RSS
RSS

AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

 

 
wicked game • CARMAPO

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Carmélo


Carmélo
the royal cobras
messages : 1006

wicked game • CARMAPO Empty
MessageSujet: wicked game • CARMAPO   wicked game • CARMAPO EmptyVen 21 Juil - 21:10



► the world is on fire. strange what desire make foolish people do
What a wicked game to play
carmélo & apocalypse
Au milieu de ses toiles, l'esprit de l'artiste se voile et se laisse emporter à poil dans les bras de Morphée. Son rêve est agité, il le fait transpirer, respirer rapidement, se réveiller brutalement. Ses yeux s'ouvrent sur une réalité souillée, dépouillée de toute logique. C'est tragique à quel point son cerveau veut le rappeler au pire. Ça s'empire. Et il ne fait que le haïr. Le désir qu'il lui a insufflé n'était rien d'autre qu'une manifestation de son corps négligé. Obligé de se foutre à la diet. Obsolète était son besoin de sexe. Il n'avait jamais pensé avec son organe génital que quelque fois. C'était suffisant. Et maintenant, il est là au milieu de ses feuilles blanches, peu étanche à la sueur de son rêve brûlant. Le premier. Et Mélo se demande depuis combien de temps, il l'a vu. Depuis quand ils ont cette entrevue. Mais depuis, il n'arrive plus à dessiner. Il a assassiné sa créativité avec ses traits inaccessibles. Il refuse de retracer son visage, même s'il en crève de ne s'interdire de le faire. Il ne veut pas. Le dessiner, ce serait accepter sa beauté. Le dessiner, ce serait accepter qu'il devienne autre que le salaud qui a foutu ses affaires en l'air. Et la rage le prend aux tripes comme l'orage qui crépite. Et ça palpite, ça fulmine, ça s'envenime. Avant, il était obsédé par l'idée de se débarrasser de lui. Maintenant il est obsédé par ce qu'il pourrait faire de lui.
Ce rêve a laissé une trace amère. Et une colère primaire, incendiaire lui brûle les chaires. Pas le choix, faut mettre fin à ce calvaire. Peu importe si c'est de manière arbitraire. Décidé, il quitte la cécité de son cocon presque sécurisé, et il prend la direction de son aversion. Il remuera la ville s'il le faut pour le trouver. Mais il n'en aura pas besoin, il sait où chercher. Ce n'est pas pour rien qu'il l'a tant fait chier et qu'il a pu l'éviter depuis qu'ils se sont vus dans cette kermesse. Et alors qu'il traverse la ville d'un pas décidé, l'artiste noie ses déboires dans sa bouteille de whisky. Ses lèvres se presse contre le goulot, et il avale des goulées empressées. L'ivresse de sa haine malmène son corps tendu et il a besoin d'exprimer ça, de mettre fin à ce cauchemar. Il ne veut plus jamais penser à lui de cette manière, plus jamais rêver de lui en avant-première. La rivière solaire qui coule dans ses veines réchauffe sa carcasse toute entière. Et alors qu'il franchit la frontière jusqu'à ce mec qui l'infecte, il se dit que cette fois sera la dernière. Il le trouve finalement dans cette rue. Hantée par les déchets, les bas clichés. Les gogos qui ne savent pas comment se déchirer. Il est là pour revendre sa merde. Là pour alimenter son porte-monnaie. Il attend probablement son prochain client, le type assez friand de dopants pour perdre son argent. Mélo s'arrête au bout de la ruelle. Son coeur se fait la belle et lui, il veut se faire le beau. Ses mâchoires se crispent à ses pensées qui se haïssent. Il veut le cogner, il veut le toucher. Vaut mieux fuir. Sauf, qu'il n'arrive pas à partir. Son goût pour le danger, son goût pour l'étranger... ça commence à l'démanger, à l'déranger. Mélo se retrouve la cible de tas d'envies sans savoir laquelle il doit satisfaire. Ça le rend fou. Son corps l'appelle, à coup de pelle. Il ne sait toujours pas quoi faire. Et ce n'est que lorsque son regard croise celui d'Apocalypse qu'il fond sur lui sans réfléchir. A quelques mètres de lui, il pose sa bouteille sur le sol avant d'attraper le jeune homme par le col de sa veste. Mélo tend son poing par dessus son épaule, près à cogner. Hélas, ce sont ses pensées qui viennent le casser. Son œil capte son regard et ses envies s'égarent. Ses yeux ont beau exprimer sa colère profonde, sa violence et sa brusquerie se fondent dans des souvenirs qui vagabondent. Son poing se baisse et sa main retrouve le col de sa veste pour secouer le cadet. Il déteste ça... Penser qu'il ne l'a pas frapper, voir qu'il est plus grand que lui, sentir ce qu'il incite en lui. Il hait ce type. ❝ Donne-moi un truc pour oublier, pour me laver le cerveau. Tu dois bien avoir ça. ❞ 
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


Apocalypse


Apocalypse
only serving myself
messages : 374

wicked game • CARMAPO Empty
MessageSujet: Re: wicked game • CARMAPO   wicked game • CARMAPO EmptyVen 21 Juil - 22:43



► the world is on fire. strange what desire make foolish people do
What a wicked game to play
carmélo & apocalypse
Un joint entre les dents, tu regardes tes petits nains s’affairer à la tâche que tu leur as donnée en début de soirée. Jamais tu ne te salis les mains, pas même lorsque les revenus supplémentaires parviennent jusqu’à tes poches. Étonnement, tu as réussi à t’établir un assez large réseau sur le territoire de Varakes, en seulement quelques semaines et sans l’aide de personne. Nul besoin des terribles affiliations telles que les Dime Lions ou les Royal Cobras pour dealer. Un peu d’intelligence, de débrouillardise et d’efficacité sont nécessaires pour faire de la revente de médicaments sans se faire prendre. Lorsque tu te retrouves malencontreusement dans la mire d’un policier ou d’un membre d’un des groupes au sein des habitants, ce sont ceux qui travaillent pour toi qui prennent cher. Jamais tu n’as formé d’amitié avec tes employés, puisque ce n’est pas pour les liens fraternels que vous faites ce que vous faites, loin de là. De toute façon, tu leur tourneras toujours le dos lorsqu’il s’agit de protéger tes arrières une fois de plus. Hypocrite? Cruel? Égoïste? C’est possible. Toutefois, ce sont les risques à prendre et les conséquences à prévoir pour entretenir un bon réseau qui ne tombera pas dès le premier soupçon d’enquête.

Accoudé sur l’un des rochers qui surplombe l’endroit où vous travaillez ce soir, tu te perds dans les décombres de ton esprit animé.  Seulement quelques semaines à peine ici et déjà certaines têtes marquent ton esprit farouche. Celui de la tête colorée, avec qui tu t’entends étrangement bien, à ta plus grande surprise. Celui de la Sainte Mère de Varakes, qui se porte au secours de ta détresse psychologique. Une vraie amie, si c’est le bon terme à utiliser. Puis, sur un chemin plus sinueux et plus obscur, les traits de son visage t’apparaissent, bien malgré toi. Tu n’as pas envie, de le revoir, même rien que dans ton imagination. Cela fait naître en toi des sentiments bien singuliers; un étrange mélange d’animosité encore bien présente et un désir charnel, alors qu’il n’y a rien pour te plaire, chez cet homme tout droit sorti de l’asile. Tu dors mal, depuis que ton corps à réagit au sien, lors de la kermesse. Depuis qu’il t’a fait prisonnier de son emprise. Malgré les menaces et la haine ressentie envers toi, il y avait cette tension, cette excitation palpables qui font que depuis, tu n’oublies pas. Tu y repenses sans cesse. Cette journée a fait naître en toi quelque chose jusqu’alors méconnu. Jamais depuis ton arrivée ici tu n’as ressenti de désir. Pour personne. Ni femme, ni homme. La simplicité de la vie et de la solitude ne t’auront jamais menée sur ce chemin, et pourtant… Ton corps a réagi au sien d’une façon si inattendue que depuis, ça ne fait qu’hanter tes pensées. Ton esprit est torturé par l’image de cet homme, tellement détestable, haïssable, et à la fois si beau, si désirable. Comment se fait-il que tu ressentes toutes ces choses, alors que tu n’as aucune idée de comment ton toi-même réagissait au sexe opposé et au même sexe, dans ta vie antérieure?

Tu reviens rapidement à toi lorsque tu aperçois venir un homme, en trombe, dans ta direction. Rien de plus, rien de moins, tu revis exactement la même scène que lors de la kermesse : le même homme te saisit par le col de ta veste. Dans ses yeux, tu y perçois la même haine, le même dégoût, la même colère. Non… ce n’est pas pour recommencer. Pas maintenant. Pas en plein travail. Instinctivement, dès lors que tu vois le poing du brun se lever en direction de ton visage, tu fermes les yeux et prie de ne pas prendre trop cher. Putain, mais qu’est-ce qu’il te veut encore, c’lui-là? Les yeux fermés, tendu comme une barre, tu attends toujours ce coup qui ne vient pas et qui ne viendra pas. Hésitant, tu ouvres un œil, puis l’autre. Tu perçois un brin d’hésitation dans le regard de l’artiste, qui disparaît bien rapidement. ❝ Donne-moi un truc pour oublier, pour me laver le cerveau. Tu dois bien avoir ça. ❞ Un peu sous le choc d’étonnement, autant par la question que par le fait de n’avoir reçu aucun poing en plein nez, tu écarquilles les yeux en clignant répétitivement, pas sûr d’avoir bien compris. Tu n’as presque jamais rien sur toi, pas lorsque tu bosses. C’est pas à toi de te faire pincer. Les autres prennent la responsabilité pour toi. Et puis, tu croyais bien que Carmélo revendait, lui aussi. Ou tu du moins, qu’il piquait les stocks à l’hôpital, comme toi. Après tout, pourquoi cette vilaine guerre de territoires, si ce n’est pas pour ça? «Euh…» Cette fois, un peu plus courageux que la dernière fois – peut-être en raison de ton joint, tu l’affrontes sans broncher. «J-j’ai rien sur moi. À pa.. à part un j-joint. La fille là-b..bas elle a des calmants, des som-somnifères et des anti-d..dépresseurs, s’tu veux.» Hésitant encore une fois, tu oses toutefois poser la question, malgré les alertes de danger qui rôdent et clignotent autour de la tête du plus vieux. «P…pourquoi t’veux ça? Ça v-va pas, ducon?» 
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne




Spoiler:
Carmélo


Carmélo
the royal cobras
messages : 1006

wicked game • CARMAPO Empty
MessageSujet: Re: wicked game • CARMAPO   wicked game • CARMAPO EmptySam 22 Juil - 2:57



► the world is on fire. strange what desire make foolish people do
What a wicked game to play
carmélo & apocalypse
Contradictoire, récriminatoire, ce défouloir a étendu son territoire. Il aimerait pouvoir dire qu'il est le pire dans ce purgatoire mais il sait que ça reste à voir. En tout cas, c'est pas ce dealer bègue qui va l'impressionner. Tout ce qui pourrait éventuellement le surprendre c'est à quel point dans son rêve, il a pu tout suspendre. Le temps, l'espace et même sa face. Il le voyait encore au dessus de lui... avec cette lueur lubrique dans l’œil. Il baisse les yeux vers le corps du bègue. Ouais, non. Finalement tout ce qui l'étonne c'est qu'il déconne sur son corps. Ce con est peut-être plus grand que lui mais il n'est plus charpenté comme un lutteur. La terreur qu'il croie être n'est aux yeux de Mélo qu'un dealer de bas étage. Comme toutes les petites racailles qui s'écaille en se lançant dans l'illégal. Apocalypse, son nom est celui petit gosse égoïste qui fait du monde sa propre piste. Il roule, il déboule dans le marcher de la drogue, et il fauche les médocs que lui veut rendre utile. Un foutu connard obsédé par le fric. Sa réponse recommence à rendre sa colère frénétique. Quand il lui indique la femme qui pourrait lui refourguer des trucs qui le soulagerait, il tique, ses pensées répliques. Combien ? Combien y'a-t-il de ces mômes qui travaille pour le compte de cet abruti ? Combien devra-t-il en mettre hors-service pour retrouver un marché convenable ? Il fronce les sourcils et lance un regard vif dans la direction de la pute qui revend pour le compte du crétin qu'il a entre les mains. Il est hors de question qu'il achète quoi que ce soit à cette pétasse. Et d'un coup, ça lui remet les pieds sur terre. Il est comme à nouveau tiré dans cette réalité délétère. Sa colère émerge, déblatère, altère son attitude singulière et éphémère. Mélo abat son poing contre le mur derrière Apocalypse. Sa dernière question ellipse un peu de son sentiment d'irascibilité. Pendant un instant, l'artiste ressent ces émotions qui persistent qui inspire finalement le pire. Sa colère se multiplie et il s'écarte de lui. Pourquoi, hein ? Ben ouais pourquoi ? Le regard de Mélo devient noire comme les eaux des enfers. Et le fer le brûle, il sent sa raison se défaire de lui. Ça recommence, il voit cette étendue immense, cette idiotie en outrance, ces sentiments intenses. Ses yeux se baissent, régressent vers le cou d'Apocalypse. Il sait qu'il est cupide, stupide et torride... Non pas torride. Son corps est putride. A l'intérieur, ça doit être rongé par des démons qui ont épongé les quelques traces d'humanité avant de plonger dans la rivière dérangée qui coule en lui. Y'a rien d'attirant en lui. Alors pourquoi t'es si énervé Mélo ? Il te titille les nerfs, fais pas semblant, il t'a bien tiré les vers du nez. Les mâchoires de l'artiste sont si crispées que ses dents crissent. ❝ Qu'est-ce que ça peut t'foutre ?! ❞ Il hésite en la dynamite ou la drogue en priorité. S'endormir le sens ou offrir des vacances à sa démence qui commence ? Il a tellement envie de le cogner, c'est insupportable. Il a tellement envie de le faire grogner, c'est détestable. Son sang brûle, fume, il en a marre, il se consume. ❝ Pas question que je participe à ton trafic de merde. File-moi ton joint. ❞ Il a presque craché ses mots sous l'impulsion du dégoût. Mélo tend la main et se demande combien il a sur lui. Assez pour un joint ? Ou devra-t-il armé son poing ? 
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne




Spoiler:
Apocalypse


Apocalypse
only serving myself
messages : 374

wicked game • CARMAPO Empty
MessageSujet: Re: wicked game • CARMAPO   wicked game • CARMAPO EmptySam 22 Juil - 18:43



► the world is on fire. strange what desire make foolish people do
What a wicked game to play
carmélo & apocalypse
Il ne dégage ni chaleur, ni cordialité, ni patience, ni aucune vertu qui le rendrait ne serait-ce qu’un peu agréable. Tout de lui, bien que lui étant très peu familier, l’irrite et lui paraît grossier. Carmélo. Un nom qui ne lui apporte rien d’autre que du dégoût. Du moins, c’est bien ce qu’il veut se faire croire, par peur d’ouvrir les yeux sur la signification des réactions passées de son corps tout en alerte. À la vue de cet homme à peine aimable, son corps se tend et toutes ses terminaisons nerveuses essaient de s’entendre pour tenter, tant bien que mal, de ne pas réveiller de nouveau le colosse dans ses pantalons.
S’il semblait plutôt étonnant pour Apocalypse de retrouver Carmélo ici pour s’acheter de quoi consommer, la réponse du cadet aura fait gronder le tonnerre dans son adversaire, réveillant un monstre à peine endormi qui n’attendait que du coup d’appel pour faire son apparition. Le poing de Carmélo s’abat violemment à quelques centimètres de son visage, sur la roche derrière lui. La surprise lui arrache un sursaut. C’est reparti pour une danse folle dans les hallucinations du démon. Étrangement, cette tension qui est palpable dans l’air lui réchauffe tout le corps. Il se sent possédé par une force surnaturelle, pris d’une attraction qui l’attire à cet ennemi rusé, diablement sexy, mais tellement désagréable. Leurs deux caractères de feu ne font pas bon ménage. L’autre se mêle de choses qui ne le regardent pas, et Apocalypse s’impose sur un territoire qui n’est pas le sien, visiblement, ce qui déplaît à l’artiste. De peine et de misère, un semblant de conversation essaie de s’installer entre eux. Rien de fluide, rien d’agréable non plus. Si les mots sont pourtant plus nombreux que la dernière fois, les émotions haineuses et colériques qui règnent dans l’air ne font qu’ajouter un degré de difficulté supplémentaire à la relation. ❝ Qu'est-ce que ça peut t'foutre ?! ❞ Il en a marre de se faire crier dessus. Il en marre, d’être constamment sur ses gardes, d’avoir les sens en alerte en attendant qu’un coup en direction de son visage ne survienne. Mélo est lui semble tellement imprévisible, tellement illisible, que ça l’irrite. Il en a assez! «D…déjà.. tu vas t’calmer.», siffle-t-il agressivement, entre ses dents. Il plonge son regard haineux dans celui de l’autre et le défi. Qui flanchera le premier? ❝ Pas question que je participe à ton trafic de merde. File-moi ton joint. ❞ Revirement de situation, encore une fois. Putain, il est bipolaire l’artiste ou quoi? Il sait pas ce qu’il veut? Il a clairement un problème au niveau d’sa personnalité. Indécis à savoir s’il veut abattre son poing sur le cadet ou lui acheter de la drogue, s’il veut se faire menaçant ou soumis… c’est pas possible. Ça énerve royalement le cadet. «Va t’faire foutre! T-tu m’fiches la… la p-paix si j’te file… m-mon joint gratos?» Un sourire quelque peu victorieux et fier se dessine subtilement sur ses lèvres, alors qu’il tente au mieux de le dissimuler. S’il pouvait avoir le dessus sur son adversaire, pour une fois et gagner la guerre de territoires, ou tout du moins… parvenir à saisir ce qui se passe dans sa tête, ce serait déjà une victoire parmi tant d’autres. La grande victoire à remporter, c’est de savoir ce qui se passe dans sa propre tête à lui. Ce qui se passe dans son corps et pourquoi celui-ci réagit aussi violemment à la vue de l’autre. Pourquoi il se sent si dangereusement attiré par un homme qui le déteste et qu’il déteste réciproquement, alors qu’ils n’ont rien pour s’apprécier. Putain, c’est quoi ces conneries?
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


Carmélo


Carmélo
the royal cobras
messages : 1006

wicked game • CARMAPO Empty
MessageSujet: Re: wicked game • CARMAPO   wicked game • CARMAPO EmptySam 22 Juil - 22:49



► the world is on fire. strange what desire make foolish people do
What a wicked game to play
carmélo & apocalypse
Ô ciel, le miel du fiel rend tout irrationnel. Il veut y mettre fin, étancher sa faim. Perdre la tête, arrêter la bête. C'est insupportable de ne plus rien contrôler. Insupportable de frôler l'état extatique. Tacite sa tactique pour le rendre cinglé à la fête foraine. Malsaines, ses idées qui depuis le gênent. Son esprit épris d'une folie qui sectionnent les neurones, une folie savoure ses idées sensuelles. Tout ça, ça l'étouffe. Son influence pousse sa violence à sortir du champs. Il s'est pourtant calmé depuis l'assassinat de Rayleigh. C'est qui a dû laver le linge sale de la famille. Depuis, ses idées sont bancales, elles pillent sa créativité mutilée. Il s'était calmé parce que le calmant est bien passé. Tuer quelqu'un qu'il connait, c'était différent. Pourtant sur le moment... Il l'a fait sans remord, sans retord. Il ne regrette toujours rien du meurtre de cette pourriture. Mais comme toujours Apocalypse a fait passer la clôture à toutes ses envies. La créature est de sortie, et la morsure sera terrible. Cette fois, il allait lui laisser une marque terrible. Rien que de l'entendre lui sommer de se calmer excite le monstre qui ronge ses chaînes et se déchaîne. Qu'il se calme et en quel honneur ? Au nom du sien, au nom du déclin qui se fait en lui ? Au nom de ses pensées qui se serrent dans sa tête et enterrent toute forme de raison ? Il ne va pas se calmer pour la simple et bonne raison qu'Apocalypse a entamé un chemin qui l'exècre. Le pègre, il a crevé son boulot pour un maigre salaire. Et ça l'énerve mais ce qui le bouffe encore plus, c'est ce qu'il ne peut nommer. Ce que ce dénommé Apocalypse est en train de lui faire ou de défaire en lui. Alors lorsque le brun se sent pousser des ailes lui proposant son joint contre une tranquillité peut-être méritée, Mélo esquisse un sourire à la fois, narquois, mauvais et amer. Il a pas encore compris alors ? Il est sur son chemin depuis le début. Il ne retrouvera le sommeil que lorsque les gouttes vermeilles qu'il lui aura arraché seront des séquelles suffisantes pour qu'il comprenne. ❝ Rêve pas. J'te foutrais jamais la paix. ❞ Mélo avance vers le cadet pour le faire reculer, sachant très bien que le dégoût l'incitera tout seul à faire ce qu'il veut. Apocalypse se retrouve de lui-même acculé contre le mur humide. Le réverbère à la lueur éphémère les éclaire vaguement dans le calvaire. Il peut voir les yeux du brun, emplis d'une haine qu'il dégaine aussi facilement de ses insultes.  ❝ T'as débarqué de nulle part pour foutre en l'air mes plans et tu t'imagines que je vais te laisser t'en tirer, enfoiré ? ❞ Les mains de Mélo claquent contre les briques au dessus des épaules d'Apocalypse. Ce geste est censé détendre ses muscles contractés mais il ne fait que contacté des pensées exaltées. Des souvenirs de ce rêve qu'il a fait. Ça vient par paquets. Ça le fait ciller, s'arrêter. Le corps de ce blaireau est à nouveau proche et ça le dérange, ça le démange. Il est... aussi attirant qu'énervant, aussi détestable que baisable. Sans pouvoir se contrôler, la main de l'artiste vient se plaquer contre le torse d'Apocalypse et ainsi le pousser, le presser contre le mur poisseux. ❝ J'en ai pas fini avec toi et j'en aurais jamais fini. Fais toi à cette idée ou fuis tout de suite... ❞ Pourtant sa main le retient et il n'a pas encore l'intention de le laisser s'échapper. Il a beau jouer les durs, ce type va vraiment l'avoir à l'usure. 
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


Apocalypse


Apocalypse
only serving myself
messages : 374

wicked game • CARMAPO Empty
MessageSujet: Re: wicked game • CARMAPO   wicked game • CARMAPO EmptyDim 23 Juil - 12:14



► the world is on fire. strange what desire make foolish people do
What a wicked game to play
carmélo & apocalypse
❝ Rêve pas. J'te foutrais jamais la paix. ❞ Évidemment, tu ne t’attendais pas à ce qu’il cesse toutes représailles à ton égard. C’est bien beau rêver, mais de là à laisser l’imagination divaguer vers l’impossible… Visiblement, c’est trop lui demander que de passer à autre chose, d’abandonner son acharnement malsain sur toi. Où que tu te trouves, il te trouve et s’entête à bien vouloir te faire comprendre que tu n’as pas ta place, ici. Que tu es de trop. La lueur de folie dans son regard te laisse présager le pire : serait-il capable de te faire disparaître? De t’écraser et de se débarrasser de toi sans aucun regret, sans même qu’aucun soupçon ne se porte contre lui? Cette simple pensée, cette image de toi, ensanglanté et sans vie, te donne froid dans le dos. En un rien de temps, comme pour mettre des gestes sur les scénarios morbides que tu te fais, tu te retrouves acculé contre le mur derrière toi. Aucun échappatoire possible, si ce n’est que dans ta tête. Comme moyen de défense, il n’a que deux options : dans les deux, l’effet de surprise est de mise. Toutefois, le premier consiste à lui foutre ton poing à la gueule, l’aveuglant momentanément et en profiter pour prendre la fuite. Le deuxième, qui te vient en tête chaque fois que tu te retrouves face à cet homme mesquin, c’est de lui foutre ton poing, ton pied, ou ici plutôt, ton genou, entre les deux jambes. Un brin de curiosité attire ton regard entre vos deux corps, afin de vérifier si, encore une fois, son corps réagit à toi. Quelque peu déçu de n’y voir aucune bosse déformant le pantalon de ton adversaire, tu reportes ton attention plus spécifiquement à lui, lorsqu’il te profère à nouveau des menaces. ❝ T'as débarqué de nulle part pour foutre en l'air mes plans et tu t'imagines que je vais te laisser t'en tirer, enfoiré ? ❞ Il va arrêter ce con, avec son même charabia habituel? T’es là pour foutre en l’air mes plans… et bla, bla, bla! Ça t’irrite, ça te tique, ça t’énerve de plus en plus. Si tu avais seulement voulu foutre les plans de quelqu’un en l’air, tu l’aurais fait depuis longtemps et tu t’assumerais. Tu roules des yeux, exaspéré par l’attitude enfantine de cet homme qui n’est pas capable de marquer son territoire seul, comme un grand. Pas besoin de personne pour bâtir ce que tu as bâti, en quelques semaines à peine. Ton butin, tu l’as gagné sans avoir besoin de jouer dans les plates-bandes de ton voisin. Hors de question de jouer dans celles de ce timbré. Tu l’as sur le dos pour aucune raison valable, et tu n’es pas prêt de t’en défaire, semble-t-il. «Arrête de faire ton jaloux, et va jouer ailleurs si t’es pas content!», cries-tu, vachement enragé, sans même bégayer une seule fois. Cet énervement que l’autre fait naître en toi et cette irritation… C’en est plus qu’assez. De te faire faussement accuser de crimes que tu n’as pas commis, c’est non. ❝ J'en ai pas fini avec toi et j'en aurais jamais fini. Fais toi à cette idée ou fuis tout de suite... ❞ Cette soudaine proximité entre vos deux corps, vos deux visages, te prend par surprise. En plein désarroi, tu réfléchis à une réplique, mais aucun mot ne sort cette fois d’entre tes lèvres. C’en est fini, de ce courage et de cette force soudaine qui t’ont pris, un instant plus tôt. Sa main sur ton torse, ces menaces en l’air et cette incitation à fuir… tu la saisirais bien au passage, mais en tentant de te dégager de son emprise, tu es retenu prisonnier par sa force qui te retient contre le mur derrière.  Pris par surprise, ton souffle se fait court et saccadé, celui-ci s’échappant d’entre tes lèvres pour terminer sa course contre le visage de l’artiste. Tu le regardes sans rien n’y comprendre, sans saisir ce qui se trame dans ton corps tendu. Tu appréhendes la suite des choses, ne sachant ni comment te contrôler, ni comment réagir dignement. Instinctivement, sans que tu ne contrôles quoique ce soit, ta main vient attraper le col de son sweat pour le tirer à toi, bien que vous soyez déjà excessivement rapprochés. Putain, il est énervant. Agaçant. Exaspérant. Chiant. Insupportable. Désagréable. Mais ô combien désirable. Sans même t’en rendre compte, tu t’humidifies les lippes et choppes ta lèvre inférieure entre ta canine, te perdant dans des pensées lointaines, alors que plutôt, tu devrais lui foutre un coup et fuir…
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


Carmélo


Carmélo
the royal cobras
messages : 1006

wicked game • CARMAPO Empty
MessageSujet: Re: wicked game • CARMAPO   wicked game • CARMAPO EmptyDim 23 Juil - 16:34



► the world is on fire. strange what desire make foolish people do
What a wicked game to play
carmélo & apocalypse
La main qui se démène pour maintenir le camé contre le mur menace de mettre son esprit en mode échec. Il sent son pec, il déconne sec et ce blanc-bec lui donne envie de sexe. C'est sensationnel, ce salaud force toujours son irascibilité, sa combustibilité. Il consume sa raison, le pousse dans des secousses, le courrouce. Il perd le nord dans un moindre effort. Il sent son cœur, ça l’écœure. Il sent son odeur, sa noirceur, à fleur de peau ça l'effleure, incite la terreur et l'agitateur. Quelque chose brûle à la proximité de cet enculé. Dynamité sa rationalité, dynamisée son envie de brutalité. Il sent le désordre le mordre, le tordre. Il ne sait plus où il en est ou ce qu'il fait. Son corps a envie de parler mais il n'arrive pas à s'exprimer, l'attardé. Alors, il laisse le souffle du camé le heurter. Il laissa s'installer cette violente folie opulente, succulente, imminente. Elle est sur la mauvaise pente. Elle joue sur un terrain dangereux, sulfureux. Elle enrage dans sa cage, menace d'un carnage, le cadet qui se fâche. Il s'attendait à ce qu'il soit lâche et perde la face en s'enfuyant mais rien. Ou plutôt le contraire, pour le stupéfaire. Apocalypse choppe l'artiste par le col de son sweat et l'intrépide lui agite les tripes. Un truc se produit dans son bide, une sorte de chaleur explosive, lascive. Son corps cogne contre celui de ce con et Mélo constate que ça lui a manqué. Flanqué par son désir, il voit avec plaisir la langue d'Apocalypse qui glisse sur ses lèvres lisses avant que ses dents ne se plantent dans ses propres lips. Putain... qu'il a envie de le frapper, de le happer dans sa réalité. Ce gars l'exècre et l'excite. Son cœur se précipite, son sang brûlant à sa suite. C'est plus fort que lui. Ses yeux se fixent au risque. Il aimerait lui arracher la lèvre, la dévorer, ou juste l'embrasser. Il aimerait lui ôter quelconque sourire à jamais et en même temps, il voudrait dessiner chacun de ceux qu'il a vu. Qu'ils soient insupportables, détestables n'ôtent rien à leur beauté agréable. Ses musclent se tendent, partagés entre l'idée de le saccager et celle de plonger en lui. La tentation suit son irritation. Son corps s'écrase contre celui de l'ennemi, il crève d'envie de se fondre en lui. C'est insolite, son corps entier palpite. Il ne réfléchit même plus, cette fois. Sa main se lève, enserre les cheveux courts de son cadet et il tire sa tête sur le côté pour dégager la zone qu'il désire visiter. Ou plutôt la première zone qu'il souhaite marquer. Son cou. Ses dents se plantent voracement dans la peau blanche et tendre, long plaisir qui s'étend. Il happe sa peau dont s'échappe un parfum masculin, délicieux à ses sens. Il suce et mordille sa peau. Et comme la dernière fois, ça l'entête, le ravage comme une tempête. Il tâte la hanche du brun, la serrant dans sa main libre. Son propre corps ne tarde pas à réagir, à interagir avec son désir. Il révèle une nouvelle fois, l'effet que ce mec lui fait. Il a jamais autant désiré quelqu'un. Autant le détester, le molester, le tester. Quand il en a fini, qu'il a pu enfin le dévorer comme il l'a désiré, il lâche sa peau et vient souffler à son oreille : ❝ Maintenant, je suis sûr que tu te souviendras que je serais toujours là. ❞  
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


Apocalypse


Apocalypse
only serving myself
messages : 374

wicked game • CARMAPO Empty
MessageSujet: Re: wicked game • CARMAPO   wicked game • CARMAPO EmptyDim 23 Juil - 19:53



► the world is on fire. strange what desire make foolish people do
What a wicked game to play
carmélo & apocalypse
Tu ne sais pas pourquoi t’as fait ça. Pourquoi tes pulsions t’ont incité à le ramener plus près de toi, encore. L’influence que ce dangereux détraqué a sur toi, depuis la dernière fois, dépasse les limites de ton imagination, déjà pourtant débordante. Ton sang bouille dans tes veines, tu sens ton cœur battre jusque dans ta tête, tout autour de toi n’est qu’écho. Un feu brûle en toi, une combustion que personne n’avait encore nourrit, jusque-là. Tu t’essouffles à le regard, à le détester, à le désirer. Tu n’as jamais rien ressenti de tel, encore. Pas depuis ta venue ici, à Varakes. Pas depuis que tu es Apocalypse. Presque deux mois se sont écoulés sans que tu n’aies de rapprochements corporels significatifs avec qui que ce soit. Cette boule de chaleur qui se forme au creux de ton ventre, ça te prend aux tripes, ça te brouille l’esprit, ça te fait perdre pied. Le mélange de haine et d’excitation fait grimper en toi un dégoût et une envie folle… envie folle de lui. Des sensations que tu ne reconnais pas remuent partout, tes terminaisons nerveuses sont rudement mises à l’épreuve, si bien que la résistance est dure à entretenir. Bien malgré toi, tu as envie de découvrir jusqu’où ces pulsions te mèneront. Jusqu’où tu peux sentir, ressentir. Son odeur parvient jusqu’à tes narines et tu t’enivres de ce parfum masculin, viril, dangereux… contre toute attente. Tu te perds dans une faiblesse, alors que tu devrais être fort. Résister. Le frapper. Oui, putain. Mets-lui ton poing au visage, et tout ça sera terminé. Fuis. Va-t’en. Éloigne-toi, avant que tu ne plonges, tête première, dans quelque chose de malsain. De puissant. De ravageur. Dévastateur. Mais… c’est trop tard. Il prend les devants sur tes envies, que jamais tu n’aurais été capable de mettre à exécution. Telle une marionnette, il te contrôle totalement. Ton corps écoute le sien et ton bas ventre répond au contact du sien. Tout ton corps en alerte, tes sens en éveil, tu te retrouves prisonnier de son corps et… de ses lèvres, dans ton coup. Instinctivement, tes paupières se ferment et un gémissement mélangeant surprise et plaisir sort du fond de ta gorge. Le feu du désir explose en toi pour ne devenir plus qu’un brasier. Ça brûle, ça surchauffe. Tu es tendu. C’est mal. Tu le détestes, ce mec. Et pourtant… t’aimes tellement ce qu’il te fait. Un pincement se fait ressentir à l’endroit où ses canines se plantent, où il suce, aspire. Tu en veux plus. C’est plus fort que toi. Tu n’as jamais rien connu de tel, et si c’est aussi bon que ce qu’il en laisse présager, c’est que ça doit être le septième ciel. Machinalement, ton bassin roule contre le sien et le contact t’arrache de puissants frissons. Tu grognes lorsqu’il relâche ta peau, puis reviens à la réalité, bien contre ton gré. ❝ Maintenant, je suis sûr que tu te souviendras que je serais toujours là. ❞ Tes doigts glissent contre la peau meurtrie, et bien que ce soit agréablement sensible, les mots t’arrachent un sourire amusé, un sourire ravageur, séducteur. Des traits de personnalité que tu ne te reconnais pas, qui te viennent pourtant tellement naturellement. «J’es…j’espère t’avoir p-plus souvent d-dans les pattes, al..alors…» Tu glisses ta main contre les doigts qui se trouvent sur ta hanche. Ils glissent sur son bras, pour atterrir contre sa hanche à lui. Explorant les courbes inconnues d’un corps d’homme, autre que le tien, tu agrippes sauvagement la rondeur de ses fesses et l’attire, de sorte à sentir son bassin, complètement calé contre le tien. Excité par ce geste, ton torse se soulève à un rythme effréné, le cœur palpitant à cent mille à l’heure. À ton tour, de le garder prisonnier de toi, de goûter à lui d’une bien différente façon. Tu roules tes lèvres au travers de ta langue, qui les humidifie de nouveau. Ton cerveau t’intime de revenir à la réalité, de le laisser aller et de fuir. Mais ça te paraît impossible. Ta respiration saccadée se fait encore plus pesante et son souffle contre ton oreille a le don de t’exciter plus qu’il n’y paraît… Pourquoi t’as fait ça? Qu’est-ce qu’il te fait, ce con? T’as envie de le marteler de coups, rien que parce que tu te sens faible. Un putain de faible. «Je... je m'excuse.. Tu de..devrais..» Dégager. Maudit faible. Même pas capable de t'assumer. Mais pas capable non plus de te défaire de lui, de ce con.
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


Carmélo


Carmélo
the royal cobras
messages : 1006

wicked game • CARMAPO Empty
MessageSujet: Re: wicked game • CARMAPO   wicked game • CARMAPO EmptyLun 24 Juil - 3:43



► the world is on fire. strange what desire make foolish people do
What a wicked game to play
carmélo & apocalypse
La peau d'Apocalypse avait un goût d'apothéose. Ce genre de goût qui donne une faim de loup. Ce genre de goût qui t'engoue. Ce genre de goût qui te cloue sur place et qui te noue à son corps vorace. Mélo le ressent et c'est indécent mais il a le sentiment que jamais il n'oublier ça. Qu'il voudra toujours y goûter, comme si ça suffisait pas et que ça suffirait jamais. Que ça s'enfuirait jamais. Et pourtant, qu'est-ce qu'il le déteste. A son égard il ne manifeste qu'une sympathie digne de la peste. Il conteste ce pouvoir qu'il a nouvellement sur lui, il aimerait l'exploser à coup de winchester. Imposteur, ce sentiment fossoyeur qui creuse sa tombe au plus profond de cette colombe camée à laquelle il succombe. Même en le dégustant, en faisant des sous-entendus robustes, s'incruste cette sensation sensationnelle. Elle est violente, elle voudrait le pousser à contre sens de pente. Déflagrante cette brutalité jamais rassasiée. Sciée sa raison en bonne voie pour la pendaison. Apocalypse l'a découpée pour en faire des dés qu'il lance quand son coeur balance. Mélo s'écarte Apocalypse veut voire ses cartes abattues. La trace probablement écarlate qui s'étale sur son cou. La pénombre lui rend invisible les décombres de sa folie. Mais il sait que la marque est là, qu'elle se démarque sur sa peau blanche et il ne peut que constater qu'il est malade que lorsqu'il se sent pris d'une envie de l'apercevoir, de la voir. Ce n'est que lorsqu'il perçoit un éclat du coin de l'oeil, qu'il détourne les yeux de sa trace d'orgueil. Apocalypse est en train de sourire d'une façon qu'il n'a jamais perçu, attirant ainsi son attention d'artiste. Il en a vu des gens beaux comme des fléaux, de mecs costauds, des filles belles et maquillées à la truelle. Mais ce type-là, c'était totalement autre chose. Malgré son corps qui se consume, au delà de la brume, son esprit hume le parfum d'une singularité sans fin. Indescriptible, indicible, il ne saurait mettre de mot sur sa cible. Tout ce qu'il sait, c'est que c'est un combustible qui le crame au possible. Ses mots l'enflamment de plus belle. Ils le surprennent aussi mais ses pensées peinent à former quelque chose de cohérent. Alors son regard se concentre sur les geste du brun. Son corps frissonne à l'évolution de sa main jusqu'à sa hanche. Ses neurones se retranchent loin dans les fentes de son cerveau et la surprise peint ses traits quand Apocalypse attrape ses fesses à pleines mains. Caniculaires, ces mains sur son cul. Cellulaire, le désir qui brûle ses chaires. Incendiaire, cette rage qui ne veut pas se taire. Un sursaut à l'estomac, des frissons brûlants dans tout le corps, Mélo lâche un grognement quand son bassin la zone saine de l'autre. Ils bandent tous les deux, c'est dur de le rater. Son coeur bat comme une dératé, sa respiration est arrêtée. Elle repart au rythme cataclysmique de celle d'Apocalypse. Mélo se rend à peine compte que la seule mélodie qu'il capte est celle des lèvres de son ennemi. Les yeux accrochés à elles, il les voit qui s'humectent et ça le débecte. Il en fait instinctivement autant parce qu'il en crève de contenir son appétit fermé entre ses lèvres, de maintenir sa colère dans une certaine trêve. Il voudrait pouvoir le cogner, le dégommer, le consommer. Des excuses se formulent et dans sa bulle, l'artiste ne voit que ses lèvres qui articulent. Quelque chose en lui capitule. Il ne le comprend que lorsque sa main exerce une pression à l'arrière de la tête du cadet et que ses dents se plantent dans sa lèvres inférieur. Il ne comprend pas tout de suite ce qu'il fait. Il laisse sa lèvre glisser entre ses dents pour mieux effleurer ses lèvres des siennes. L'explosion qui détruit son corps de l'intérieur est d'une puissance étourdissante. Mélo n'avait jamais réalisé à quel point son prénom lui allait bien. Il était apocalyptique, littéralement. En lui, c'est le bordel. Un bordel ravagé, endommagé. Âme naufragée sur des côtes enragées, ennuagées, il réalise soudain quand ce calvaire, cet éclair affamé le traverse. D'un seul, il se sent assaillit par l'incompréhension, l'animosité et une vive curiosité. Ce qu'il vient de ressentir était insupportablement puissant, mais à présent tiraillé entre sa haine de toujours, son attrait pour ce connard et la force avec laquelle son corps se démène pour tenter de traduire tout ça, il a besoin de s'éloigner. Tout de suite. Sans douceur il le repousse, cognant volontairement la tête de l'autre contre le mur avant de se mettre à reculer en le fixant. Un torrent d'émotion danse dans ses yeux clairs et s'il a l'impression que ses envies violentes dominent, il ne le frappe pas. Il se barre simplement, précipitamment. Il n'a cependant pas oublier de faucher son joint. Même dans cet enfer de plaisir de chaires, ses tendances cleptomanes ont frappées.  
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


Apocalypse


Apocalypse
only serving myself
messages : 374

wicked game • CARMAPO Empty
MessageSujet: Re: wicked game • CARMAPO   wicked game • CARMAPO EmptyLun 24 Juil - 12:44



► the world is on fire. strange what desire make foolish people do
What a wicked game to play
carmélo & apocalypse
C’est l’euphorie. Le délire. Tu imploses. Le sang bouilles dans tes oreilles. C’est le comble, lorsqu’il vient chopper ta lèvre inférieure entre ses dents. C’en est trop. Ton corps a du mal à supporter autant de pression, autant de pression, autant d’excitation en un si court laps de temps. De façon aussi puissante, aussi violente. Instinctivement, tu fermes les yeux et apprécie l’aspect sauvage de ce semblant de baiser. Le contact de vos bouches l’une contre l’autre, le frôlement des lèvres, le goût de ses lippes... Tu en viens presque à oublier toute ce dégoût que tu as en le voyant. Tu te perds dans des pensées malsaines, sexuelles. Tu veux le goûter, tu veux le toucher, tu veux le sentir tout contre toi. Ça te semble tout naturel, que d’avoir envie de lui aussi violemment, avec autant de passion. Et pourtant, tu ne le veux pas. Tu ne veux pas de lui. Tu ne veux pas le désirer. Tu devrais le détester, le haïr. Tu veux le voir disparaître. Ne plus jamais le revoir. C’est ton ennemi, ton adversaire. Celui qui se met toujours en travers de ton chemin, qui te met des bâtons dans les roues. Qui ne cesse de te faire chier, de t’embêter, de t’emmerder, de te menacer… De te faire bander, aussi. Putain. Tes idées se mêlent, tout est pêle-mêle. Tu es particulièrement curieux de voir la suite des choses, de voir où ce jeu imprévu vous mènera. En grognant de satisfaction, un grognement libérateur, ta poigne sur ses fesses se resserre. Tu persistes, tu insistes. Tu veux le sentir contre toi, voilà tout. C’est simple, et si compliqué. Tu sens des regards sur vous; vous n’êtes pas seuls, mais c’est tout comme. Tes employés, ces voyeurs ne font pas leur boulot. Tu le sais, tu sens leur curiosité malsaine se poser sur vos deux corps en harmonie.

Soudain, tout se rompt, tout cesse. Ta tête rebondit durement sur la pierre derrière toi, et tu glisses tes doigts là où la douleur se fait ressentir. Choqué, tu cherches son regard, mais n’y trouves que deux billes rondes brillant dans la pénombre. On aurait dit un chiot effrayé qui fuit celui qui veut le rescaper. De nouveau, tu es pris de dégoût et de haine. Une vive colère te traverse violemment et de plein fouet. Elle ne se nourrit pas comme auparavant. Tu le voulais contre toi, et il se tire. Il se casse, te laissant là, penaud. Il te vole ton joint au passage et s’éloigne, sans un mot, sans une parole. Et c’est tout. Plus rien. Les activités reprennent autour de toi, comme si rien de tout cela ne s’était passé. On aurait dit un rêve. Un rêve qui t’a mis dans tout un état… Putain. Tu respires de façon saccadé, tu es pris de chaleur… Était-ce un rêve? Un mirage? La sensation de picotement dans le creux de ton cou te rassure et t’assure que tout ça s’est bel et bien passé. La trace demeurera, tout comme ta violente envie de cet homme, aussi détestable que désirable, qui a pris la fuite dans la nuit. Le reverras-tu?
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne




Contenu sponsorisé

wicked game • CARMAPO Empty
MessageSujet: Re: wicked game • CARMAPO   wicked game • CARMAPO Empty

wicked game • CARMAPO
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» I guess it's got something to do with you • CARMAPO
» wicked witch.
» dance with the devil • CARMAPO
» dewei + no rest for the wicked
» Call me a thief, I want to steal your soul and devour it • CARMAPO

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum