sont des paroles rassurantes qu’elle se répète en boucle, bien qu’elle n’y croit que très peu. Alors, plutôt que de se morfondre dans de faux espoirs qui font grimper son anxiété, elle se concentre sur la voix d’Hypnos, comme il le lui a conseillé. La jeune femme prend de longues respirations, saccadées par des sanglots qui commencent à prendre naissance au creux de sa gorge. « What’s going on? Don’t forget. Deep breaths... Describe me everything. » Elle a hâte qu’il arrive. Il n’y a que lui, pour vraiment la rassurer, pour vraiment réussir à la calmer. Elle sait qu’il saura quoi faire. Malgré qu’elle soit aussi ambulancière, c’est dans des moments de panique comme ceux-là, lorsqu’elle est elle-même impliquée, qu’elle perd le fil des choses, qu’elle ne se contrôle plus et perd la notion de tout. Elle commence à hyper ventiler, alors que les crampes se font plus régulières, plus douloureuses encore. «I lost a lot of blood… And my stomach hurts so much. It’s like I have contractions…» Voilà, les larmes se mettent à rouler ses ses joues et elle pleure au travers du combiné. «Hurry, please…» Elle se laisse lourdement tomber au sol, impuissante, les cuisses grandes ouvertes, ne sachant que faire d’autre. Des contractions… c’est impossibe. Pas à 17 semaines. Il est trop tôt. Beaucoup trop tôt. C’est mauvais signe. Elle se convainc que ce ne sont que des crampes. Peut-être une intoxication alimentaire, rien de plus. Mais… pourquoi tout ce sang?

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**Hypnos** church of second chance **messages** : 112

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muse & hypnos

Tu cours. Tu cours comme si ta vie en dépendait. Tu pestes silencieusement en te disant que tu aurais dû passer par les toits, car cela aurait été plus rapide. Or, il est trop tard pour changer quoi que ce soit. Les rues menant au loft de Muse te sont familières et le paysage habituellement agréable à regarder te semble fade, insignifiant. La seule chose qui compte en cet instant, c’est la femme au bout du fil. « I lost a lot of blood. » Ton cœur arrête de battre l’instant d’une seconde. Tu as l’impression qu’on vient littéralement de te gifler. Une sonnette d’alarme retentit dans ta tête. Du sang, c’est mauvais signe. Très très mauvais signe. Tu cours. Tu cours à t’enflammer les muscles et ton cœur semble vouloir sortir de ta poitrine, te déchirer le thorax. « And my stomach hurts so much. It’s like I have contractions… » Ces signes sont, sans l’ombre d’un doute, les manifestations cliniques d’une fausse couche. Entre l’hémorragie et ces maux de ventres, tu sais exactement ce qui se passe dans le ventre de ta meilleure amie. Tu le sais… et elle aussi, fort probablement. Or, tu ne peux pas lâcher prise. Tu ne peux pas l’abandonner. Tu es presque arrivé chez elle, ton souffle est court et tes joues rose. « Hurry, please… » Tu redoubles d’effort. « Ok, darling. I want you to do something for me. » Les choses vont mal et il serait imprudent de gérer cette situation seul. De plus, ce sera plus vite se rendre à l’hôpital en véhicule. Tu dois appeler une ambulance. « Keep breathing. You’re doing right, baby. I gotta cut the phone but I assure you that I’m near. I’ll be there before you know! » Tu es devant la porte de ton loft, mais tu préfères appeler l’ambulance seul pour ne pas l’apeurer. Une fois que c’est fait, tu entres. La brunette se tient devant toi, les mains en sang. Tu t’approches, poses tes mains sur ses joues et niches sa tête au creux de ton épaule pour la prendre dans tes bras. « Don’t worry. I’m here now. You’re not alone. » Tu as peur. Tu sais à quel point ce cauchemar est loin d'être terminé. Ce n'est que le début. Rester optimiste. « Don't be afraid but I called the ambulance just in case. The doctors will find what's going on. It's gonna be fine. »

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**Muse** church of second chance **messages** : 51

I'll never hold you in my arms

Muse et Hypnos

«But I AM breathing. It’s not working», dit-elle plus sèchement qu’elle ne l’aurait souhaité. Son souffle se saccade et elle serre les poings, effrayée, enragée. «I’m so sorry…» Muse ne se contient plus, elle pleure abondamment. Si elle sait ce qui est en train de lui arriver, elle ne veut se l’avouer qu’à moitié. Comment survivre à une fausse couche? Comment assumer que c’est ce qui se passe, en ce moment même? Hypnos est la seule personne au courant pour cette grossesse. Évidemment, ça aurait bien fini par se savoir, avec le ventre rebondi et tout ce qui vient avec. Personne, pas même le père n’était au courant de cet enfant qu’elle porte et qu’elle attend… Qu’elle n’attend pas avant un autre bon vingt-cinq semaines! Cette idée la fait paniquer. La peur la prend aux tripes, une douleur psychologique se rajoute à la douleur physique que provoquent successivement les crampes. C’est comme si l’on bombardait répétitivement son estomac ou qu’on lui donnait des coups. Pourtant, elle est seule. Seule avec elle-même et avec ce fœtus. Ce bébé à naître… Non. Pas maintenant. Pas tout de suite. Ce n’est pas le temps! Finalement, ce n’est qu’une question de temps avant que la voix d’Hypnos parvienne enfin à ses oreilles. Elle est rassurée, mais pas complètement. Elle sait que quelque chose cloche : elle est ambulancière, quand même. Et son meilleur ami aussi. Elle aimerait être dans l’ignorance, ne pas savoir ce qui se passe. Avoir un peu d’espoir encore, là où pourtant elle n’en voit plus. Elle tâche le chandail d’Hypnos de ses mains rouges, ses larmes terminant leur route également sur le morceau de tissu. Elle pleure, sans jamais pouvoir s’arrêter. Les larmes coulent et coulent encore, comme si jamais elle ne se viderait. «My baby is going to die. I’m gonna lose my baby..» Elle tire sur son chandail. Elle aurait aimé ne jamais se réveiller dans la nuit, pour ne pas avoir à vivre cet horrible drame. «Promise me… you’ll stay with me. Don’t leave me. Don’t leave me, Hypnos.» C’est dit au travers des sanglots, dans une plainte, une supplication. Au loin, elle entend les sirènes de l’ambulance qui approche. Elle ne reconnaît que trop bien ce son.

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**Hypnos** church of second chance **messages** : 112

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muse & hypnos

« But I AM breathing. It's not working. » Sa voix, tranchante comme des lames, te parvient à travers le téléphone. Pour l'avoir déjà essayé pendant tes crises de panique, tu sais que «respirer» ne change pas grand chose quand on doit faire face à une situation qui nous terrifie ou bien quand il s'agit de contrôler une douleur, qu'elle soit émotionnelle ou physique. Or, se concentrer sur sa respiration permet de moins penser aux reste. C'est ça, le principal. « I'm so sorry. » Tu l'entends sangloter et ton cœur se serre dans ta poitrine. Tu ne peux pas lui dire que tout ira bien, parce que c'est faux. C'est faux. Perdre un enfant est l'un des deuils les plus difficiles à faire pour un être humain. Tu aimerais pouvoir faire plus. Malheureusement, il n'y a rien à faire de plus que d'être présent pour elle et de la supporter dans cette dure épreuve. Lorsque tu arrives au loft, tu te précipites dans ses bras, caressant doucement sa chevelure et la laissant essuyer le sang et les larmes sur ton t-shirt blanc. Tu sens son corps frêle hoqueter tout contre le tien et tu ressens une profonde souffrance de la voir ainsi. Ta Muse, si forte mais si fragile à la fois. « My baby is going to die. I'm gonna lose my baby...» Elle a compris. Tu savais qu'elle allait comprendre, d'une seconde à l'autre. « Don't say that. The ambulance is coming. They're gonna do everything they can. » Ta voix est étouffée par le creux de son épaule. Au loin, vous entendez déjà les sirènes se rapprocher, petit à petit. « Promise me... you'll stay with me. Don't leave me. Don't leave me, Hypnos. » Tu fermes les yeux, expression torturée au visage, et tu serres ta meilleure amie davantage entre tes bras. « I won't, Muse. I won't. » Elle est l'une des personnes – pour ne pas dire LA personne – qui comptent pour toi. Il est hors de question que tu l'abandonnes dans les mauvais jours. « I'll never ever leave you. » Tu ne penses sincèrement. Si tu pouvais être avec elle à chaque seconde de chaque journée, tu ne ferais probablement. Tu te sens bien, avec elle. Vos collègues de travail arrivent et placent la belle brune sur une civière. Ils font un spécial et te disent que tu peux embarquer en arrière. Tu t'assois et tu lui tiens la main, tous deux tachés de sang. « Fine. It's gonna be fine. » Tu as du mal à respirer. Tout se passe rapidement. Ils l'emmènent dans une salle d'examen et tu dois attendre dans le couloir. Tu fais les cents pas, passe ta main dans tes cheveux, essuie une larme et recommence. « Fine. It's gonna be fine. »

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**Muse** church of second chance **messages** : 51

I'll never hold you in my arms

Muse et Hypnos

La panique s’empare d’elle à une vitesse fulgurante. Si l’ambulance devrait la rassurer, il n’en n’est rien. Oublier. Oublier, c’est tout ce qu’elle souhaite. Oublier et guérir. Oublier et retournese coucher. Leurs collègues la voient pleurer, Hypnos aussi. Son corps tremble de partout. Parfois, elle est pliée en deux, prise de ces mêmes douleurs à peine supportables au ventre. « I won't, Muse. I won't. I'll never ever leave you. » Un très faible sourire se dessine sur ses lèvres qui disparaît vite lorsqu’elle est embarquée sur la civière et montée dans l’ambulance. Impossible de ne pas paniquer dans une situation semblable. Muse se sent prisonnière de cet espace restreint et doute qu’elle ne retournera pas chez elle comme elle en a été arrachée. Elle connaît la suite des choses. Elle sait ce qui s’en vient pour elle, ce qui l’attend. Elle sait qu’elle ne reviendra pas avec un bébé dans les bras. Comme on lui a arraché ses souvenirs, on va lui enlever son bébé, ce petit être grandissant dans son ventre au fil des jours. Elle pleure à chaudes larmes et serre la main d’Hypnos tout le long du trajet jusqu’à l’hôpital. Tant qu’il est là, tout devrait bien aller… Son cœur bat si vite qu’il menace de sortir de sa poitrine. Les sirènes se font entendre dans tout le camion, et c’est loin d’apaiser son stress, l’amplifiant plutôt. « Fine. It's gonna be fine. » Des paroles qu’il répète sans cesse, encore et encore comme pour la rassurer, mais pour se rassurer lui-même aussi peut-être. Leurs doigts se quittent, mais la jeune femme en pleurs fait tout pour qu’il puisse venir avec lui. Impossible, que les intervenants disent. «I love you.» Ce sont les derniers mots prononcés avant qu’on n’arrache Muse à son ami et qu’elle soit prise en charge par une infirmière et un médecin. Rapidement, on la met sous anesthésie. Peut-être pour la procédure, peut-être pour la calmer. Tout se passe sans qu’elle n’ait conscience de rien. Même pour le curetage. On la vide complètement, de toute vie existante en elle. On la vide de son bonheur, on aspire son bébé sans même lui demander son reste.
Quelques heures plus tard – sans même savoir combien de temps s’est passé entre le moment où on l’a mise sous anesthésie et le moment où elle s’est réveillée, Muse ouvre les yeux dans une salle blanche. Identique à celle dans laquelle elle s’est réveillée plusieurs mois plus tôt. Gelée par les somnifères ou peut-être par les anti-douleurs, elle se réveille sans trop réaliser ce qui vient de se passer. Elle peine à recoller les morceaux, fixant le mur, puis le plafond au-dessus d’elle. Plus les morceaux du puzzle commencent à se recoller, plus elle sent la panique grimper en elle. Plus les souvenirs remontent, plus elle se sent faible et en colère. Ses doigts sur son ventre, sans vie, vide… C’est le comble. «Hypnos?! Hypnos! Where are you? Where am I?» Elle panique, elle crie, elle essaie de se débattre dans son lit, mais la douleur est vive.

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**Hypnos** church of second chance **messages** : 112

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muse & hypnos

« Love you too... » Ta gorge est serrée et tu sens une boule se former au creux de ton ventre. Les portes se referment sur son visage baigné de larmes et tu as l'impression que quelqu'un te broie le cœur entre ses doigts. Tu tentes de garder ton calme, mais il y a probablement plus d'adrénaline que de sang qui parcourt tes veines en cet instant. Chaque seconde est une torture. Tu aurais envie de t'arracher les cheveux. Tu ne tiens pas en place. Une seconde tu es assis, la tête entre les mains, puis te voilà faisant les cents pas dans le couloir pour finir à la machine à café. Les secondes se transforment en minutes et celles-ci en heures. Tu sais ce que ta meilleure amie est en train se vivre et tu as envie d'être près d'elle. Or, tu ne peux pas. Tu cries sur les infirmières et mets ton poing dans un mur. Tu dois la voir. Ils refusent. Tu essaies de contrôler ta respiration. Il ne manquerait plus qu'ils te mettent ko avec des Ativans. Il est hors de question que tu sois amorphe quand elle aura besoin de toi... et tu ne doutes pas qu'elle en aura besoin, la pauvre. Ils finissent par la mettre dans une chambre, où tu t'assois à ses côtés, prenant sa main dans la tienne, attendant qu'elle se réveille et lui murmurant des mots réconfortants. Tu revenais avec un autre café à la main lorsque tu as entendu sa voix. « Hypnos? Hypnos! Where are you? Where am I? » Tu t'approches du lit, expression mélancolique au visage, les traits tirés par la fatigue. « Here. I'm here, Chérie. » Tu t'humectes les lèvres, ne sachant pas quoi faire. « You're at the hospital, Muse. You lost a lot of blood... » Tu t'assois et mets ta main dans la sienne, la gorge serrée. « You remember? »

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Muse et Hypnos

« Here. I'm here, Chérie. » L’air paniqué de Muse et sa désorientation s’intensifient un instant. Elle est sur le bord de la crise de panique. Puis, elle se calme en sentant la main de son meilleur ami serrer la sienne. Les murs, le plafond, ce calme ambiant suffisent à l’étouffer. « You're at the hospital, Muse. You lost a lot of blood... You remember? » Il confirme ses pires craintes et déjà les larmes se remettent à apparaître au coin de ses yeux et à rouler silencieusement le long de ses joues. Sans lâcher sa main, elle parcoure la pièce des yeux jusqu’à atterrir sur la silhouette d’Hypnos. Ses traits fatigués lui sautent aux yeux. Il est épuisé. Elle regarde l’horloge, les aiguilles indiquant 8h47. Ça fait des yeux qu’ils sont ici. Évidemment, ça lui paraît lointain, comme si ce qui venait de se passer était arrivé dans une autre vie. Et pourtant, ce n’était qu’à quelques heures près. Elle étire son bras et glisse ses doigts sur le visage de son meilleur ami. «You look tired… Did you get any sleep?» Elle connait déjà la réponse. À voir ses traits tirés, il n’a pas dû dormir depuis déjà plusieurs heures. De son autre main, ses doigts glissent sur son ventre sous les couvertures. Le cœur gros, la gorge nouée, les larmes abondantes mais silencieuses, elle essaie de se retenir de pleurer. Elle essaie de se contenir, de ne pas se laisser aller aux émotions douloureuses qui la ravagent. Au contact de sa main sur le visage d’Hypnos, elle perçoit toute l’impuissance, le manque de sommeil, l’inquiétude, la peur. Muse ferme les yeux, prise par ces émotions qui appartiennent à son meilleur ami et prend de nouveau sa main, tirant sur celle-ci. «Come here, please.» Elle veut se caler contre lui, être dans ses bras, se sentir rassurée. Sentir qu’à l’extérieur de tout ce qui vient de lui arriver, il est là, lui.

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**Hypnos** church of second chance **messages** : 112

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muse & hypnos

Tu vois ses yeux, de nouveau, se remplir de larme. Bien sûr qu’elle se souvient. Tu as été stupide de lui poser la question. La pauvre vient de vivre l’une des pires journées de sa vie, à ne pas en douter. Tu as attendu des heures pour lui parler et c’est la seule chose à laquelle tu penses? Crétin. Cela fait un moment que le soleil s’est levé et ton corps commence à réclamer sous dû. Tu sens ses doigts fins parcourir ton visage et tu relèves la tête pour croiser son regard inquiet. « You look tired… Did you get any sleep? » Ta meilleure amie connaît, de toute évidence, déjà la réponse. Elle sait tout. D’un simple contact physique, elle sonde ton esprit et tes sentiments. Tu commences à en avoir l’habitude. Or, de toute façon, tu ne comptais pas réellement dormir cette nuit, conséquence de cette peur au ventre que te procure ton alter ego. « No, I don’t. But it’s fine. » Tu ne dormirais pas pendant une semaine s’il le fallait. Tu serais prêt à tout pour elle. Tu sens qu’elle ne va pas bien et ton coeur se serre dans ta poitrine à cette idée. Or, tu ne peux pas lui en vouloir, loin de là. C’est à ton tour de caresser son visage du bout des doigts. Du pouce, tu pêches une larme sur sa joue, regard triste et inquiet à l’appui. « Come here, please. » Elle t’incite à monter sur le lit avec elle. Tu ne peux malheureusement imaginer à quel point cette situation doit être difficile pour elle, mais tu sais que tu ferais tout pour l’aider à passer au travers. « I don’t think I’m supposed to do this. But I screw the person who’s gonna try to stop me. » Tu t’installes à côté d’elle sur le lit et tu passes ton bras gauche sur ses épaules. Tu poses ta tête sur la sienne, en proie à une vague de tendresse infinie envers la brunette. « I can ask you how you’re going but… I think I already know the answer. I’m so sorry, Muse. » Ta voix si douce que seule elle peut l’entendre. « I know you enough to say that you’re the strongest person I ever met. Know that I’ll always be there if you need me. »

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**Muse** church of second chance **messages** : 51

Voilà plusieurs heures que la jeune femme s'est laissée allée à ses émotions. La peur au ventre, elle avait tremblé de tous ses membres. Crié et pleuré sa peine, aussi. De perdre un bébé, son bébé s'annonçait être la chose la plus difficile qu'elle n'ait jamais vécu. Étant ambulancière, il n'y avait aucun doute: dès qu'elle a vu le sang et que les crampes se sont faites répétitives, elle savait ce qui l'attendait. Pourtant, après la tempête, elle se referme et emprisonne ses émotions, sa peine, sa douleur, sa peur... bien loin. Elle ne veut pas inquiéter Hypnos plus qu'il ne l'est déjà. Elle sait qu'il a dû l'attendre, attendre son réveil. Elle sait qu'il n'a sûrement pas quitté son chevet une seule seconde. Elle sait qu'il a sûrement pris soin de faire remarquer aux infirmières si elles faisaient un bon ou un mauvais boulot. Hypnos, c'est son meilleur ami. Soj âme soeur. Comment pourrait-elle vivre sans lui? Chaque jour de sa vie, elle s'inquiète à son sujet. Elle sait que les nuits sont loin d'être faciles pour lui. Elles l'inquiètent et grugent son énergie. Elle voudrait l'aider, mais il la fuit lorsque vient la nuit. Souvent. Trop souvent. Il a peur et elle le sait. Leurs regards se croisent et si les sanglots menacent de s'échapper, elle parvient à les étouffer au fond de sa gorge. Les doigts d'Hypnos sur sa joue suffisent à la rassurer un peu, à lui apporter un réconfort. Mais elle a besoin de plus. Elle essaie de ne pas penser à ce qui vient de se passer, au fait que jamais elle ne pourra tenir son propre enfant dans ses bras. Elle a envie de crier sa haine au monde entier, mais se contient. Ses doigts viennent s'accrocher à un Hypnos rebelle qui s'installe finalement dans son lit, près d'elle. Ce contact la rassure et elle se blottit dans ses bras. Évidemment, sa remarque lui arrache un faible sourire. Ses doigts glissent sur le torse du jeune homme, par-dessus le tissu. Le mouvement de ses doigts, calme et constant, l'apaise. "Don't be, please." Parce qu'en parler la fera craquer à coup sûr. Elle s'en veut. Elle se sent terriblement coupable. Elle se croit responsable pour la mort de son propre enfant. "I love you, you know? Thank you for being here with me. For being who you are. I don't know what I would do without you.." Elle agrippe son chandail, comme pour le retenir, l'empêcher de partir. Son meilleur ami... elle l'aime. Tellement. Elle serait prête à tout, pour lui. Vraiment. "I know it sounds stupid, but..." Elle s'arrête un instant et cette fois, la jeune femme ne peut empêcher les larmes de couler. Elle s'étirer le cou pour regarder Hypnos d'en bas, et poursuit avec difficulté. "I would like.. Well.. I'm wondering if you could help me with the name... Can you help me find a name for..." Sa voix est étranglée par les sanglots. Son bébé est mort. Mais elle tient à lui trouver un nom. Pour ne jamais l'oublier. C'est tellement important pour elle...

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Tu sais que tout ne va pas bien. Tu sais qu’elle tente désespérément de cacher sa détresse et cela te brise le cœur. Muse est une femme si forte mais si vulnérable à la fois. Elle ne devrait pas avoir à retenir ses émotions. Elle devrait exploser, crier et pleurer comme elle le souhaite sans se soucier du regard des autres. Tu es désolé pour elle. Tu aurais aimé qu’elle n’ait jamais à vivre une épreuve aussi redoutable. Jamais. « Don’t be, please. » Tu ne peux t’en empêcher. Quel genre d’ami serais-tu si c’était le contraire? Ta joue se trouve une place sur le haut de sa tête et tu la serres dans tes bras. Tu te sens impuissant de constater que tu ne puisses faire davantage pour elle. Tellement impuissant. « I love you, you know? Thank you for being here with me. For being who you are. I don’t know what I would do without you. » Ses doigts fins agrippent ton chandail, comme si tu étais sa bouée de sauvetage. Elle est ta meilleure amie. Tu trouves normal d’être là pour elle quand elle en a besoin, normal de la soutenir à chaque fois que la vie lui lance des citrons. Tu ne peux faire autrement, tout simplement. « You would be you, Muse. You without me. But you’ll never have to think about that because I’ll always be there. » Tu deposes un baiser sur son front pour appuyer tes dires. Tu sens la fatigue pointer le bout de son nez alors que tu es si confortable dans ses bras. « I know it sounds stupid but… » Tu la laisses prendre le temps de formuler sa phrase. Tu sais qu’elle s’apprête à parler du bébé. Tu le sens. Une larme coule sur sa joue alors que ses prunelles rencontrent les tiennes. Tu viens pêcher cette larme avec ton pouce. « I would like… Well… I’m wondering if you could help me with the name… Can you help me find a name for… » Oh. Tu la serres advantage dans tes bras. La voir ainsi te brise littéralement le cœur. « Of course I can. You know… this baby came in your life like a shooting star lightening the darkness for a moment… What about… Lux? It means light in Latin. » Tu ne sais pas pas pourquoi tu as choisi ce prénom, mais tu l’aimes bien. Bien sûr, il irait mieux à une fille, mais tu le trouves approprié. « But, you know, it’s okay if you don’t like it. We’ll find another name. »

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I'll never hold you in my arms

Muse et Hypnos

« You would be you, Muse. You without me. But you’ll never have to think about that because I’ll always be there. » Quelqu'un qui observerait la scène d'un point de vue extérieur pourrait croire que Muse et Hypnos forment un couple. En réalité, ce n'est pas du tout le cas. Hypnos est son meilleur ami, son compagnon, son partenaire. Et pourtant, il s'agit de la personne la plus importante de sa vie, son âme soeur. Elle ne serait pas elle-même, sans lui. Elle ne serait pas si forte, si heureuse, si vivante, sans lui. Elle ne veut pas penser à lui d'un autre point de vue qu'un simple meilleur ami. Elle sait qu'elle se perdrait dans ses propres émotions, ses propres sentiments. Des sentiments mêlés et partagés à l'égard de ce bonhomme qu'elle aime tant et sans qui elle ne serait rien. C'est ce à quoi elle pense lorsqu'elle plonge ses yeux dans ceux d'Hypnos et qu'il sèche une de ses larmes. Ce qu'elle s'apprête à lui demander lui semble au premier abord ridicule, insensé. Et pourtant, c'est avec lui seul qu'elle peut partager ce moment. Elle veut trouver un nom à son enfant. Un enfant qui ne pointera jamais le bout de son nez. Jamais elle ne verra ses beaux yeux, jamais elle ne caressera son petit nez, jamais elle ne pourra le prendre dans ses bras... « Of course I can. You know… this baby came in your life like a shooting star lightening the darkness for a moment… What about… Lux? It means light in Latin. But, you know, it’s okay if you don’t like it. We’ll find another name. » Elle essaie de se relever un peu en s'appuyant sur son coude, mais une douleur lui fait rapidement changer d'avis. Elle soupire. "Lux.. I love it." Elle ne veut pas que ce soit compliqué. Et c'est vrai que ce bébé a été une lumière, dans sa vie minable. Tout comme Hypnos est, lui aussi et à sa façon, la lumière qui éclaire son chemin, depuis qu'ils se sont rencontrés. "Lux it is." Muse étire son bras pour passer une main dans la crinière de son meilleur ami et sourit faiblement en voyant sa mine éreintée. I think we should sleep. You in particular... You look awful. Elle dit ça à la blague, évidemment. Et pourtant, c'est bien vrai qu'il a l'air fatigué. Elle sait qu'il ne voudra pas rester pour dormir avec elle. Il a peur. "You can stay here. With me.", dit-elle pour insister sur le fait qu'elle a besoin de lui et qu'elle n'a pas peur de lui. Ou de son autre lui.

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I'll never hold you in my arms.

muse & hypnos

Tu ne sais pas d'où cette idée sort, mais tu trouves ce prénom étonnement bien choisi. Bien entendu, tu tenteras de trouver une autre idée si jamais elle ne le trouve pas de son goût. Après tout, c'est son bébé et non le tien. Or, au contraire, elle approuve ton choix. « Lux... I love it. » Un sourire mélancolique s'installe sur tes lèvres. Tu aurais aimé rencontrer Lux et faire sauter ce poupon sur tes genoux. T'aurais aimé le voir grandir et courir partout dans ton appartement. Tous ces rêves tombent à l'eau et tu n'oses même pas imaginer comment Muse peut se sentir en cet instant. Elle passe sa main dans tes cheveux et tu sens la fatigue t'emporter petit à petit. « I think we sould sleep. You in particular... You look awful. » Tu ricanes légèrement parce que tu sais très bien qu'elle a raison. Tes traits tirés ne te donnent pas vraiment bonne mine. « I know. » Or, tu ne peux faire autrement. Tu ne veux pas la laisser seule face à ses démons. Tu en as marre de cet alter ego qui t'empêche de profiter de chaque moment. « You can stay here. With me. » Tu peux rester et tu le veux, mais il te faudra une énième café. Tu espères que Genesis trouvera une solution pour te débarrasser de ce qui prend le contrôle de ton corps la nuit. Vraiment. « Of course, I can stay... but I can't sleep, Muse. You know that. I don't want him to hurt you. I don't. » Tu soupires. « I love you too much to let him meet you. » Tu la serres davantage dans tes bras, ta meilleure amie. Tu es prêt à tout pour la garder en sécurité.

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» You are the angel in my worst nightmares (Mushy)
» pandora + live your life with arms wide open.
» balthier ○ hold courage to your chest.
» a seven nation army couldn't hold me back † Wayne