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WADE ♣ Souviens-toi de ce qu'on pouvait éprouver.

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MessageSujet: WADE ♣ Souviens-toi de ce qu'on pouvait éprouver.    WADE ♣ Souviens-toi de ce qu'on pouvait éprouver.  EmptyDim 6 Aoû - 11:52


   
Wade & Bleuet
   
   
When attraction rhymes with prohibition.
   
Aujourd’hui, tu recommences à travailler. Le cœur serré, la gorge nouée, tu sembles tout doucement continuer de sombrer. Tu te sens seul, tu te sens perdu dans une foule d’émotions que tu ne métrises pas. Depuis que ce souvenir avait été récupéré, tu t’étais enfermé dans une bulle de mal-être. Les cauchemars ne cessaient de venir te rappeler cette scène, encore et encore, allant jusqu’à te rappeler la douleur de cette douleur cuisante que te procurait la cigarette s’écrasant sur ta peau. Instinctivement, tu portes tes doigts aux brûlures, les frôlant, comme si tu craignais de raviver la souffrance. Rien, le néant total…Le psychiatre t’avait donné l’autorisation de retourner au travail, t’annonçant que tu étais prêt à aller de l’avant et que pour ça, tu devais absolument reprendre un train de vie normal. Comment faire ? Comment faire lorsque tu peux à peine te regarder dans une glace ? Tu avais coupé les ponts avec tellement de monde, sauf certains comme Hypnos qui avaient cherchés à percer ta bulle, venant encore et encore frapper à ta porte pour te soutenir. Sans eux, tu aurais fini par ne plus jamais respirer, car oui, ça en allait jusqu’à ce point définitif. Te redressant doucement dans ton lit, tu fermes les yeux, passant tes mains dans tes cheveux. Tu te sens comme un gamin qui n’arrive plus à savoir où est sa place, où mettre le pied pour ne pas trébucher. Comment peux-tu être aussi faible ? Dans un sens, tu as honte, totalement honte. Beaucoup ne sombre pas à cause de leurs souvenirs…mais toi, toi, tu as fini par tomber sans savoir te relever. Prenant un cachet déposé sur la table de nuit, tu l’avales avec une facilité déconcertante. Les Antidépresseurs font partie de ta vie, mais ça te fait du bien, ça t’aide…d’une façon éphémère.

Te levant enfin, tu observes ton téléphone et l’heure qui ne cesse d’avancer encore et encore, raccourcissant ce moment où, enfin, tu devras passer cette porte. La nervosité ne cesse de tirailler tes entrailles, pourtant, tu t’étais juré de ne pas te dégonfler. Aujourd’hui, tu quitteras ce repère, cette bulle et tu retrouveras ta vie normale…du moins, tu essayeras. Filant sous la douche, tu laisses tes muscles se détendre, enfilant enfin des vêtements. Tu as à peine le temps de boire une tasse de café que, déjà, il est l’heure de filer travailler. Ton patron t’a donné une demi-journée, étant au courant de ton état, il veut que tu reprennes petit à petit. Tant mieux, tu ne te voyais pas affronter la réalité toute la journée, des heures durant. Te mordant la lèvre, tu poses la main sur la poignée, les clefs de ta voiture encerclée par la paume de ta main. Ton cœur, il bat vite, trop vite. Mais là où autrefois tu as tant reculé, aujourd’hui, tu ouvres la porte et tu sors. Calmement, tu verrouilles la porte, tournant le dos à celle d’en face, grave erreur. Tu ne l’entends pas arriver, tu ne l’entends pas apparaître, lui qui a été l’objet de beaucoup de tes pensées. Tu l’as souvent évité, refusant d’affronter cette attraction que tu avais à son égard. Tu avais honte, honte qu’il voit en toi cette faiblesse, cette fragilité et puis, il t’avait sûrement rapidement oublié. Alors que tu te retournes pour te diriger vers la sortie, tu te figes. Il est là, non loin. Ton regard croise le sien et tu cesses de respirer, comme un automatisme. Directement, ton cœur s’affole, ton regard foncé se perd dans le sien si spéciale. Le souvenir de vos corps se trouvant te revient en mémoire et tu faiblis.

« Wade… »

Directement, ta main cherche à se poser sur ta poignée, comme pour fuir cette douleur dont il est en quelque sorte la cause. T’avais pas demandé à ce qu’il entre dans ta vie, dans ton champ de vision. Tu n’es pas prêt à lui donner des explications…Mais au final, va-t-il t’en demander ? Va-t-il chercher à comprendre ton absence, ton ignorance. Tu en doutes. Pourquoi le ferait-il ? Tu n’as jamais été qu’un coup d’une fois comme un autre…Tu n’as pas de valeurs à ses yeux, du moins, pas de ce que tu as pu comprendre.


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MessageSujet: Re: WADE ♣ Souviens-toi de ce qu'on pouvait éprouver.    WADE ♣ Souviens-toi de ce qu'on pouvait éprouver.  EmptyDim 6 Aoû - 15:22

cold world, warm thoughts
And everyone's watching, it all unfold. Everyone's watching, who's gonna take the throne ? Who's gonna run the show ? Everybody wants someone who's gonna fight fire with fire. ft. BLUE


Tu joues avec le couteau Suisse entre tes doigts que tu fais naviguer de ton index à ton auriculaire plusieurs fois de suite. Tu ne sais pas encore qu’on te l’a offert pour ton anniversaire, ni qu’il vient de ton meilleur ami. Tu ne l’apprendras que quelques jours plus tard alors que tu tenteras de mettre Diane à l’eau lors de la kermesse, gaminerie de ta part engagée en la compagnie d’un cobra. Pour l’heure, tu scrutes l’horloge qui se trouve accrochée au mur juste au-dessus de ton bar et tu soupires. Il est bien trop tôt, tu t’es encore réveillé en sursaut. Comme à chaque fois, présence ou non de quelqu’un dans tes draps. Ce n’est pas faute de te faire discret, osant à peine faire le moindre bruit de peur de ne pas entendre un seul signe de vie chez ton voisin de palier. Des semaines que tu ne l’as pas vu, ni même croisé. Des semaines de silence radio et de souvenirs qui sont venus t’éclater au visage sans que tu ne puisses rien y faire. Tu ne comprends pas ce qu’il lui prend, sens malgré tout l’inquiétude te prendre aux tripes. Combien de fois t’es-tu demandé s’il n’était pas tout simplement mort ? Si tu n’avais pas vu certaines personnes rentrer dans l’appartement, tu aurais très clairement pu défoncer la porte. Ça t’a traversé l’esprit un nombre incalculable de fois. Et pourtant, tu as dû continuer à avancer, découvrant ta capacité particulière, le fait d’être en mesure de développer ta force ou même l’un de tes sens. Tu as hurlé dans ton propre appartement, abattu par un souvenir de ta mère. Débranchez-là. Tu avais donné l’ordre. Elle est morte parce que tu leur as demandé de le faire, demandé de ne pas se battre pour une cause que tu as probablement dû juger perdue. Tu t’es enfermé dans la colère sourde qui gronde en ton sein et grondait visiblement déjà bien avant l’amnésie. Thornton, c’est ton nom de famille. Origine à la fois anglaise ou potentiellement écossaise. On a piétiné celui que tu étais. On t’a enfermé, ancien soldat que l’on a mis au trou pour insubordination, pour excès de rébellion. Tu n’es pas tout blanc, tu as sur tes mains des traces de sang tu le sens au fond de toi. Serait-ce alors pour ça que tu n’as pas déjà défoncé sa porte ?

Enfilant un jean, tu attrapes ton paquet de cigarettes et décides de te rendre sur le palier de ta porte en vue d’en griller une, non sans avoir ouvert la porte d’entrée du bâtiment pour faire courant d’air. Tu ne devrais pas fumer à l’intérieur mais le seul que tu peux gêner est Blue, et Blue ne t’adresse pas la parole, disparu de la circulation. Tout bonnement envolé. Jusqu’à cet instant. Bâton de la mort entre les lèvres, tu t’apprêtes à l’allumer à l’aide de ton briquet, ce dernier craquant au moment où la porte s’ouvre et laisse apparaître la silhouette de Bleuet dans son sillage. Un moment tu n’y crois pas tes yeux, posté là, torse nu sur ton paillasson, n’espérant pour ainsi dire plus rien, flirtant avec un membre d’un gang que tu rejoindrais bien assez tôt. Lentement, ta main redescend, flamme disparue et tu restes comme un con avec la cigarette coincée entre tes lippes. Il se retourne et tu te figes, incapable de dire quoi que ce soit, si bien que c’est lui qui murmure ton nom. Wade. Tu t’apprêtes à faire un pas quand il se retourne aussi sec et tente de rouvrir sa porte dans un geste rapide et maladroit. C’est à ce moment-là que tu ne réfléchis pas et viens attraper l’une des barres de la porte vitrée pour qu’il ne puisse pas filer à l’intérieur.

« Attends. ». Tes lèvres ont laissé échapper la clope que tu es venu glisser à ton oreille tel un mauvais garçon. Tu en as toujours plus ou moins eu la carrure, avec ton tatouage couvrant tout ton dos. « Ca fait des semaines que tu m’évites, tu ne crois pas que j’ai droit à une petite explication ? ». Le ton n’est pas sec, mais tu espères bel et bien en avoir, car qu’il le croit ou non tu t’es inquiété pour lui. C’est tout toi ça, allure sauvage quand en réalité tu es bien plus compliqué que ça. « Un peu plus et je défonçais ta porte, Blue. Persuadé que tu étais… ». Mort. Cette simple idée de te voir pénétrer dans un appartement vide sans réponse réveille en toi l’un de tes souvenirs et tu es forcé de t’arrêter dans ta phrase. Tu ne la finiras pas, ébranlé par la suite d’image qui s’était jeté devant tes prunelles différentes. Débranchez-là. Débranchez-là. Et la porte du bureau de cet hôpital qui claque violemment dans ton sillage, soufflant sur un mutisme qui t’atteint. Etait-ce là tout ce que tu étais, avant ça ?  

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MessageSujet: Re: WADE ♣ Souviens-toi de ce qu'on pouvait éprouver.    WADE ♣ Souviens-toi de ce qu'on pouvait éprouver.  EmptyDim 6 Aoû - 15:46


   
Wade & Bleuet
   
   
When attraction rhymes with prohibition.
   
Tu as le cœur au bord des lèvres. Tu as besoin de fuir, tu as besoin de t’en aller loin, tellement loin. Cette cigarette entre ses lèvres, il est là, dévoilant son torse comme bien souvent, du moins, c’est ce que tu te dis. Après tout, voilà bien longtemps que tu n’avais pas croisé son regard, cherchant à l’éviter. Pourquoi lui ? Parce qu’il avait toujours été différent à tes yeux, bien trop présent dans ton esprit. Comme un souvenir qui revient, encore et encore, tu avais tenté d’effacer son visage de ta mémoire sans jamais y parvenir. Il est ancré en toi au fer rouge, venant brûler ton âme sans même te demander ton autorisation, ton accord. Tu te souviens encore de tes doigts frôlant sa peau, de tes lèvres goutant aux siennes sans retenue. Tu veux tout oublier, retourner en arrière et ne jamais avoir à t’occuper de lui. Parce que son absence, elle t’avait bouffée, mais le laisser te voir dans cet état était impossible. Il n’est pas Hypnos, il n’est pas Beanie ou encore Agape. Il n’est pas comme eux, il ne sera jamais eux. Avec lui, ça a toujours été différent, bien trop pour que tu ne le prennes pas en compte. Alors oui, c’est comme un con que tu plonges tes yeux dans les siens, murmurant son prénom comme une vague plainte lointaine. Tu ne veux pas de ses yeux, tu ne veux pas de ses caresses, tu ne veux pas de son souvenir. Tu ne veux plus rien, tu ne veux pas de la douleur que ça peut engendrer. Tu as eu ta dose, tu veux juste respirer, tu aimerais juste…effacer. Alors oui, tu cherches à faire, encore…Tu cherches à partir, à t’enfuir pour ne pas avoir à l’affronter. Faible chose que tu es devenue.

C’est sans compter la détermination de Wade qui vient t’empêcher de prendre la fuite, de bouger, de t’en aller. Cette fois-ci, l’échappatoire ne sera pas facile, tu en es conscient et tu sais que, malheureusement, la confrontation est nécessaire. Ton psy te l’a dit et répété, tu dois parler, tu dois te confier pour mieux avancer, pour mieux tourner la page. Et si Wade était une page à tourner ? Tu te crispes, ne le regardant pas de suite. Oui, il mérite des explications, du moins, ça semble logique. Combien de fois n’a-t-il pas cherché à te contacter ? A savoir ce que tu avais…Combien de fois n’as-tu pas glissé contre ta porte, les larmes inondant ton visage en priant pour qu’il défonce la porte, pour qu’il comprenne que ça n’allait pas…Combien de fois n’as-tu pas espéré que ce soit lui couché dans ton canapé, alors que tu te blottissais contre Agape en cherchant un réconfort, une certaine sécurité…Mais Wade n’était pas là, il n’avait jamais été là et, au fond, ça t’avait tué. Poussant un léger soupire, tu redresses doucement le visage, tournant ton regard vers le sien. Il aurait dû défoncer cette porte…Pourquoi tu ne l’as pas fait ? Putain, pourquoi tu m’as juste abandonné à mon triste sort ? T’as pas entendu mes sanglots ? T’as pas entendu mes cris étouffés alors que la peine me rongeait, me bouffait ?

« Non…j’étais pas mort Wade… »


Ta voix est vibrante, douloureuse. Tu as l’impression que chaque mot est une torture, te rapprochant dangereusement du moment où l’explication viendra. Tu finis par lâcher la porte, laissant tes bras le long de ton corps. Tu ne le regarde plus, tu n’en as pas le courage. Tu as l’impression que tu foires tellement de choses, que Wade est justement l’une des choses que tu as royalement foiré. Tes mâchoires se crispent, tu ne sais pas comment lui avouer la triste réalité, comment lui avouer que tu as juste sombré dans un néant épuisant et fatiguant. Passant ta main dans tes cheveux, tu finis par le regarder, sans pour autant planter tes yeux sombres dans les siens.

« J’étais en dépression, simplement. J’ai eu une vision de mon passé, un souvenir et ça m’a fait perdre pieds…je voulais pas…je voulais pas que tu me vois comme ça, aussi pitoyable. Pour te dire la vérité, c’est la première fois que je ressors depuis plus d’un mois et te voir ne m’aide absolument pas Wade. »

Ce n’est pas un reproche, non, c’est plus une plainte, un besoin de le lui dire. Ca ne t’aide pas, parce qu’au final, tu le sens si proche de toi et si loin en-même temps. Baissant de nouveau les yeux, tu enfuis ta main dans la poche de ton jeans. Pitié, ouvres les yeux et comprends que ça ne va pas. Cette fois-ci, défonce cette foutue porte et me laisse pas. J’ai beau sembler plus ou moins guéri, il n’en est rien, cette fois-ci, j’ai juste besoin que tu réagisses.



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MessageSujet: Re: WADE ♣ Souviens-toi de ce qu'on pouvait éprouver.    WADE ♣ Souviens-toi de ce qu'on pouvait éprouver.  EmptyLun 7 Aoû - 6:47

cold world, warm thoughts
And everyone's watching, it all unfold. Everyone's watching, who's gonna take the throne ? Who's gonna run the show ? Everybody wants someone who's gonna fight fire with fire. ft. BLUE


Ta main ne quitte pas la barre de la porte pour t’assurer qu’il ne s’enfuira pas. Tu ne t’étais pas attendu à le voir sortir de chez lui. Les fois où tu t’évades de ton appartement, tu n’es pas là pour voir ce qu’il fait, et quand bien même tu te sois longtemps interrogé, tu ne comprends pas ce qui a bien pu le pousser à disparaître. Voilà pourquoi tu oses demander des explications sans te montrer agressif, plutôt calme et posé. Malgré tout tes prunelles sont lourdes d’interrogations et de non-dits quand tu as été en mesure de voir certaines silhouettes outrepasser la barrière de cette porte qui est la sienne. Comment aurais-tu pu seulement deviner qu’il attendait que tu défonces la porte ? Comment pourrait-il seulement te reprocher de ne pas l’avoir fait ? D’avoir tout bonnement respecté sa vie privée au détriment de tes envies violentes de t’assurer qu’il y avait toujours âme qui vive dans ce putain d’appartement ? Le fixant sans comprendre, tu le vois faire instantanément volte-face pour tenter de te fuir. Mais bon sang, ça rime strictement à rien cette histoire. Tes mots se meurent au bord de tes lèvres lorsque tu évoques sa possible fin, incapable d’aller au bout, retranché dans un souvenir qui te hante depuis que tu l’as eu. Et le premier tu l’as eu alors que tu étais encore avec lui dans la même pièce. Non…j’étais pas mort Wade… Tu ne le quittes pas des yeux. Pour sûr, il ne l’était pas puisqu’il se tenait juste devant toi. Alors… Pourquoi ?

Tu attends. Un temps qui te semble être une éternité alors qu’il ne prend toujours pas la parole. Tu attends qu’il t’explique, sonne le glas sur une erreur que tu aurais pu commettre. Tu n’en sais rien et c’est bien là ce que tu veux découvrir. Pourquoi Blue ? Putain dis le moi ! qu’hurle ton for intérieur qui le voit bien baisser les yeux et fuir ton regard hétérochrome. Lorsque les mots tombent enfin et que son regard sombre croise à peine le tien, tes doigts viennent lâcher la porte et tu te recules d’un pas, fronçant légèrement les sourcils. Je voulais pas que tu me vois comme ça, aussi pitoyable. C’est en silence que tu l’écoutes te faire ses aveux, masque érigé sur ta face qui parait de marbre en cet instant. Ce n’est pas contre lui, c’est visiblement l’un de tes traits de caractère et ta façon d’être, il sait pertinemment que tu peux être froid de la sorte sans que cela ne soit sincère pour autant. Si ça l’était, il le saurait. Te voir ne m’aide absolument pas Wade. Cette fois, tes sourcils se froncent et tu l’observes un brin suspicieux. Qu’est-ce que c’est censé vouloir dire ? Lèvres pincées, tu viens croiser tes bras contre ta poitrine et déglutis. «Qu’est-ce que tu veux dire ? ». Tu ne comprends vraiment pas où il veut en venir. « Que j’ai une part de responsabilité dans ton enfermement ? ». Après tout, tu ne sais rien de ce souvenir, auriez-vous un passé commun qu’il ne supporte pas ? Tu ne comprends plus rien. « J’aurais pu t’aider, si tu avais ouvert la porte. ». Un soupir s’échappe de tes lèvres. « Mais tu ne l’as pas fait. ». Et toi, tu t’es perdu dans ton job et tes escapades nocturnes autant que diurnes, et tu as développé ta capacité dont il ignore encore tout. « J’aurais pu t’aider à surmonter ce souvenir, mais tu as préféré laisser ce soin à d’autres. Pourquoi, Blue ? Qu’est-ce que je t’ai fait de mal ? ».

Comment aurais-tu pu savoir qu’il voulait que tu défonces cette porte ? T’a-t-il seulement entendu hurler cette nuit-là où l’on t’a renvoyé chez toi à cause de ce souvenir trop douloureux ? Comment savoir… Si pourtant une once de colère résonne en ton sein, tu ne la laisses pas échapper, tu la contiens et tu te forces à détendre tes traits, balayant tes mèches blondes en arrière et fermant temporairement les yeux avant de les rouvrir sur lui. « Je suis désolé. D’être en partie la source du problème. ». Bien que tu n’en saches pas encore les détails, tu t’en excuses, que pourrais-tu bien faire d’autre après tout ? Toute cette situation te prend de court, littéralement, et tu ne sais pas foncièrement bien la gérer, tu n’as jamais vraiment été doué pour ça, toi le silencieux qui dans ton passé, du peu que tu en as vu, ne disais jamais rien. « On aurait pu parler de nos souvenirs ensemble, tu sais. ». Oui, vous auriez pu, quand bien même les tiens soient jalousement gardés secrets. Tu aurais malgré tout pu lui dire que tu connais ton nom de famille, ou que tu es celui qui as pris la décision de mettre fin à la vie de ta propre mère. Vous auriez pu dire tant de choses et au final… Il t’apprend aujourd’hui que ta seule vision lui fait du mal. Et machinalement tu rattrapes la cigarette que tu as laissé derrière ton oreille et tu viens l’allumer entre tes lippes avant de tirer un coup dessus.  

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MessageSujet: Re: WADE ♣ Souviens-toi de ce qu'on pouvait éprouver.    WADE ♣ Souviens-toi de ce qu'on pouvait éprouver.  EmptyLun 7 Aoû - 7:24


   
Wade & Bleuet
   
   
When attraction rhymes with prohibition.
   
Il ne comprend pas…Il ne peut pas comprendre. Il ne peut pas voir ce que tu éprouves, ressentir l’atrocité qui ne cesse de tourbillonner en toi. Combien de fois n’as-tu pas rêver de crever dans ce lit ? Dans cet appartement tellement la douleur était forte, tellement l’air te semblait irrespirable ? Et tu avais pleuré, tellement pleuré. Seigneur, les larmes n’avaient eu de cesse de couler de tes yeux, allant jusqu’à brûler tes iris sombres et devenus vides avec le temps. Dans un sens, tu aimerais lui demander pardon, lui dire que tu es désolé. Mais à quoi bon ? A quoi bon chercher le pardon d’un homme que tu connais à peine, que ton corps n’a eu de cesse de réclamer, alors qu’au fond, il était loin de toi, sûrement bien plus loin que tu ne l’imaginais…Tu avais tout abandonné, que ce soit tes envies, tes désirs, tes besoins, te laissant enveloppé par cette douce obscurité. A présent, l’heure du jugement était arrivée, tu lui devais la triste vérité et toi, tu allais devoir continuer à avancer. Sans lui probablement, de toute façon, un chemin commun n’a jamais été envisagé et ce, malgré ce lien que tu n’avais jamais pu oublier, nier. Et là, tu parles. Oui, tu parles. Pour la première fois en plus d’un mois, tu lui exposes la réalité, la triste vérité. Tu as fui comme un lâche, cherchant à te cacher de son regard qui souvent t’a hanté. Tu ne lui avoueras pas, tu n’en as pas le droit, tu n’en as pas le courage. T’as jamais rien oublié, jusqu’à l’odeur de sa peau, jusqu’à la douceur de son épiderme. Tu t’es souvent remémorer votre première rencontre, votre première et seule fois, sûrement la dernière. Et oui, le revoir, ça fait mal, ça t’aide pas à aller mieux parce que les brûlures sont toujours vives et que tu n’as personne à qui t’accrocher à l’instant présent.

« Non, tu n’as rien à voir dans cette situation, c’est plus…compliqué. » Cacher la vérité est une chose que tu dois faire, pourtant, lui laisser croire qu’il a sa part de responsabilité dans ta dépression serait d’une grande cruauté. Ce n’est pas le cas. Il n’avait pas été là, mais au final, sa place n’était pas à tes côtés, elle ne l’a jamais été. Vous n’étiez rien l’un pour l’autre, tu pensais juste qu’il aurait tenté plus qu’un simple toc-toc à la porte. Comme quoi, tu t’étais bien trompé. Poussant un léger soupire, tu détournes les yeux, l’estomac en vrac, les tripes retournés. Ta gorge, elle se serre, tu as du mal à t’exprimer, à parler. Il a reculé…tu as l’impression qu’il n’y a plus rien, que tu fais face à un simple étranger. Il n’est pas le même, tu as également changé, peut-être trop à votre manière. Une fin d’un chapitre qui n’a même pas commencé. Tu as envie de hurler, de te mettre des gifles, de retourner te coucher et te cacher sous tes couvertures. Tu as juste envie de retrouver ta bulle, parce que cette réalité, elle est plus douloureuse que tu aurais pu l’imaginer. Non, tu n’avais pas ouvert la porte, mais avait-il seulement vraiment cherché à ce que tu l’ouvres ? Tu n’en sais rien, tu es perdu, tu perds pieds. Les douleurs reviennent au galop, tu suffoques en silence, baissant les yeux. « Je l’ai pas fait… » Sûrement l’un de tes plus grands regrets, car si cette porte c’était ouverte, les choses auraient possiblement été différentes. Tu as ta part de responsabilité, la plus grosse, mais Wade n’est pas innocent. A sa question, tu fermes les yeux, tu te crispes. Comme un coup de poing dans la face, tu ne sais pas quoi lui dire, comment aborder la chose.

« Parce que…parce que c’était plus facile avec eux…avec toi c’est…c’est différent Wade…Ta seule faute est d’éveiller en moi des choses que j’arrive pas à contrôler. » Tes poings se serrent, tu as du mal à parler sans faire vibrer le timbre de ta voix. C’est alors qu’il s’excuse et que tu le regardes, t’en voulant, te sentant coupable. Tu n’es même pas sûr de lui en vouloir. Cette colère, elle n’est pas dirigée vers lui, il n’a absolument rien fait. « Tu n’as rien à te faire pardonner…t’as rien demandé, t’as rien fait. » T’as rien fait…ça résonne dans ta tête comme un écho lointain. T’as rien fait…Pourquoi ? Putain, pourquoi t’as juste pas tenté quelque chose ? Pourquoi t’as pas été fort pour nous deux ? Parce que ce n’était pas son rôle, parce que t’étais juste un visage parmi d’autre, une ombre… Parler de vos souvenirs…Tu secoues doucement la tête. Non…C’est encore trop présent, c’est encore trop violent. Tu en fais encore des cauchemars, tu as encore l’impression de sentir ta chaire brûler sous le feu ardent de la cigarette. Et pourtant…Ton épaule se pose sur le mur et tu te glisses, doucement mais sûrement vers ce sol froid, t’y posant. Voilà exactement pourquoi tu refusais de te confronter à lui. Il te rendait faible, trop faible. Tu n’es pas ainsi généralement, que du contraire. Mais apparemment, les choses changent, les souvenirs brisent. « Je sens encore la cigarette s’écraser sur ma peau…l’odeur de la chair brûlée…j’arrive pas à oublier cette peur, ces regards alors qu’ils sont tous là, m’observant sans rien faire…je…j’arrive plus à dormir, je suis épuisé. » Tu avais murmuré ça sans jamais le regarder, abandonnant l’envie d’aller travailler, de retourner à l’hôpital en cette journée de nouveau départ.

« Je pouvais pas en parler…toutes les nuits, je me réveille en gémissent, en hurlant, ayant l’impression que mon corps est feu, Wade…je voulais juste pas t’entraîner là-dedans, tu n’avais pas le pouvoir de faire quoi que ce soit, tu n’en avais pas l’obligation. » Le dire à voix haute est bien plus difficile que tu l’aurais imaginé. Des obligations envers toi, il n’en a aucune, comme tu ne lui dois rien. Au final, vous n’êtes rien…



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