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The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)

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MessageSujet: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptyJeu 15 Juin - 14:56

The sweetness of the flames of two souls.
Feat Wade & Bleuet)




Journée qui défile, journée qui ressemble à la précédente. Assis sur cette chaise, tu observes le tableau sans vraiment y prêter attention. Ta pause doit encore durer quelques minutes, hors, tu comptes bien en profiter. Isolé dans un coin de cette petite pièce, tu restes à l’écart de tes collègues. Tu as peur, tu crains de les frôler, de les toucher. Tu ne veux pas savoir, non, tu ne veux pas savoir ce qu’ils pensent, ce qu’ils sont en train de se dire. Instinctivement, ta main glisse sur ton front, comme si une migraine commençait déjà à germer en toi. Illusion. Tu ne souffres pas, tu te mets des barrières, des limites invisibles. Tu refuses d’écouter, tu refuses d’utiliser ce don qui est le tiens, le leur. Passé effacé, tu ne te connais pas, tu ne les connais pas. Les questions, elles dansent en toi. Tu aimerais savoir, tu aimerais comprendre le pourquoi du comment. Et pourtant, les doutes sont bien là. Cicatrices, brûlures, tu sais que la vérité n’est souvent pas bonne à entendre. L’aiguille de l’horloge continue à grimper, à montrer que le temps passe et déjà, tu dois y retourner. Quelques soins à faire, des prises de sang, des blessures à vérifier, à soigner. Tu n’es pas médecin, juste infirmier, mais ton job t’aide énormément à te focaliser sur autre chose que tes trous de mémoires. Tous dans le même sac. Oui, vous êtes tous dans le même bateau, âme fauchée, effacées, âme peut-être à jamais cachées. Les chambres se ressemblent, tu souris, tu fais quelques fois la conversation à ceux qui en montre le besoin, le désir. Tu ne touches que nécessaire, que si c’est véritablement nécessaire. Gants qui font barricades, tu soupires souvent de soulagement en traversant la porte qui mène vers le hall te libérant.

Un dossier, un nom, ton cœur cesse de battre l’espace de quelques instants. Une plaie à vérifier, à examiner pour voir si la guérison c’est bien passé. Rien de bien sorcier, certes, mais là n’est pas le souci, le souci c’est la personne en elle-même. Tu prends quelques secondes pour respirer, pour expirer avant d’entreprendre ta marche vers cette pièce de consultation. Le médecin te donne les indications, les consignes. Tu n’en as pas spécialement besoin, tu sais quoi faire, comment procéder. Il te fait confiance, tant mieux. Bien que tu sois là depuis trois semaines seulement, tu as fait tes preuves, ton travail est irréprochable, tes gestes sont assurés. Ici pas de noms de famille, pas de réels prénoms. Des surnoms, des chiffres. Bleuet est le tien…Oui, c’est le tien parce que tu aimes ces fleurs bleues, parce que tu aimes les observer, les caresser du bout des doigts. Surnom, Blue pour les intimes, bleu…pourquoi ? Bonne question, parce que la fleur est bleue, peut-être. Tu arrives devant la porte et tu frappes, tournant délicatement la poignée avant de t’engouffrer dans la salle d’osculation. Il est là, le haut déjà retiré sûrement à cause de la venue du médecin. Tu serres les dents, ton regard vient directement se vriller dans le sien, comme un automatisme que tu aimerais empêcher. Son regard…Dès votre première rencontre ce fut la première chose que tu remarquas, que tu admiras. Outre son physique avantageux, c’est ça que tu as aimé, son regard bicolor. « Bonjour Wade. » Paroles brèves, presque murmurées. Tu n’es pas spécialement à l’aise, surtout pas avec lui. Rencontres multiples, parfois innocentes, parfois préméditées. Attiré comme un aimant, tu te sens comme une marionnette entre ses doigts. Mais tu ne le montres pas, gardant un sérieux inébranlable, une distance peut-être trop imposante.

« On va vérifier cette blessure une dernière fois… » Une dernière fois…Car oui, c’est la dernière fois qu’il viendra, du moins, pour cette raison. Cette idée ne te plait pas, pourtant, tu ne le diras pas, tu te tairas. Te dirigeant vers les gants, tu prends ceux à ta taille, enfilant tes protections. Et tu prépares ce qu’il faut sur ce plateau métallique alors que, oui, tu évites de le regarder de nouveau. Tu ne veux pas te perdre dans ses yeux, tu ne veux pas lui montrer, qu’au final, tu sais pas comment te comporter. Envies étranges, envies envoûtantes, dévorantes. Tu te sens con, après tout, la première fois qu’il t’a vu il ne t’a absolument pas calculé. Bruits de roues qui glissent sur le sol, un tabouret que tu tires ton souffle se coupe sous la vision de ce corps musclé. C’est bon, t’es foutu…une fois de plus. Tu dois te reprendre, tu dois absolument réagir. Détournant péniblement les yeux, tu toussotes, te racle la gorge. Tu ne dis rien, tu ne diras rien. Tu es comme ça, tu évites les conversations, tu évites les découvertes sur lui. Tu ne veux pas savoir et pourtant, au final, t’en crèves d’envie. Contradiction étonnante, tu imbibes un coton de désinfectant avant de regarder la blessure ayant bien cicatriser et en bonne voie de guérison. « ça va sûrement être un peu froid… »


Wade


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MessageSujet: Re: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptyJeu 15 Juin - 17:26

can you hear my heartbeat ?
And everyone's watching, it all unfold. Everyone's watching, who's gonna take the throne ? Who's gonna run the show ? Everybody wants someone who's gonna fight fire with fire. ft. BLEUET


Tu as bossé toute la nuit, du moins une bonne grosse partie, jusqu’à ce que les derniers clients franchissent le seuil des portes automatiques du casino. Certains sont sortis fauchés pour cette fois, d’autres avec quelques billets en poche mais ce n’est pas forcément le but de la maison et tu ne le sais que trop bien. En fait, tu le devines. L’objectif n’est pas nécessairement de faire gagner, tout n’est qu’illusion afin de pousser l’Homme au vice, de vouloir jouer, car il n’y a pas plus grande puissance que celle de se savoir invincible et en vaine le temps d’une nuit. A peine as-tu défait la cravate noire qui orne ton cou et ta veste de la même couleur que tu t’affales non sans une grimace sur ton lit, mort de fatigue, l’aurore va venir poindre le bout du jour dans à peine trois heures et tu ne pourras pas dormir davantage, tu le sais car tu reprendras ton exploration. Tu fais ça tous les jours depuis presque une semaine, tu t’éparpilles, vas de plus en plus loin par tous les biais possibles : la marche ou les transports en commun. Puis il te faudra reprendre ton chemin vers l’hôpital pour un contrôle, normalement l’un des derniers à cause de ta stupide chute au moment de ta sortie, lorsque ta vie a pris un autre tournant, du moins c’est ce que tu penses, puisque tu ne te rappelles de rien. Absolument rien. Si ce n’est le vide, une apparence, des signes corporels et quelques babioles. Tu ne comprends pas bien ce que c’est censé vouloir dire et le fait que tout le monde autour de toi soit dans le même cas, cela ne te dit rien qui vaille, quand bien même cela semble consoler un brin cette inquiétude du vide qui te malmène. Paupières qui subitement se ferment, c’est tout habillé et ta chevelure dorée totalement défaite sur l’oreiller que tu t’endors d’un sommeil lourd et réparateur.

Quand tes deux billes se rouvrent, les rayons du soleil percent à travers ton immense chambre et il est visiblement déjà bien haut dans le ciel. Perdu, tu passes une main dans tes cheveux couleur de blé et fixes le réveil posté à ta droite dans un grognement plaintif. Lorsque les chiffres apparaissent clairement dans ton champ de vision, tu pestes. « Putain de merde. ». A la hâte, tu te redresses d’un bond, non pas que tu sois spécialement pressé, il n’est que onze heure et cinquante-cinq minutes, mais tu as perdu un temps commensurable sur ton exploration. « Fais chier ! » que tu pestes encore en reculant trop vite et t’effondrant par terre, la maladresse te rattrape tandis que tu tires sur les draps – que tu n’avais même pas défaits, de base… Et tu les emportes dans ta chute. Plans contrariés et pour ainsi dire foutus, tu décides de faire abstraction de tes découvertes le temps d’une journée et tu te résous, en te relevant et te massant les fesses, à te rendre sous une bonne douche pour oublier ce réveil catastrophique. Jamais tu n’es en mesure de te réveiller détendu, il y a toujours un truc qui te pousse à sortir en trombe de sous les draps. Il te faudrait sûrement un miracle ou quelqu’un qui te retienne assez fort dans un lit pour que ce ne soit pas le cas.


***


Tu passes le temps qu’il te reste avant ton rendez-vous à te nourrir, triturer la bague qui pend au collier que tu avais récupéré à ton réveil entre tes doigts durant de longues minutes, le regard inexpressif et rivé sur le vide, puis décides enfin de t’animer un peu. Tu fouilles une fois de plus dans les moindres recoins de ton appartement pour espérer y trouver quelque chose, mais rien n’y fait. Tu abandonnes assez rapidement d’ailleurs, trop fatigué et légèrement contrarié pour t’acharner davantage. Ce n’est visiblement pas la bonne journée. Lorsque sonne bientôt l’heure de ton rendez-vous, tu te mets sur le départ et décides de te rendre à l’hôpital, mains dans les poches de ton jean, car tu as troqué le costume impeccable pour une tenue plus simple. Tu ne prends pas les transports en commun cette fois, préférant marcher et passer devant les différentes boutiques tout en observant les citoyens qui t’entourent et qui vivent malgré tout normalement. Comme toi en définitive. S’interrogent-ils seulement autant ? Tu n’en sais strictement rien.

Arrivé aux urgences, tu te diriges vers le secteur des auscultations et après un certain temps d’attente tu es enfin emmené dans une salle transversale où tu t’assieds au bord du lit présent. D’un geste que tu maîtrises plutôt bien maintenant, tu retires ton haut à l’aide d’une seule main et viens le poser à côté de toi. La porte ne s’ouvre que deux minutes plus tard pour laisser apercevoir ton voisin de palier. Comment tu le sais ? Tu l’as croisé une ou deux fois et as d’ailleurs trouvé qu’il s’agissait là d’une drôle de coïncidence, mais tu n’as rien dit, te contentant de le saluer et de lui adresser, parfois, un fin sourire. Rien de plus, car au fond tu ne sais pas quoi dire, quand bien même les questions te rongent. Sa voix résonne et tu lèves tes prunelles bicolores vers lui, le regardant par en-dessous dans un premier temps avant de redresser le buste pour te tenir moins voûté. Les ailes dans ton dos sont immanquables mais tu fais comme si elles n’étaient pas là car elles ne te gênent pas. Penchant la tête sur le côté, tu le dévisages, il paraît un tantinet nerveux et tu ignores pourquoi. « Bleuet. » que tu salues d’un sourire en coin en venant poser tes mains contre le matelas, juste entre tes jambes comme le ferait un gamin perché sur un mur plus haut que lui de plusieurs mètres. Vous n’avez pas de noms de famille, juste un prénom, tu ne te sens donc nullement gêné de l’appeler par ce dernier. Une dernière fois. Déjà la dernière ? Tu n’aurais pas cru. Jetant un coup d’œil à la cicatrice de ton bras dont les fils sont encore là mais qui semble belle et bien refermée depuis plusieurs jours maintenant, tu le laisses faire son job, ne le quittant pas des yeux quand il va chercher des gants et qu’il revient se mettre assis sur ce tabouret qui roule. A présent, ton infirmier se racle la gorge, bien silencieux, plus silencieux que d’habitude même, non pas qu’il soit spécialement bavard de base mais... En règle générale c’est toi qui ne dis rien et tu te sentirais presque obligé, présentement, de faire la conversation. Ca va sûrement être un peu froid… Il a beau te prévenir tu te crispes légèrement en sentant le désinfectant contre ta chaire encore un peu enflammée. Tournant la tête vers lui, tu l’observes faire sans même te gêner et tu serres les dents, contractant la mâchoire, juste avant que la question ne tombe comme le couperet sur sa nuque.

« T’es là depuis combien de temps ? ». Tu hoches d’un signe de tête et reprends. « Je veux dire… Pas là dans cette pièce mais, dans cette ville. ».

Un sacré pas de franchi pour ta personne, serais-tu en train de t’ouvrir et de t’intéresser à quelqu’un ? Félicitations, c’est un jackpot

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MessageSujet: Re: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptyVen 16 Juin - 4:40

The sweetness of the flames of two souls.
Feat Wade & Bleuet)




Comment faire pour te comporter normalement alors que ton cœur bat bien trop vite dans ta poitrine ? Battements brutaux, battements qui viennent exploser dans tes oreilles comme une chamade endiablée. Et toi, tu es là. Tu essayes de tenir, parce qu’au final, tu ne peux faire que ça. Wade ne t’a jamais vraiment regardé, jamais il n’a vraiment posé un regard précieux sur ta personne. Tu n’es pas stupide, tu sais quand les choses sont impossibles, quand les évènements sont perdus d’avances. Alors oui, tu préfères cesser de penser, te focaliser sur tes actes, tes gestes. Tu t’enfermes dans un monde qui est le tien, dans un monde que tu préfères réinventer plutôt que d’enchaîner. Et dire que tu n’as pas peur serait mentir, tu trembles à l’idée de le frôler, de pouvoir savoir ce qu’il pense, ce qu’il se déroule dans sa petite tête blonde. Tu l’entends, cette voix qui prononce ton prénom, ton surnom. Tu n’en prends pas vraiment gare, après tout, vous avez tous un seul mot pour vous identifier. Tu souris légèrement en guise de réponse, te mettant en route. Son regard, tu le sens sur toi. Comme une chaleur brûlante, un malaise évident. Tu sens ses yeux glisser sur ta personne, comme pour te sonder, t’analyser. Tu sais que chaque personne ici possède un pouvoir, quel est le sien ? Tu n’en as pas la moindre idée. Toi, tu es mentaliste, mais lui ? La question reste absolue, étonnante. Tu prépares les affaires sur ce plateau métallique, te rapprochant dangereusement du blondinet. Tu évites de le regarder, de te perde dans son œil bleu, dans son œil marron. T’aimerais juste bosser…Oui, tu veux juste bosser et passer à autre chose, sauf que ce n’est pas aussi facile, que du contraire, la vie est souvent plus compliquée que prévue.

Tu le préviens. Ça va sûrement être froid…Tu ne sais pas trop pourquoi tu annonces la couleur, mais tu as besoin de dire quelque chose, même si c’est une véritable connerie. Lorsque tu poses la compresse sur sa blessure, tu le sens se crisper, ses muscles se tendent sous tes yeux. Tu serres les dents, tu retiens ta respiration. Cette vision ne te laisse absolument pas indifférent, loin de là. Tu crèves d’envie de regarder, d’analyser ses émotions. Oui, t’as envie de parcourir du bout des doigts ses ailes gravées dans son dos, d’apprendre par cœur les traits de son visage. Tu te détestes pour ça, pour ces idées que tu veux absolument refouler. Depuis ton réveil tu n’as pas chômé, déjà deux corps dans ton lit, partage charnel imprévu. Mais le fruit de ton désir est là, en face de toi. Alors que tu te focalise sur tes actes, sa voix s’élève, résonne près de tes oreilles. Doucement, ton regard sombre se lève vers le sien. Il cherche à communiquer, chose rare venant de lui…Vous n’êtes pas deux grands bavards, pourtant, tu réponds doucement. « Trois semaines plus ou moins…et toi ? » Tu le sais, tu l’as lu dans son dossier. Deux semaines. Il est là depuis deux semaines, mais lui avouer que son dossier, tu l’as dévoré serait admettre de l’intérêt que tu lui portes. Tu désinfectes convenablement, finissant par lâcher la compresse dans ce récipient en plastique. Tu te redresse lentement, trop lentement…Ton visage vient se positionner à la hauteur du sien, machinalement, tu te perds dans ses billes si différentes. Tu cesses de respirer, une fois de plus. Quelques secondes de silences, ça te semble une éternité avant que tu ne puisses de nouveau parler. « Je vais retirer les files. »

Tu te détaches, tu te décroches. Cette chamade incessante va finir par te faire avoir un arrêt cardiaque. Tu prends le petit ciseau, la pince et, sans vraiment le réaliser, tu te positionnes entre ses jambes. Cette proximité est étouffante, brûlante, ardente mais tu en fais abstraction. Tu dois absolument te concentrer sur ton travail, tu dois absolument faire ton job convenablement. Tes doigts gantés frôlent la peau de son bras, remontant vers la blessure avec une douceur infinie. Frôlement sauvage, frôlement presque intime. Ton souffle vient caresser son bras, ta tête légèrement penchée ne se tourne pas vers lui, pourtant, tu peux sentir la proximité de ses lèvres non loin de toi. Tel un enfant, tu prends ton temps et ce, sans vraiment en avoir conscience. T’as même pas commencé à enlever les files, non, tu ne fais qu’arriver à cette blessure qui l’a amené à toi. Et tu stoppes ton geste, respiration lente et sifflante. Tes jambes touchent les siennes, ton buste semble s’incendier. Tu sais que quelques millimètres suffiraient pour que vos corps se touchent, se frôlent. Discrètement, tu te mords la lèvre, tu ne cèdes pas aux ravages de tes émotions. Tu te décides enfin à le regarder, sans tourner la tête, juste pour croiser ses yeux. Tes doigts toujours posés près de sa blessure, près des files que t’es censé enlever, couper… « On y va ? » Question à double tranchant ? Tu n’en sais rien, c’est sorti tout seul. Tu laisses un très léger sourire étirer le coin de tes lèvres. Si tu n’aimes pas qu’on te touche, tu n’as pas peur de toucher si nécessaire…Ce contact actuel ne te dérange pas, à vrai dire, il te met dans un état lamentable. Mais t’es là, tu l’observes, tu attends, tu attends sa confirmation…


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MessageSujet: Re: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptyVen 16 Juin - 14:18

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A trop être obnubilé par ta propre bulle et ta personne tu n’as même pas écouté les rumeurs qui circulent et ceux qui parlent de capacités hors-normes. C’est à peine si tu as pris conscience du fait que ton ouïe peut être bien plus développée quand tu as besoin d’entendre quelque chose au loin, ou lorsque tu te promènes de nuit, dans l’obscurité sans le moindre mal. Tu n’es pas supposé pouvoir faire tout ça mais le fait est que ton cerveau n’imprime pas. Il refuse de le faire, purement et simplement, focalisé sur ces trous de mémoires. A moins que tu ne bloques justement tous ces ressentis pour une raison, que tu rejettes et nies l’évidence. Au moment où tu prononces son nom, il te sourit, presque timidement et tes yeux vairons ne savent vraiment comment interpréter son attitude. Il n’a pas l’air d’être spécialement timide alors tu cherches à comprendre, tu analyses les gestes et les potentielles mimiques. Tout ce que tu n’as pas fait lors de votre première rencontre en somme. Bien que tu l’aies déjà regardé lors du dernier contrôle sur ta plaie qui cicatrise bien, et clairement mieux que la normale, tu prends encore plus de temps aujourd’hui pour le faire, notant ses prunelles sombres et ses cheveux assortis, de plus en plus en bataille chaque fois qu’il y glisse ses doigts. Tu sens que ça le démange à la manière qu’il peut avoir de triturer ses gants. C’est léger, des gestes infimes mais que tu notes tout de même dans un coin de ta tête.

La compresse imbibée se presse contre ta peau et tu te crispes, tu pourrais même siffler entre tes dents mais tu n’en fais rien. C’est encore un peu enflammé, raison pour laquelle ça continue de piquer, mais en silence tu le laisses faire son job, du moins jusqu’à ce que tu ne te décides enfin à faire la conversation, sentant pertinemment une certaine tension émanant de la pièce dans laquelle vous vous trouvez. L’observant, c’est tout naturellement que tes prunelles viennent plonger dans les siennes aux attraits bien plus ténébreux. Il te répond, sans attendre, te retourne même la question et ça ne t’étonne pas plus que cela car tu ignores qu’en réalité il a déjà tout lu de ton dossier. S’il te le disait, nul doute que tu lui aurais demandé ce qu’il avait bien pu lire dans ces lignes à ton sujet, si d’un œil extérieur il était en mesure de déceler ce que toi tu n’as pas été capable de voir. A sa réponse, tu esquisses un sourire en coin et baisse les yeux sur tes mains le temps de quelques secondes avant d’à nouveau le regarder. « Tout juste deux semaines. ». Fronçant légèrement les sourcils tu ne peux t’empêcher de t’interroger, enfin de compte tu te poses beaucoup de question. C’est à cet instant qu’il termine et se redresse à ton niveau. Lentement. Trop lentement en soi, à tel point que tes billes se rivent sur sa silhouette et suivent le regard qu’il te lance. Tu respires, doucement, posément, alors qu’il murmure presque sans s’en rendre compte. Je vais retirer les fils. Tu dodelines doucement de la tête sans le quitter des yeux et un fin sourire étire tes traits. Encore un. Tu te fais charmeur sans même vraiment le savoir, vil serpent. « Trois semaines et tu sais déjà faire tout ça comme si tu n’avais jamais oublié ? » que tu souffles à quelques centimètres de son visage, juste avant qu’il ne se détache pour prendre le nécessaire entre ses doigts.

Jamais tu ne bouges et n’arrêtes de le regarder. Tu jauges encore et toujours, mais quand il vient se positionner entre tes jambes tu ne peux t’empêcher de te redresser davantage, n’ayant pas réalisé que tu t’étais de nouveau affaissé, comme si un poids immense trônait sur tes épaules. Te tenant un peu plus droit, tes doigts tapotent contre le matelas du lit. Ton regard croise le sien, fuyant, et tu commences à te dire que Bleuet a véritablement un problème avec toi ou un sérieux problème de timidité maladive. Tu ne vas pas le bouffer. Enfin… Au moment où il penche la tête pour observer ta plaie recousue, toi tu en profites pour jeter un œil de haut en bas sur son corps bien trop près du tien. C’est à peine si tu ne soufflerais pas sur son épaule ou sa nuque. En revanche, le sien sur ton bras tu le sens bel et bien. Chaud. Ses doigts remontent le long de ta peau comme pour s’assurer qu’il n’y avait pas d’inflammation et tu frissonnes. Le courant électrique te parcoure et te laisse dans une incompréhension la plus totale. Le silence a repris ses droits, et tu demeures figé, même tes doigts ont arrêté de tapoter. Tête penchée de côté, tu fais celui qui veut regarder ce qu’il est en train de faire, visage bien trop proche du sien en définitive mais cela ne te dérange pas outre mesure. Ton souffle atteint forcément la peau de Blue et tu ne le devines que trop bien, en soi c’est un test. Pourquoi ? Tu n’en sais rien c’est juste comme ça que tu le joues, tu penses avoir deviné quelque chose mais tu attends confirmation. Sa jambe effleure l’intérieur d’une des tiennes et tu souris à nouveau en coin, mystérieux à souhait. Puis il te jette un coup d’œil en biais et tes prunelles bicolores s’y accrochent. Tu ne te retiens pas de laisser sous-entendre par le biais de tes regards que tu n’es pas spécialement indifférent vis-à-vis de lui. Premier petit pas que tu fais. Pour semer le doute. Au fond tu l’ignores encore mais tu adores te faire désirer. Enfin certes… Pas tout le temps, mais comme tu analyses chacune des réactions de l’infirmier, tu avances à tâtons sur ce terrain. Acquiesçant d’un petit signe de tête, tu prends une inspiration et redresses ton visage pour observer la porte en face de toi. Tu sens sa chaleur non loin de la tienne et ton cœur semble soudainement faire une embardée. Il tire sur le premier fil et bien que cela ne te fasse pas mal, tu remues un peu, légèrement, resserrant tes jambes plus par réflexe qu’autre chose. Aussitôt fait, tu te racles la gorge. « Pardon. ». Tu t’excuses mais prends pourtant ton temps pour les desserrer et reprends une inspiration. « Je suppose que les hôpitaux doivent me rendre un peu… Nerveux. ». Fausse excuse, la manœuvre est toute autre et tu le sais pertinemment. La voix dans ta tête te le souffle clairement. Tu tâtes le terrain, tu le testes de tes prunelles insondables et tu ressens tout par mille. Chaque fois qu’il touche ta cicatrice est une décharge dans le creux de ton corps qui est capable de bien des choses dont tu ignores l’existence.

Un instant tu te perds dans tes pensées tandis qu’il retire chacun des fils et que tu les sens s’échapper de ta chaire avec une précision quasi chirurgicale, comme si chaque fil faisait vibrer la totalité de tes membres, un à un. Ca chatouillerait presque par moment. Lorsqu’il arrive au dernier c’est un autre réflexe qui te prend aux tripes, mais un vrai cette fois, et ta main vient soudainement attraper son poignet. Pas violemment. Dans ta tête, c’est le vide, ou presque, une seule question persiste comme un disque rayé qui passerait en boucle : Qu’est-ce que t’attends ? Une question qui peut aussi bien s’adresser à lui qu’à toi-même. Puis tu le lâches, battant des paupières d’un air désolé. Tu l’es vraiment. Main en l’air tu ne bouges plus d’un millimètre, et jamais la tension ne s’apaise, jamais le temps ne s’effrite ni ne s’éloignent tes prunelles des siennes. Que diable est-il en train de te faire.

« Maintenant que j’y pense… » que tu commences néanmoins d’un souffle avant de recouvrer une voix plus haute. « Tu n’habiterais pas 5b de la résidence des mers par hasard ? ». Toi, tu es au 5a. Le pas de porte juste en face. Tu es un fumeur, il t'arrive de fumer ailleurs que par la fenêtre de ton salon.

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MessageSujet: Re: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptyVen 16 Juin - 14:58

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Et ça résonne en toi…Besoin presque incontrôlable, besoin de ne pas le toucher, mais de te rapprocher. Besoin de le frôler, presque le caresser alors que la compresse nettoie cette plaie qui est sienne. A quoi joues-tu à te redresser aussi lentement ? A quoi joues-tu tout court d’ailleurs…Tu n’en as pas la moindre idée, comme un besoin qui t’anime, qui s’impose à toi. Tu caresses du bout des doigts cette partie sombre qui vibre en toi. Tension électrique qui ne cesse de t’abriter. Lentement, tu te retrouves en face de lui, à sa hauteur alors que son corps est proche du tiens. Jeu ou non ? Bonne question, tu n’en sais rien. Perdu, littéralement, c’est comme si une force inanimée te poussait, t’obligeait à agir de la sorte. Ton regard se plante dans le sien, tu t’y noies, tu t’y accroches. Ce sourire, il te ferait fondre, te ferait chavirer sans que tu prennes la peine de nager pour ta propre survie. Charmeur. Oui, il l’est et ça ne passe pas inaperçu à tes yeux. Tu ressens cette atmosphère devenir électrique entre vous, alors qu’avec les visites, tu avais appris à reculer l’évidence, refouler ce désir cuisant. Sa question te fait doucement sourire. « Oui, mes gestes sont automatiques…Certaines choses restes. » Que tu murmures, comme un lourd secret inavouable alors que son souffle percute ta peau. Bordel, comment peux-tu résister à ça ? Caresse d’une brise tiède sur ton visage, tentation énorme et sûrement involontaire. Alors oui, tu te détaches de lui, tu t’éloignes pour mieux revenir. Entre ses jambes tu te places, sans vraiment le réaliser, comme si ton corps prenait le pas. Oui, comme si tu ne contrôlais rien de tes actes. Poussé vers lui, par un besoin malsain de comprendre, de savoir, d’analyser, de cette saleté de proximité.

Tes doigts frôlent, il ne te lâche pas des yeux. Tes gestes sont calculés, son frisson ne t’échappe pas. Tu te mords l’intérieur de la lèvre, discrètement. Ton souffle se fait toujours trop présent, le silence pas assez pesant. Tu as l’impression qu’il va pouvoir entendre les battements de ton cœur, de ce palpitant qui va finir par exploser dans ta poitrine. Regard qui s’accroche de nouveau au sien, tu lui parles, il te sourit et ce sourire veut dire bien des choses. Charmeur, intéressé, tu ne sais pas comment le prendre…Tu restes quelques secondes à le regarder, à chercher un indécis sur ses pensées alors qu’il te suffirait de le toucher. Mais non, tu t’y refuses. Alors, tu tournes de nouveau les yeux vers cette plaie qui est sienne, te concentrant sur la tâche à venir. Et tu t’attaques au premier file. Réflexe, ses jambes enferment ton bassin, tu te crispes, ton bassin s’avance légèrement et tu stoppes ton geste. Si ça ce n’est pas se cramer tout seul, alors, tu ne sais pas vraiment comment tu dois définir ton sale mouvement de bassin. Il s’excuse, tu as du mal à avaler ta salive, n’osant même pas le regarder. « Aucun souci. » Sauf qu’il prend son temps pour te rendre ta liberté et, une fois fait, tu reprends ta position initiale, reculant discrètement ce corps qui s’est avancé contre ta volonté. « Les hôpitaux font souvent cet effet… » Ta voix est rocailleuse, presque vacillante alors que tu ne le regardes toujours pas, incapable d’affronter ses yeux bicolor. Tu recommences, calmement, attentivement à te charger de sa blessure. Un fil, un autre, encore un autre. Le silence règne de nouveau entre vous et, cette fois, tu ne cherches pas à le rompre. Tu as besoin de ce silence, c’est déjà assez dur de te concentrer en sa présence.

Alors que tu arrives au dernier fil, il bouge, t’agrippe le poignet et toi tu te tends comme un arc. Ta respiration se coupe brusquement, ses pensées traverses tes barrières, ses émotions également. Tu les entends, ses paroles. Tu la sens, cette tension en lui, cette attirance, cette envie. Tu frisonnes, tu fermes les yeux. Ça te fait clairement monter en pression, ses émotions venant se mélanger aux tiennes. – Qu’est-ce que t’attends ? – ça résonne en toi comme une ritournelle, une mélodie qui vient te vriller le crâne. Lorsqu’il te lâche tu te permets de respirer, cette sensation de malaise s’emparant brusquement de toi. Tu n’oses plus bouger, tes yeux venant ce clouer dans les siens. Tu pries. Oui, tu pries pour que ça ne soit pas un mentaliste comme toi, sinon, tu seras autant dans la merde que lui. Il a beau faire l’indifférent, tu lui fais de l’effet, bien que ça soit brouillé en lui, mystérieux, presque vide. Il reprend, il parle, tu as du mal à comprendre où il veut en venir avant de réaliser qu’il parle de chez toi, de chez lui…Oui, vous êtes voisins, mais ça, tu le savais déjà. Plusieurs fois en partant travailler, tu l’avais vu fumer, tu l’avais vu emménagé sans sortir de chez toi… « Si… » Murmure léger alors que tu le regardes toujours, droit dans les yeux. « On est voisins… » Tu devrais peut-être essayer de faire plus d’une phrase, là de suite, ça serait cool. A la place, tu lui enlèves son dernier fil, laissant tomber les instruments sur le plateau. De nouveau, tu approches dangereusement de lui, examinant la plaie du bout des doigts. Ton corps se rapproche du sien, toujours entre ses jambes.

Tes dents, elles viennent martyriser ta lèvre inférieure sans que tu ne puisses rien y faire. Tu finis par te redresser, t’éloignant de son bras, à quelques centimètres de son visage. Eloigne-toi Blue, éloigne-toi de suite. Tu ne bouges pas...près, trop près. Ton souffle se mélange dangereusement au sien et…tu finis par reculer d’un pas, bien décidé à t’éloigner, à ne pas faire une connerie énorme et incontrôlable. Pourtant, sa phrase résonne encore, ses émotions sont encore là, vibrant en toi.


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MessageSujet: Re: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptyVen 16 Juin - 15:31

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Silence qui en dit long. Bien plus que vos paroles maigrichonnes qui ont du mal à percer. La proximité est telle que tu cherches encore les signes qui pourraient trahir une quelconque attirance à ton égard. Tu le vois fuyant, presque maladroit. Pas dans ses gestes mais plutôt dans son attitude et ses regards à demi accrochés à toi. Tu n’es pas réveillé depuis assez longtemps pour réellement savoir que tu as ce genre d’effets sur la gente féminine ou masculine. Tu n’es certain que d’une chose, toutes les courbes t’attirent. Il t’effleure et ça vibre dans ton for intérieur, c’est comme si ton corps se nourrissait du contact et des décharges électriques, ressentis accrus, si seulement tu te savais capable d’une force surhumaine, sans doute ferais-tu un peu plus attention, mais non. En silence tu lui souris, scrutes, observes et analyses. Tu te fais le plus doux et muet des enjôleurs. Taquin par le regard mais jamais par les mots. Non dans tes paroles tu demeures irrémédiablement sérieux, peut-être un peu trop, c’est ce genre de chose chez toi qui donne l’impression aux autres que tu n’es que capable d’être froid. Pourtant, tu ne fais rien volontairement pour paraître tel quel, c’est même tout le contraire. Certaines choses restent… Il murmure et tu bois littéralement ses paroles. Oui, assurément des choses restent, et dans ta boîte crânienne tu te surprends même le temps d’un instant à te demander ce que ça doit être de le dessiner. Ses courbes se font lignes et l’éclat de lumière dans ses deux billes sombres sont véritablement intéressantes. Intrigué, c'est dans ce genre de moments que tu sens l’artiste qui bat en toi, au fond, tapi dans l’ombre. Du moins, tu ne peux en être certain mais… Toujours est-il que tu es plutôt doué avec un crayon en mains.

Moment d’égarement et doucement tu chavires, réflexe faussé lorsque le premier fil est tiré. Tes jambes se resserrent autour de lui qui est bien trop près et tu t’excuses aussitôt. L’es-tu seulement véritablement ? Pour sûr tu ne le lui diras pas. Il ne saura pas. L’excuse s’envole de tes lippes et tu ne fais rien pour la retenir, petit jeu de dupe voué à le percer plus à jour. Timidité ou attirance ? Tu ne parviens toujours pas à mettre le doigt dessus, sauf qu’il s’est rapproché lui aussi, considérablement et tu le comprends puisque tu mets du temps à lentement rouvrir tes cuisses. Son mouvement tu l’as grillé et ça t’arrache un autre de ces sourires en coin mystérieux. Tu te surprends à jouer, tu ne te pensais pas si joueur. Il reprend son travail et tu ne fais plus rien pour le perturber si ce n’est que tu en profites pour le regarder de haut en bas, tes billes ondulant sur sa silhouette camouflée sous la blouse typique des infirmiers. Ca a un petit quelque chose en plus, cet uniforme de travail, dommage que ce ne soit pas plus moulant. Tu te veux être le plus sage des patients mais à l’instant où il tire sur le dernier fil tu es pris d’un véritable réflexe, tes doigts encadrant son poignet. Bleuet se fige, comme s’il tétanise et tu as peur d’avoir fait une connerie alors tu le relâches rapidement et tes yeux parlent bien plus vite pour toi que tes mots. Tu te sens incapable de dire quoi que ce soit. A quoi ça servirait ? Tu l’as déjà fait une fois.

Ton cœur manque un battement et tu ne cesses de l’observer comme un enfant pris en faute et qui craint de se faire réprimander. Puis tu changes de sujet de but en blanc, comme ça, d’un coup. La tension persiste mais toi tu penches la tête sur le côté et murmures, avant de reprendre contenance. Tu ignores tout de son pouvoir, absolument tout. La question part toute seule alors qu’il a encore les yeux rivés sur toi et que tu ne les quittes pas. On est voisins. Alors conscient que vous habitez à un micro couloir l’un de l’autre, tu ne peux nier qu’avec les coïncidences répétées de ces derniers jours cela ne pourrait être un véritable hasard. Il se passe tellement de choses bizarres au sein de cette ville que tu ne sais quoi penser et d’ailleurs tu es tout bonnement incapable de penser lorsque, le regard perdu légèrement dans le vie, tu prends conscience qu’il est en train de faire volte-face, lui qui avait pourtant encore frôlé tes jambes, te filant dorénavant sans s’arrêter ces maudits coups de jus, aussi délicieux que perturbants. Tu avais senti son souffle contre tes lèvres, la chaleur qui est sienne et ta respiration s’était coupée, juste le temps d’un instant. Le voir se détourner de toi et commencer à fuir est la sonnette d’alarme. Ton corps prend le pas sur le reste et en te penchant en avant tes doigts s’agrippent au col de sa tenue et à son badge et tu l’attires à toi sans prendre de gants, presque sèchement.

« Pas si vite. »

Les mots sont prononcés à la va-vite et dans un souffle juste avant qu’il ne retrouve sa place entre tes jambes. Une main glisse sur sa nuque que tu serres entre tes doigts en même temps que tes cuisses s’accrochent à son bassin et tes lèvres viennent furieusement se poser contre les siennes dans une envie qui t’a dépassé. La tension t’a eu. Alors tu t’agrippes, ta langue forçant la barrière de ses dents et tes doigts libres serrant ce col que tu as martyrisé en tirant si fort.

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MessageSujet: Re: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptySam 17 Juin - 4:52

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C’est étrange. Oui, véritablement étrange. Tu te réveilles sans souvenirs, tu n’es qu’une enveloppe sans âme, qu’un corps sans réel but. Et pourtant…Te voilà prisonnier d’une pièce aux murs blancs, le corps rempli de cette tension que tu as connu à deux reprises mais jamais aussi fort. Non, avec Beanie et Link c’est différent, très différent. Avec Wade, c’est comme si tu tentais de désirer l’impossible, comme si tu cherchais la douleur avant le plaisir. Tu ne sais pas trop comment expliquer cette sensation, ce murmure qui ne cesse de caresser tes pensées. Tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas ce qu’il a de plus, ce qu’il possède et qu’eux n’ont pas. Peut-être ce regard t’attise plus que le leur, peut-être que son visage souffle sur les braises d’un plaisir bien plus passionné. Alors oui, tu t’égares. Tes gestes sont plus sensuels sans que tu ne cherches quoi que ce soit, ton regard est bien plus fuyant, bien plus hésitant. Tu défais ses files alors que ses jambes ont enfin relâchés ton bassin qui s’est sournoisement avancé. Cœur, qui bat bien plus vite, tes muscles se tendent, s’étirent. Tu aimerais te contenir, avoir plus de contrôle sur ta propre personne. Impossible. Il sourit. Oui, il sourit de plus belle, il sait tu en es sûr tu t’es grillé sans le vouloir. Tu aimerais pester, tu aimerais jurer mais tu préfères te taire jusqu’à ce que tu lui avoues que vous êtes voisins de palier. Combien de fois n’es-tu pas sorti de chez toi, ton regard glissant sur cette porte se trouvant en face de la tienne ? Combien de fois n’es-tu pas sorti, levant légèrement les yeux vers ces fenêtres qui sont siennes, te demandant ce qu’il faisait à l’heure actuelle. Pas vraiment une obsession, juste une curiosité étrange.

Tu t’attaques aux autres files, le souffle court, le souffle lent. Tes hanches frôlent par instant ses jambes. Finition achevée après un contact surprenant, improvisé. Tu te crispes de plus belle, ton corps refusant un quelconque contact fut pris au dépourvu par cette attaque physique. Ton regard se planque dans le sien, ton souffle se mélange à la chaleur de ses lèvres. Organe vital qui s’emballe davantage, tu dois t’en aller, tu dois reculer et ce fut difficile, bien trop difficile. Tu finis néanmoins par trouver la force, le courage de commencer une retraite en reculant. Tu pensais que ça serait facile, qu’une fois le mouvement amorcé, il suffirait de t’en aller…Mensonges, Wade n’en a pas terminé avec ta petite personne. Col attrapé, badge tiré, paroles qui résonnent à ton oreille. Tu retrouves ton point de départ avec brusquement, emprisonné par ses hanches, jambes enroulées autour de ton bassin. « Wa… » Trop tard, ses lèvres ont pris possessions des tiennes sans hésitations, alors que sa main vient se loger dans ta nuque. Tu frisonnes, tu te crispes davantage lorsque sa langue vient chercher la tienne. Tu hésites l’espace d’une fraction de seconde, pourtant, son envie vient percuter la tienne, émotion malsaine qui se mélange dans ton esprit comme un tonnerre électrique. Alors, tu ne réfléchis plus…Ta langue retrouve sa jumelle, tes lèvres bougent contre les siennes, ton corps se colle au sien. Mains qui viennent se planquer dans la nuque du blondinet, tes lèvres ne sont plus du tout hésitante, que du contraire. Désireuses d’en avoir plus toujours plus. Sauf que voilà, sa main dans ta nuque ne t’aide pas, tu dois limiter les contacts physiques que tu n’aurais pas toi-même apporté, accepté. Brusquement, ta main gauche se détache, vient arracher sa main de ta nuque, l’autre de ton col.

Jamais tu ne lâches ses lèvres. Soupirs qui s’échappes de tes lippes, tu pousses son corps avec le tien, l’obligeant à s’allonger, se coucher sur ce lit d’auscultation. Mains que tu tiens fermement, tu plaques celles-ci de part et d’autre de son corps, l’empêchant ainsi de te toucher si tu ne l’as pas désiré, souhaité, accepter. Tu en as besoin, sinon, tu vas te braquer, tu le sais. Sans même le réaliser, ton corps surplombe le sien. Trop de désirs qui se mélangent, trop d’attente, tu n’en sais rien, tu ne contrôle rien. Corps collé au sien, tes lèvres dérivent sur la peau de son cou que tu mordilles sans exagération, relâchant doucement ses mains, venant plonger tes yeux l’espace de quelques secondes dans les siennes. Respiration erratique, tu dis dans un murmure. « Doucement. » Il comprendra ou pas, mais si il le faut tu lui rappelleras. Ton regard a changé, obscurcit par un désir non dissimulé, tes lèvres frôlent les siennes. Tes mains toujours gantées, tu ne vas pas enlever ceux-ci, pas dans l’immédiat. Tu es perturbé, saccadé par un surplus de pensées, d’émotions. Lèvres qui se posent sur les siennes, elles glissent le long de son cou, de sa gorge alors que tes mains, elles, descendent le long de ses bras. Tu n’es pas malin, absolument pas… Tu aurais dû faire plus attention, car déjà, un bruit résonne de l’autre côté de la porte. Il faut dire que la discrétion n’avait pas été assurée. Toc, toc, toc…Tu as à peine le temps de foutre les pieds à terre qu’une infirmière entre dans la pièce, les yeux rivés sur un dossier. « Blue y’a…oh…je…je dérange ? » Ta blouse avait glissé sur le sol, tes cheveux étaient loin d’être domptés, et ta respiration ne mentait pas. Tu ravale ta salive, passant une main dans tes cheveux.

« Non je…on…j’avais terminé… »
Tu cherches une excuse valable, il n’y en a pas. Elle sourit avec amusement, tournant les yeux vers Wade pour l’observer lui et cette tenue légère. « Certes…je pense que tu venais plus de commencer…Il me faut juste une signature. » Elle approche et te tend le dossier, tu n’oses pas la regarder signant rapidement avant qu’elle ne récupère celui-ci. Elle s’éloigne tout en lâchant l’air de rien. « Blue, y a des verrous sur les portes… » « Non mais… » Trop tard, elle disparait en ricanant alors que tu passais une main dans ta nuque en pestant en Allemand.


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MessageSujet: Re: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptySam 17 Juin - 6:03

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Tu le retiens. Le geste t’a échappé sans que tu ne puisses le contrôler. Expression d’un corps qui parle et prend le pas sur la raison. En as-tu seulement une de raison ? Tu as constamment l’impression d’être paumé quand bien même tu n’en laisses strictement rien voir. L’attrapant par le col de sa tenue et son badge, tu l’attires à toi sans ménagement et il retrouve sa place initiale d’il y a à peine quelques secondes. La tension qui a grimpé comme une flèche n’a pu être niée par ta personne et afin de t’assurer qu’il ne te file pas entre les doigts tu viens resserrer instantanément tes cuisses autour de son bassin. Il commence à prononcer ton nom mais tu ne le laisses pas finir, t’accrochant d’ores et déjà à ses lèvres et glissant tes doigts dans sa nuque. La pression sur son col est telle que tu en ferais blanchir tes jointures, forçant la barrière de ses dents pour venir y cueillir sa langue en un baiser bien plus prononcé que tu ne l’aurais forcément voulu au départ. Tel un regain d’assurance que tu as pourtant bel et bien dans chaque geste que tu fais, tu l’embrasses, ton souffle se mélangeant au sien, découvrant la saveur de ses lippes et t’y perdant. Il te répond et tu cèdes, frisson arraché de ton derme au moment où ses mains passent sur ta nuque. Il n’y a pas d’amour, ce n’est pas de cela qu’il s’agit, pas du tout. Juste une nécessité de le toucher, même s’il finit par t’en empêcher.

En un éclair il retire tes mains de son cou et son col et tu fronces légèrement les sourcils comme un gamin sur le point de faire un caprice. Tu grondes presque mais son corps se presse contre le tien, faisant glisser une douce chaleur jusqu’au creux de tes reins qui t’irradie littéralement de l’intérieur. Ca te perturbe autant que ça t’enivre et t’intrigue et sans avoir le temps de dire ouf tu bascules en arrière et ton dos rencontre le matelas du lit. Le tien qui t’attend chez toi est sans nul doute bien plus confortable que celui-là mais tu n’y penses pas. A dire vrai, hormis vouloir sentir davantage le goût de ses lèvres et ses soupirs contre les tiennes c’est tout ce qui t’importe. Toutefois, tu ne peux nier que te retrouver sous lui n’est pas ce que tu préfères. Tu n’as pas de référence étant donné que tu as émergé de ton lit blanc il y a tout juste deux semaines et que tu n’as pas eu de relation, avec personne. Tu sais simplement que tu n’aimes pas ça. Ca te contrarie. Un brin. Souffle erratique, tu te retrouves entravés. Il te suffirait de pousser pour libérer tes mains, s’il savait, mais tu n’en fais rien, sourcils toujours froncés sur une expression mystérieuse mais pourtant brûlante d’envie. Tu soupires contre ses lèvres et bien plus encore quand son corps se colle et que ses lippes partent à la dérive sur la peau de ton cou. Le pincement t’arrache un frisson de crispation mais tu ne te fais pas sauvage pour autant, tu ne fais que plisser les yeux avec la volonté de passer une main dans ses cheveux. Mais tu ne le peux pas. Du moins pas jusqu’à ce qu’il ne te lâche et prenne le temps de t’observer droit dans les yeux. Tu le défierais presque du regard. Doucement. Il n’a pas besoin d’en dire plus, tu comprends.

A nouveau vos lèvres se frôlent et tu meurs, venant lentement passer tes doigts dans ses cheveux sombres que tu ébouriffes non comme un diable, mais plus comme par curiosité avant de laisser retomber ta main sur le matelas et basculer ta tête en arrière au moment où ses lèvres effleurent la peau fine de ta gorge. Sa chaleur émane de sa peau et la tienne irradie, comme pris d’une forte fièvre que tu ne saurais tamiser et tu souffles, tu soupires, presque pris de vertiges. Tu cherches à récupérer ses lippes et à te redresser pour mieux te coller à lui tout en lui retirant sa blouse lorsqu’un bruit se fait entendre et qu’il t’échappe. Merde. Tu pestes intérieurement en te mettant rapidement assis pour poser ton T-shirt en boule au niveau de ton entrejambe. C’est que… Tu es un peu serré là d’un coup. En moins de temps qu’il ne faut pour dire ouf, tu voilà de nouveau assis sur le bord du lit, jambes pendantes et mèches rebelles en folie. Ta poitrine se lève et s’affaisse à vitesse grand V tandis que ton cœur bat à tout rompre dans ta cage thoracique. Non… Je… On… J’avais terminé… L’infirmière se rapproche en faisant une remarque qui laissait tout entendre et toi tu souris comme un idiot dans le dos de Bleuet. Tu es littéralement mort de rire mais tu ne fais aucun bruit, ton sourire se contentant de s’élargir jusqu’aux oreilles. Tu es foutrement amusé par la situation tout en sentant pertinemment ton corps être contrarié à l’idée que tout se soit stoppé de la sorte. Blue y a des verrous sur la porte… Il tente de se justifier, en vain, et toi tu sais d’office que ça ne sert à rien. Passant ta langue sur ta lèvre inférieure, tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux blonds que tu rabats en arrière et tu sautes du lit pour remettre pieds à terre, venant te coller dos à lui pour souffler contre son oreille un « C’était moins une… ». Oui, la situation t’amuse il est vrai, mais c’est qu’à cet instant tu penses encore que cela pourrait arriver, quand bien même vous ayez été… Odieusement coupés dans votre élan. « Dommage que le verrou n’ait pas été enclenché… Mais en même temps qui aurait pu savoir qu’un contrôle finirait comme…. Ca… ? » que tu murmures encore tel le plus doux des enjôleurs avant de venir desserrer ta ceinture. Tu vas juste l’exploser si tu la laisses à ce cran-ci.    

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MessageSujet: Re: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptySam 17 Juin - 6:54

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Ton corps se faufile sur le sien, tu la sens, cette aversion. Tu sens qu’il n’aime pas cette position, qu’il n’aime pas être dominé de la sorte. Qu’importe, pour l’instant, il devra s’en accommoder, il n’a pas le choix. Tu dois lui faire comprendre que tu refuses d’être touché sans avoir donné ton approbation avant, sans avoir accepté le contact. Rien que vos baisers sont un contact en soit, mais si il commence à glisser ses doigts le long de ta peau, tu vas finir par te braquer. Tu dois te préparer. Alors oui, tu passes outre ses sentiments, tu lui donneras les rênes par la suite si nécessaires, lorsque tu auras fini par lâcher prise. Tes lèvres glissent sur les siennes, tu l’empêche de bouger ses mains. Ton regard se plonge dans le sien, douce provoquer, il te défie et tu le sais. Doucement…tu murmures, tu lui fais comprendre tes pensées, tes envies sans pour autant entrer dans le vif du sujet. Sa main vient rejoindre tes cheveux et, rapidement, tu sais qu’il a pigé tes mots à demi-cachés. Il se cambre sous tes baisers, il frisonne autant que toi. Tu sembles pris de divers courant électriques, comme des chocs brûlants qui roulent sous ta peau et t’adore ça. Tu prends le temps qu’il faut pour explorer ce torse qui t’intrigue, qui t’attire. Il se redresse, t’arrache cette blouse qui est tienne pour te laisser en tee-shirt noir sans manche. Tu n’opposes pas de résistance, l’aidant dans sa démarche. Tu es inconscient, mené par le désir qui te dévore les entrailles. Respiration haletante, saccadée, coupée, tu es aveuglé par tes pulsions. Tu as envie de lui, c’est dramatique, dévorant, cuisant. Tel un volcan prêt à entrer en éruption. Tu te surprends même à légèrement sourire, sentant ton cœur battre avec violence dans ta poitrine.

Malheureusement, la vie est une chienne qui vient bien trop souvent t’emmerder, te priver. La porte s’ouvre, tu sautes sur tes jambes alors qu’il se redresse. Confus, perturbé, tu peine à parler sous le regard amusé de ta collègue. Toi qui n’est pas spécialement sociale, elle doit découvrir une facette de ta personnalité qui lui était vivement inconnue. Tu ne sais plus où te mettre alors que tu signes le papier, la voyant sourire en coin. Réflexion déplacée, elle s’éclipse et tu grogne. Cette chaleur, elle ne te quitte pas, elle s’accroche comme une foutue sangsue. Tu as du mal à respirer, tu pestes, tournant le dos à Wade. Tu l’entends se redresser, tu le sens se rapprocher et ce jusqu’à ce que son corps se colle à ton dos. Souffle chaud contre ton oreille, tu vibre de plus belle. Tu ravales ta salive. Oui, effectivement, personne n’aurait pu présager un tel élan de désir. Tu sens un mouvement derrière toi, un bruit de ceinture qu’on desserre et tu grognes. « Te déshabille pas maintenant. » Paroles assombries par le désir, tu fais volteface, ton visage de nouveau bien trop près du sien. Tu avais l’intention de lui dire de partir, de lui dire que c’était terminé…Sauf que tu ne réfléchis plus avec le bon cerveau, la preuve, ton pantalon est devenu bien trop étroit et ça commence à faire franchement mal. Ce fut à ton tour de venir déposer tes lèvres sur les siennes, le poussant vers ce lit qu’il vient de quitter et ce, sans ménagements. Plus bestial que doux, tu changes de comportement sans même le présager. Bassin qui se colle au sien, tu dois néanmoins te stopper avant que vous ne vous fassiez de nouveau griller. « Rhabille-toi et suis-moi. »

Ordre à peine dissimulé alors que tu souris en coin, tes lèvres frôlant les siennes. Tu t’éloignes, te baissant pour reprendre ta blouse que tu attaches jusqu’à ton ventre. Heureusement, les blouses sont longues et celle-ci va cacher cet excès flagrant de désir. Au moins, les filles ont pas ce souci ! Une fois fait, tu enlèves tes gants, balançant ceux-ci dans la poubelle. Tant pis pour le désordre, quelqu’un nettoiera à ta place, c’est pas comme si ça arrivait à chaque fois. Une fois prêt, tu regardes Wade pour vérifier si il a bien enfilé son haut. Inutile qu’il se fasse remarquer par les autres…. « Viens… » Et tu ouvres la porte, ta collègue ayant disparue pour travailler, tu es rassuré de ne pas la croiser. Et tu marches, tournant à droite, descendant une rangée d’escaliers pour te diriger vers une salle que tu sais inoccupée pour l’instant. Une fois devant la porte, tu tournes la poignée, le cœur pompant toujours dans ta poitrine. Et ça s’accroche, ce désir, cette envie, tu dois t’en défaire. Petite pièce possédant deux lits superposés, tu t’écartes. « Ici je suis sûr qu’on viendra pas nous déranger… » A vrai dire, tu n’es sûr de rien, mais au moins tu vas fermer ce foutu verrou sans craindre que ça éveille de quelconques soupçons. Lorsque Wade entre dans la pièce, tu jettes un œil aux alentours. Personne à l’horizon…Tu entres et fermes la porte, prenant soin de verrouiller celle-ci pour que la surprise ne se reproduise pas. Une main sur la porte, tu lui tournes le dos, le regard légèrement fermé. Qu’es-tu en train de faire…Pourquoi lui ? Tu prends une grande inspiration, autant mettre les points sur les I. « Une chose… » Tu te tournes, approchant lentement de lui et lorsqu’il lève la main vers toi, tu le bloque brusquement…

« Tu ne me touches que si j’accepte le contact…et surtout, doucement. » Tu n’es pas méchant, mais tes paroles puent la sincérité. Un jour il saura, un jour toi aussi, peut-être… « Si tu respectes ça, tu peux prendre le contrôle. » Une seule règle…Ton visage c’était rapproché du sien, ton souffle caresse son visage, le sien frôle le tien. Délicatement, tu relâches sa main, lui offrant la possibilité de venir te toucher si il en ressentait l’envie, le besoin. « Ne pose pas de questions, sur ce que tu vas voir, je n’ai pas de réponses… » Tu parles de tes brûlures, de tes cicatrices, mais ça, il le verra de lui-même… Et brusquement, tu reviens prendre possession de ses lèvres. Fini de parler, t’as besoin de plus.


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MessageSujet: Re: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptySam 17 Juin - 9:39

can you hear my heartbeat ?
And everyone's watching, it all unfold. Everyone's watching, who's gonna take the throne ? Who's gonna run the show ? Everybody wants someone who's gonna fight fire with fire. ft. BLEUET


S’il le veut, Blue pourrait lire en toi comme dans un livre ouvert, mais ça tu ne le sais pas, ne le devines même pas. Son corps contre le sien, bien que la barrière du tissu soit le seul élément contrariant au fait que tu ne puisses réellement sentir la chaleur de sa peau contre la tienne, tu te perds dans tes soupirs, forcés de ne pas le toucher. Tes doigts prennent pourtant le parti de s’égarer dans son cuir chevelu juste avant de redevenir sages et que l’interruption inopinée de l’infirmière ne vous stoppe dans votre élan. D’abord contrarié et frustré, tu t’es assis d’un bond sur ce lit dans lequel en définitive tu ne voudrais pas rester, pour en avoir côtoyé un à ton réveil. Là où tous tes doutes ont commencé. Debout devant toi et te tournant le dos, il peste en allemand l’infirmier et ça te surprend, toi qui ne parle que l’anglais et a décemment un accent que tu n’entends pas particulièrement. La jeune femme à l’origine de l’arrêt imprévu de vos échanges s’en va et tu décides enfin à poser les pieds par terre, te rapprochant dans son dos comme le ferait un prédateur avec une proie. Tu joues, indéniablement, ça semble être là un de tes traits de caractère que tu ne soupçonnais pas. Nonchalamment tu desserres ta ceinture, juste histoire d’être en mesure de mieux respirer et tu fronces instantanément les sourcils quand il te grogne de ne pas te déshabiller. Il se retourne et tu esquisses un franc sourire en coin au moment où son visage est à nouveau bien trop proche du tien. « Qui a dit que je voulais me déshabiller ? » que tu souffles à quelques millimètres de ses lèvres sans jamais le quitter de tes yeux différents.

Il ne te répond pas, pas par les mots en tous cas, vous n’êtes toujours pas de ceux qui bavassent pendant des heures. Ca changera peut-être, tôt ou tard mais ce n’en est nullement l’heure. Tu te dardes encore de ce sourire lorsque ses lippes s’emparent des tiennes et qu’il te repousse contre le lit sans prendre de gants cette fois. Tes mains se posent contre le matelas qu’elles serrent pour ne pas tomber et tu réponds au baiser avec une ferveur non dissimulée, d’autant plus quand son bassin vient s’aimanter au tien pour te faire frissonner de plus belle. Bleuet stoppe votre élan qui aurait encore dérapé, tu le sais, puisque tu ne contrôles plus rien. Effleurant ta lèvre inférieure du bout des doigts tandis qu’il se détache d’un sourire que tu lui rends, tu finis par te la mordre en renfilant rapidement ton T-shirt et attrapant ta veste posée sur le rebord aux pieds du lit. Il se veut autoritaire mais tu le suis, soulagé d’avoir pris le temps de desserrer ton jean au niveau de la taille et camouflant ce qui peut l’être par le biais de ta veste en cuir que tu tiens de tes deux mains contre toi. Sagement, tu le suis en silence dévalant les escaliers sans une once de difficulté, presque quatre à quatre, si bien que tu viens te positionner une nouvelle fois dans son dos quand il ouvre la porte et vérifie qu’il n’y a personne. Tu ne le touches pas, ayant bien compris qu’il y avait un léger problème à ce niveau que tu ne comprends pas. Si ton cœur bat la chamade ce n’est pas d’impression mais uniquement d’expectative à l’idée de ce qu’il pourrait bien se passer. Tu as beau avoir tout oublié de ta vie passée, il y a des réflexes que le corps humain n’oublie pas, lui.

Porte ouverte, tu t’engouffres à l’intérieur et laisse ta veste sur l’une des rares chaises non loin de l’entrée. C’est une salle de repos sommaire, de quoi piquer un petit somme en cas de longue nuit, tu ne sais pas comment tu le sais mais tu le sais, ou du moins tu le devines. Si Blue se pose des questions, ce n’est pas ton cas, du moins pas à ce sujet-là. Te retournant vers lui, tu n’as pas retiré ton haut, tu attends de savoir ce qu’il va faire maintenant. Toi, tu sais pertinemment ce que tu veux, mais lui le sait-il ? Une chose. Il se retourne enfin vers toi et se rapproche d’à peine deux pas. Par réflexe, l’une de tes mains s’apprête à venir se poser sur sa hanche mais il te stoppe dans ton geste et ça te fait automatiquement froncer les sourcils. Oui, tu les fronces beaucoup, souvent, en guise de première réaction à une brève contrariété ou face à quelque chose que tu ne comprends pas. C’est également une manière d’alerter ceux qui s’adressent à toi. Tu ne me touches que si j’accepte le contact…et surtout, doucement. Tu fronces davantage les sourcils, bien plus interrogateur que menaçant. Si tu respectes ça, tu peux prendre le contrôle. Prendre le contrôle, le leadership. Oui, tu es plutôt l’un de ceux-là, tu le sens au fond de tes tripes et tu l’as compris un peu plus tôt sur le lit. Tu ne te laisses pas facilement dominer, c’est de cette façon que tu l’interprètes. Immobile, tu ne bouges pas, comme figé dans le temps, glacial. Son visage approche et tu ne recules pas, suis son regard avec un sourire perdu qui n’est plus. Doute qui plane autour de vous dans l’intimité de cette pièce plutôt exigüe. Son souffle chaud qui se répercute contre ta peau est l’un des signaux qui signifie à ton corps que tu ne tiendras pas. Tu ne tiendrais pas éloigné, même si tu le voulais. Lorsqu’enfin, il relâche ta main, ton sourire revient, en disant probablement long sur tes pensées. Tu ne l’effleures pas, lèvres frôleuses, enjôleuses mais rien de plus. Rien de moins.

« J’étais loin de te soupçonner autoritaire… » que tu murmures en élargissant ton sourire.

Ne pose pas de questions, sur ce que tu vas voir, je n’ai pas de réponses…

Un hochement de tête et tu le fixes à nouveau. « Tout comme, moi, je n’en ai pas. ». Vérité, tu ne sais rien et expliques encore moins la présence de ces deux ailes dans ton dos. Tu n’as pas décelé la présence d’une cicatrice sous l’une d’elle, puisque l’endroit où elle est située est inaccessible à tes doigts. De visuel, tu ne la vois pas non plus quand tu te regardes de dos dans le miroir. Sans prévenir et alors que tes doigts glissent finalement d’un sourire sur cette fameuse hanche, il revient quémander tes lèvres et tu ne fais rien pour l’en empêcher. S’il ne veut pas de brusquerie tu respecteras son choix, d’ailleurs tes gestes sont passionnés mais jamais agressifs. Une main file dans sa tignasse tandis que l’autre défait à nouveau cette blouse qui est sienne sans que plus rien n’arrête tes lippes. Tu te colles à lui, quémandant sa chaleur et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire tu fais passer son T-shirt noir au-dessus de sa tête pour filer dans son cou. Ce sont tes mains, qui, se promenant doucement, prennent conscience des marques. Tu ne poseras pas de questions, d’ailleurs tu n’y penses même pas. Pourquoi le traiterais-tu différemment ? Tu n’en as nulle raison. Le poussant lentement jusqu’au lit superposé, c’est d’abord contre l’échelle et toujours debout que tu dérives ton visage vers son cou. L’heure n’est plus à l’hésitation et tu le sais, car l’une de tes mains longe les lignes de son torse pour se diriger furtivement et délicatement jusqu’à sa son pantalon.


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MessageSujet: Re: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptySam 17 Juin - 10:09

Wade


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MessageSujet: Re: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptyDim 18 Juin - 10:05

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MessageSujet: Re: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptyDim 18 Juin - 14:05

I.R.F


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MessageSujet: Re: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptyLun 19 Juin - 10:23

UN SOUVENIR DE WADE
Il fait beau, ce soir. Le ciel est à peine couvert et une légère brise caresse tes cheveux. Tu en as profité pour passer la soirée sur une terrasse en compagnie de quelques-uns de tes amis proches, célébrant l’obtention du diplôme de l’un, le futur mariage d’un autre. Un sourire amer flotte encore sur tes lèvres sur le chemin du retour. Les mains dans les poches, la tête dans les nuages, tu te demandes si tu n’as pas complètement raté ta vie. T’aurais pas pu devenir médecin? Non, c’était trop long, trop chiant. T’as préféré sortir plutôt que de rester le nez dans un bouquin. Ton pied s’abat dans une poubelle au bas de ton logement et tu gravis les escaliers, poussant la porte pour la refermer derrière toi. « J’suis rentré. » Ta voix résonne entre les murs, un écho de solitude qui te semble bien hors du commun. Le silence t’enlace, te berce doucement. Seul tes souliers sur le parquet arrivent à perturber cette quiétude. Ça, et ton cœur qui bat la chamade. Du bout des doigts, tu pousses la porte de sa chambre et ton monde s’écroule en un instant. Les larmes maculent ton visage et tu perds le contrôle. Tu perds la notion du temps. Tu vois les flashs, les ambulanciers qui te demandent ce qui s’est passé, sans que tu ne sois capable de rétorquer quoi que ce soit. Le silence s’est emparé de ton âme.

Wade


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MessageSujet: Re: The sweetness of the flames of two souls. (Bluade)   The sweetness of the flames of two souls. (Bluade) EmptyLun 19 Juin - 15:37



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