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(rafelia) show praise with your body

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Rafe


Rafe
church of second chance
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MessageSujet: (rafelia) show praise with your body   (rafelia) show praise with your body EmptyMar 4 Juil - 17:32

SHOW PRAISE WITH YOUR BODY
ophelia & rafe
I love the things you hate about yourself. Just finished a daydream, who were you tryna be? Then the time for being sad is over and you miss 'em like you miss no other and being blue is better than being over it. No one wants you when you have no heart and I'm sitting pretty in my brand new scars and tou'll never know if you don't ever try again


L'homme arque son sourcil et me tend le badge de consultant de la police de Varakes, d'un air peu convaincu. Vêtu de ma toge, arborant fièrement la broche de l'Eglise, je m'empressais d'y accrocher en dessous le badge officiel. Les temps n'avaient pas été évidents ces derniers jours, et cette sensation de me sentir véritablement utile m'était salvatrice. Je continuais à cauchemarder de ce souvenir maudit, effrayé désormais à l'idée de clore ne serait-ce qu'une paupière.« Ophelia vous briefera. Que Dieu soit avec elle. » Je lui offre un large sourire conquis et bombe le torse. J'appuie mon avant-bras sur le comptoir et avance mon visage. « Je peux te promettre mon enfant qu'Il sera à ses côtés. Je suis son plus fidèle messager, toujours là pour la protéger. » Je n'avais pas alors déceler le sarcasme. Les visages, les regards, tous s'attardaient lorsque j'avais poussé les portes avec probablement un peu trop de zèle. J'avais l'impression de ressembler à un cow-boy des anciens temps. Très vite, chacun retourne à ses occupations, arrêter les criminels et protéger les braves citoyens de Varakes, et j'expire un long râle de satisfaction et frappe à la première porte, que je pensais être la bonne. Un, deux, trois. Aucune réponse. J'augmente ma force discrètement et casse la poignée. La pièce est vide, il s'agit d'un placard. Un prêtre dans un placard, n'avaient-ils pas honte ? J'en sortis aussitôt, de peur d'y être enfermé et me dirige vers la prochaine salle d'interrogatoire. Mains tremblantes, j'eus du mal à canaliser mon soufflet et ma force. Par maladresse, alors que je ne voulus qu'ouvrir la porte, elle se retrouva contre le mur opposé, dans un vacarme presque explosif. Poignée en main, j'y découvre une chevelure blonde et un homme suspect. Prolongeant l'effet de surprise, je lève mes bras au ciel, mains tendues et fixe le plafond de la pièce. Je m'avance alors, racle ma gorge et pose délicatement la ferraille devant lui. « Dieu m'envoie pour que tu confesses tes fautes, mon fils. » Je reprends l'objet et le broie devant lui, offrant un clin d'oeil à Ophelia. Bizarrement, Son amour m'était revenu, et le souvenir, lui, s'était évaporé. J'en profitais alors pour prononcer silencieusement une prière, sommant l'individu de se taire. « Allons-y. Détective, prépare ton stylo, on a toute une ville à sauver. » Je souris à la jeune détective et fixe d'un regard foncièrement noir l'homme. Lui, qui n'était que pécheur, méritait bien pire que la prison. Il méritait une sentence publique. Il devait servir d'exemple, pour que les habitants de Varakes se rendent compte que les gens qui prennent le même chemin que lui sont dans l'erreur et qu'il n'y a que les bonnes actions qui peuvent nous rendre meilleurs et sauver nos âmes.
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MessageSujet: Re: (rafelia) show praise with your body   (rafelia) show praise with your body EmptyMer 5 Juil - 16:32


show praise with your body
rafe & ophelia

Il était en retard. Cette réalisation ne manqua pas de t’inquiéter alors que tu regardais pour la millième fois l’horloge. Tu avais un suspect dans la salle d’interrogation et un consultant en retard, voilà qui ne t’aidait en rien. Si on t’avait donné le choix, tu n’aurais même pas été dans ce commissariat, mais l’option ne t’avait pas été ouverte. Le deuil était une chose, mais tes jours étaient passés et il te fallait à présent revenir dans la routine. Ce n’était pas une joie, l’idée de devoir t’accommoder du prêtre - que tu appréciais tout de même franchement - ne te faisait pas davantage plaisir. Enfin, puisqu’il n’était pas encore arrivé et que ton pauvre suspect attendait depuis déjà quelques temps, il fallait que tu mettes la main à la pâte. Un nouveau soupire traversa tes lèvres alors que tu ouvrais la porte de la salle pour t’y installer devant le suspect. Il n’y avait rien de tragique dans son cassier, tout comme dans l’affaire qui semblait être d’une simplicité effarante. Il vous fallait pourtant une admission de culpabilité pour être certain que ce criminel terminerait des barreaux. Tu finissais à peine de lui expliquer ses droits pendant l’interrogatoire lorsque la porte termina sur le mur avec un vacarme qui te fit sursauter. Tu te tournas vers l’entrée avec des grands yeux pour y découvrir… le Père Rafe dans toute sa splendeur. Tes mains vinrent resserrer ta queue de cheval essayant de passer outre la théâtralité de l’arrivée du prêtre. Tu sentais déjà le cauchemar qui t’attendait pour expliquer cette scène à tes supérieurs. Les paroles du prêtre t’arrachèrent pourtant un sourire embarrassé alors qu’il reprenait la parole avec l’annonce que vous aviez une ville à sauter. « Très bien mon Père. » Le respect, toujours, il s’agissait d’un imminent personnage de ton Église tout de même. « Nous allons commencer par changer de salle d’interrogatoire… » Une nécessité maintenant que la porte et la poignée avaient été pulvérisées. Tu te levas de ta chaise pour te diriger de l’autre côté de la table - sous laquelle tu aurais bien voulu te cacher -  afin de détacher le suspect et rattacher ses mains dans son dos. Tu ne pensais pas avoir de problème à le maitriser en cas de besoin, mais autant de pas prendre de risque. Tu fis signe au prêtre de te suivre alors que tu te dirigeais vers l’autre salle la plus proche où tu y installas le jeune homme avant d’entrainer Rafe à l’extérieur tâchant de faire fi des émotions qui t’envahissaient en raison du contact. « Mon Père… si vous pouviez éviter de détruire le commissariat. Ce n’est pas l’idéal pour un interrogatoire. » Certes, vous pouviez à présent être certain que le suspect avait peur, mais ce n’était pas ce que tu recherchais. Cherchant une vague confirmation qu’il avait compris ce que tu lui demandais - et espérant sincèrement que ce soit le cas - tu retournas à l’intérieur de la nouvelle salle pour t’installer sur l’une des chaises, laissant l’autre pour le Père. « Père Rafe ici présent m’assistera pour cet interrogatoire. » C’était une formalité que de l’annoncer, mais c’était peut-être pour ne pas laisser l’occasion au prêtre de se présenter d’une façon plus rocambolesque. C’est beau l’espoir.
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MessageSujet: Re: (rafelia) show praise with your body   (rafelia) show praise with your body EmptyVen 7 Juil - 13:45

SHOW PRAISE WITH YOUR BODY
ophelia & rafe
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Les espaces confinés m’angoissaient, depuis ce satané souvenir. Je ne comprenais pas. Dieu nous avait fait grâce de ces souvenirs et expériences douloureuses pour finalement annoncer Son prix ? Etait-ce ici son but ? J’ignorais Son avarice, la plaçant sur l’incompréhension. Il nous avait sauvés pour mieux nous torturer ? A moins que ce ne soit qu’un test, encore un parmi les autres à venir. Il nous incombait alors de s’en montrer digne. Perturbé, presque instable, je perdis le contrôle dans un spasme qui propulsa la porte contre le mur, l’explosant par la même occasion. Ce n’était pas digne d’un homme de Dieu, toute cette violence. Mais dans l’expression homme de Dieu, il y avait surtout homme, et j’en devenais faible, bien trop faible. J’avais l’impression que Dieu était déçu, et qu’il me punissait en m’affligeant de ce souvenir. J’entre finalement dans la pièce, découvre Ophelia et le suspect. Le suspect semblait surpris, puis finalement étrangement neutre, alors que la jeune détective n’arbora qu’un sourire crispé. Je l’observe se lever, attacher les mains du suspect dans son dos. Je penche alors la tête et épie longuement l’homme, qui ne semblait ni nerveux, ni triste. Son visage était de marbre. Je me tenais prêt, au cas où. Il y avait le pire de Varakes entre ces murs, ce qui pouvait en déconcerter plus d’un mais qui ne faisait que m’encourager. Il y avait tant d’âmes à sauver et à ramener dans le droit chemin. Je me sentais véritablement utile. Au signe de la policière, j’embraye son pas et la suis en fixant l’homme, oscillant entre sourires sincères pour Ophelia et regards froids et durs pour l’homme. Planté dans l’autre salle, je croise les bras, presse mon pouce sur mes lèvres alors qu’en un battement de cils, je me trouvai hors de la pièce, avec Ophelia. Surpris, je ne tardai pas à me confondre en excuses. C’était un retour à la réalité, bien loin du marbre protecteur de l’Eglise. « Je suis désolé Ophelia, je m’étais trompé de pièce. J’étais probablement un peu trop heureux d’être sorti du placard. Enfin, d’un placard. » Je racle légèrement ma gorge et retournes à l’intérieur de la pièce avec Ophelia. Je m’assois à ses côtés, arrange ma toge et redresse ma broche. Je l’observe lui, ses mains. Aucun signe véritablement distinctif. Lorsqu’elle me présente, je lui souris et croise mes doigts. « Qu’est ce qu’un putain de prêtre vient faire ici ? J’suis pas mort. Vous savez, j’ai des droits et, recevoir des portes ça en fait pas partie ! » J’écarquille les yeux et pose posément les mains sur la table. Je ne lui avais pas envoyé de portes, c’était le mur qui avait pris pour lui. « Mentir mon fils, c’est mal. Et pourtant, je suis sûr que c’est le plus petit péché que tu as commis dernièrement. Mais si tu tiens vraiment à étendre ton catalogue des droits et en recevoir une, tu peux voir ça comme un cadeau de l’au-delà, le signe céleste ultime. » Je fais un signe discret à Ophelia, l’encourageant à m’arrêter avant que ce jeu ne cesse avant même d’avoir commencé. Elle allait passer pour la gentille policière, et moi, le prêtre bien trop rigide. A moins que ce ne soit pas qu’un simple jeu, mais un vrai reflet de la réalité.
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MessageSujet: Re: (rafelia) show praise with your body   (rafelia) show praise with your body EmptyDim 9 Juil - 5:29


show praise with your body
rafe & ophelia

Si seulement tu avais su ce qui t’attendait, peut-être n’aurais-tu pas accepter que le Père Rafe t’accompagne pour ton interrogatoire. Sa compagnie ne te dérangeait pas, bien au contraire, mais disons qu’avec son arrivée impossible à manquer tu t’attendais d’ores et déjà à subir les remontrances de tes supérieurs. Quoi qu’il en soit, ce qu’il fallait maintenant était que tu te rattrapes en t’assurant que l’interrogatoire se passe sans embuche. C’était en ce sens que tu l’amenas à l’extérieur, lui demandant de calmer ses ardeurs pour éviter d’autres incidents. Sa réaction te satisfit pleinement et un sourire se dessina même sur ton visage lorsque tu entendis le léger lapsus. Il semblait avoir compris, peut-être que ça ne se passerait pas si mal finalement. « Il n’y a pas eu de mal, ne vous en faites pas. » Après tout, ce n’était pas en l’accablant de reproches que tu serais dans les bonnes grâces du prêtre. Tu t’inquiétais tout de même pour ton âme à quelque part.
De retour dans la salle d’interrogatoire, tu t’empressas de présenter ton consultant au suspect. Ce dernier fit savoir son désaccord avec un langage coloré qui te fit rouler les yeux. Tu n’eus pourtant pas le temps de lui répondre quoi que ce soit que le Père Rafe et la surprise se fraya un chemin sur ton visage en entendant ce qu’il te disait. Décidément, tu n’étais pas sorti du bois et l’envie de te cacher sous la table se fit sentir à nouveau jusqu’à ce que tu remarques le signe discret que te faisait ton partenaire de la journée. Sans plus attendre, tu entras donc dans le jeu - si seulement s’en était un - en te raclant la gorge. « À ce que je sache, vous avez eu plus de peur que de mal. N’ayez crainte, rien ne vous arrivera pendant le cours de cet interrogatoire. » C’était idiot que tu aies même à le préciser, mais c’était sans doute l’effet de l’entrée remarquable du prêtre. « Pour revenir à votre cas, vous avez effectivement des droits, notamment celui de vous taire, mais je vous conseillerais de coopérer. » Ça te ferait moins de travail et pour lui, il éviterait de subir la théâtralité du prêtre plus longtemps que nécessaire. Tu t’efforçais de prendre un ton doux, histoire de gagner la confiance de ce criminel, mais tu sentais déjà que cet exercice serait long et pénible. Tu ouvris le dossier de l’affaire et le glissa en direction du Père Rafe afin qu’il puisse suivre la discussion. Tu n’en avais pas spécialement besoin, ayant déjà eu l’occasion de mémoriser les points les plus importants. Tu ne savais pas à quel point il voulait participer, sans doute plus tes nerfs pourraient supporter, mais il te fallait l’accommoder au maximum. C’était ton rôle depuis que vous aviez été désigné par vos supérieurs. « Vous voulez bien me donner votre alibi pour la nuit du 13 juin ? » Tu savais qu’il n’aurait rien de solide à t’offrir, mais si tu pouvais capter une contradiction dans ses paroles et ce qu’il avait pu déjà dire à d’autres policiers, tu aurais l’avantage dans cet interrogatoire.  
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MessageSujet: Re: (rafelia) show praise with your body   (rafelia) show praise with your body EmptyLun 10 Juil - 9:12

SOUVENIR D'ophelia
La pièce est sombre, un demi sous-sol dont les lumières ont été éteintes. Au centre de la salle, éclairée faiblement par les fenêtres, il y a une table, deux chaises et une lampe braquée sur un jeune homme, un peu plus vieux que toi, qui affiche une moue des plus ennuyées. Ça te dérange à peine alors que tu continues ton interrogatoire. « Vous voulez bien me donner votre alibi pour la nuit du 3 juin ? » Tes yeux se froncent dans ce que ton esprit d'enfant imagine être une expression intimidante. Tes petites mains s’abattent sur la table devant ses yeux fixes, défiants. « Vous feriez mieux de… » Tes paroles sont coupées par une voix masculine s’élevant hors de ton champ de vue. « Tori chérie, tes parents sont arrivés ! » Une moue déception s’affiche sur tes lippes alors que tu réalises qu’il est temps de mettre fin à votre petit jeu. T'es à la fois triste parce que jouer à la policière est ton jeu favoris, mais à la fois heureuse de pouvoir rentrer, il faut dire que ton partenaire n'était des plus enthousiaste. Tu fais le tour de la petite table et vient retirer l’élastique qui gardait ses poignets attachés ensemble à l’instar de menottes de policière. Aussitôt retiré, les deux mains s'écartent de toi à toute vitesse, te faisant sentir comme si tu avais la peste. Tes sourcils se froncent, mais en jeune fille bine élevée, tu lances tout de même des plaisanteries. « Merci d'avoir joué avec moi aujourd'hui. » Son regard croise le tien et il ne dit rien. Alors tu tournes les pas et remonte les escaliers là où les voix de tes parents s'élèvent. Alors que ta petite tête blonde apparaît à l'étage, suivit des pas trainant de ton cousin, la discussion s'arrête. « Vous vous êtes bien amusée ? » Les deux voix féminines s’élèvent en même temps, provocant des rires de la part de tous.

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MessageSujet: Re: (rafelia) show praise with your body   (rafelia) show praise with your body EmptyLun 10 Juil - 15:42

SHOW PRAISE WITH YOUR BODY
ophelia & rafe
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Cet univers était nouveau pour moi. Je voulais faire le bien, continuer les bonnes actions et inspirer les autres à en faire autant pour Lui, et rien que Lui. Il fallait se montrer digne de Son amour et de Sa confiance qu’il portait à notre égard. Malgré le prix, malgré les souvenirs, la vie continuait. Cette seconde chance se poursuivait. Mais, alors que les pas étaient certains et légers, désormais ils sont tremblants, hésitants et oscillent, me forcent à tanguer tout en étant sobre, bien qu’enivré par la foi. Je craignais qu’un jour, des ennuis arrivent à cause de mon ardeur. Si tel devait être mon fardeau, je l’embrassais, avec délectation même. Pourtant, malgré mes grands airs, je ne pouvais obvier cette boule qui s’était formée dans mes entrailles, de peur et d’impuissance. Ophelia se montre compréhensive et je n’en attendais pas moins d’elle. La jeune détective avait un grand cœur, et j’en étais persuadé. Pour faire un tel métier, avec une fougue et un tel talent, cela ne pouvait être que le résultat de son implication et de son sérieux mais aussi de sa capacité à demeurer humaine et non pas une pâle copie derrière une insigne et une arme. J’hoche de la tête, bien qu’étant profondément désolé d’avoir fait preuve d’une telle théâtralité. Je lui souris, la regarde avec sincérité et un profond respect. Maintenant face à un de ces déviants, je l’observe, l’analyse, cherche à comprendre. Pourquoi ? Pourquoi agir ainsi et s’exposer à la sanction de Dieu, peu importe sa forme prise ? La justice des Hommes s’était enclenchée, et il devait payer pour ses crimes et ne plus jamais recommencer. L’inspectrice entre dans le jeu et rassure l’homme, rien ne lui arrivera au cours de cet interrogatoire. Rien ne garantissait, en revanche, qu’il soit exempt de toutes représailles divines. Je croise lentement mes doigts, le fixe sans ciller. Ce n’est que lorsque la jeune croyante ouvrit le dossier pour m’informer des détails que je rompis enfin le contact visuel avec lui. Je n’étais que consultant après tout, mais j’étais messager de Dieu avant tout. J’y découvris certains détails, et surtout les circonstances aggravantes. A moins de plaider la folie, il n’allait pas s’en sortir. L’inspectrice joue le jeu, pose une question. Je relève lentement le regard, l’observe elle puis lui et le fixe lorsque sa bouche s’entrouvre.  « J’sais pas. Tu veux bien me donner ton alibi de ce soir ? Ou ton adresse ? » J’échappe un grognement et me penche vers lui, tape du poing sur la table bruyamment et pointe mon index en sa direction. Mes lèvres s’étirent, alors que je contiens ma réaction. Elle n’était pas un bout de viande et méritait bien mieux qu’un criminel qui contribuait à encrasser les rues de Varakes. « Ce que tu fais ce soir ne t’appartient plus. Dans Sa miséricorde, peut-être Dieu pourra te laisser quelques journées avant de t’emporter et de te placer sur un grill pour l’éternité. » Il rit, s’amuse et se pavane. « Alors mon fils, tu faisais quoi la nuit du 13 juin ? » Je me concentre totalement sur lui, oubliant un instant Ophelia, alors qu’il commence à rouler des yeux et je le vois lorgner sur les courbes féminines du détective. Je me lève, paisiblement et tire la chaise pour lui retirer une chaussure. Si je parviens à éviter un coup, le deuxième, lui vient s’écraser contre la paume de ma main, ne provoquant aucune douleur grâce au don de Dieu. Sa chaussure en main, je commence à frapper mon torse, y laissant de larges empreintes de semelle sur ma toge blanche. Je recommence plusieurs fois avant de poser l’objet sur la table. « Coopère mon fils. Frapper un homme de Dieu coûtera cher à ton âme déjà bien pourrie. » Je me tourne alors vers Ophelia, arque un sourcil et pose ma main sur son épaule frêle. Elle avait l’air ailleurs, et je commençais à être familier avec ce genre d’événements.
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MessageSujet: Re: (rafelia) show praise with your body   (rafelia) show praise with your body EmptyMer 19 Juil - 15:21


show praise with your body
rafe & ophelia

Reprendre un minimum de contrôle sur cet interrogatoire après l’arrivée dramatique du Père Rafe relèverait du miracle. Peut-être étais-tu justement avec la bonne personne pour une telle chose puisque la technique du bon flic, mauvais flic pourrait peut-être fonctionner. Tu laissas le prêtre se familiariser avec le dossier pendant que tu menais la charge. Tu n’avais aucune intention de te montrer agressive, lui demandant son alibi. C’était une question inutile, tu savais qu’il n’en avait pas. De ce côté là, tu étais en contrôle - ou du moins tu l’espérais - le problème relevait plutôt de l’imprévisibilité du Prêtre. Tu déchantas légèrement à la réponse du suspect. Ce n’était rien d’étonnant, mais ça ne t’empêcha pas de rouler les yeux. Tu aurais répondu en lui faisant remarquer la bague qui trônait encore sur ton doigt, mais tu n’en eus même pas le temps. Un coup sur la table te fit sursauter et tu ne pus que tourner ton regard vers la cause, observant la Père Rafe alors qu’il reprenait la parole. Tu doutais que les menaces divines puissent fonctionner sur votre suspect, mais tu préféras garder le silence et observer la scène. La question de l’alibi fut posée à nouveau, mais la réponse ne viendrait probablement pas. Tu ne pouvais pas complètement le blâmer puisque tu te retrouves toi même sciée par le comportement du Prêtre.

Ce fut du moins le cas pendant un court moment avant que ton esprit ne t’amène ailleurs. Tu n’eus aucun mal à reconnaitre la sensation et ton coeur se serra à l’idée de découvrir un nouveau malheur dans ta vie d’avant. Ta découverte fut pourtant toute autre : de la joie venant mettre un léger baume sur ton coeur meurtri. Ça te faisait bizarre d’y voir une autre facette de ta vie d’avant, mais surtout de te retrouver dans une situation ô combien semblable à celle que tu vivais présentement. À croire que la police était véritablement une vocation, cette question te reste en tête lorsque l’interlude s’arrête. Tu ne sais pas trop quoi en penser : d’un côté tu étais emplie de joie à l’idée qu’il y ait eu une autre personne importante dans ta vie, de l’autre, tu ne pouvais que craindre que quelque chose d’horrible lui soit arrivé.

Tes pensées se dissipèrent un peu pour faire place à celle d’un autre. Tu n’en reconnais pas le propriétaire immédiatement, trop confuse pour les identifier ou même chercher à le faire. Tu revins à toi après un court moment et tu te raclas la gorge pour reprendre un minimum de constance. « Autant éviter la rétribution divine si je peux me permettre. » Tu raclas ta gorge à nouveau avant d’inviter le Père Rafe à reprendre sa place à tes côtés. Tu avais manqué un moment, absorbée par ce retour dans le passé, et tu craignais véritablement ce qu’il avait pu faire. Le suspect semblait troublé, peut-être autant que toi, si bien que tu repris la parole dans une vague tentative de reprendre la main de cet interrogatoire. « Je vais donc reposer ma question : que faisiez vous le 13 juin ? » Sans doute que demander encore une fois ne changerait rien, mais il fallait faire preuve de diligence dans ce métier. « Sinon nous passerons à la prochaine question, mais vous devriez coopérer pour votre propre bien. » Pas en raison d’un quelconque risque venant de Dieu, mais bien de la justice des hommes. La coopération était la seule chose qui pouvait lui éviter les peines les plus lourdes. Enfin, ça ne changerait pas grand chose à ton enquête de toute façon.
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MessageSujet: Re: (rafelia) show praise with your body   (rafelia) show praise with your body EmptyLun 7 Aoû - 20:39

SOUVENIR DE RAFE
Tu l’assommes dès qu'il s'approche trop près de toi, son crâne venant se frapper contre le béton du sol. En un mouvement, tu es débout et te presses vers cette porte laissée ouverte en retirant tes mains de ton dos, laissant derrière toi une paire de menottes détruites. Tu n'as pas de plan, aucune stratégie outre un vulgaire couteau pour te défendre. Au loin, tu entends les gardes s'activer suite à ta soudaine escapade vers la liberté - du moins, tu l'espères. Aveugle dans ce réseau de couloirs souterrains, tu tentes de trouver ton chemin parmi ces barreaux derrière lesquels des yeux te suivent avec l'espoir que tu arrêtes pour l'un d'eux. L'un des captifs se met à crier avant même que tu ne comprennes pourquoi, avant même d'entendre le coup de feu et sentir la balle se loger dans ton mollet droit. L'impact freine ta fuite, grimaçant en essayant de faire bon usage de ton don avant de reprendre ta route. Un canon de fusil se braque sous ton nez, bloquant ton chemin. « Où on va comme ça, Vincent ? » Décidément, ils ont abandonnés les moqueries avec ton titre de Lieutenant. Ton cœur s'emballe davantage, paniqué à l'idée d'avoir échoué. La lame du couteau pèse lourd au creux de ta paume, fendant une grimace sur ton visage. Animal désespéré, tu tentes ta chance : d'un geste brusque tu remontes la pointe de l'arme à feu vers le plafond vers lequel se décroche le coup et enfonce la lame de ton couteau dans la chair de l'homme devant toi. Tu lui arraches le fusil des mains, usant de la crosse pour le frapper au nez et le renverser. Bien sûr, tu ne pars pas sans reprendre possession du couteau dont tu essuies le sang vite-fait sur tes vêtements, puis le glisse à ta misérable ceinture.

Ta route se reprend jusqu'à ce que tu te stoppes nette devant l'une des cellules où tu reconnais ces cheveux blonds. Assise sur le sol, au fond de sa prison, la jeune femme a les genoux pressés contre sa poitrine qu'elle entoure de ses bras. Dès que tu t'apprêtes à faire sauter le verrou avec l'aide de l'arme à feu, elle relève la tête en tendant un bras dans ta direction. « Non ! Tu dois me laisser ici, je ne peux pas partir. » Tu ne comprends pas, mais n’insistes pas pour briser le cadenas qui la tien prisonnière. « Va-t'en ! » Elle semble presque fâchée, gesticulant avec de grands mouvements secs et tu ne comprends pas comment elle peut être autant drastique avec toi. C'est elle qui t'a fourni le moyen de se sauver, n'était-ce pas une façon de se sauver elle également ? « Il est là ! Clouez-moi cet enfant de chienne au sol ! » Tu n'as pas le temps de réagir, le bruit sifflant à tes oreilles se détachant du lot pour venir te frapper sous la clavicule. Tes réflexes prennent le dessus, abattant celui qui t'a tiré tandis que l'on vient se saisir par derrière, t’entraînant dans une lutte contre une personne que tu sais ton égal.

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