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who said nights were for sleep? (carmeth)

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Seth


Seth
the royal cobras
messages : 81

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MessageSujet: who said nights were for sleep? (carmeth)   who said nights were for sleep? (carmeth) EmptyDim 23 Juil - 14:54



who said nights were for sleep?

there were two kinds of monsters, the kind that hunted the streets and the kind that lived in your head. they could fight the first, but the second was more dangerous. it was always, always, always a step ahead.

La ville de Varakes est déjà plongée dans l'obscurité de la nuit lorsque vous vous retrouvez en dehors de ce bar. C'était censé être une soirée tranquille, entre potes, autour de quelques bières, ou plus. C'est ce que vous aviez prévu et c'est ce que c'était, au début. Vous vous racontiez vos journées respectives et un tas d'autres conneries sans intérêt. Mais ça n'avait pas d'importance, parce que vous passiez la soirée ensemble, toi et ton pote, ton frère, et que c'était tout ce qui comptait. Tout se passait pour le mieux, la nuit était encore jeune et la bière était bonne. Tout ce dont vous aviez besoin, ni plus ni moins. Et puis ils ont franchis la porte du bar. Ils étaient trois. Trois pauvres lions échappés de leur jungle et prêt à conquérir la ville, tels les rois qu'ils pensaient être. Ils portaient sur leur visage cet air de supériorité que tu détestes, plus encore lorsqu'il trône sur la gueule d'un lion. Mais t'avais pas envie d'y faire attention. Pas ce soir. La dernière fois que tu avais eu l'occasion de passer un moment avec Carmélo, c'était à cette fête, au Mille et une Nuits. Et ça ne s'était pas passé exactement comme prévu. En fait, rien ne s'était déroulé comme prévu. Shadow et Jaxen avaient tous les deux finis pas mal amochés mais pas autant que leur amitié ou que le cœur de votre chef. Et tu n'avais pas même eu l'occasion de franchir les portes du bar avant de suivre Mak dans ce qui allait être une des pires nuits que tu avais passée depuis ton arrivée à Varakes. Alors cette fois, tu allais prétendre ne rien avoir vu. T'allais profiter de la soirée et ignorer ces pauvres types pathétiques. Ça aurait pu marcher, peut-être. Si ils s'étaient contentés de se la jouer maîtres du monde en silence et que tu leur avais tourné le dos pour mieux les ignorer. Pour mieux te concentrer sur ta bouteille et son contenu ambré. Mais tu pouvais pas prétendre ne rien entendre de ce qu'ils disaient de vous. De vous et des autres Cobras. De ta famille. Ça, ça t'était impossible. Alors t'avais jeté tes belles résolutions aux oubliettes et, d'un regard, vous vous étiez compris, ton pote et toi. Tu en avais pris un par surprise, lui décrochant un coup de poing en pleine mâchoire, et Carmélo avait suivi. Vous n'aviez plus vraiment besoin de vous parler pour vous comprendre, depuis le temps. Les coups pleuvaient de part et d'autre mais tu ne sentais rien. Tu les sentirais plus tard. À un moment beaucoup moins propice, sans aucun doute.

Le patron du bar et d'autres types étaient finalement intervenus pour vous séparer, tous les cinq, et vous mettre dehors, non sans avoir eux aussi reçu quelques coups au passage. Les lions étaient partis sans demander leur reste et vous vous retrouviez désormais seuls à l'extérieur, Carmélo et toi. Ton attention se porte d'ailleurs sur lui et tu éclates de rire lorsque vos regards se croisent. Tu te penches en avant, les mains posées sur tes genoux, le temps de récupérer ton souffle. « Pauvres chatons. » tu siffles quand tu cesses finalement de rire et que tu parviens enfin à articuler. Malgré votre infériorité numérique, vous aviez clairement l'avantage et, si on ne vous avait pas séparés, ils auraient probablement été incapables de détaler comme ils l'ont fait. Plus vite que des lapins. T'aimes ça, te battre, t'as l'impression que ça te libère. Et si ça peut donner une leçon à ces maudits lions, t'aimes encore plus. « Qu'est-ce qu'on fait alors? » tu demandes à ton pote lorsque tu te redresses enfin. Tu ne sais pas ce qu'il en est pour lui, mais tu n'as pas envie de rentrer chez toi. Pas tout de suite.
@Carmélo
I.R.F


I.R.F
mister see everything
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MessageSujet: Re: who said nights were for sleep? (carmeth)   who said nights were for sleep? (carmeth) EmptyMar 8 Aoû - 14:34

SOUVENIR DE seth
Tu vois rien à travers ce foutu masque qui te couvre le visage. Tu détestes ça sentir ton propre souffle, la chaleur qui s’accumule et te fais suer comme un porc malgré le froid ambiant. Tes mains arrivent à peine à agripper le bâton tellement ils sont massifs, et on ne parle même pas de cette idée conne de mettre des lames sous des chaussures. T’as juste envie d’abandonner, alors que tu fous rien. T’es pas là-bas, de l’autre côté de la patinoire à courir après une rondelle comme un chien se court après la queue. T’es à deux doigts de lâcher pour la énième fois quand tu la vois là-haut dans les estrades. Les mains agrippées l’une à l’autre, le cul prêt à tomber du banc tellement elle se penche vers l’avant. Tu lui as promis que t’allais faire un effort, parce que tu sais que c’est important pour elle, parce qu’elle l’aime. T’es quasiment sûr que ça durera pas. Ça ne dure jamais avec elle. Mais ce ne sera pas toi qui brisera son cœur, non, toi tu seras celui qui a essayé, qui a tout donné, le seul qui sera toujours de son côté. Tu vois son expression changer ; ses yeux s’agrandissent, et ils regardent maintenant dans ta direction alors que ses bras se mettent à gesticuler. T’as à peine le temps de tourner la tête que t’es percuté de plein fouet par un joueur adverse. L’impact te fait tomber au sol alors que le bâton t’échappe et que ta tête, heureusement bien protéger par ce casque idiot, heurte la glace. Tes yeux s’ouvrent alors que le sifflement de l’arbitre résonne. Tes dents se serrent et tu te relèves avec une aisance surprenante pour un mec sur patin. Avant que quiconque ait le temps de faire ou de dire quoi que ce soit, t’es sur lui. Ton poing s’enfonce dans son estomac tandis que ton autre main retire ton casque. T’as finalement l’impression d’être en vie. C’est peut-être pour ça que t’as pas arrêter ce sport débile. Parce que tu peux te battre, parce qu’on te laisse te défouler au moins un moment. Et tu te perds dans la violence, t’as l’impression d’entre être toi-même pour la première fois de la journée. Ça ne risque pas d’être beau ce soir à la maison, mais qu’est-ce qu’elle peut bien dire ? T’essaies au moins. Et c’est vraiment tout ce qu’elle espère. Tes lèvres s’étirent en un sourire mesquin alors que ton poing s’abat une nouvelle fois sur le visage désormais sans casque de ton adversaire.

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