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dance with the devil • CARMAPO

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Carmélo


Carmélo
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MessageSujet: dance with the devil • CARMAPO   dance with the devil • CARMAPO EmptyLun 24 Juil - 22:50


DANCE WITH THE DEVIL
carmélo & apocalypse

Y'a rien de pire qu'un artiste, à que de piste. Un artiste à l'inspiration expirée, à l'expiration d'exilée. Ses pensées se retrouvent piégées dans une geôle qui l'isole de tout besoin créatif. Son gnouf l'étouffe, le bouffe. Pauvre âme mutilée, obnubilée, elle ne peut occulter ce qu'il ne peut dompter. Son fusain prend la main et machinalement se dessine des lèvres dont il se souvient encore du parfum. Inopportun ce désir malsain qui tâche son corps anciennement éteint. Il passe pourtant le moins de temps possible chez lui et là encore, il est dehors. Mais ses pensées s'accrochent, s'écorchent sur les formes d'un corps qu'il dévore dans quelques uns de ses rêves. Dans d'autres, c'est sa haine pour lui qui se déchaîne. Quoiqu'il arrive Apocalypse l'habite et il voudrait fuir vite, mais il ne peut pas quitter sa propre enveloppe à moins de vouloir crever. Le problème c'est qu'il ne veut pas crever. Il veut vivre et il sa sait ce qui délivre ce sentiment de vie. C'est précisément ce qui le pousserait à partir s'il n'était condamné à croupir dans cette ville austère. Ses yeux se lèvent du calepin qu'il a sous la main. Toujours un bout de son monde, de sa passion avec lui. Même ce n'est ni l'endroit ni le moment. Instant d'ivresse dans la pièce où se compressent des corps sans aucune finesse. Mélo déteste ce genre d'endroit. Fermé, bon pour les gens déformés par la drogue, les personnes qui voguent vers le sexe et l'alcool. La musique lui vrille les tympans, tapant contre sa tête pas encore contaminé par la fête. Cette fête de tous les jours qui entête les abrutis qui ont tellement besoin de se sentier exister, qu'ils ne font que pister le risque. Le rythme de cette soirée commence à faire foirer ses résolutions. Il est venu là pour oublier. Venu pour s'obliger à diriger ses idées détraquées vers autre chose. Pendant que le barman ne regarde pas, il fauche une bouteille sans voir laquelle. Il la débouche et alors qu'il se dirige vers la piste de danse, il sent le goût intense de la vodka inonder sa gorge. Il ne sait pas exactement ce qu'il fait, son monde se défait depuis quelques journées défoncées. Il ne pense qu'à ça, il dépense son temps dans des rêves, des fantasmes inondés d'incohérence. Il n'en peut plus plus. Il veut oublier et qu'importe que la méthode employée, il veut faire ployer les démons envoyés pour le rendre cinglé. Chasser ces gestes instinctifs, ces pensées parasites, son corps impulsif. Qu'importe. Ça ne peut pas être lui et rien que lui.  C'est juste une anomalie impolie qui l'a démoli. Il va trouver la faille avant qu'il ne défaille. Alors Mélo trouve un corps contre lequel il peut trouver du réconfort dans un certain effort. Le corps contre le sien est bien charpenté, il ne voit pas le visage. Il se déhanche sans panache. Il s'entache dans ce monde de crasse. Les minutes filent ou c'est peut-être les heures qui défilent. Il a chaud. Il change de partenaire, toujours des mâle qui savent démarrer à fond de cale. Ils installent pourtant une ambiance bouillante mais Mélo est aussi blasé, déphasé que s'il dansait contre une femme. Le spectacle est très appréciable et sans doute qu'il ne resterait pas insensible bien longtemps dans un autre endroit mais là... C'est peine perdue. Il est sur le point d'abandonner quand un autre mec l'incite à se coller contre lui. Le premier qu'il regarde, un peu surpris par la brusquerie du geste. Il est brun, de sa taille ou presque. Rien qui aurait particulièrement attiré son regard avant. Avant ce connard qui l'obsède. Mais là, il reconnait une similarité au niveau des lèvres... Ça l'intrigue, il finit par se laisser aller, cette fois. Mélo glisse une main sur le corps de l'autre, la bouteille à la main de son autre bras. Sa main redessine des muscles bien faits, son bassin heurte le sien et au bout de quelques danse, Mélo se soumet à la transe. Son corps délivre un message au creux de l'oreille de l'autre. Ses dents se plantent dans son lobe mais il sent bien la différence. Il n'arrive pas à se l'enlever de la tête, avec l'autre con, il banderait déjà.

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MessageSujet: Re: dance with the devil • CARMAPO   dance with the devil • CARMAPO EmptyLun 24 Juil - 23:54


DANCE WITH THE DEVIL
carmélo & apocalypse

Ce soir, c’est congé. Pas de boulot, pas de tâches administratives. Nul besoin de déambuler dans les rues à la recherche de clients, et les planchers de l’hôpital sont tout bien propre pour le week-end. Étendu dans le large lit qui orne l’immense chambre de ton appartement sur la zone portuaire, tu flottes entre deux mondes. Celui des rêves, et celui de la réalité. Tu ne sais pas lequel te plaît le plus. Nul besoin de médicaments, pour ressentir l’overdose d’émotions, pour te transporter ailleurs. Les nuits sont chaudes. Dès lors que tu te retrouves seul, c’est l’amalgame. Chaque soir, tu es pris d’une sensation étrange dans le bas-ventre. Tu n’as pas mis de temps à associer cette réaction à une cause bien précise. Et chaque soir, pour faire taire cette étrange, mais agréable douleur qui te prend, tu pars à la découverte de ton corps. Tu surchauffes, si bien que tes mains brûlent au contact de ta peau. Hésitant au début, tu prends de l’assurance lorsque tes doigts parcourent des endroits desquels tu n’aurais jamais cru ressentir autant de plaisir. Tout y passe. Tout y goûte. Et c’est en pensant à lui que tu explores, que tu implores, que tu exploses. Il t’obsède. Littéralement. Impossible de te l’enlever de la tête. Cette marque qu’il a posée sur toi, ce territoire qu’il a délimité en marquant ta peau, disparaît petit à petit.

Nu dans ton lit, et perdu dans des pensées très peu catholiques – pardonnez-moi mes pêchés, tu fixes le plafond d’un air bouleversé. Tu écoutes le silence, brisé par le simple son des battements de ton cœur qui s’accélèrent en t’imaginant simplement ses mains sur ta peau, son corps contre le tien, ses lèvres dans ton cou. Encore. D’un bon, tu mets fin à ces images en te relevant, pestant contre toi-même. Quel idiot que tu es! Ça te fait chier, de penser à lui de la sorte. D’être faible parce qu’il t’obsède, depuis qu’il t’a planté là, un suçon au cou comme marque de passage. Décidant de passer à l’action pour l’oublier, lui et son caractère de merde, tu attrapes le pantalon qui traînait là sur le bureau. Tu déniches un t-shirt, le reniflant un coup pour vérifier s’il sent bon ou s’il est dû pour un petit voyage dans la machine à laver. Tu les enfiles et sors en claquant la porte derrière toi, sans oublier de dire au revoir à Cerbère.

Mains dans les poches, tu ne manques pas de les sortir de leur antre pour faire quelques doigts d’honneur aux passants. Ils le méritent tous, à ton humble avis. Ça t’amuse, de voir leur air décontenancé et choqué par tes mauvaises habitudes et ton flagrant manque de tact. Tu finis par arrêter tes pas devant un club. Le club output. Il t’arrive de venir poser tes fesses ici pour les affaires, lieu de prédilection pour les mauvaises fréquentations. Tu y entres, sans trop d’espoir quant au plaisir que tu en retireras. La musique t’agresse le cerveau et les cris n’y aident en rien. Ce qu’il veut, c’est se libérer de ce sentiment d’emprisonnement et d’incompréhension qui bouillent en lui.

La danse est loin d’être ton premier atout et ton principal intérêt. Tu vois les gens se déhancher, seul au monde dans ta bulle, alors que c’est la fête autour de toi. Pourtant, tous ceux qui se prêtent à cette activité physique semblent s’y plaire. Les corps se fondent les uns dans les autres. Certains se retirent dans un coin sombre pour attiser un désir naissant, violent. Encore une fois, tu repenses à lui. Et… comme le hasard fait bien (ou mal) les choses, tu perçois sa silhouette. Nul besoin de le regarder deux fois et d’attendre de croiser son regard pour en avoir la certitude. C’est bien lui. Ce gros connard qui t’obsède, omniprésent dans tes pensées malsaines, celui que tu devrais tant détester, mais que tu veux tant goûter, toucher… Le voir se déhancher comme ça attise encore une fois, ce même désagréable mélange de colère et d’excitation. L’inconnu se frotte contre lui, et ça te déplaît vachement. Parce que ce n’est pas toi. Tu lances quelques billets sur le bar pour que le barman te serve quelques shooters, que tu engloutis d’un coup. Un élan quelconque, une impulsion incontrôlable te force à te lever et dirige tes pas vers la piste de danse, ou plus précisément vers le couple en chaleur qui ondule, corps contre corps, au rythme de la musique. Des paroles lascives au creux de l’oreille, et… tu te mets à envier cette proximité, ces dents plantées dans le lobe d’oreille du veinard. Comme un idiot, tu fais exprès pour les frôler avec un excès de force qui ne te ressemble pas, et te dirige de l’autre côté de la piste de danse, sans les quitter des yeux. Les ayant bousculés, assez pour qu’ils se dégagent l’un de l’autre, tu cherches le regard interrogateur du mystérieux brun qui semble chercher la provenance de ce coup, et tu en profites pour attraper le premier mec venu, t’accrochant à son cou, et te mettant à danser contre le corps de ce dernier. Rien ne te semble naturel; tout t’es nouveau, inconnu. Mais c’est plus fort que toi : ça te prend aux tripes. Et c’est vraiment chiant, putain.
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MessageSujet: Re: dance with the devil • CARMAPO   dance with the devil • CARMAPO EmptyMar 25 Juil - 4:01


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Enfin un peu de distraction, un peu d'action. Mélo a l'impression que la seule pression, la seule dose de réaction qu'il pouvait avoir était rattacher à un seul et unique être qu'il déteste. Ça fait presque du bien de ne pas ressentir ces choses atrocement fortes qui avortent et déportent tout volonté de résister. Ça fait presque du bien de ne pas ressentir grand chose. Alors, il se laisse aller, délaisse ses idées dévastées pour un instant qui fut finalement de courte durée. Ils se font bousculer et Mélo en bon clébard enragé est prêt à sortir les crocs pour gronder. Il cherche le responsable des yeux, les sourcils froncés, le regard mauvais. Lorsque son regard trouve le salopard qui lui détruit tellement l'esprit, il pense halluciner. Son expression change, s'échange entre diverses émotions en émulsion. La surprise, le désir et pour finir, la colère. Une colère bien singulière qui le fait grogner de mécontentement. Pas exactement parce qu'il se trouve sur son chemin, encore. Mais parce qu'Apocalypse se met à se coller contre un type. Il n'a même pas eu le temps de rationaliser sa présence, que déjà ses muscles se tendent dans un geste intense.

Une vraie guerre naît naguère dans sa cervelle en plein calvaire. Son corps se remet à brûler et il n'a nullement besoin d'être contre cet abruti pour que ça vienne, que ça survienne. Mais cette fois, il ne se met pas à haleter comme une chienne. C'est la rage qui le ravage. Il sent vaguement son partenaire qui l'embrasse mais il est figé sur place dans sa mélasse. Debout au milieu de ses corps en disgrâce qui se tassent, se prélassent, son regard de glace est perdu sur ce connard. Ses yeux détaillent, s'entaillent sur les mains qui viennent se poser sur le corps de celui qu'il hait et c'est comme une pluie diluvienne qui s'abat sur lui. Une douche froide qui tournoie et pourtant, elle ne le noie pas. Son corps continue de cramer et lui continue de ramer dans ses émotions si peu tranchées. Il s'y perd, entre la volonté d'oublier ce qui s'est passé, pour mieux se remettre à le détester et sa soudaine envie de péter les bras du salopard qui posent ses sales pattes sur le camé. Il essaye de se voiler la face pour ne pas dévoiler ce qui le tracasse. Mais à peine il essaye, se concentrant sur le baiser que son partenaire tente d'échanger avec lui, ses yeux reviennent automatiquement à Apocalypse. Il garde ses yeux braqués sur lui alors que l'autre essaye vainement de s'emparer de sa langue. Sa volonté tangue quand le partenaire d'Apocalypse amorce un geste qu'il ne supporte pas. Il n'en a pas la force. Les sourcils froncés, il repousse son propre partenaire avant de traverser la piste. Des insultes fusent dans son dos, couvrant partiellement la musique mais il s'en contre-branle. Son attention est concentré sur l'autre enfoiré. Arrivé à leur hauteur, il le bouscule sans douceur, l'éloignant ainsi d'Apocalypse. Mélo tourne un regard vers ce dernier, carrément nonchalant envers l'autre mec trop collant. Il ne lui intime qu'un vague : ❝ Dégage, toi ! ❞ Le mec ne l'entend pas de cette oreille, vexé. Il commence à l'insulter mais Mélo tourne un regard meurtrier vers lui. Aucune patience, aucune clémence, il pourrait bien lui arriver des conneries si ce con insiste. Mélo gronde, menaçant : ❝ T'es sûr de vouloir chercher les emmerdes ? ❞ Pour une fois, ça suffit. Putain, d'habitude il doit mordre en plus d'aboyer, si bien qu'il n'aboie plus, il boit plutôt sa violence. Il fout sa bouteille de vodka dans les pattes de ce bouffon et lui fait signe de déguerpir en se tournant vers Apocalypse. Son regard se balade sur lui et il peine à refréner ses envies forcenées, démenées. Sa fierté piétinée pour avoir si facilement succombé, il tente de donner le change en attrapant le t-shirt d'Apocalypse pour le rapprocher considérablement de lui. Leurs corps se frôlent, il sent sa chaleur, son odeur et putain... c'est salvateur. Tellement bienfaiteur et destructeur, dévastateur et ravageur. ❝ Je me demande bien lequel de nous deux est dans les pattes de l'autre... ❞

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MessageSujet: Re: dance with the devil • CARMAPO   dance with the devil • CARMAPO EmptyMar 25 Juil - 11:39


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Corps contre corps, la musique bat son plein. C’est électrique. Les uns dansent contre les autres, certains s’accoudent tristement au bar dans l’espoir d’oublier un moment d’infortune. Malheureux sont ceux qui se retrouvent seuls, en quête d’un compagnon ou d’une compagne. Les plus désespérés, se saoulent la gueule pour n’avoir pas à se souvenir d’une soirée horrible qu’ils finiront en passant par le lit d’une inconnue au visage peu mémorable. Toi, tu n’entres dans aucune catégorie. Tu étais là pour l’oublier, pour chasser ces idées érotiques qui mettent en avant-scène un artiste totalement dévergondé. De le voir ici met ton plan aux oubliettes, et tu te retrouves forcé de danser contre un homme pour lequel tu n’éprouves rien d’autre que du dégoût. Tu ressens un goût amer dans la bouche, lorsqu’il s’accroche à toi comme un désespéré. Ce fut ta cible première, mais ton manque d’intérêt pour lui s’explique par le fait que tu n’en as que pour l’autre, là-bas, à l’autre bout de la salle. L’artiste aussi s’emballe dans une danse effrénée contre un brun, qui ne cherche qu’à se fondre contre lui. Vous vous lancez des regards curieux, insidieux, mais vos partenaires respectifs n’y voient que du feu. Une marée humaine s’est formée autour de vos deux couples, et pourtant tu n’y perçois que lui. Que sa tête de con qui te fait chier, son corps qui traverse tant de rêves ces derniers jours. Si tu étais là pour l’oublier, lui et l’effet qu’il a sur toi, c’est peine perdue. Les quelques shooters absorbés il y a de cela plusieurs minutes commencent à faire leur effet. Légèrement engourdi, tu ne perçois pas la lueur de jalousie qui grimpe en toi comme une flèche, lorsque les lèvres de l’inconnu glissent sur celles de Carmélo. Tu maugrées, pestes contre toi-même, te rendant compte que tu n’es pas si unique que ça. Qu’il n’y a que toi pour être naïf de la sorte. Ton corps a mené la danse, alors que ton esprit et sa logique lui ont laissé place il y a longtemps.

Enragé, dévergondé, tu reportes toute ton attention, ta colère et tes émotions sur ton partenaire de piste. Pas du tout dans ton élément, c’est lui qui prend les commandes et qui te susurres des mots à l’oreille, que tu n’entends guère. D’abord, la musique t’explose les tympans, puis tes pensées sont toutes vers lui. Tu rêves éveillé, imaginant ses mains sur ton corps, ses dents contre ton cou, qui ne demande qu’à être marqué à nouveau. ❝ Dégage, toi ! ❞ Tu ouvres les yeux à l’entente de sa voix. Encore, et toujours de la haine, de la violence. Jamais de douceur ou de calme. Les insultes fusent, des regards s’échangent. ÇA persiste. Tu n’es qu’un spectateur muet de ce conflit entre mâles alpha, et tu y prends goût. ❝ T'es sûr de vouloir chercher les emmerdes ? ❞ Tu n’es pas triste de voir ton partenaire prendre la fuite, complètement soumis, la queue entre les jambes.

Parmi tout ce vacarme, un moment de silence s’installe. Une bulle se forme autour de vous; impossible de la pénétrer, maintenant. Putain, c’est peine perdue. Ta raison première d’être venu ici ne tient plus, maintenant qu’il est là, devant toi. Tu le vois pester, s’enrager, s’insurger. La tension grimpe encore et toujours, jusqu’à ce qu’il t’attrape par le t-shirt et t’attire violemment à lui. Là… Juste là, tu te sens complètement en osmose. C’est le comble. Un sourire se forme sur tes lèvres, réagissant à ce contact chaleureux et sensuel entre vos deux corps bouillants. ❝ Je me demande bien lequel de nous deux est dans les pattes de l'autre... ❞ Arborant une mine amusée et joueuse, cette situation te plaît vachement. Autant joueur le jeu, pendant que tu es de la partie. Tes doigts se posent contre ses hanches et le retiennent contre toi. Immédiatement, tu te sens libéré. Délivré d’un poids que tu ne t’imaginais même pas si lourd. Il t’obsède plus que tu ne te laissais y croire. Sentir de nouveau son bassin contre le tien, qui plus est, ondule parfaitement en harmonie avec toi… Tu soupires, avant de glisser tes lèvres près de son oreille. Tu te fais initiateur, c’est tout nouveau pour toi… «Ce.. c’est à s..se d-demander… après tout, qu-qui a chassé mon p-partenaire pour lui piq…piquer sa p-place? » Tu ne le laisses pas paraître, mais t’as tellement honte, de bégayer de la sorte, dans un moment pareil. Tant de sensualité, de tension sexuelle, d’érotisme et… tu bégaies. Ça te fait chier, ça te fait fichtrement honte. Le rythme de la musique change au fil des chansons et vos corps s’y habituent tout naturellement, calés l’un contre l’autre. Parfois, tes lèvres laissent s’échapper un soupir de satisfaction, ici et là, alors que vos bassins frottent l’un contre l’autre. Tu le retrouves, et ça ne peut que faire plaisir à ton corps qui ne demandait qu’à se fondre dans le sien, encore une fois.  
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MessageSujet: Re: dance with the devil • CARMAPO   dance with the devil • CARMAPO EmptyMar 25 Juil - 19:28


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L'air amusé qu'arbore le brun, agit comme une muse désabusée sur lui. Ça lui inspire un curieux mélange de le frapper pour s'échapper de cette folie qu'il ne comprend pas mais prend quand même. Et ça lui donne une curieuse envie de lui arracher son sourire du bout des dents pour mieux l'embrasser. Ses lèvres attisent bien des choses en lui. D'autant plus quand elles s'étirent, quand elles lui tirent une balle en plein dans la cervelle, bel ensemble de bordel irrationnel. Un sourire lui crame toutes ses défenses et résolutions de résistance. Alors quand Apocalypse glisse ses mains sur lui, ce délice qui fissure son être agit comme un missile. Un soupir de contentement franchit ses lèvres tandis ferme brièvement les yeux. C'est singulier, ce mélange qui le dérange. Cette sensation qu'il ne sera jamais mieux nulle part qu'entre ses mains, cette impression qu'il n'attendait que ça depuis la dernière fois. Et puis, il y a ces envies, toutes plus violentes les une que les autres. Il aimerait pouvoir le repousser, lui coller une bonne volée. Il aimerait le fondre en lui, le dissoudre pour le posséder complètement. Il aimerait l'embrasser, le palper, lui déchirer l'âme, lui ravager son corps infâme. Le prendre et faire en sorte que plus personne ne le touche. Ses mains encore tremblantes de rage se saisir d'Apocalypse. Ses sont brutales mais pas fatal à en faire mal. Il veut juste le sentir. Et être le seul à pouvoir le faire. C'est maladif, intrusif. Quand le beau brun se glisse à son oreille, un frisson sans pareil longe son dos et y explose. Sa voix saccadé se fait entendre. La première fois qu'il l'a entendu, ça l'a un peu perturbé. Mais à présent il reconnait ce timbre grave hanté par un trouble du langage comme le sien. Comme le reste de son être, ça lui inspire bien des choses. Comme une prose d'hypnose. Il sourit, il fait abstraction de ses soucis de diction pour se concentrer le message. Les mots d'Apocalypse lui donnent faim, lui donnent envie de mordre pour marquer sa place qu'il ne veut plus fugace. Dans une impulsion, Mélo plonge vers son cou et le mord à nouveau. Ses lèvres se baladent sur son cou, jusqu'à son oreille. ❝ Je t'avais dit que j'te foutrais jamais la paix. Ça passe aussi par niquer ton plaisir avec les connards qui passent. ❞ Mélo tente de mentir mais difficile de cacher à quel point ça a pu l'énerver. Ses nerfs souffrent, son souffle brûle. Alors que leurs corps s'enivrent, il se sent revivre. La musique a peu d'importance, le reste du monde n'est que détail dans la décadence. Son corps bouge en fonction de celui d'Apocalypse et presque immédiatement les effets de son être aussi détestable que désirable se font ressentir. Le corps de Mélo articule sa première trique de la soirée et sa vitesse ne fait aucun doute sur ce qui ronge ses tripes et l'enflamme rapidement. Les chansons s'égrainent sans peine, pendant qu'il marque le cou d'Apocalypse dans l'idée de repousser tous les salauds qui au moins comprendront le message. Le carnage est étendu sur la peau du pendu qui s'offre à lui. Mélo ne s'en laisse pas, de sa peau au goût singulier. Ses baisers sur son cou sont réguliers, autant que ses coups de langue, ses coups de dents. Il a cruellement faim de lui, ça le crame partout et plus ça va, moins il peut se retenir. Rien ne va jamais suffire. Faudra toujours qu'il aille plus loin pour finir par ne plus jamais revenir. Ça palpite partout en lui, ses mains agrippe le t-shirt d'Apocalypse et le tire. Il veut déchirer le tissus pour avoir accès à sa peau blanche. Il veut pouvoir goûter son corps jusqu'à être éreinté. Sa langue parcourt toute la surface de son cou maltraité pour atteindre sa barbe. Ses dents en attrapent quelques poils, tirant dessus sans douceur. Pendant ce temps, ses mains descendent vertigineusement, elles s'engouffrent en dessous du tissu de son t-shirt et flirtent avec la peau de ses hanches puis celle de ses côtes et pour finir elles recouvrent son dos des pressantes et avides. Il sait qu'il est en train de se perdre mais c'est déjà trop tard pour reculer.

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MessageSujet: Re: dance with the devil • CARMAPO   dance with the devil • CARMAPO EmptyMer 26 Juil - 19:12


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❝ Je t'avais dit que j'te foutrais jamais la paix. Ça passe aussi par niquer ton plaisir avec les connards qui passent. ❞ Ce n'est pas parce que tu es bègue, que tu es forcément con. Depuis que tu l'as bousculé pour qu'il te remarque, jamais tu ne l'as quitté des yeux plus de quelques secondes. Tu n'as pas manqué de remarquer son intérêt grandissant pour toi et ton partenaire - maintenant disparu dans l'immense foule. Ses nombreux coups d'oeil en votre direction t'ont fait comprendre que, d'une façon ou d'une autre, lui aussi fait une fixation sur toi. Aussi malsain cela puisse-t-il être, ce n'est pas pour te déplaire et fait grimper en toi une lueur de fierté, ainsi qu’un élan d'excitation qui se prête parfaitement à l'ambiance électrique du club. On aurait dit que vous commencez à savoir ce que vous cherchez de l’un de de l’autre. Tu le désires, cette envie est violente, puissante, dévastatrice. Tes mains sur lui, ses mains sur toi… Le flot de gens autour n’existe plus. Il n’y a plus que vous deux. Vos deux corps affalés, affamés. Tout s’enchaîne, de plus en plus vite chaque fois. Pas d’hésitation, pas regrets. Ses dents se plantent dans ta peau blanche, encore une fois. Et comme l’excitation est à son comble,  tu pousses un gémissement au creux de son oreille. Ça te paraît de plus en plus simple, les gestes te viennent naturellement. Pas besoin de réfléchir à deux fois, avant de te laisser aller, de prendre goût à ses coups de langue et ses dents. Tu voudrais que ça ne cesse jamais, que l’instant dure et qu’il n’y ait jamais de doutes quant à ce que tu éprouves aux contacts de sa peau, de son corps, de ses mains. De lui, en fait. Tu le retiens au niveau des hanches, le retenant pour qu’il ne fui encore. Les yeux fermés, appréciant le plaisir indescriptible que te font ressentir ses dents dans ta peau meurtrie. Les corps bougent au rythme de la musique. Ils ne pourraient être plus encastrés l’un contre l’autre. La pression sur ta cuisse t’arrache un sourire de satisfaction et de fierté. «Je..je t’fait d-de l’effet...» oses-tu murmurer au creux de son oreille, sans oublier au passage de faire rouler son lobe entre tes dents voraces. C'était une remarque. Mais une remarque qui te fait plaisir, en fait. Tu es insatiable, de lui. Le moment passe trop vite. Déjà, tu sens l’agréable contact quitter ta peau qui s’embrase. Tu en veux plus. Tu es en manque, déjà. Il parcourt ta peau de ses mains, explore sans gêne. C’est tellement agréable. Poussant un léger gémissement d’inconfort lorsque ses dents tirent les poils de ta barbe, tu décides que c’en est assez. Impossible de rester ici, au milieu de cette foule. Tu vas imploser, exploser. Littéralement. Si tu ne fais rien, tu vas prendre feu et t’enflammer. Tes doigts s’enroulent autour de la ceinture de son jean, et sans ménagement, l’attire à ta suite, dans une course affolée. Impatient d’atteindre ton but ultime, tu t’empresses. Ton corps bat si vite. Peu habitué à des battements si rapides et si puissants dans ton torse, tu te demandes s’il ne va pas en sortir. Peu importe, ça vaut le coup. Il en vaut le coup. Tu es naïf de penser ça. C’est précoce, trop précoce. Tu ne connais de lui que très peu de choses. En réalité, tu ne connais rien de lui, sinon qu’il est impulsif, enragé, intense, dangereusement sexy et excitant. Enfin, tes pas te mènent jusqu’à la sortie du bar et tu ouvres la porte à la volée, si fort qu’elle claque contre le mur opposé. Vous vous retrouvez dehors en un rien de temps, où l’air frais te rafraîchit, mais pas assez pour calmer le feu qui bouille en toi. Une ruelle sombre se fond dans le décor, non loin du club Output. Là, sera ton but ultime. Une fois arrivés, tu lâches sa ceinture pour le repousser contre le mur derrière lui. Sa tête claque doucement contre les briques, et un sourire mélangeant séduction et excitation apparaît sur tes lèvres. Tu passes ta lèvre inférieure entre tes dents, l’observant d’un regard passionné, excité. Difficile de tout contenir en toi, de te retenir… Assez de cet éloignement. Assez de jouer. Tu roules ton bassin contre le sien pour chercher ce dur contact contre toi. Tu soupires d’aise, puis mets fin à cette supplication dans ta tête. C’en est assez, de l’attente. Il te faut passer à l’action. Tu choppes ses lèvres, dans lesquelles tu forces légèrement l’entrée pour y faire pénétrer ta langue. Celle-ci s’enroule dans une danse passionnée avec la sienne. Putain… Il sent bon. Il goûte bon. Impossible de te passer de ce parfum, dorénavant. Tu le bloques contre ton corps, il est prisonnier de toi. Si tes mains se trouvaient sur ses hanches encore pour le tenir fermement contre toi, tu décides d’explorer toi aussi, les abaissant vers le bas du dos. Sans gêne – ce n’est pas le moment d’être gêné, tu prends fermement ses fesses bien galbées dans chacune de tes mains et le rapproche encore plus de toi, pour qu’il sente à ton tour cette bosse déformant ton pantalon. Impossible de ne pas bander pour lui. Impossible de rester de marbre, devant lui. Tu as peine à retrouver ton souffle, mais il le faut. Alors tu romps le baiser un instant, mais te sens déjà trop loin de lui et de ses lèvres.
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MessageSujet: Re: dance with the devil • CARMAPO   dance with the devil • CARMAPO EmptyJeu 27 Juil - 3:58


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Sa respiration effrénée conjugue cette tension dans son corps qui souhaite exploser, imploser pour mieux doser son désir. Apocalypse est un véritable cataclysme, et Mélo le ressent dans chaque recoin de son être. Tellement de temps à se battre quand en fait, c'est tellement meilleur de l'abattre contre lui. Son corps est en train de devenir une drogue dure. Il endure cette passion pour conclure cette immolation sans gradation. Il a l'impression que ce con séduisant est trop bon pour être un plaisir gratuit mais si jamais il fallait vendre son âme aussi infâme soit-elle, il le ferait. Parce que bordel, cette ribambelle d'émotion fusionnelles n'était pas seulement belle, c'était irrationnel. Impulsif, compulsif, addictif. Il perd la tête, il se dans son corps en fête. C'est bon putain mais il n'en a pas assez. Sous son âme cabossée, bosselée par ses activités assassines, carbonise une flamme symbolique. Il n'aurait jamais cru que c'était possible de ressentir ça. C'était quasiment insupportable, invivable. Il aurait pu le suivre jusqu'au bout du monde en cet instant, il n'aurait qu'un constant clébard affamé qui fixe sa croquette géante comme un véritable mets savoureux qu'il se serait démené pour goûter. Et c'est bien ce qu'il est, un chien qui le suit sans broncher. Apocalypse le tien par la boucle de sa ceinture et c'est presque comme s'il le tenait par les couilles. Lui il n'arrive qu'à le regarder et à suivre ses pas pour essayer de le garder. Une vague pensées l'effleure, qu'est-ce qu'il est en train de foutre ? C'est son ennemi, son rival... pourtant son cœur cavale, son désir l'avale. Pourtant lorsqu'il se retrouve dehors, qu'Apocalypse le pousse contre un mur, il est tellement dur qu'il n'a que des pensées impures. Peu importe le reste. Il le voulait lui. Il voulait qu'il le dévore, qu'Apocalypse ne laisse plus rien de lui. Il voulait juste se perdre en lui et c'était tellement violent qu'il en était totalement aveuglé. Il ne voyait, ne sentait, ne touchait, ne goûtait, ne vivait plus rien d'autre qu'Apocalypse. Il s'enlise dans en lui. Son sourire le captive et cette fois, Mélo le pense très clairement, il a jamais rien vu de pareil. Ses lèvres l'ensorcellent de plus belle. Une étincelle d'obsession brûle dans ses yeux. Il se rend compte que son corps est malade de ce type. Il a besoin de le sentir, qu'importe la manière. Il doit le faire. Se coller, se fondre, s'écraser contre lui. S'il n'avait pas pris les devants pour cesser de triturer sa lèvre, Mélo aurait craqué, se serait jeter sur ces bouts de chair qui le narguent. Apocalypse a les couilles de franchir une limite que Mélo s'était imposé, de peur de s'exposer, de s'exploser contre la langue de ce vil tentateur. Mais ce dernier force l'entrée et il se laisse aspirer. Y'a comme une bombe nova qui gronde en lui et ravage son être à l'instant même où ses lèvres se plaquent sur les siennes. Il le sent partout. Son odeur de mâle, l'odeur du mal. Ça devient pire, ça devient suffoquant, ça devient entêtant. Son souffle se coupe, il perd la raison. Ses mains prennent les positions pour le garder contre lui. Il le presse si fort contre son corps, il doit sentir son cœur. Sa respiration est tellement rapide, elle dilapide tout son air avant qu'il ait le temps de comprendre. Le corps du cadet est tellement bon, il ne peut pas décrocher. Apocalypse a déclenché et enclenché quelque chose qui lui échappe. Il sent ses mains puissantes, cuisantes sur son cul et le contact le fracasse, lui arrache un grondement fugace qui se perd dans le bordel de leur baiser déflagrant. Flagrant désir de le sentir bien plus fort en lui, Mélo plante ses dents dans la langue d'Apocalypse. C'est plus fort que lui. Sentir qu'il était loin d'être insensible à lui, sentir ses mains, le sentir partout autour de lui. Ça l'excitait. Et il avait la morsure facile quand il était dans un état second. C'est peut-être pour ça que le beau brun a reculé mais ce n'est que quand il s'écarte un peu, qu'il réalise que cette fois, il ne voulait pas le faire fuir. Et puis il comprends qu'il ne réagir comme il le craint. Il reste là, ce gars qu'il déteste. Il n'est plus bien sûr de ce qu'il ressent à son égard hormis le feu intense qui lui ravage les tripes. Et il s'en rend compte, son souffle est trop court, pourtant, il accourt sur ses lèvres pour se mettre à les mordiller. Il souffle fort contre elles mais rien à foutre de l'air qui agiter ses poumons déjà sous terre. Finalement dans son petit jeu, il sourit tout en lui donnant un coup de bassin, il souffle : ❝ J'te fais d'l'effet. ❞ Il ne fait que répéter ses précédents propos et il n'est mécontent de l'effet qu'il a sur lui. Mélo sent bien la contradiction. Encore hier, c'était une autre partition qui se jouait. Mais à présent, il passe au dessus de ce qu'il a toujours ressenti ou cru devoir ressentir envers un con qui empiétait sur son territoire. Une main sur la nuque du cadet, Mélo l'attire à nouveau à lui, avide de le sentir compléter ce vide, en lui. De peur de dégringoler trop loin dans ce plaisir ultime, Mélo s'accroche à ses cheveux d'une main, à son t-shirt de l'autre. Son souffle se saccade à nouveau dans la cascade de ses émotions étourdissante et d'elles-mêmes, ses mains commencent à glisser sur son corps. Elles lèvent le t-shirt du brun et viennent le bouton de son jean et alors qu'il mord la lèvre d'Apocalypse, il fait sauter le bouton.

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MessageSujet: Re: dance with the devil • CARMAPO   dance with the devil • CARMAPO EmptyJeu 27 Juil - 4:00

UN SOUVENIR D'APOCALYPSE
Tu fixes les flammes du feu de camp que vous avez faits dans ce coin totalement paumé. Et tu te remémores avec une clarté incroyable la sensation de son corps contre le tien. C'était chaud, comme ce feu. C'était bon et tellement agréable. Tu as toujours cru que ce que tu ressentais, ce n'était pas normal, que tu devais t'en débarrasser mais ce qui s'est passé à l'instant, c'était banal. Naturel, même. C'était bon et tu n'arrives pas à te sentir coupable de ce que t'as fait. Tu entends à peine le bruissement des feuilles, perdu dans tes pensées qui installe un sourire au coin de tes lèvres. Tu ne ressens finalement que l'étau qui vient se serrer sur ta main et te tire en avant pour te remettre sur tes pieds. Tes yeux se lèvent et croisent son regard. Il a terriblement changé et même pour toi qui n'as jamais eu peur de lui, c'est effrayant. « Faut que t'oublies ce qui vient de se passer. » Sa voix est tellement calme, tellement froide, tellement cinglante. Elle t'épluche l'âme en lamelles. Sa haine te transperce et soudain, c'est une douleur cuisante qui te fracasse. Il vient t'attirer ton avant-bras dans les flammes et celles-ci lèchent ta peau avec la douceur des crocs d'un démon que te déchiquettent la peau. Tu hurles de douleur, tu tires sur ton bras et tu lui cries d'arrêter mais il reste impassible. « Parce que t'es dégueulasse, pauvre tarlouze. T'es tellement immonde que la dernière chose que je veux, c'est te sentir près de moi. » Tu parviens enfin à te libérer, sans doute parce qu'il l'a décidé. En reculant, tu trébuches, des larmes par milliers dévalant tes joues. Tellement de sentiments te traversent et te renversent. Tu n'as jamais ressenti une telle haine envers toi-même. C'est à un point tel que ça éclipse presque la douleur physique qui se fait pourtant insupportable. 

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MessageSujet: Re: dance with the devil • CARMAPO   dance with the devil • CARMAPO EmptyJeu 27 Juil - 13:54


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C’est tellement agréable. Totalement naturel, qu’on aurait dit que tu as fait ça toute ta vie. Ton imagination déborde d’images, de scénarios et de choses que tu as envie de lui faire. Là, maintenant. Peu importe que vous vous trouviez dans une ruelle sombre et paumée. Que vous ne vous connaissiez que très peu. Peu t’importe, et peu l’importe. Il n’y a plus que vous deux, centre de l’univers. Ton cœur bat la chamade, si vite que tu n’entends plus que ses battements qui résonnent dans ton crâne. Qu’est-ce que tu donnerais pour savoir s’il est dans le même état que toi. Si ses pensées sont chamboulées, si ses idées ne sont que pêle-mêle, si son cœur tambourine aussi fort dans son torse que le tien. Une chose est sûre, c’est que l’excitation est à son compte, et que plus rien ne compte. Pas même l’aversion que vous éprouviez l’un pour l’autre, d’abord et avant tout.

Depuis la kermesse, tu ne penses qu’à lui. C’est tout à fait charnel. Tu ne penses qu’à sentir ses mains sur ton corps. Tu t’imagines ce qu’il pourrait faire de ses mains, jouant avec ton corps comme il manipulerait une marionnette. Peu importe ce qu’il déciderait, tu te laisserais faire, sans aucun doute. C’est malsain, cette envie que tu as de le laisser prendre le dessus, de le laisser te dominer. Tu as quelque fois rêvé aussi de goûter à chaque parcelle de sa peau, de découvrir son corps, tel que tu te l’imagines, de le prendre en bouche… Une première, pour toi. Tu frissonnes à la simple idée que ce soit une possibilité, que les choses puissent aller jusque-là. En réalité, tu te consumes tellement lorsque ses mains fourmillent sur toi, que ce ne serait pas étonnant que ça ait plus loin que de simple baisers. Et pourtant… ses lèvres. Ces lèvres. Putain. Elles te font grandir. Te font perdre pieds. Mais te rendent aussi affamé qu’un lion. Les bruits de succion de vos bouches qui se goûtent et s’aspirent, il n’y a que ça comme bruit de fond. Les soupirs aussi se joignent à la chorale. Mélo te soutire un gémissement mélangeant surprise et plaisir, lorsqu’il plante ses dents aiguisées dans ta langue vorace. Tout se passe tellement rapidement. Pas le temps de s’arrêter : tu ne voudrais t’arrêter pour rien au monde. À ton tour de mordre, de le croquer. Sa lèvre inférieure roule entre tes dents et tu répètes ce manège à quelques reprises avant de revenir chercher ses lèvres pour un baiser encore plus fougueux, sauvage, passionné, bestial. Ce soir, tu es un tout autre homme. Ce soir, tu le veux. Sur toi. Contre toi. En toi. Tu ne le veux que pour toi. ❝ J'te fais d'l'effet. ❞ Tu souris. Rougis aussi, peut-être. Du moins, c’est ce que tu crois, puisqu’une sensation de brûlure fouette tes joues. Tu hoches la tête comme simple réponse, persistant à mouvoir ton bassin contre le sien, ce qui te procure un certain plaisir dans le bas-ventre. Les picotements, et les fourmillements se multiplient, à cette hauteur de ton anatomie. Encore plus lorsque ses mains viennent faire exploser le bouton de ton jean. Jamais tu ne te seras dévoilé si… nu, à quelqu’un. Tu appréhendes un peu, un certain stress s’emparant de ton ventre, mais tu te sens tellement bien et tellement excité que rien ne pourrait t’arrêter. Pas même l’angoisse ou l’inquiétude.

Toutefois, alors que ses mains viriles et chaudes continuent de parcourir ton corps, frôlant les muscles de ton ventre, de ton torse, sous le tissu du chandail, ton regard se perd soudain dans le vide. Tu reconnais ce sentiment avant-gardiste. Tu sais ce qui s’en vient. Tu appréhendes la suite, sachant que ce ne sera certainement pas tout beau. Comme de fait, les images qui te reviennent en tête sont assez pour te faire tourner la tête et perdre l’équilibre. Tu trébuches seul, sans même t’être pris le pied dans quoique ce soit. Des larmes évidentes et incontrôlables apparaissent à la commissure de tes yeux. Rapidement, elles longent tes joues, s’abattant sur le bord de ton menton. Ta mâchoire se serre et tu te sens faiblir. Impuissant, tu t’éloignes de quelques pas de Mélo, le regard perdu. L’âme aussi, d’ailleurs. Tu es comme en transe. En portant un coup d’œil effrayé vers ton bras, où se trouvent des marques de brûlures cicatrisées depuis longtemps, les larmes se font de plus en plus abondantes. Tu te détestes. Tu ressens toute la haine ressentie autrefois, et elle se fait violente. Elle te frappe de plein fouet et tu te plies en deux, pris d’une douleur immense partout dans ton corps. Ta respiration se fait saccadée – mais pas pour les mêmes raisons que lorsque tu l’embrassais, lui. Plié en deux, vulnérable et minable, c’est le violent déversement d’émotions et de sentiments mélangés qui te fait vomir. Parce que t'es dégueulasse, pauvre tarlouze. T'es tellement immonde que la dernière chose que je veux, c'est te sentir près de moi. Recroquevillé sur toi-même, effrayé comme une petite bête perdue, tu crois que c’est Mélo qui te dis ces choses. Tu peines à faire la différence entre le souvenir et la réalité. «Je… j’suis pas dé..dégueulasse!», lui cries-tu, les larmes aux yeux. Bien que cicatrisé depuis longtemps, ton bras te fait tout d’un coup vachement souffrir. Tu reviens à toi un peu, choqué de ta personne, de ta folie. Il doit te prendre pour un fou… Il ne va plus jamais vouloir te toucher. Car t’es dégueulasse. Immonde. Pire encore. Tu essaies d’oublier ça, te séchant les larmes d’un revers de la main, et revenant à la charge pour te caler contre Mélo. Tu veux qu’il te désire. Qu’il veuille te sentir près de lui. Tu veux qu’il continue, mais tu sais déjà que t’as tout gâché...
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MessageSujet: Re: dance with the devil • CARMAPO   dance with the devil • CARMAPO EmptyJeu 27 Juil - 22:26


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Alors qu'il se perd, qu'il diverge, il sent que quelque chose cloche. Apocalypse s'est statufié dans un bloc de roche. Comme si son corps passé à la broche venait de réaliser à qui il s'accroche. Mélo se fige dans son élan, pendant un instant il se comme un gland. Et d'un coup, le froid glacial qui le frappe en plein visage, fait définitivement taire son élan bestial. La chaleur tellement cruciale dévale sous cette froideur diluviale. Il a l'impression de prendre une douche froide quand il perçoit Apocalypse qui se trouve au sol, comme si quelque part, son âme avait pris son envol. Elle ne semblait pas avoir trouvé des terres de paix, mais plutôt des caves de méfaits. Son regard lui évoque comme un goût de déboires, de purgatoire. Mélo voudrait pouvoir être capable d'agir, de réagir, d'interagir avec ce voile qui cache le regard d'Apocalypse mais il doute d'en avoir le droit. Il a été tellement froid avant ça. L'ennemi, c'était lui et y'a encore quelques heures, cette image le hantait. Il ne pouvait en décrocher. Mais le croche de la réalité vient brusquement lui écorcher les yeux. Après avoir le rival et puis l'animal, il voit l'humain de façon brutale. Si peu de personne lui donne ou l'affectionne, mélo peut se montrer insensible, inaccessible, impassible. Mais pas là. Il fait un pas en avant pour tenter de prendre les devants et le soulager mais il ne réussit qu'à se figer. Apocalypse vomit un peu plus loin et l'artiste commence à peine à comprendre ce qui lui arrive. Il pense d'abord à une cuite, ce qui expliquerait son comportement torride et puis son regard perdu dans le vague lui revient en mémoire et il pourrait le parier. C'est sans doute de sa faute. Apocalypse a sans douté réalisé que c'est contre lui qu'il attisait la flamme du désir. De là à vomir ? Visiblement. Cette hypothèse parait la plus censée mais lorsque le beau brun s'exclame qu'il n'est pas dégueulasse avec les larmes aux yeux, sa théorie part quelque peu en fumée. Affalé dans son embarras affûté, Mélo ne sait absolument pas quoi faire. La seule qu'il ait jamais véritablement réussi à offrir était indirecte, par les médicaments qu'il vole pour les démunis. Pourtant, il a jamais été aussi touché de toute sa vie. Du moins, de ce qu'il se souvient. Apocalypse n'attire même pas sa pitié puisque aussi loin qu'il s'en souvienne, il n'en a aucun. En revanche, il éprouve quelque chose qui lui sert le coeur. Il ignore complètement ce que c'est. Peut-être ce que les autres appellerait ça de la compassion mais lui il n'a jamais éprouvé que passion pour lui. Si bien que lorsqu'il revient vers lui, Mélo ne sait ni quoi faire, ni quoi dire, il est en proie à des émotions bien pires que celles qu'il a pu subir. Apocalypse essaye de reprendre les choses où elles en étaient mais aussi bizarre que cela puisse paraître, Mélo ne peut pas laisser passer ça. ❝ Apocalypse... ❞ Mélo lève des mains hésitantes vers le visage du cadet, pas bien sûr de ce qu'il va faire et encore moins de ce qu'il doit faire. Lorsque ses mains atteignent sa peau, il est surpris d'être capable de douceur. Lui qui ne comprends que la violence, c'est là son premier geste doux. Du moins, envers quelqu'un. Et encore plus envers Apocalypse qu'il a tellement malmené parce qu'il ne sait parler autrement. Ses pouces passent sur le coin de ses yeux, zone qu'il a négligé en s'essuyant précipitamment le visage. ❝ Qu'est-ce qui t'es arrivé ? ❞ Les yeux de Mélo se dirigent vers les restes de la crise étrange d'Apocalypse comme pour lui indiquer de quoi il parle avant de rediriger ses prunelles vers les siennes. ❝ J'sais que j'suis la dernière personne à qui tu veux parler mais pour l'instant, c'est moi qui suis là et... ❞ et quoi ? Il ne sait même pas ce qu'il raconte, putain. Agir normalement, il n'a jamais su faire. A lui, il lui faudrait un mode d'emploi. D'ailleurs, il déplore de pas en avoir. Ce serait sacrément utile. A la place, ses doigts se mettent à retracer sa mâchoire comme si à partir de ce que sentent ses mains, il pouvait le redessiner. C'est stupide, complètement débile mais il ne sait pas quoi faire de ses mains, ni de sa peau, en ce moment alors... il fait ce qu'il sait faire de mieux ; retracer la beauté de ce monde.

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MessageSujet: Re: dance with the devil • CARMAPO   dance with the devil • CARMAPO EmptyJeu 27 Juil - 23:23


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❝ Apocalypse... ❞ Sa voix résonne comme un écho dans ta tête. Tu laisses sa voix hésitante rejoindre les autres, celles qui marmonnent des choses que toi seul peut entendre, mais que tu aurais aimé ne jamais savoir. Tu aurais aimé poursuivre là où vous vous êtes arrêtés; là où tu as tout interrompu. C’est peine perdue. Carmélo te repousse en douceur, alors que tu te jetais à nouveau dans ses bras, désespéré. C’est pathétique. C’est ridicule et insensé. Ce souvenir est à peine supportable. Cette souffrance physique et psychologique, tu la reconnais. Elle s’était enfouie au plus profond de ton âme, attendant de refaire surface pour t’anéantir, pour te rendre encore plus fou et demeuré que tu ne l’es déjà. L’image de ce feu envahit ta tête, ton âme et tu repasses en boucle la scène qui vient de te défiler sous les yeux. Impuissant, les détails sont flous et peu précis, mais assez clairs pour en saisir le pire. Tu n’es qu’un imposteur dans ce monde immonde. Qu’une victime de la violence des Hommes, alors que ton cœur est grand, au fond. Ce contact doux et calme de ses mains sur ton visage te ramène quelque peu à la réalité. Si seulement tu pouvais briser cette fine ligne qui te sépare de cet imaginaire, de cette vie antérieure que tu souhaitais tant retrouver autrefois, mais qui commence à te détruire à petit feu. Abattu, tel un chien battu, ton regard rempli de larmes se plonge dans celui de Mélo. Tu as tout gâché. Et pourtant, il reste là. Les mains sur ta peau, encore et toujours. Les gestes sont plus tendres, comme s’il comprenait que… Que quoi? Que tu es fou. Que tu n’es qu’un être dégueulasse, sans intérêt et sans attrait. Tu es immonde. Tu es là, pour être oublié. Pour être chassé, exilé de l’existence même. Rien de plus. Un pauvre tarlouze. ❝ Qu'est-ce qui t'es arrivé ? ❞ Tu secoues vivement la tête, incapable de sortir ne serait-ce qu’un son de ta bouche. Muet comme une tombe, les mots s’écrasent dans ta gorge et t’étouffent. Il ne pourrait pas comprendre. Personne ne te comprend jamais. Tu t’y es habitué. Plus pour te protéger des autres que par volonté d’être distant et exécrable. ❝ J'sais que j'suis la dernière personne à qui tu veux parler mais pour l'instant, c'est moi qui suis là et... ❞ Tu fermes les yeux en laissant ses doigts glisser contre ta peau, filant sur la ligne de ta mâchoire tendue par la douleur intérieure que tu ressens. Toute ton âme est en peine. Et pourtant, tu ressens une colère immense. Pas contre Carmélo. Non, comment le détester, alors qu’il est si doux? Mais plutôt contre cet homme sur qui tu n’as pu mettre de visage. Cet homme qui a joué de toi. Qui a joué avec ton cœur. Avec tes faiblesses. Avec ta naïveté. Cet homme qui t’a volontairement blessé, pour avoir le contrôle sur toi. Cet homme qui t’a insulté, rabaissé, déchiré. D’une main lourde, comme si toute la gravité t’attirait vers le bas, tu glisses tes doigts contre la main qui glisse sur ton visage, encore humide de tes larmes. Ce n’est pas naturel, ce geste. C’est même très maladroit. Et pourtant… oui, il est là. Pourquoi est-il toujours là? Pourquoi reste-t-il, à te regarder pleurnicher comme un con? Pourquoi désire-t-il t’aider? Te réconforter? Tu as peur. Peur de tomber dans le panneau, encore une fois. Peur que lui aussi, te traite de tarlouze. D’immonde. De dégueulasse être. «J..j’ai vécu un.. un.. Je me suis souv-venu de quelque ch..chose… » Tu n’arrives pas à mettre des mots sur ce souvenir. Comment le pourrais-tu? C’est horrible. Tu n’en n’as pas envie, non plus. «J-je.. je m’excuse…» De quoi? D’être terrifié? Troublé? Anéanti? De souffrir? D'avoir vomi? Putain, t’aurais tellement envie de t’avaler des médocs. Peu importe lesquels. Pour engourdir ta douleur. Pour oublier ce souvenir, revenu te faire chier, te hanter. «J..j’te fais p-plus trop de..d’effet comme ça… » Comme un réflexe, tu regardes ton bras, sur lequel on voit les cicatrices évidentes d’une brûlure. Tu aimerais la cacher, la faire disparaître sous la manche d’un sweat, mais tu n’as qu’un t-shirt. «T.. tu sais j’ai envie d-de toi depuis… Depuis ça..», souffles-tu en montrant tes suçons sur le cou, tout en poursuivant : «Vrrr.. vraiment env..envie de toi. Mais… j’suis imm..immonde. Et dégueulasse.», répètes-tu, encore une fois. C’est plus fort que toi, ces mots résonnent dans ta tête, sans arrêt. Un écho qui se propage et ne cesse plus. Ça t’fait mal. Tellement mal.
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MessageSujet: Re: dance with the devil • CARMAPO   dance with the devil • CARMAPO EmptyVen 28 Juil - 2:49


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La douleur qui effleure sa rétine lui laisse l'impression abyssine qu'elle n'a rien à foutre là. Torturant les belles prunelles d'Apocalypse et faisant contracter ses muscles, elle le maltraite, le traîne dans dans un enfer où il semble impossible de l'atteindre. Mélo a toujours trouvé le cadet plus que sexy quand il est furax mais son premier réflexe cette fois est axé sur les larmes de l'homme qu'il a tant détester. C'est curieux, comme l'idiotie c'est infectieux. Il a refusé si longtemps de voir au delà de ce qui l'arrangeait, il s'enrageait. Et aujourd'hui qu'il a sous les yeux cet être qu'il a tellement envie de reproduire sur papier, il a envie de s'injurier. Mais il reste là, planté comme un con à retracer du bout des doigts ce qu'il ne peut dessiner. Et puis Mélo entends les premiers propos d'Apo, les premiers qui lui font comprendre sa douleur ne fait que dépendre d'un passé outrepassé. Il ne parvient à délaissé le sentiment d'injustice, qui le pousse dangereusement vers le précipice de la colère. Les souvenirs, il en a eu aussi. Rien qui a pu le choquer ou le bloquer. Il n'a rien compris du dernier qui lui a seulement donné une forte envie de taguer. Alors c'est certain, il est pas le mieux placé pour comprendre, pour prendre la mesure de la douleur que peu apporter un pan du passé. D'ailleurs, lui, il ne comprend que la douleur physique. Mais il a vu... il a perçu d'autres personnes qui étaient tellement affectées par leur mémoire qui revient compactée dans une boîte rempli de merde. Alors il voudrait comprendre alors il lui fait signe de continuer mais, Apocalypse s'excuse sans qu'il ne comprenne pourquoi. Les gens ont cette manie de s'excuser à tout de champ. Si Apocalypse n'est pas les gens, il l'entend beaucoup s'excuser alors qu'il devrait l'accuser. Au lieu de ça, il dit quelque chose de ridicule qui, dans la bulle de Mélo, n'aurait jamais dû l'atteindre. Mais là il comprend que le cadet est en train de se peindre comme un être repoussant et qu'il s'imagine dans sa tête crétine, que Mélo pourrait n'être intéressé que par son petit cul bombé. Certes... il se comporte comme un animal en rut depuis quelques semaines. Et on a fait plus exemplaire comme péquenaud à l'âme justicière. Mais, il n'était pas encore un enfoiré. Il commence à titiller ses nerfs. Mais ceux-ci rejoignent un courant de rivière plus doucereux quand son regard suit celui du brun. Un souvenir, en lien avec ces brûlures qu'il a ? Les traits de Mélo se figent il n'arrive qu'à sentir la dérive de ses pensées, de ses idées. Elles sont trop imaginaires sur ce qui a pu se produire dans sa tête tout à l'heure. Il ne sort de son imaginaire que quand Apocalypse pointe sa jugulaire. Son cou est carrément rouge et taché de partout. Il ne voit pas grand chose dans cette ruelle mais largement assez pour voir qu'il n'y est pas allé de main morte. Il l'a beaucoup plus marqué que la dernière fois. Et Mélo réalise qu'il est en train de lui faire un aveu qu'il n'aurait pas cru entendre de sitôt. Lui qui le pensait trop fier pour assumer de lui plaire. Mais sa voix vrombit sur le "vraiment" et Mélo apprécie le son qui se tire de sa gorge et lui arrache un sourire. Il a vraiment envie de lui alors ? Il le savait déjà mais il trouve ça... attendrissant qu'il l'admette. Jusqu'à ce qu'il dise quelque chose qui interrompt l'air malicieux de Mélo aussi radicalement que son amusement. Sans savoir ce qui lui arrive, il attrape le visage d'Apocalypse et d'un ton implacable, il déclare : ❝ Tu vas m'écouter très attentivement, Apocalypse. Je le dirais autant de fois qu'il le faut pour que ça rentre dans ta petite tête d'idiot mais merde... Tu n'es pas immonde et encore moins dégueulasse. ❞ Il sait qu'il réagit sur un coup de sang, que c'en est presque indécent de sa part. Mais ça l'énerve, il n'y peur rien. Si seulement Apocalypse pouvait lire dans son esprit à cet instant, comme certains habitants de cette ville arrivent à le faire, il comprendrait que bordel... il en avait peut-être honte mais il a jamais été aussi... réactif au contact de quelqu'un. Apocalypse n'est pas seulement beau à en figurer sur toutes les pages de son carnet, non. Il est intense, un emblème d'insolence à la limite de l’indécence. Pour c'est la quintessence du sexy. Alors, dégueulasse ? Immonde ? Mais qui le souille depuis cette fameuse kermesse ? Qui est dépendant de cette ivresse ? C'est lui, pas l'inverse. ❝ Quelqu'un t'a dit ça, pas vrai ? Dans ton souvenir ? ❞ Son ton était plus doux parce qu'il réalisait que son courroux le poussait à se comporter comme un con. Encore une fois. Alors il plonge un regard décidé dans le sien pour tenter de se lancer dans un conseil - venant de lui, c'était plutôt ironique. ❝ Ne laisse pas ton passé te gouverner. On est coincé ici, maintenant. On est d'autres personnes. Et même si j'ai envie de botter ton petit cul dans le présent, j'ai aussi bien envie de te rouler une pelle dont tu te souviendras pour te montrer à quel point j'peux avoir envie de toi de manière bien dégueulasse. Mais bon, t'as une haleine abominable à cause du repas que tu viens de rendre. Alors j'vais me retenir. ❞ Il blaguait sur la fin mais force était de constater qu'avec lui, il réagissait vraiment étrangement. Et surtout, il devait bien se planter sur toute la ligne.

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MessageSujet: Re: dance with the devil • CARMAPO   dance with the devil • CARMAPO EmptyVen 28 Juil - 15:28


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carmélo & apocalypse

Ce sont des émotions qui te bouleversent, te transpercent. C’est la sensation d’une lame qui te traverse. La plaie qu’a été ta vie d’autrefois, n’a jamais guérie, et voilà maintenant que quelqu’un s’amuse à y remuer le couteau, te provoquant une douleur incommensurable et à la limite du supportable. Ton corps aura tenté de se débarrasser de cette merde en toi en dégurgitant systématiquement au sol, mais ce n’est que partie remise. Déjà, tu te sens mal à nouveau, pris de honte, de remords, de colère et de dégoût. Du dégoût envers cet homme, mais aussi envers ta personne. Le besoin de consommer se fait urgent. Tu sens quelques gouttes de sueur perler sur ton front; c’est ce que ça donne, d’être dépendant. Il n’y a souvent que les pilules, pour te soulager… Tu en étais venu à cette déduction, puisque seul au monde depuis juin, il n’y a toujours eu que les pilules, pour t’accompagner dans les moments difficiles de ta minable existence.

Ses mains retiennent ton visage et te forcent à le garder, bien que ton regard se voile et se fait fuyant.  ❝ Tu vas m'écouter très attentivement, Apocalypse. Je le dirais autant de fois qu'il le faut pour que ça rentre dans ta petite tête d'idiot mais merde... Tu n'es pas immonde et encore moins dégueulasse. ❞ C’est tout qu’un contraste et tu ne manques pas de le remarquer, malgré que le moment n’est pas choisi pour porter attention à ce genre de détails. Carmélo te semble être un tout autre homme. Ce n’est pas le même qu’en début de soirée. Ces paroles calmes et rassurantes s’éloignent de la personnalité violente et colérique sous laquelle tu as été habitué de le «côtoyer», ces dernières semaines. Ses mots te rassurent et ont le même effet sur toi qu’une douche froide. ❝ Quelqu'un t'a dit ça, pas vrai ? Dans ton souvenir ? ❞ Les mots se bloquent ta gorge et tu t’étouffes avec. Toussotant, un haut-le-cœur te prend l’estomac à nouveau, et tu as envie de vomir ce qu’il reste de toi : des résidus d’une vie brisée que tu ne veux plus connaître. Alors, comme rien ne s’échappe d’entre tes lèvres, tu te contentes d’hocher la tête, honteux. Oui. Quelqu’un ta dit ça. Quelqu’un en qui tu avais confiance. Quelqu’un que tu devais probablement aimer. Quelqu’un qui a abusé de toi, qui a profité de ta naïveté et qui a écrasé ton cœur à coups de pieds, qui l’a jeté dans le feu. Volontairement. ❝ Ne laisse pas ton passé te gouverner. On est coincé ici, maintenant. On est d'autres personnes. Et même si j'ai envie de botter ton petit cul dans le présent, j'ai aussi bien envie de te rouler une pelle dont tu te souviendras pour te montrer à quel point j'peux avoir envie de toi de manière bien dégueulasse. Mais bon, t'as une haleine abominable à cause du repas que tu viens de rendre. Alors j'vais me retenir. ❞ Ses paroles te rentrent dedans de plein fouet. Autant ça t’fait plaisir qu’il ait envie d’te rouler une pelle, qu’il avoue avoir envie d’toi, lui aussi… autant ça te met dans un état lamentable, car pour une fois que tu partais à la découverte des plaisirs de la chair, il a fallu que tu gâches tout. Que tu sois dans un état tellement lamentable que c’en est repoussant. Qui plus est, comme il dit, tu as une haleine abominable, en raison des vomissements. Tu attrapes le poignet de Carmélo entre tes doigts tremblants, et le serre doucement, mais assez fermement pour qu’il sente ton étreinte, et qu’il y décèle les mots que tu veux dire, mais qui ne sortent pas. Ou qui sortent de manière incompréhensible et dans des directions opposées. «Si.. si j’avais p-pas eu un.. une haleine ab..abominable… T-t’aurais p..passé la nuit d-dans mon… lit. Ce soir.» Et si t’avais pas vécu un si horrible souvenir, aussi. C’est sans oublier ce détail… Tu passes finalement ta main libre plus doucement sur tes joues, encore mouillées de larmes qui commencent pourtant à mourir au creux de tes yeux, et les essuies du revers de la main. T’essaie d’afficher un sourire, le plus sincère et le plus relaxe du monde, bien que ce soit loin d’être facile. «Je… j’veux te… te revoir.» C’est l’un des aveux les plus difficiles que tu aies eu à faire d’aussi loin que tu t’en rappelles, et pourtant… comme le moment se prête au calme, aux aveux et au réconfort, c’est le moment où jamais de dire ce que tu penses, en le voyant. Il t’inspire tellement de choses, ce Carmélo. Si au début il ne t’inspirait que haine et dégoût, cette aversion se transforme plutôt en intérêt grandissant. Tu es en quête de découverte, et il n’y a que lui pour t’avoir fait ressentir des trucs pareils, jamais ressentis auparavant.
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MessageSujet: Re: dance with the devil • CARMAPO   dance with the devil • CARMAPO EmptyVen 28 Juil - 22:29


DANCE WITH THE DEVIL
carmélo & apocalypse

Apocalypse se montre sous un jour dont il ignorait totalement le pourtour. Mélo aime particulièrement voir la sensibilité des gens, c'est une beauté qui sert magnifiquement la désirabilité des sujets qu'il peint et dessine. Les profondeurs abyssines qui peignent le visage d'Apocalypse sont singulières mais si son oeil d'artiste le titille, c'est plus une certaine empathie qui le vrille. Alors oui, d'instinct il a voulu régler la note, changer la donne. Mais il tâtonne et ça le chiffonne. Mais après tout s'il était capable de réconfort, ce ne serait pas lui qui sèmerait les morts. Il est plus doué dans l'art de se débarrasser du passé. L'art de foncer dans le lard. Il n'est donc pas étonné de voir tonner des conneries au sortir de ses lèvres. En revanche, il surpris quand se lève le bras pour enrouler sa main autour de son poignet. Son coeur déboule, roule contre sa cage thoracique, sans qu'il en comprenne la logique. Le brun est captivant en cet instant. Il sent la douce étreinte autour de son membre et ses émotions se cambrent. Sous cette attention, ses étranges sentiments préfèrent se mettre en détention. Il pince les lèvres pendant que son palpitant en pince pour lui. Ses quelques paroles lui arrachent un sourire sincère. Y'a cinq minutes, il l'aurait bien pris sauvagement dans cette putain de ruelle. Là, l'écuelle est encore pleine mais sa cervelle manque à l'appel que ses couilles tentent de lui faire de l'oeil. Il serait un sacré crétin pour avoir les mêmes envies après l'avoir vu comme ça. Le sourire d'Apocalypse qui force sur ses joues pour révéler ses fossettes attirent le regard de Mélo et captive plus belle. Il faudrait vraiment qu'il le prenne en photo quand il sourit, que sa beauté se peigne sur une image intemporelle. Même s'il sait que celui-ci est forcé. C'est bizarre comme la situation a pu se renverser, se déverser dans un sens qu'il aurait pourtant évité. Mais c'est vite arrivé. Ce désir qui traîne une partie de lui sur des terres malsaines pendant que l'autre se perd dans une terre qui lui assène un coup dans les vertèbres. Maintenant c'est dur de tourner le dos, surtout quand il lui avoue vouloir le revoir. Le sourire mi-figue mi-raisin qui teint son visage, ne trace pas son hésitation dans le geste qu'il amorce. Sa main attrape le col de son t-shirt et le tire à lui de nouveau. Il se penche alors vers son cou mordiller sa peau à l'endroit où il l'a déjà maltraité, histoire de lui rappeler que son, il n'en a pas fini avec lui et qu'il était bien loin d'oublier ce qu'il provoquait en lui. Après lui avoir arraché un minimum de réaction, il parsème des baisers sur sa peau abîmée pour remonter jusqu'à son oreille. ❝ Tu vas me revoir. Très bientôt. Contrairement à ce que tu sembles croire, t'es bien loin de m'avoir refroidi. ❞ Les dents de l'artiste viennent se planter dans le lobe d'Apocalypse avant de s'écarter de lui pour lui adresser un sourire. ❝ Je parie même que tu vas regretter de m'avoir dit ça. ❞ Il laisse sa main glisser le long de son torse en commençant à se dérober. Il pense avoir compris que le brun avait besoin de solitude, c'est presque une certitude. Après ce qui a dû se passer dans sa tête, c'est pas avec un quasi-inconnu qui n'a partagé ses poings, sa haine et sa trique avec lui qu'il lui faut. C'est un moment pour respirer, plutôt. Alors il s'écarte de lui et disparaît dans la nuit.

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