We're crazy. Well, I'm nuts, you are beautiful (sophie)

Tu fais rouler cette anneau autour de ton doigt. Tu soupires à l'idée de ce que tu fais de cette nouvelle vie. Tu te dis être flic, mais tu te tiens avec la racaille du coin, les pires selon toi. Tu lève les yeux vers l'entrée du club et tu t'adosses au mur. Tu ne peux pas te permettre de faire une erreur. Une simple erreur me ferait tuer par l'un des groupes et une autre par l'autre. Ce n'est pas facile d'être infiltré dans le gang le plus dangeureux de la ville. Car oui, pour toi, les dime lions sont les plus dangereux. Tu joues encore un peu avec l'anneau avant de la faire glisser hors de ton doigt. Tu l'enfourne dans ta poche et tu regarde autour de toi. Tu replace ta veste et t'approche du club. Il te faut passer devant le portier et comme tu passes toujours innaperçu, ce n'est pas facile. Tu te glisses dans la boîte et le bourdonnement de la musique t'agresse les oreilles. Tu fermes les yeux un moment avant de te faire bousculer pour que tu t'écarte du chemin. Tu affiches un sourire vu les images qui te sont venues à l'esprit quand il t'a percuter. Le pauvre ne supporte même pas l'alcool. Si tu le trouves écrasé au sol plus tard tu lui donneras une bonne raison de ne plus te toucher. Tu yeutes l'endroit et un sourire s'affiche quand tu la vois de l'autre côté du comptoir. Tu te faufille à travers la foulle et tu te laisses tomber contre un tabouret. Tu l'observe préparer la commande d'une autre personne et elle revient vers toi sans pour autant te voir. Tu t'appuie sur le comptoir et balance ton corps vers l'avant. "Je te prendrais une bonne bière au poulet avec un berger palmé." Toujours la bonne entrée en matière faut croire. Comment ne pas savoir que c'est toi.

HJ : @Sophie je fais la mise en page après

Mon quart de travail venait à peine de débuter que les clients se bousculaient au comptoir du Club Euphoria. Le début de la journée était loin derrière, mais c’était loin d’être la fin. Je n’aurais jamais pensé être cette personne travaillant dans les bars, entourée d’alcooliques qui aimaient bien me raconter leurs problèmes. Pourtant, j’y étais depuis quelque temps déjà et j’adorais. Bon, bon, comme tous les métiers, il y avait de bons et mauvais côtés, de bonnes et de mauvaises journées, mais dans l’ensemble, ça payait bien et les clients n’étaient majoritairement pas désagréable. Alors que je discutais et servait Jerry, un habitué au Club Euphoria, j’ai remarqué du coin de l’œil qu’un nouveau client venait de prendre place, quelques tabourets plus loin. J’ai terminé avec Jerry, puis j’ai avancé  vers le client, sans lever le regard. « Je te prendrais une bonne bière au poulet avec un berger palmé. » Sans même lever les yeux, j’ai laissé échappé un rire d’entre mes lèvres. Puis, j’ai déposé mon regard sur Heracles. Ça ne prenait que lui pour dire de telle chose et personnellement, ça ne me dérange pas. Au contraire, j’étais heureuse de voir enfin un visage familier, qui n’était pas un client régulier, mais une personne que je considérais comme un ami, comme un frère. « Je suis désolée cher monsieur, mais la bière au poulet n’est plus disponible, mais je peux peut-être vous offrir la toute nouvelle bière au canard… Et pour le burger, laissez-moi regarder si les cuisines sont toujours ouvertes. » Quoi de mieux que de suivre sa petite blague ? J’ai souris à Heracles, attendant patiemment sa réponse, ne me préoccupant d’aucun autre client.

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