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Calinya ♦ Another one bites the dust

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Cali


Cali
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Calinya ♦ Another one bites the dust  Empty
MessageSujet: Calinya ♦ Another one bites the dust    Calinya ♦ Another one bites the dust  EmptyDim 2 Juil - 15:06




Another one bites the dust

What kind of man are you? Instead of kisses you gave bruises No more time for cheap excuses If I were you, I would be leaving Best you go while you're still breathing Oh no ain't it a drag If you take a swing, she swings back She say I'm not your punchin' bag

Brr. Brr. Bruissement léger qui se perd dans les brumes de mon sommeil de plomb. Brr. Brr. Brr. Putain mais c’est qu’il insiste, ce con ! Machinalement, je tends la main pour attraper le téléphone importun. Mais j’suis manchot, il est trop tôt pour autant d’effort, et l’objet part s’étaler sur le parquet sans une once de pitié. Fait chier. J’maugrée, vaguement, juste pour prouver au monde qui m’entoure que la loque est encore en vie, puis j’dégage la couverture et j’me penche pour attraper ce fichu portable qui n’en peut plus de vibrer.

« Ouais ? »

Même pas regardé qui c’était, j’m’en tamponne le coquillard, mais ça a intérêt à être important parce que vu l’heure… J’jette un œil au réveil sur la table de chevet. Neuf heures et quart. Ouais, bon, j’abuse peut-être un peu, mais j’comprends pas ce que je fiche encore au lit à cette heure-là, c’est pas mon genre. Puis j’me souviens de rien encore, qu’est-ce que j’ai fabriqué hier soir putain ?

« Cali ? Bon sang qu’est-ce que tu fous, on t’attend sur le terrain ! »

Le terrain. De foot ? J’me passe une main sur les yeux, histoire de remettre ce qu’il reste de mon pauvre cerveau à l’endroit. J’finis par reconnaître la voix de mon chef – énervé, le chef, mais bon de mémoire calisienne, j’l’ai jamais vraiment vu autrement que comme ça. Surtout quand il s’agit de moi, en fait.

« Y a eu un crime en zone indus. L’usine Portshire. Bouge-toi, j’te veux dans les trente minutes prêt à bosser. »

Great. Sachant qu’il me faut quinze minutes pour aller là-bas, le temps de sortir de mon semi-coma, ça m’laisse à peine le temps de m’décrasser et de prendre un café.

« Ah et tu bosses avec Anya sur ce coup-là. »

De mieux en mieux. Là pour le coup, j’ai carrément envie d’me pendre avec le rideau de douche mais j’me retiens hein, parce que le chef serait capable de venir m’chercher dans l’au-delà pour me tuer une deuxième fois, et j’veux pas vivre ça. Il raccroche, j’ébouriffe mes cheveux en poussant un soupir magistral et balance nonchalamment le téléphone sur mon lit, derrière moi. Lit qui se met immédiatement à bouger, me faisant flipper et me lever en vitesse, les yeux exorbités en découvrant la nana qui y dort comme un bébé. Et nue. Entièrement nue. J’baisse les yeux… Ouais. C’est bien ce que j’craignais, j’me balade à poil moi aussi. J’tourne la tête pour voir le reste de la chambre – des vêtements, jetés de manière aléatoires, qui témoignent de la nuit de folie que j’avais certainement dû passer. Dommage que j’me souvienne de rien, je songe en ramassant le soutien-gorge en dentelle noire qui orne la lampe de chevet, ça avait l’air folklo. J’la fixe encore un peu, pour m’assurer que j’la connais vraiment pas, puis j’file à la douche. Pas l’temps pour ça.

L’eau chaude me fait du bien. J’m’habille, un café, fille réveillée puis remerciée, j’souris quand elle me tend son numéro, toute intimidée, en me demandant de la rappeler quand j’le voudrais. J’m’en  empare, le fourre dans une poche de mon blouson en sachant pertinemment que j’le ferai pas, puis me dirige vers l’usine désignée par le chef avec une lenteur digne de moi.

J’tangue encore un peu, j’suis pas serein. Mon estomac me signifie clairement qu’il compte bien me pourrir la vie comme il se doit et mon crâne menace quant à lui d’exploser à chaque instant. J’ai oublié le doliprane, et pas d’pharmacie sur le chemin évidemment. Pas de clopes, non plus. J’adore cette journée, vraiment.

Mes pas me guident jusqu’au lieu du crime, impossible de le rater celui-là, lampes bleutées des sirènes se reflétant contre les murs crades de l’usine. J’aperçois Anya devant l’entrée et j’m’approche d’elle, me préparant mentalement à devoir supporter sa voix de crécelle pour le reste de la journée.

« C'est pas ici Disney, essaie le quartier voisin. »

Le tout clamé avec un sourire en coin. Ma manière à moi de dire bonjour à la princesse qu’elle est. J’fais d’mon mieux pour la respecter, mais j’ai toujours du mal à la supporter. Et j’crois bien que c’est réciproque.

« Alors, qu’est-ce qu’on a ? »

J’croise les bras en la fixant. Ouais, j’suis en retard et malgré la douche, j’ai toujours une gueule de déterré mais qu’importe, j’ai tenu mes délais. A elle de voir maintenant ce qu’elle peut et veut m’apporter.

love.disaster
Anya


Anya
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MessageSujet: Re: Calinya ♦ Another one bites the dust    Calinya ♦ Another one bites the dust  EmptyMar 4 Juil - 16:17

Another one bites the dust
Cali & Anya
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« Toute pratique rituelle , toute signification mythique, à son origine dans un meurtre réel. »

Je n'avais pas imaginé pas à quel point cette phrase pouvait être vrai lorsque j'avais refermé mon livre de criminologie ce matin même.  

Ce jour-là j'avais comme a mon habitude pris le chemin du travaille assez tôt. Je n'aimais pas vraiment traîner au lit et rester enfermer chez moi m'énervait assez rapidement. Je passais généralement mon temps libre à lire - afin de m'évader ou d'apprendre de nouvelles choses - ou alors je m'entraînais au centre de police. C'était d'ailleurs mon choix ce matin. J'avais vraiment besoin d'un entraînement matinale.

Après mon arrivé au poste de police, j'avais sans doute dû me battre contre un pushing ball durant une bonne heure avant que le chef m'appelle afin de le rejoindre dans son bureau. J'étais la seule présente dans celui-ci et il me confia la charge d'une affaire. Sauf que je n'étais pas seule pour faire celle-ci, comme la plupart du temps lors de mission j'étais en duo. Sauf que mon "partenaire" n'était pas encore venu travailler ce matin. Génial, je devais me coltiner Cali durant toute cette affaire, il n'y avait rien de plus amusant que ça ! Le chef savait pertinemment que nous ne pouvions pas nous supporter et pourtant il avait osé nous mettre ensemble. Enfin, les choses désormais faite je n'avais d'autres choix que de les accepter pour le moment. J'avais un cadavre sur les bras et je n'avais pas forcément envie de traîner. Cali me rattrapera en cours de route.

J'arrivai à l'usine Portshire avant Cali, évidemment, le temps pour lui de comprendre qu'on avait besoin de lui la nuit serait déjà tombé. J'espérais qu'il eut pris une soufflée par le chef. Il avait l'art d'être terrifiant lorsqu'il était énervé, même s'il était parfois stupide.

En tout cas, j'étais dorénavant face au corps d'une jeune femme. Elle avait été vidé de ses tripes, et d'après les marques sur son corps elle avait dû être tabassé avant.  J'espère que Cali  n'a pas pris de déjeuner juste avant de venir, il risquerait de le rendre rapidement. Ce qui serait sans doute assez amusant d'ailleurs. Enfin, là n'était pas vraiment le sujet.

D'ailleurs en parlant du loup, il se décida enfin à montrer le bout de sa queue. Il était toujours aussi arrogant et son stupide rictus m'énervait déjà.

« Je te salue aussi. Alors tu as une bonne excuse pour avoir autant de retard  ? Tu ne connais pas l'application réveil ? »

Je savais qu'il ne me dirait pas forcément ce qu'il avait réellement fait. Il n'avait pas tout à fait tort, je ne m'amuserais pas non plus à lui avouer ma vie privée. Pourtant, j'avais quelque chose qu'il n'avait pas. Premièrement ma curiosité me poussait à savoir pourquoi il avait cette tête qui semblait dire qu'il était passé sous un rouleau compresseur/ Deuxièmement , c'était tentant de le charrier en retour et troisièmement, je possédais le don de mentaliste. Je choisis donc de toucher sa main afin d'y voir plus claire.

« Oh, je vois que certaines personnes ont pris du plaisir la veille. Je plains ces femmes. »

Bon, désormais trêve de bavardage, je devais aller à l’essentiel afin de rapidement terminer cette affaire. Je repris mon fidèle masque de glace et je l'accompagnai près du corps de la victime.

« Léa, une jeune étudiante de vingt-et-un an, elle travaillait ici seulement pour payer ses études. Pour le moment je n'en sais pas plus. A part qu'elle n'a pas été épargné par son meurtrier. Sans doute une vengeance.»



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by Wiise
Cali


Cali
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MessageSujet: Re: Calinya ♦ Another one bites the dust    Calinya ♦ Another one bites the dust  EmptyMer 5 Juil - 16:15




Another one bites the dust

What kind of man are you? Instead of kisses you gave bruises No more time for cheap excuses If I were you, I would be leaving Best you go while you're still breathing Oh no ain't it a drag If you take a swing, she swings back She say I'm not your punchin' bag


« Je te salue aussi. Alors tu as une bonne excuse pour avoir autant de retard  ? Tu ne connais pas l'application réveil ? »

J’lève les yeux au ciel en la voyant fanfaronner, et j’balaye sa sournoiserie d’un vague mouvement d’main. Elle m’atteint pas, elle a jamais su, elle est pas comme Rafe, Ali ou je n’sais qui. Elle me taquine, m’effleure à peine, puis s’enfuit dès qu’j’en ai trop dit. J’détourne la tête, si elle veut pas répondre à mes questions, j’vois pas pourquoi j’en ferai pas de même, surtout que 1) j’compte pas lui dire c’que je fais de ma vie 2) j’me souviens même pas de ma nuit. Pas envie d’perdre plus de temps à parler d’choses qu’on connaît pas, ni elle ni moi, alors j’jette un œil vers le macchabée qui traîne à quelques mètres de nos pieds. J’étais tellement dans l’coltard que j’l’avais même pas calculé.

Et évidemment, comme elle sait jamais s’arrêter, Anya profite de ce moment d’inattention pour m’tripoter un peu. La main, seulement, j’m’excite pour rien je sais, mais c’était trop tentant.

« Oh, je vois que certaines personnes ont pris du plaisir la veille. Je plains ces femmes. »

Saleté de pouvoir. J’hausse les épaules. C’est sûr qu’elle, avec son air de Sainte Nitouche qui sait toujours mieux que tout l’monde, n’doit pas connaître la définition de « prendre du plaisir ». J’suis même pas certain qu’elle ait déjà songé à sortir l’nez de ses bouquins pour essayer. J’suis pas trop d’humeur, mais mon instinct reprend l’dessus et j’m’entends répondre du tac au tac :

« Si c’est ta façon à toi de me demander, sache que j’t’emmène quand tu veux bébé. »

Façon gros lourdaud, le genre de type bien relou qu’elle déteste, j’le sais. Mon sourire s’accentue et j’me recentre sur notre affaire, après tout faut bien que j’trouve de quoi me consoler de m’être levé, et ce sera sûrement pas Anya qui pourra m’apporter ça. J’marque un temps d’arrêt en découvrant le visage de la victime – brune, cheveux mi-long se répandant autour d’elle en d’innombrables filaments, des fossettes au creux des joues et la vie au bord des lèvres. Mais c’qui me marque plus, en dehors du bleu laiteux de ses yeux – de ces deux coquilles vides qui n’ont pas eu l’temps d’se fermer sur le monde – c’est cette innocence, ces traits de poupon. Elle est jeune. Était. Et ça m’fout les boules de penser à tout c’qu’elle va manquer.

Comme pour confirmer mes pensées, Anya choisit c’moment pour s’imposer.

« Léa, une jeune étudiante de vingt-et-un an, elle travaillait ici seulement pour payer ses études. Pour le moment je n'en sais pas plus. A part qu'elle n'a pas été épargné par son meurtrier. Sans doute une vengeance.»

Vengeance. Un mot, neuf lettres gravées dans mon esprit à l’encre d’mon amertume. J’suis parti pour demander à Anya c’qui lui fait penser ça mais j’me ravise, finalement ; j’ai envie de faire les choses bien, pour une fois. Pour Léa.

« Cause de la mort ? »

J’suis succinct, bref, j’pourrais aller poser ces questions au légiste mais autant accélérer le mouvement, puis ça fera plaisir à Anya d’prouver qu’elle en sait plus que moi – pour cette fois. M’enfin voyons le côté positif : j’suis décidé à bosser, ça au moins elle pourra pas m’le reprocher. J’m’agenouille près de la victime en prenant garde de pas la toucher, puis j’observe. J’analyse, dans l’espoir qu’mon pouvoir s’activera pour mémoriser tout ça et me ressortir des détails utiles au moment où j’en aurais besoin.

« Y a des témoins ? »

Question logique, tandis que j’balade mon regard d’ébène sur le lieu qui nous entoure. J’aime pas c’t’endroit. J’ai beau habiter la zone indus, y a quand même des coins dans lesquels j’évite d’aller trainer mon corps déjà trop cabossé. J’me relève au moment où Anya ouvre la bouche pour me répondre, coupée dans son élan par un hurlement d’hystérique un peu plus loin. J’fronce les sourcils, laissant tomber ma partenaire – ou peu importe c’qu’elle est – pour m’approcher de la source des cris.

« LÉA ! Laissez-moi passer, bon sang ! »

J’me précipite avant que l’un des gorilles de la sécurité n’envoie valser la jeune femme. Histoire de calmer ses ardeurs, j’lui plante ma plaque de flics sous le nez, puis j’attends qu’elle s'apaise un peu avant d’me décider à parler.

« On peut savoir qui vous êtes ? »

Elle me balance un regard mauvais qui m’fait serrer les dents ; j’en ai marre de ces péteuses des hauts quartiers. J’dis ça, parce que ça s’voit à sa tenue endimanchée comme le nez au milieu de la figure qu’elle n’est pas du coin. Sans compter toutes ces horribles breloques qui s’entrechoquent autour d’son poignet.

« Je m’appelle Suzy Loster. Léa est ma meilleure amie. »

J’vois fleurir les larmes au coin d’ses yeux et ça m’empêche d’être plus violent. Pas parce que j’veux l’aider, mais parce qu’il y a des choses qu’elle doit savoir. Elle peut aider, et un coup d’main dans c’genre de cas, ça s’refuse jamais. Alors j’m’efforce de détendre un peu les traits d’mon visage, histoire de paraître plus avenant. D’essayer un minimum, au moins.

« Je suis le détective Cali, et voici ma collègue, le détective Anya. On est chargés de l’enquête concernant le décès de votre amie. »

Ma voix est plus douce, plus posée. J’évite même certains mots histoire d’pas plus la choquer. J’ai besoin qu’elle parle. Le plus possible, de préférence.

« Parlez-nous de Léa. »

J’sens la présence d’Anya à mes côtés, mais j’la regarde pas. Les yeux rivés sur Suzy, j’espère qu’un seul truc c’est qu’pour une fois, elle aura pas l’idée d’tout faire capoter.
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