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lay your head on my shoulder. (ophelia&mason)

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Mason


Mason
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MessageSujet: lay your head on my shoulder. (ophelia&mason)   lay your head on my shoulder. (ophelia&mason) EmptyMar 4 Juil - 9:57



lay your head on my shoulder


Les bras chargés de paquets, tu pénètres difficilement dans le hall d'entrée de ton immeuble, te demandant comment tu as fait pour réussir à ne rien faire tomber jusque là. Tout bien réfléchi, tu t'es peut-être laissé un peu trop aller dans ta folie acheteuse. À te voir comme ça, la tête dépassant à peine des sacs, on pourrait croire que tu as une famille nombreuse à nourrir. La dernière fois que tu as vérifié, pourtant, tu étais toujours aussi seul dans ce grand appartement. Quoiqu'il en soit, tu décides de prendre l'ascenseur et d'éviter de tenter ta chance. Après tout, tu n'as peut-être pas besoin des vingt œufs que tu as acheté, mais autant éviter de les voir terminer leur course au bas des escaliers. Tandis que les étages défilent sous tes yeux, tu te mets à espérer que l'ascenseur accélère un peu pour pouvoir en sortir au plus vite. Ces derniers jours, tu évites généralement de le prendre, te souvenant encore trop bien de cette soirée où tu y étais resté coincé avec Skye. Tu n'es pourtant pas claustrophobe mais tu préfères ne pas retenter l'expérience dans l'immédiat.

Quand les portes s'ouvrent enfin, tu pousses un soupir de soulagement, malgré toi. Tu sors de l'appareil et te diriges vers ta porte d'entrée lorsque tu aperçois une forme mouvante sur ta droite, devant une autre porte. Tu plisses les yeux pour y voir un peu plus clair mais tu ne sais que trop bien qui habite de ce côté. Et qui y habitais. « Ophelia? » Tu marques une pause. Tu ne t'attends jamais à tomber sur tes voisins alors que leur présence dans ces couloirs est forcément tout aussi légitime que la tienne. Sauf que, cette fois, tu as la désagréable impression que quelque chose n'est pas normal. Tu déposes tes paquets devant ta porte et te retournes vers la blonde en gardant toutefois tes distances. « Je... Ahem, j'ai appris pour Dewei... » Tu cherches tes mots, te raclant la gorge pour gagner quelques secondes de réflexion. Ophelia et toi n'êtes pas proches, bien qu'elle ait jusqu'ici tenté de gagner ta confiance par tous les moyens possibles. Mais tu n'as pas encore réussi à lui accorder le crédit qu'elle recherche. En fait, tu ne fais vraiment entièrement confiance à personne, depuis que tu es sorti de l'hôpital. Tu n'arrives pas à te retirer de la tête cette idée qu'il y en a parmi vous qui savent ce qu'il se passe réellement à Varakes, mais n'en dise pas un mot. Des complices de ceux qui vous auraient mis dans cette situation dès le départ. Une théorie du complot que tu évites pourtant d'énoncer à haute voix. Mais, si Ophelia pourrait sans doute être l'une de ces personnes -après tout, si tu étais à l'origine de tout cela, tu choisirais les personnes ayant l'air le plus innocent possible pour t'aider- tu ne peux malgré tout nier la peine qu'elle éprouve. Tu le lis dans sa façon de se tenir et sur son visage lorsqu'elle se retourne vers toi. Elle souffre et ce n'est pas de la comédie.

Si les compétences que tu avais apprises dans ton ancienne vie te sont apparemment au moins en partie revenues, tu ne sais pas si celle de réconforter les gens s'est perdue en chemin ou si tu as toujours été nul à cela. Dans tous les cas, tu te sens soudainement très con, face à ta voisine. « Je suis désolé. » lâches-tu enfin, incapable de trouver autre chose. Tu ne sais décidément pas ce qu'il faut dire dans ce genre de situation. À vrai dire, tu voudrais pouvoir t'enfuir, comme tu sais si bien le faire, pour éviter de devoir lui dire quoique ce soit, mais tu sais que tu ne peux pas. Pas là.
Ophelia


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MessageSujet: Re: lay your head on my shoulder. (ophelia&mason)   lay your head on my shoulder. (ophelia&mason) EmptyMer 5 Juil - 6:48


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Retourner au poste n’avait pas fait parti de tes plans. Tu n’en avais ni l’envie, ni le courage, mais c’était une obligation à laquelle tu ne pouvais te dérober. Mettre ton travail en plan était une chose, tes supérieurs t’avaient d’ailleurs accorder quelques jours de répit afin que tu puisses de reconstruire un peu - en vain - tout laisser tomber en était une autre. Ce n’était surement pas une option de toute façon, ta peine ne paierait pas ton appartement ou le nécessaire pour vivre. La nécessité ne rendaient pas les choses plus aisées et la journée fut donc particulièrement pénible. Tu aurais bien voulu te réconforter à l’idée de rentrer, mais le fait était qu’être chez toi ne t’aidait en rien. Plus qu’avant tu n’avais pas l’impression d’y être à ta place, trouvant parfois des objets appartenant à Dewei ce qui venait nécessairement avec un torrent de larmes. La vérité t’avait frappé maintenant qu’il n’était plus. Tu ne l’avais sans doute pas aimé comme il aurait fallu pour justifier votre mariage, mais tu ressentais tout de même un vide et une tristesse que tu ne savais contenir.
Pour faire simple, tu te trouvais donc dans un état lamentable à hésiter avant d’entrer dans ton propre logement. Peut-être espérais-tu une distraction qui t’éviterait de devoir retourner faire le tri entre ce qui pouvait rester et ce qui lui avait appartenu et que tu ne pouvais conserver. La chance semblait être de ton côté puisque la distraction apparut en la personne de Mason. Tu n’eus aucun mal à reconnaitre sa voix lorsqu’il appela ton nom, mais tu ne retournas pas immédiatement, cherchant avant tout à récupérer un minimum de contenance. Un échec considérant ce qu’il ajouta par la suite. Entendre le nom de ton défunt mari suffit à faire perler les larmes au coin de tes yeux et tu dus ainsi prendre une grande respiration avant de pouvoir te tourner. Tes yeux étaient sans doute rougis et tu devais avoir une sale tête, mais il n’y avait nulle part où disparaitre pour toi alors autant assumer l’état lamentable dans lequel tu te trouvais. « Mason… » Tu ne savais pas exactement quoi dire, sentant de toute façon que ta voix risquait fort bien de lâcher si tu te lançais dans une réponse plus élaborer. Garder un certain aplomb était un exercice précaire que tu n’étais pas certaine de parvenir à faire. Les paroles de Mason n’aidèrent pas en ce sens. Tu t’étais résignées à l’idée de recevoir excuses et condoléances, mais rien de tout ça ne t’aidait à garder le cap. « Merci… » Parce que c’était bien ça qu’il fallait dire non ? Ça ne te rendrait pas Dewei, ça ne tairait pas la douleur que tu ressentais depuis son décès, mais l’intention restait bonne. Tu ne pouvais pas non plus lui en vouloir, toi non plus tu ne savais que faire dans une telle situation. Tu repris donc la parole pour lui proposer l’évidence. « Tu veux entrer ? J’ai de quoi nourrir une armée depuis que… » Tu t’interrompis avant de continuer sur un sujet glissant, une habitude que tu devrais prendre dans le futur. De toute façon, insister était sans doute inutile puisque tu remarquas les paquets devant sa porte, signe qu’il venait de faire les courses. Autant l’admettre tu ne t’attendais pas vraiment à ce qu’il accepte de passer du temps avec toi. En temps normal il refusait, alors pourquoi accepterait-il vu la situation surtout s’il venait de faire des courses. Certes, un peu de compagnie était sans doute ce dont tu avais le plus besoin, mais le demander était une autre histoire. D’un geste distrait, tu essuyas tes yeux pour éviter de finir en sanglots devant ton voisin. Pour l’instant ce n’était pas un échec total, une amélioration certaine disons.
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Mason


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MessageSujet: Re: lay your head on my shoulder. (ophelia&mason)   lay your head on my shoulder. (ophelia&mason) EmptyVen 7 Juil - 19:30



lay your head on my shoulder


Ça te fait bizarre, de voir Ophelia dans cet état, elle qui est toujours souriante -trop souriante, même- et enjouée. C'est du moins comme ça que tu la vois tout le temps, lorsque tu la croises sur ce même pallier. Évidemment, tu ne pouvais pas t'attendre à la trouver radieuse juste après la mort de son mari. Tu as beau avoir toujours trouvé leur couple étrange et assez mal assorti, même toi tu es en mesure de comprendre qu'elle doit être complètement perdue désormais. Après tout, ils ont vécu des mois ensemble, ça laisse forcément des traces. Quoique, tu n'en sais rien, finalement. Tu vis seul et cela te convient très bien. Égoïstement, tu espérais pouvoir l'éviter jusqu'à ce qu'elle ait fait son deuil. Très égoïstement sans doute même, mais tu ne te sens simplement pas apte à supporter le deuil de qui que ce soit. Ça te pousse à te demander si tu en as vécu, dans ton autre vie. Tu te doutes que oui, mais ça te fait alors te sentir encore plus désemparé face à la perte de tes souvenirs. Et si, à force d'y penser, ça finissait pas te revenir en pleine face et que tu étais à ton tour forcé de gérer tout ça? Cette simple pensée te conforte dans l'idée que le mieux pour toi et d'éviter Ophelia jusqu'à ce qu'elle se sente mieux. Et, après tout, tu ne lui dois rien. « Merci… » Ta gorge se serre malgré toi alors que tu remarques le tremblement de sa voix lorsqu'elle te répond. Pourquoi ne t'es-tu pas contenté d'ouvrir ta porte et de rentrer chez toi? Pourquoi a-t-il fallu que tu l'ouvres? Tu ne peux t'empêcher de te le demander davantage encore lorsque la blonde reprend la parole. « Tu veux entrer ? J’ai de quoi nourrir une armée depuis que… » Elle s'arrête en pleine phrase. Elle n'a pas besoin de la terminer cependant, tu as très bien compris ce qu'elle s'apprêtait à dire. Tu sens soudainement un poids s'abattre sur tes épaules mais tu lui réponds sans réfléchir. « Je... J'allais sortir là, j'ai... un truc. » Félicitations, tu as le mensonge dans le sang, voilà ce que tu as, Mason. Tu te te rends compte que tu as l'air complètement stupide, à te chercher des excuses minables pour éviter de devoir te retrouver seul avec Ophelia. Mais les yeux rougis et embués de ta voisine te mettent définitivement mal à l'aise. Cette fois, c'est toi qui aimerait pouvoir disparaître, mais tu doutes que cela soit vraiment possible. Tu détournes alors le regard pour venir observer tes chaussures, tel un petit garçon pris sur le fait entrain de mentir. Tu ne sais pas pourquoi tu rejettes avec autant de forces l'idée même de laisser quelqu'un entrer dans ta vie ou de te permettre d'entrer dans celle de quelqu'un d'autre. Tu as senti ce besoin de t'isoler dès ton réveil. Pourtant, un soupir s'échappe finalement de tes lèvres avant que tu ne relèves la tête. Tu sais déjà que tu vas regretter tes paroles mais les mots sortent de ta bouche sans que tu ne cherches à les retenir. « Mais tu sais quoi, j'ai pas vraiment envie de ressortir... » Tu marques une pause, partagé face à cet élan de bonté qui te vient dont ne sait où. « Laisse moi juste rentrer ça. » Tu désignes tes paquets d'un coup de menton avant de t'abaisser pour les ramasser une fois ta porte ouverte, sans laisser le temps à Ophelia de réagir, doutant fortement de ta bonne volonté si elle venait à se montrer réticente tout à coup. Une fois à l'intérieur, tu vas déposer les paquets sur la table de la cuisine et tu veilles à mettre au frais ce qui doit l'être. Tu ne tardes pas à ressortir, un pot à la main. « Ma glace a commencé à décongeler... Tu voudrais... m'aider à m'en débarrasser avant qu'elle soit entièrement fondue? » Tu tentes un faible sourire, pour essayer de te rattraper. Tu fais piètre figure quand il s'agit de consoler quelqu'un mais tu n'as pas que des mauvais arguments, finalement.
I.R.F


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MessageSujet: Re: lay your head on my shoulder. (ophelia&mason)   lay your head on my shoulder. (ophelia&mason) EmptySam 8 Juil - 17:40

UN SOUVENIR DE MASON
Son poing s’écrase sur ta joue et tu t’écroules. Tu ne fais pas le poids contre lui et avant même que tu n’aies le temps de te relever, il t’envoie valser au tapis à nouveau. Tu vois qu’il retient ses coups, un effort qui lui coute vu sa tête. C’est pourtant la seule chose qui explique pourquoi tu es encore conscient malgré les nombreux coups qu’il a réussi à t’assener. « C’est de ta faute. » Ses mots te font mal, beaucoup plus que toutes ces attaques. Tu sens ta gorge se serrer, les larmes te monter aux yeux. « Non… » Ta protestation est faible, à peine audible alors que tu tentes encore de te relever. Il a tord, voilà ce que tu essaies de te dire, mais il ne te laisse même pas la chance de te convaincre toi-même. « C’est toi qui l’a tuée. » Et son poing trouve ta joue encore une fois. « Elle est morte pour te protéger. C’est de ta faute. » Une part de toi te crie qu’il a raison, que si seulement tu avais été plus fort tu aurais pu te défendre toi-même. Cette idée n’est que confortée par le fait que tu avais senti que quelque chose clochait avant que le tout ne se produise. Si tu avais écouté ton instinct, elle serait encore vivante et à vos côtés. Petit à petit, il arrive à te convaincre, peut-être que c’est vraiment ta faute au fond. « J’espère que tu vas t’en sortir, mais ce sera sans moi petit frère. » Toujours étalé sur le sol, tu n’as même pas la force d’essayer de le retenir. Il a bien raison, il ne devrait pas rester avec toi. Au moins si tu restes seul, tu peux être certain que personne ne mourra plus par ta faute.

Spoiler:

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MessageSujet: Re: lay your head on my shoulder. (ophelia&mason)   lay your head on my shoulder. (ophelia&mason) EmptyDim 16 Juil - 15:32


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mason & ophelia

Malgré le piètre état dans lequel tu te trouvais, il fallait admettre que l’arrivée de Mason tombait à pic. Tu ne donnais pas la meilleure image de ta personne, mais il n’en restait pas moins que la compagnie d’autrui ne pouvait t’être que bénéfique. Ce n’était d’ailleurs pas sans raison que tu avais proposé au jeune homme d’entrer pour manger quelque chose ou juste être là. Ça faisait partie de tes habitudes depuis qu’il était arrivé de l’hôpital, mais c’était une demande plus sentie cette fois. Tu en avais bien besoin au fond, même si tu n’allais pas le dire ouvertement. Il fallait dire que tu ne t’attendais pas des miracles et que tu te préparais d’ores et déjà à un refus de sa part. En temps normal, ça ne t’aurait pas déranger, c’était presque une tradition maintenant, mais cette fois, tu savais qu’il fallait que tu t’y prépares. Dans ta bonne humeur, il y avait de bonnes chances que tu verses des larmes sans raison et ce genre de chose semblait être un bon déclencheur en la matière. Comme de fait, Mason te répondit rapidement avec un refus. Tu hochas distraitement la tête, ravalant tes larmes. Tu te doutais bien qu’il mentait, aucun besoin d’un détecteur. Personne de réellement occupé ne répondait aussi vaguement à une invitation. Dire que tu étais déçue serait dramatiser la chose, mais une partie de toi était sans doute attristée de ce refus. Cela dit, tu t’efforças plutôt de répondre en maitrisant les tremblements de ta voix : « Oh d’accord… » Au moins tu n’étais pas surprise et tu n’avais pas eu grand espoir à démolir. Sans plus attendre, tu te préparas à rentrer chez toi, surement pour pleurer dans le canapé. C’était bien ton occupation des dernières soirées en tout cas.
Tu t’interrompis néanmoins dans ton geste lorsque ton voisin de pallier reprit la parole créant cette fois une surprise en toi. Qu’il n’ait pas envie de sortir n’était pas ce qui te perturbait, mais bien le fait qu’il acceptait ta proposition. Tu le regardas de travers pendant un court instant, n’ayant pas vraiment l’occasion de placer une réponse intelligible avant que Mason parte ranger ses courses. Tu restas donc interdite pendant un moment, avant de te tourner vers ta porte pour l’ouvrir. En toute honnêteté, tu n’avais pas spécialement envie d’entrer que ce soit seule ou avec le jeune homme, mais maintenant qu’il avait accepté ton invitation tu n’avais plus tellement le choix. Tu soupiras légèrement en jetant un coup d’oeil à l’intérieur de ton domicile. Tu ne savais pas quand tu pourrais y retourner sans ressentir ton coeur se serrer. Mason fut alors une bonne distraction pour ton coeur en peine, te proposant d’entamer son pot de glace qui fondait. Tu forças un sourire - qui était tout de même plus senti que les autres - avant de répondre : « C’est sur que ce serait un drame qu’elle fonde sans qu’on y fasse quoi que ce soit. » Tu avais beau prendre un air sérieux, histoire de te montrer à la hauteur de cette mission qu’il te donnait, mais ça te faisait bien plaisir au fond. On disait bien que de la glace était le meilleur remède pour un coeur brisé. Personne n’avait rompu avec toi, mais peut-être que ça fonctionnerait aussi pour t’aider à faire ton deuil. Quoi qu’il en soit, tu t’écartas du pas de la porte pour l’inviter à entrer d’un geste. « Fais comme chez toi. Je vais aller chercher des cuillères. » Après tout, s’attaquer à la glace en premier semblait être la meilleure chose à faire. Puis, en allant dans la cuisine chercher les ustensiles, tu pourrais calmer tes émotions qui pointaient le bout de leur nez. Tu pouvais faire semblant et forcer une vague joie, mais ta tristesse restait bien trop présente pour que tu puisses garder la façade bien longtemps. Prenant un moment pour toi, tu revins après armée de cuillères et de bol. Manger dans le pot te paraissait mieux, mais ce n’était pas à toi de décider. « Tu veux quelque chose d’autre ? » Tes yeux rougis ne t’excusaient pas d’être une hôte digne de ce nom et ce même si tout ton corps ne demandait qu’à se rouler en boule sur le canapé pour y verser toutes les larmes de ton corps.  
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MessageSujet: Re: lay your head on my shoulder. (ophelia&mason)   lay your head on my shoulder. (ophelia&mason) EmptyLun 17 Juil - 20:37



lay your head on my shoulder


Planté au milieu de ce couloir, tu ne sais toujours pas pourquoi tu as accepté l'invitation d'Ophelia. Tu es du genre à te faire passer avant les autres, tu le sais et tu l'assumes parfaitement désormais. C'est plus facile comme ça. Ça demande moins d'efforts et t'es sûr de pas être déçu en te reposant sur les autres. Et ça te permet d'éviter des situations désagréables, la plupart du temps. Tu sais qu'écouter Ophelia parler de la mort de Dewei va te plomber le moral. Parce que ça arrivera forcément à un moment ou à un autre, si vous passez la soirée ensemble. Tu comprendrais qu'elle ait besoin de se décharger de tout ça. De se vider la tête ou de pleurer toutes les larmes de son corps. C'est juste que t'es pas capable d'assumer ça. Pourtant, tu as tout de même accepté son invitation et t'as encore du mal à le croire.

Tu ne traînes pas pour ranger tes courses, sans doute parce que tu as peur de ne plus vouloir ressortir de ton appartement si tu tardes trop. Tu trouves une excuse pour briser la glace, et c'est le cas de le dire. Ton pot de crème à la main, tu pénètres rapidement après chez ta voisine. Tu n'y es jamais entré, pourtant ce n'est pas les occasions qui ont manquées, c'est plutôt ta volonté. « C’est sur que ce serait un drame qu’elle fonde sans qu’on y fasse quoi que ce soit. » Tu vois un changement chez Ophelia. T'as cette certitude qu'elle avait vraiment besoin que tu lui tiennes compagnie. Alors tu fais un effort pour avoir l'air d'en avoir envie. C'est pas que ce n'est pas le cas, dans le fond. C'est juste que tu aurais préféré que les conditions soient différentes. « C'est bien ce que je me disais. » Tu lui souris, le plus sincèrement possible. « Fais comme chez toi. Je vais aller chercher des cuillères. » Et elle disparaît, te laissant seul dans l'entrée. Tu en profites pour observer les moindres recoins de l'appartement. T'as beau avoir hésité à venir, c'est peut-être là ta plus grande spécialité, en dehors de ton sarcasme légendaire. Tu observes les gens et les choses et tu les comprends. Tu as besoin de ça, de comprendre comment les autres fonctionnent. « C'est sympa chez... toi. » tu lâches en haussant la voix, de façon à ce qu'elle puisse t'entendre. Tu allais dire vous, mais tu t'es arrêté juste à temps pour éviter de mettre les pieds en plein dans le plat. Remarque, tu viens probablement de le faire malgré tout, parce que tu doutes sincèrement qu'elle trouve toujours l'endroit aussi sympa désormais. Après tout, comment le pourrait-elle alors qu'elle y a vécu des mois avec un homme qui est mort. Ophelia se fait attendre mais tu décides de ne plus rien dire et en profites pour pénétrer dans le salon. Encore une fois, tu t'adonnes à ce que tu sais faire le mieux. Il y a tant de choses dans cet appartement qui doivent lui faire penser à lui.

Lorsque ta voisine revient un long moment plus tard, tu es toujours debout, le pot de crème glacée dans la main. Heureusement qu'elle n'était pas réellement fondue tout à l'heure, car c'est désormais le cas. « Tu veux quelque chose d’autre ? » Tu t'apprêtes à répliquer que non, il te semble que vous avez tout ce qu'il faut, mais tu es surpris dans ton élan. Un flash lumineux tout d'abord, puis des images qui défilent à toute allure dans ta tête. Tu sens le poing venir heurter ta joue comme si tu le vivais sur le moment tandis que le sol s'effondre sous tes pieds. C’est de ta faute. Les mots résonnent dans ta tête, te transpercent, telle une lame plantée en plein cœur. T'as mal et t'en crèves. Petit frère. Tu ne saisis pas tout de suite la signification de ces paroles. Tout ce que tu sais, c'est qu'ils résonnent encore et encore. Jusqu'à ce que tu reviennes à la réalité, happé de ton souvenir par le bruit du pot de glace s'écrasant sur le sol. « Je suis désolé. » Tu t'entends prononcer les mots dans un murmure, la voix tremblante, mais tu ne sais pas réellement pourquoi tu l'es, désolé. Si c'est pour la flaque de crème glacée qui s'écoule lentement du pot renversé ou si c'est pour elle. Celle qui est morte à cause de toi. Pour elle et pour ton frère.
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MessageSujet: Re: lay your head on my shoulder. (ophelia&mason)   lay your head on my shoulder. (ophelia&mason) EmptyDim 23 Juil - 13:36


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mason & ophelia

Peut-être que tu n’aurais pas du l’inviter chez toi. Après tout, il était évident que ça ne pouvait pas lui faire plaisir. Il avait toujours refusé et tu n’étais pas naïve au point de penser qu’il changeait magiquement d’avis. Enfin tu ne comptais pas non plus lui demander pourquoi il avait accepté ou te montrer réticente à l’idée qu’il vienne chez toi. Il n’y avait aucun doute quant au fait que tu avais cruellement besoin de compagnie. Le fait qu’il vienne chez toi apaise donc ton coeur, ne serait-ce parce que ça te permettait d’éviter d’être seule, quelque chose qui te pesait plus que de raison. Puis, au-delà de sa compagnie qui te faisait plaisir en elle-même, il proposait de manger de la glace. C’était peut-être ce qu’il te fallait, après tout on disait souvent que c’était l’idéal pour pallier à un coeur brisé. C’était à se demander pourquoi tu n’en avais pas pris par toi-même. Tu serais sans doute capable de finir les pots gigantesques dans le vague espoir que cela taise la douleur qui accablait ton coeur et peut-être était-ce la raison qui expliquait le fait qu’aucun pot de glace ne remplissait ton congélateur. C’était sans doute mieux pour ta ligne de toute façon.
Quoi qu’il en soit, maintenant que vous vous étiez mis d’accord sur ce que vous alliez faire, tu invitas Mason à faire comme chez lui. De toute façon tu n’avais rien à cacher précieusement dans ce loft tout ce que tu y trouvais c’était un peu plus de tristesse. Tu ne savais pas trop ce qu’il allait advenir de ton chez toi d’ailleurs. Tu n’aurais pas de mal à payer le loyer, on pouvait dire merci aux pots de vin pour ça - mais disons que tu avais du mal à t’y sentir à l’aise. Tu t’arrêtas dans ton geste au commentaire de Mason. Sympa… disons que ce n’était plus un terme que tu pourrais utiliser maintenant, mais c’était bien ce que tu avais pensé à ton retour de l’hôpital. À peine quelques mois s’étaient écoulés depuis ton arrivée et tellement de choses avaient changé et pas forcément pour le mieux. « Merci… c’est le but recherché après tout. » Il était vrai que tu faisais de ton mieux pour essayer de rendre le tout accueillant, surtout pour toi qui devait y trouver la motivation d’y retourner chaque soir. Il te fallait encore faire le tri de ce qui se trouvait dans l’appartement, retirer les objets qui avaient appartenu à Dewei, mais tu n’avais pas encore eu le courage de le faire. Peut-être un jour.

En attendant, tu ne pouvais pas laisser ton invité seul dans l’autre partie de ton logement. Tu pris donc une grande respiration avant de revenir vers l’aire commune. Tu devais attendre la réponse à ta question avant de t’installer, mais les choses ne se passèrent pas exactement comme prévu. Tu sursautas lorsque le pot de glace s’écrasa sur le sol et tu fixas Mason, inquiètes. Ce genre d’événement te semblait familier et si tu avais à parier, tu mettrais ton argent sur le retour d’une bribe de son passé. Tu résistas pourtant à la tentation d’en avoir le coeur net avec ton pouvoir préférant le rassurer alors qu’il s’excuse pour tu ne sais trop quelle raison. « Ne t’en fais pas ça se nettoie… » Comme s’il s’excusait uniquement pour l’état du plancher. Ta curiosité te poussait à lui demander des informations supplémentaires sur ce qui venait de se passer, mais tu te retins tes questions indiscrètes pour te contenter d’un simple : « Ça va ? » Ça paraissait être une question stupide, mais c’était bien la seule que tu pouvais poser sans paraitre trop intense. Tu serras ta couette, avant de prendre le pot de glace. Ça se nettoyait certes, mais il fallait le faire avant que ça sèche et que le sol ne devienne collant. « Si tu ne te sens pas bien tu devrais t’assoir. » C’était la moindre des choses à lui proposer. Tu allais déposer le pot de glace dans l’évier avant de revenir avec un verre d’eau que tu lui tendis. Ce n’était pas grand chose, mais c’était le minimum à faire pour une hôte. La glace pourrait attendre quelques instants de plus vu comment elle était fondue, pas comme celle qui se trouvait sur le plancher, mais avant de t’en occuper tu préférais t’assurer que Mason était en état.  
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MessageSujet: Re: lay your head on my shoulder. (ophelia&mason)   lay your head on my shoulder. (ophelia&mason) EmptyMer 16 Aoû - 19:06



lay your head on my shoulder


Peut-être que si tu avais choisi un autre moment pour sortir faire tes courses, tu n'aurais pas croisé ta voisine. Elle ne t'aurait pas invité chez elle et tu n'aurais pas eu à trouver de fausses excuses ou à finalement céder à sa requête. Tu serais rentré chez toi tranquillement avant de ranger tes courses et de passer une soirée au calme. Seul. Ça t'aurait sans doute convenu. Pourtant, maintenant que tu es là, dans son entrée, tu te dis que c'est peut-être une bonne chose, malgré tout. Certes, tu ne sais absolument pas réconforter les gens et tu crains déjà de voir ce moment arriver. Mais c'est peut-être pas plus mal d'apprendre à connaître celle qui vit à seulement quelques mètres de chez toi. Cela ne veut pas dire pour autant que tu lui feras dès lors davantage confiance. Mais tu ne sais presque rien sur elle et c'est peut-être le moment de découvrir certaines choses. Après tout, c'est peut-être pour cette raison que tu es tombée sur elle au moment où tu rentrais. Ou peut-être pas. Le karma, tu n'y crois pas vraiment.

Pour rompre le silence, tu complimentes son appartement et ne tarde pas à te rendre compte de la gaffe que tu viens de commettre. Après tout, ce n'est pas la première de la soirée et ça ne sera sans doute pas la dernière. Tu manques clairement de tact, t'y peux rien. « Merci… c’est le but recherché après tout. » qu'elle te répond quand même. Tu sens bien que ton commentaire a fait mouche même si Ophelia semble tenir à se comporter comme une hôte d'exception et ne relève pas. Alors tu continues d'observer les recoins de l'appartement. Pour un œil externe, ça paraîtrait sans doute louche. Mais c'est plus fort que toi, c'est ton premier réflexe lorsque tu arrives dans un endroit inconnu. Tu as besoin d'analyser la situation, ça te met davantage en confiance. Lorsque la maîtresse de maison revient dans le salon, tu t'avances légèrement vers elle, prêt à la débarrasser de ses bols afin qu'elle puisse s'installer dans le canapé. Mais les images surgissent de nulle part et tu es coupé dans ton élan. Un nouveau souvenir inattendu, comme celui qui t'était revenu dans l'ascenseur avec Skye, se fraie un chemin dans ta tête. Sauf que celui-ci est plus dur. Plus douloureux, tant physiquement que mentalement. Le pot de glace t'échappe des mains et c'est finalement ça qui t'aide à revenir à la réalité. À échapper à se souvenir dont tu te serais bien passé. Tu t'excuses, sans vraiment savoir pourquoi exactement. « Ne t’en fais pas ça se nettoie… » T'es incapable de répondre quoi que ce soit, ou même de la regarder, alors que tu revis ton souvenir, encore et encore. Alors que tu revois ton frère te ruer de coups, déchargeant sa colère sur toi. Alors que tu ressens cette incompréhension et cette culpabilité qui te nouent la gorge. « Ça va ? » Tu relèves finalement la tête vers elle, lentement, plantant ton regard vide dans le sien. « Je... Oui, ça va. » Tu déglutis difficilement tandis que ton regard se pose à nouveau sur la flaque de glace qui se répand sur le parquet, bien décidée à s'étaler le plus possible sur les lames en bois. Tout cela semble se dérouler au ralenti mais tu n'es pourtant pas capable de bouger le petit doigt. T'es entravé à ce souvenir. À ces fantômes du passé déterminés à ne pas te lâcher de si tôt. « Si tu ne te sens pas bien tu devrais t’assoir. » Tu hoches la tête fébrilement et, suivant son conseil, tu te laisses tomber dans son canapé, un peu plus fort que prévu. En appui sur tes jambes, tu te prends la tête dans les mains. Ça te rend malade de te sentir aussi faible quand ça t'arrive. T'aimerais être plus fort et encaisser sans broncher. Tu ne sais pas comment ça se passe pour les autres, tu n'y as jamais assisté, mais ça t'importe peu. Tout ce que tu sais, c'est que tu n'es pas capable d'assumer, toi. « Est-ce que... Est-ce que tu te souviens de ta vie d'avant? » tu lâches ça soudainement et, une nouvelle fois, tu regrettes tes paroles aussitôt prononcées. Tu es partagé entre le besoin de parler et la méfiance que tu as toujours à l'égard de la blonde. Le premier sentiment l'emportant sans doute de peu sur le second.


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