Between smoke and illusions (altara)

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Between smoke and illusions
ft Atlante & Ostara

L'heure avance, l'heure roule, elle tique, elle t'agresse. Tu en as assez, tu veux que cette journée finisse. Rentrer chez toi est devenu ton gagne pain. La présence de Ostara te met sur les dents. Toute la journée elle ne te lâchait pas du regard quand tu parlais à Karma. Tu espérais qu'elle quitte en même temps que les autres pour que tu puisses rester seul un peu. L'horloge tic tac, elle t'agresse comme si elle te frappait en pleine tête. Un coup, puis deux et trois. Tu l'arracherais du mur si ça ne tenait qu'à toi. Le dernier client passe la porte et tu la fermes enfin. Karma est partie depuis un moment, tu l'as renvoyé chez elle avec ton manque de sourire. Tu t'inquiétais pour elle depuis que tu l'avais vu s'écraser comme une mouche dans la boutique. Tu restais toujours dans la boutique jusqu'à ce qu'elle parte. Elle t'avait sur le dois et elle en avait pour longtemps à t'endurer. Tu n'avais pas envie que ça recommence. Une fois le verrou bien enclenché, tu souffles et poses ton front contre la vitre. tu te disais que tu devais être seul. Tu n'avais pas vraiment porté attention à si Ostara était toujours présente ou non. Tu te tourne pour observer la boutique et tu roules des yeux. Des fleurs. Qu'est-ce qui t'as prit de prendre ce boulot. Qu'est-ce qui t'as prit de tout simplement entrer dans cette boutique. Tu passes tes mains sur ton visage et tu traverse le magasin pour pousser la porte vers l'arrière boutique. Tu es fatigué, tu aimerais bien rentrer pour dormir. Tu agrippes ta veste et prend la porte arrière. Tu allais prendre le temps de t'en griller une avant de partir. Tu enfiles ta veste et t'adosse contre le mur extérieur avant de sortir de ta poche ton paquet de cigarette. Tu te crois seul, si seulement tu l'étais. Un briquet entre tes doigts, tu t'allumes et tu fermes les yeux à la première touche.Tu fermes les yeux, une main dans tes cheveux. Tu penses à elle et merde. Encore. Pourquoi est-ce qu'elle te hante autant. Pourquoi elle, pourquoi pas une autre. Pourquoi est-ce que tu n'arrives pas à te l'enlever de la tête. elle. Putain. elle. et encore elle. Par chance tu es seul pour y penser.

@Ostara

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between smoke and illusions

atlante & ostara

Te voir à la boutique de Karma était plutôt rare. Ce n’était pas qu’admirer les fleurs te dérangeait, bien au contraire, mais tu devais plutôt t’occuper de ton propre travail. Cette fois faisait donc office d’exception à la règle autant pour passer un peu de temps avec Karma, et garder un oeil sur elle par la même occasion, que pour des raisons nettement plus égoïstes. Il fallait dire que dans le personnel de la boutique, il y avait un jeune homme en particulier qui t’amusait… ou plutôt de qui tu t’amusais à ses dépens. Tu avais donc pu passer une bonne partie de la journée à admirer le regard de l’amoureux transi se poser sur la blonde. Tu n’avais rien dit de particulier, te contentant de lui adresser des sourires complices (ou moqueurs selon l’interprétation retenue). Après tout, ce n’était pas parce que ça te sautait aux yeux et que ça t’amusait que tu voulais l’afficher devant le monde entier. Attendre le bon moment était souvent difficile, mais ça valait la peine. Pour la présente situation, il s’agissait d’attendre que tous les clients et Karma partent.
Une fois ce moment atteint, tu pouvais t’amuser. Tu ramassas rapidement tes choses, du moins le peu que tu avais ramené pour passer cette journée. Puis, tu fis rapidement le tour de la boutique avant de trouver ta victime à l’extérieur. Tu t’installas à ses côtés, sans même lui demander son avis, avant de briser le silence : « So was it hard to be so close to her ? » Le but étant Karma et par proximité tu parlais évidemment dans le sens littéral de la chose. « You should tell her you know. » Ou pas, c’était sans doute un très mauvais conseil que tu lui offrais alors qu’il ne t’avait rien réclamer. C’était trop tentant pour que tu t’en empêches de toute façon. Tu voulais le provoquer un peu, histoire de voir sa réaction, mais aussi pour t’amuser. Tu espérais que ce ne soit pas décevant, mais vu le regard qu’il avait pour Karma, tu croyais en tes chances d’avoir une petite distraction. « After all, it would be a bummer to see her with someone else because you wouldn't confess. » Tu ne savais absolument pas de quoi tu parlais. Karma était peut-être l’une des personnes les plus importantes à tes yeux - si ce n’était la plus importante - tu ne savais pas pour autant ce qui se tramait dans son esprit. Peut-être qu’il aurait fallu que tu lui demandes… C’était tentant, mais ça aurait très certainement voulu souligner les doux sentiments qu’avaient Atlante à son égard et malgré ton envie d’être divertie, tu ne comptais pas t’immiscer autant dans cette histoire.

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Between smoke and illusions
ft Atlante & Ostara

Tu n'as jamais aprécié être le centre de l'attention. Tu ne l'aimerais peut-être pas le reste de ta vie, au risque ce soit très court. Tu ne crois pas que t'intéressé aux autre t'aiderait dans ta démarche de rester discret, rester loin du coeur des autres. Tu aimerais bien qu'on te fiche la paix, qu'on ne pense pas à toi, mais tu sais très bien que ça t'est impossible. Certains ne te laisseront jamais tranquil et ça t'agace. Le fais d'être livreur de fleurs te permet de garder un minimu d'anonyma auprès des clients oui, mais aussi auprès de Karma.

La présence d'Ostara t'agace toujours au plus au point. Tu es toujours un peu sur les dents quand tu te retrouves seul face à elle. Si elle n'était pas aussi importante pour Karma tu aurais sûrement déjà lever la main. Elle avait cette façon amusé de te regarder. Tu devenais légèrement nerveux en sa présent, non pas qu'elle te faisait peur, loin de là, mais rlle a la grande gueule et as l'impression qu'elle le sait. Elle te regardes d'une tell façon que tu n'en doute pas.

Tu aimeras qu'elle ait quitté la boutique, mais une vague impression te tire les entrailles, elle ne manquerait pas une occasion. Tu aurais pu quitter rapidement, mais comme le plus grand être imbécile de la terre, tu es resté pour t'allumer une cigarette. Si tu y avais pensé un peu, tu l'aurais su avant qu'elle ne débarque. La voilà. Elle se pose là près de toi et tu ne te gênes pas pour soupirer bruyament. Tu passes ta main dans tes cheveux et la laisse se plaquer contre ton visage. Ton mécontentement se fait sentir, il se fait entendre. Tu n'as pas envie de l'écouter, mais partir ce serait pire. Tu ne dis rien tu reste ce qu'il y a de plus silencieux. C'est plus facile comme ça. Tu sais très bien de quoi elle parle. Tu vois très bien les allusion qu'elle fait et pourtant tu restes de marbre. Tu ne bronches pas, tu ne la regarde pas, regard de faiblesse.

Tu regarde devant toi et fixe la pointe de ta cigarette et tu la vois brûle plus ralidement que tu l'espérais. Vivement qu'elle te laisse tranauille, mais viens cette... Cette phrase. Ton coeur se serre et tes mains te trahissent enfin. Elles se sont serrées si fort qu'on en voyait tes jointures blanchie. Tu tourne la tête vers elle avec un regard teinté d'une ombre orageuse. " what do you want Ostara? "

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UN SOUVENIR D'OSTARA

« C'est pas réel. » Tu te répètes ces mots tel un mantra, comme une façon de te garder centrée. Les mains contre les tempes et le dos contre le mur, tu conserves les yeux fermés en secouant la tête. Les larmes coulent le long de tes joues, ton corps entier se balançant d'avant en arrière pour se heurter au mur à chaque fois. « Allez-vous-en ! » La vibration dans ta voix trahit ton état de panique, incapable d'affronter tes peurs bien que tu finisses par ouvrir les yeux. Devant toi se tient une créature inconnue dont la bave dégouline des coins de sa large bouche et elle presse ses six doigts contre la peau de ta joue sans déloger son regard noir du tien. La peur te paralyse, engourdissant le moindre de tes mouvements au point où tu ne peux rien faire d'autre que subir. « T'es pas réel. » Tu murmures et la chose humanoïde esquisse un sourire avant de se reculer, relâchant ton visage par la même occasion. Deux de ses longs doigts gris tapotent contre sa tête tandis qu'elle continue de reculer jusqu'à fusionner avec le mur opposé pour disparaître. À sa place, une masse noir se forme dans la peinture verte du salon de ton appartement, glissant le long de la surface lisse et explosant en des centaines de petites araignées qui font aller leurs pattes à toute vitesse lorsqu'elle atteint le plancher. Tes sens te reviennent, poussant un hurlement horrifié en agitant les jambes, frappant l'air de manière frénétique jusqu'à te relever. En une seconde, la scène s'évapore complètement pour te laisser seule chez toi, la respiration sifflante et irrégulière. Tes paupières se ferment, tes paumes se pressant davantage contre tes tempes jusqu'à t'en faire mal et tu recommences à crier. Ces visions d'horreur finiront par t'avoir : elles ont déjà commencé à te rendre folle.

**Ostara** the dime lions **messages** : 45

between smoke and illusions

atlante & ostara

Ton arrivée ne semblait pas faire plaisir à Atlante. Tu savais pertinemment pourquoi, après tout tu cherchais à le provoquer, c’était l’évidence même. Le pire, c’était que ça fonctionnait plus souvent qu’autrement. Il fallait dire que tu avais une corde sensible à tirer à chaque occasion. Tu évitais de le faire de façon trop ouverte lorsque la principale concernée était dans les parages, mais quand vous n’étiez que tous les deux (ou qu’il y avait d’autres témoins sans importance) tu t’en donnais à coeur joie. Tu le voyais bien alors qu’il serrait son poing. Sans doute qu’il n’aurait pas hésiter à lever la main contre toi si ce n’était de ta proximité à Karma. Enfin, ce n’était pas non plus comme si tu n’arrivais pas à te défendre. À sa question, tu haussas les épaules histoire de feindre l’innocence. « No need to get all worked up, I just want to talk. » C’était faux, vous le saviez tous les deux : tu ne voulais jamais que parler.
Tu t’apprêtais d’ailleurs à rajouter une couche et le provoquer à nouveau lorsque quelque chose d’imprévu se produit. Tu te trouvas transportée ailleurs et une peur vint te prendre les tripes. Tu ne compris pas exactement ce qui se passait, ne sentant que la panique t’envahir. C’est pas réel. Ces mots formèrent un écho dans ton esprit alors que les visions d’horreur te quittaient pour te laisser seule dans un appartement, puis devant Atlante. Tu espérais qu’il n’avait pas remarqué cette absence, mais tu doutais d’avoir une telle chance. Tu essayas de reprendre un minimum de constance, tentant de chasser la peur qui ne voulais pas te quitter. « I’m only trying to help you. » Et pour une fois, de t’aider toi-même en essayant d’oublier l’horreur que tu avais vécu en te changeant les idées. « I mean, I told you if you stay silent, she’ll look elsewhere. » Toujours cette petite provocation, mais après tu n’avais pas tord pour autant. Tu tentas d’illustrer ton propos, créant une illusion, mais tu te bloquas, comme si la peur t’empêchait de créer quoi que ce soit. Il n’avait rien d’étonnant dans une telle situation, mais il fallait donc pallier avec un peu de provocation. « And I know you don’t want that… or do you ? » Laisser croire qu’il ne se souciait pas d’une telle chose était sans doute un coup bas, mais c’était bien ce qui rendait la chose aussi amusante avec lui. Tu espérais que sa réaction ne te déçoive pas et qu’ainsi tu pourrais chasser définitivement ce passage troublant de ton esprit.

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Between smoke and illusions
ft Atlante & Ostara

La compagnie de Ostara ne t'a jamais totalement déçu. Te retrouver seul avec elle, t'agresse, c'est vrai, mais elle n'est pas une personne que tu déteste pour autant. Tu finirais sûrement par l'apprécier si elle te foutait la paix avec Karma. Une histoire de karma sûrement. Elle ne te laisseras sûrement jamais tranquille vu la tête de mule que tu as. Elle ne voulait jamais vraiment que parler, du moins avec toi. Elle savait très bien comment te faire perdre pied et plus tôt dans la journée, tu lui avais encore donner raison. Tu le savais, mais nier était une de tes forces. Tu te permettrais bien de lui balancer une droite, mais tu n'as pas envie des retombés venant de Karma. Tu te retiens à faire quoi que ce soit. Tu aimerais rester silencieux à penser à cet accent français qui ressort du lot à chaque fois que tu ouvres la bouches. Tu réussis à contrôler ton accent quand tu ne parles pas beaucoup, mais lorsque le robinet est ouvert, tu ne t'arrête plus. Tu laisse un rire ironique sortir de ta bouche à ses mots. Hors de question de la regarder. Tu n'as pas envie de lui répondre et tu ne le fait pas, le silence est ton ami ce soir. Puis vient un silence étrange. Tu ne sentais pas son regard sur toi. Tu savais que quelque chose clochait. Tu l'as regardé et remarqué l'absence dans ses yeux. Tu passe ta main devant ses yeux. « Ostara? Are you there? Fait chier. » Tu aurais pu prendre tes jambes à ton cou et foutre le camp, mais tu lèves les yeux au ciel, tu sais que ce n'est pas une bonne idée. Plutôt attendre qu'elle revienne à elle. Tu te concentres sur ta cigarette en fixant le mur de l'autre côté.
Ce silence te fait du bien, il te détend un peu, ça fait changement en compagnie de Oz. Tu calle ta tête entre tes épaules après avoir balancer ta cigarette toujours fumante au centre de l'allée. Tu fermes les yeux avant de sursauté au retour d'Ostara. Elle essaie de t'aider? Elle veut t'aider à quoi? À te faire perdre la tête? Elle s'amuse avec toi et tu le sais. Tu sais aussi très bien que tu ne resteras pas très longtemps hors de son jeu. Tu t'enflammes rapidement et tu aimerais bien éviter de la frapper. Tu sais ce que ça a donné avec Laugh. Tu allais le tuer. Si ce n'était pas de cette image de Karma. Puis elle te parle de silence, le tient à quel point tu caches tes sentiments. Plus elle en parle, plus tu serres la mâchoire. Quel manque de de discrétion. Tes poings s'écrasent dans tes poches et ta mâchoire se serre encore un peu plus, tu as l'impression qu'elle grince. Tu te démasque sans même faire attention. Tu devrais dire quelque chose, pour qu'elle te fiche la paix, mais tout se désaligne. « Listen Ostara. There's no time for your shits. I don't need that, I don't need you or your help. Understand »

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UN SOUVENIR D'ATLANTE

La tension est palpable dans le camion. Cette journée n'est pas la plus facile que vous ayez vécu. Vous n'êtes pas habitués à ce genre d'opération, c'est vrai mais tu as monté ce plan de a à z. Rien ne capotera sous ton commandement. Du moins tant qu'ils t'écouteront. Tu fourres la marchandise dans le sac prévu à cet effet pendant que tes subordonnés restent à leurs postes respectifs. Tu ne perçois pas l'oeil acéré qui guette le moindre de tes faits et gestes. Il a autre chose à faire et pourtant... Elle survient, sa grosse voix mécontente quand tu glisses dans ton sac plus de marchandise que prévue. « J'suis pas d'accord, c'est pas réglo ! » Tu te retournes pour lui faire face. Il a toujours eu sa propre manière de penser et s'il respecte presque toujours tes ordres, il n'est pas le dernier à te le faire savoir quand quelque chose le dérange. Et comme toujours, sa morale à deux balles t'exècre au plus haut point. Il te connaît maintenant. Il te suit depuis assez longtemps pour savoir que toi, tu fais pas dans le sentiment. « Depuis quand t'as l'impression que j'en ai quelque chose à foutre de ce qui est réglo, Tai ?! J'te demande pas ton avis. On en prend plus, et c'est tout ! » Tu fermes le sac, d'un geste sec et décidé. Il a pas à discuter. Tu connais sa position sur le sujet, il est bien venu t'emmerder avec ça, la veille. Mais aucun de vous n'est là pour être réglo alors qu'il ne vienne pas te les briser. « Et depuis quand tu as l'impression que je te suis aveuglément ?! J'suis pas d'accord ! Laisse ça ici ! » Tu restes impassible, refusant de revenir sur ta décision. Hors de question de te laisser commander par qui que ce soit et si tu l'as décidé ainsi, il n'en sera pas autrement. « Je sais pour qui tu fais ça. Et elle n'en vaut pas la peine. » Brusquement, ton regard se durcit et avant même que tu aies eu la jugeote de te contenir, de retenir la colère qui t'envahie chaque fois que quelqu'un l'évoque, ton poing s'écrase sur sa mâchoire avec toute la force de ton courroux. Et ta voix résonne. « Comme moi, pas vrai ?! Je me fous de ce qu'elle vaut et je te demande pas ton avis. » A la fin de ta phrase et quand il relève ce regard si caractéristique vers toi, tu sais que t'as merdé. Tu te contrôles pas toujours et ça peut devenir problématique dans ce genre de situation. Vous avez autre chose à faire, putain et tu le sais parfaitement. « Cette tension sexuelle à couper au couteau est absolument délicieuse mais il est temps qu'on mette les voiles ! » La brunette vient vous interrompre au bon moment et tu hoches la tête. Il est plus que temps de filer, elle a raison.

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between smoke and illusions

atlante & ostara

Bien que tu n’avais pas besoin d’un dessin pour comprendre que ta compagnie déplaisait à Atlante, ça ne t’avait jamais empêché de lui imposer pour autant. Tu t’attendais à te faire rejeter, tu ne serais même pas surprise s’il en venait aux poings contre toi - bien que ça ne s’était jamais produit. En revanche, ce que tu n’avais pas prévu, c’était cet espèce de saut dans une autre réalité qui n’avait absolument rien de plaisant. Tu es bien heureuse de retrouver la ruelle et Atlante - une chose que tu n’aurais pas cru dire un jour. Ça ne semble pas réciproque et tu pus reprendre un semblant de constance en t’amusant à ses dépends. Tu le dévisageas alors qu’il te répondait avec un manque total de tact. Tu aurais pu être offusquée si seulement tu n’étais pas celle qui le provoquait depuis que la première occasion s’était montrée à toi. « There’s always time for my shits. » Tu mis l’accent sur le dernier mot, histoire de lui montrer qu’il ne te dérangeait pas le moins du monde. C’était bien ton travail après tout, parler pendant toute une émission de tout ce qui te passait dans ton esprit. Ce n’était visiblement pas au goût d’Atlante, mais comme à l’habitude, ça ne t’avait jamais vraiment dérangé. « And you do need my help, whether or not you admit it. » Tu avais beau lui dire ça, il n’y avait aucune chance qu’il accepte cette réalité. Ça ne te dérangeait pas le moins du monde, tu ne discutais pas avec lui pour qu’il te donne raison. Même que ce serait plutôt ennuyant s’il acceptait la triste réalité qui était la sienne. « I know Karma very well. » L’évidence même considérant la loyauté qui te liait à l’autre jeune femme. « So I’ll help you win her heart. » En vérité, tu n’étais pas certaine de vouloir que le lion réussisse à obtenir l’affection de Karma, mais tu pouvais bien lui laisser croire que c’était ton intention (non pas qu’il te croirait). De toute façon, au bout du compte, tu voulais seulement voir ses réactions alors peu importait ce qu’il pensait. « Of course, it’s another story if you don’t want her. I don’t mind she can do better. » Le tout dit en croisant les bras. En vérité, tu insistais autant pour te changer les idées, ton coeur battant toujours autant rien qu’à penser à ce que tu avais vécu quelques instants plus tôt. Ça troublait tes plans, toi qui voulait te jouer d’Atlante encore un peu. Enfin ça viendrait, il fallait juste que tu te calmes et le meilleur moyen pour le faire était ainsi : déranger le jeune homme toujours un peu plus.

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