I don't need your help [Jaxska]

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❝I don't need your help❞
Toi & Moi

C’était une soirée de patrouille comme les autres dans ce secteur plutôt tranquille de la ville. J’étais dans mon uniforme de police et je marchais dans le parc afin de m’assurer que les citoyens étaient en sécurité. J’aimais cette partie de mon emploi ou je pouvais tout simplement errer dans les rues profitant du grand air. Il n'y avait rien de plus gratifiant que de faire ce métier. De plus, celui-ci me permettait de faire taire les lions, un par un jusqu'à ce qui n'en reste plus un seul. C’est alors que j’entendis un cri strident venir de l’autre côté du parc. Évidemment, ça prenait toujours un truc pour venir gâcher ma soirée. Je couru alors vers le bruit et je vis au loin ce qui semblait être une femme se faisant attaquer par un homme beaucoup plus grand et bâti qu’elle. J’accouru vers cette dernière donnant un bon coup dans les genoux de l’homme afin que se dernier lâche son emprise sur la jeune femme. Ce dernier étant très grand ne perdit pas pied et ne fis que se tourner vers moi, un regard malicieux dans son visage. Je ne flanchai pas de peur et demeura tout aussi sur de moi qu’à mon habitude. Je pris ma matraque si se trouvait dans son outil et fît signe du regard à la demoiselle de partir en courant bien plus loin. ‘’ Vous n’allez tout de même pas frapper la police ! ‘’ Ce dernier ce mît rigoler terriblement fort et me donna sur rapidement un grand coup de poing dans le ventre me faisant tomber sur le sol. Un lion. Je le reconnu par la bague qu’il abhorrait au doigt. J’arrivai à peine à me relever dû au coup quand soudainement…

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Errant sans but précis dans le parc municipal de la ville de Varakes, Jaxen réfléchissait à cette vie qu'était maintenant la sienne. Dès qu'il se retrouvait seul avec lui-même, sans personne autour de lui, sans rien pour prendre conscience de sa vulnérabilité, il pensait à tout ça. Qu'était-ce Varakes, en réalité? Pourquoi les autorités surveillaient-elles les alentours de la ville, comme s'il s'agissait d'une prison? Une prison qui n'en avait pas l'air d'une, mais tout de même. Pourquoi ne pouviez-vous pas refaire votre vie ailleurs? Pourquoi personne n'arrivait-il à se souvenir de sa vie antérieure? Que vous était-il arrivé? Et dès que Jaxen se mettait à fouiller au plus profond de sa tête en quête de réponses, c'était le néant total. Une obscurité sans fin. Les mains dans les poches et le regard perdu droit devant lui, ce n'est qu'un cri strident qui le ramena à lui-même. Un cri tout droit sorti de nulle part. Le silence venait d'être percé et Jaxen ne pouvait pas rester planté là à ignorer sa provenance. Sans réfléchir plus longtemps, il s'élança vers l'endroit qu'il pensait être le bon et croisa le chemin d'une femme en détresse, qui courait comme si sa vie en dépendait. Il n'eut même pas le temps de l'arrêter qu'elle était disparue de son champ de vision. Mais non loin de là s'élevaient d'autres voix qu'il ne put ignorer. S'approchant de plus en plus, il reconnut une crinière rousse attachée en queue de cheval et un uniforme particulièrement familier. Val. Putain, elle était par terre et un homme s'apprêtait à lui foutre son pied dans le ventre. Jaxen arrivait au même moment et le prit par surprise en lui fichant son poing en plein sur le nez. «Mon sale connard! Tu dégages de là où j't'arrache les couilles.» Il lui écrasa de nouveau à deux ou trois reprises son poing en plein visage et le mec cracha du sang avant de marmonner un truc en rapport avec une vengeance, puis disparut. «Ouais c'est ça, rentre chez toi.» Jaxen se retourna immédiatement vers Valeska et maugréa entre ses dents en se penchant vers elle, au sol: «Putain Val, qu'est-ce que tu fais encore à essayer de tirer une leçon de ces sales cons? Il aurait pu te tuer!»

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❝I don't need your help❞
Toi & Moi

Je dois dire que je commençais à devenir nerveuse. L’homme, qui devait sans doute mesuré 6 pieds aussi haut que large, était maintenant au dessus de moi, prêt à frapper de toutes ses forces. J’étais dans une position de faiblesse et je devais dire que je n’aimais pas du tout cela. Non mais oh ! T’a l’habitude de te défendre tout de suite ma fille qu’est-ce qui t’arrive ? T’as pas assez mangé ou t’avais la tête ailleurs ? Ressaisie –toi maintenant et fou lui une bonne raclé à ce mec ! Et alors que je me disais cela, j’entendis la voix d’un homme que je reconnaissais d’entre mille. Sans que je n’eu le temps de réagir, Jax’ donna un bon gros coup de poing à l’homme et continua ceux-ci de plus belle jusqu’à ce que l’agresseur déguerpisse. Jaxen se penche vers moi me demandant se qui avait bien pu me passer par la tête. Je fronçai les sourcils en le regardant droit dans les yeux. ‘’ Ca va Jax, j’aurais très bien pu m’en sortir seule ! ‘’ Je tentai de me relevai mes une forte douleur se fit sentir dans mon ventre. Je me laissai tomber de nouveau au sol en fuyant mon ami du regard. J’avais horreur qu’une personne me voit dans cette position honteuse de faiblesse. Je n’avais pas l’habitude de me faire mettre KO dès le premier coup, je devais dire que l’inconnu m’avait bel et bien surpris. Bref, je soupirai longuement en me plaçant seulement assise cette fois, question d’y aller une étape à la fois. Je posai de nouveau mon regard sur Jaxen tout en sachant qu’il m’avait aidé et que j’étais une idiote de lui faire la tête comme ça. ‘’ Merci ‘’ Dis-je d’une douce, presque éteinte.

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Valeska est policière, mais elle parvenait souvent à se mettre les pieds dans les plats. C'est une jolie femme aux airs innocents - bien qu'elle soit loin d'être naïve et innocente, qui pouvait sembler être une proie facile pour tous ceux qui possédaient de mauvaises intentions. Les Dime Lions n'avaient aucune pitié pour ceux et celles qui se trouvaient sur leur chemin au mauvais moment, et si tu n'étais pas arrivé à l'instant, qui sait ce qui aurait pu arriver à ton amie? ‘’ Ca va Jax, j’aurais très bien pu m’en sortir seule ! ‘’ Tu roules des yeux, c'est inévitable. Quelle tête de mule, celle-là. «Évidemment, Val.» Tu la vois essayer de se relever, en vain. Tu fronces à nouveau les sourcils, inquiets des blessures internes et externes dues au vilain coup qu'elle a reçu. ‘’ Merci ‘’ Enfin, Val se soumet à un peu de bon sens, ce qui t'arraches un bref sourire. Tu lui tends la main, prêt à l'aider. Après tout, elle était en mauvaise posture, et elle avait l'air d'avoir mal. «Ça va aller? Ou j'te débarque à l'hôpital?» S'il le fallait, tu le ferais. C'te fille, tu veillais sur elle comme un grand frère. Et ça l'énervait parfois, la p'tite. Parce qu'elle a une tête de cochon et qu'elle se croit invincible. Tu ne l'es même pas toi-même, invicible. Et tu fais 2 têtes de plus qu'elle et tu as une dizaine d'années de plus qu'elle. J'tai déjà dit que tu es une vraie tête de mule?

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Toi & Moi

Tête de cochon, sale caractère, caractère de chien… voilà les mots utilisés pour me décrire. Je ne me souvenais pas d’où me venait ce caractère, de ma mère ou de mon père, mais il était bel et bien présent et souvent, ce dernier me plaçait dans des situations plutôt dangereuses. J’aimais l’action, j’aimais pouvoir foutre une bonne raclé à des méchants enfin… ceux qui le méritent. Malheureusement, ce soir, c’était le méchant qui m’avait mit au tapis et me voilà étendu sur le sol avec Jax devant moi complètement découragé par mon comportement. Je pouvais le comprendre, je n’avais pas du tout réfléchis avant d’agir, mais voilà. Le mal était maintenant fait et je sentais mon ventre en souffrance et j’avais le souffle plutôt court par le coup qu’il m’avait administré. Jaxen me tendis la main afin de m’aider voyant que j’éprouvais quelques difficultés. Je l’ai prise à contre cœur ne voulant pas admettre ma faiblesse et je me remis de peine et de misère sur pied. ‘’ Non ça va, c’est seulement le choc, ça va sans doute passer. ‘’ Ne voulant absolument pas me rendre dans ce satané hôpital encore une fois. Depuis mon éveil, je n’y avais jamais retourné. Une peur bleue m’envahissait chaque fois que je passais à côté de l’immeuble. Bref, mon ami sortie un autre descriptif connu pour me décrire se qui m’arracha un rire plutôt douloureux, vu mon ventre blessé. ‘’ Ne me fait pas rire Jax’ je souffre ‘’ Dis-je d’une voix amusée. ‘’ Alors, que faisais-tu dans le coin à cette heure ? ‘’

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SOUVENIR DE VALESKA

L’eau coule sur ton corps et délient tes muscles. Tes yeux s’entrouvrent lorsque tu entends la porte d’entrée s’ouvrir. « Chéri, c’est toi ? » Bien sûr que c’est lui, personne d’autre n’a les clés de l’appartement. « Viens me trouver, je suis dans la douche » que tu lances avec amusement. Mais les minutes passent et tu n’as pas de réponses. Ce n’est pourtant pas son genre. Tous vos amis vous connaissent pourtant comme le couple glué par la hanche. Tes sourcils se froncent alors que tu fermes le jet. Tu ne sais pas exactement ce qu’il y a, mais quelque chose cloche, tu le sens. Il faut dire qu’il te répond toujours… et il ne dort jamais à l’extérieur sauf lors du travail. Et ce n’est simplement pas possible puisque vous aviez tous les deux prix congés pour avoir des petites vacances de couple. Tu attrapes une serviette de bain et l’enroule autour de toi avant de t’avancer dans votre appartement. « Chéri ? » Et il est là, au milieu de votre chambre à remplir un sac de vêtements. La peur te prend au ventre, et tu ne sais pas trop comment réagir. Est-ce qu’il en a eu assez de toi et ton caractère ? Est-ce qu’il mentait lorsqu’il disait aimer la femme forte que tu étais ? Est-ce que tu avais fait quelque chose de mal ? Tu sais qu’il n’aimera pas cette intrusion dans son esprit, mais tu dois savoir. Tu laisses tomber la serviette et vient te presser contre son dos, tes mains venant trouver la peau de son ventre. La colère, la peur, l’euphorie… Les émotions s’enchaînent et ne font pas de sens. Et au milieu de tout ça, il y a ces mots : … enfin mort. … à moi… Tu le relâches confuses. Ton regard vient chercher le sien, et au milieu de ces traits que tu connais du bout des doigts, un inconnu te regarde. La certitude te coupe le souffle alors que tu réalises finalement : cet individu n’est pas ton fiancé.

Spoiler:

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Tu ne montres pas tes émotions. Pour toi, de t'ouvrir aux autres te rend faible et vulnérable. Montrer ce que tu ressens ou ce qui te fait mal, peur, ce qui t'attriste et t'inquiète, ce qui te rend heureux ou malheureux.. tout ça pourrait te mettre en fâcheuse position, et s'il s'agit d'une vision quelque peu paranoïaque de la chose, tu as toujours eu ce besoin de te protéger des autres et de toi-même, en ne dévoilant pas ton histoire, en demeurant le livre fermé que tu as toujours été. Il faut croire que vous avez tous votre propre caractère. Même si les souvenirs ne sont plus présents pour personne, le fond demeure le même: tu es qui tu es, de même pour Valeska et pour tous les autres. Et même si tu préfères ne rien montrer de ce que tu ressens, c'est différent avec Valeska. Même si le sang ne vous relie probablement pas, tu tiens à elle comme à tu aimerais une soeur et de la voir en mauvaise posture soulève chez toi une profonde inquiétude. «Tu passeras pas pour faible si tu assumes que tu as mal, Val.» Tu la regardes sévèrement avec une pointe d'amusement toutefois. «C'est juste moi. Y'a pas de quoi s'affoler.» Tu essaies de la convaincre de peut-être se rendre à l'hôpital dans le but de la soigner si jamais les blessures étaient majeures, mais elle semble n'en faire qu'à sa tête, comme toujours. Et ça ne peut que t'amuser, bien que l'inquiétude soit toujours bien présente. «Justement, si tu souffres c'est bien une raison pour aller à l'hosto. Allez, tu sais bien que je déteste les hôpitaux, mais il faut bien te soigner. Sinon tu pourras plus bosser.» Tu lui souris tout en l'aidant à se relever, et elle te questionne sur ta présence ici. Tu décides de jouer la carte de l'humour, celle qui devrait toujours fonctionner, mais qui semble souvent faire défaut quand tu la sors, celle-là: «Je savais que tu te mettrais les pieds dans les plats, alors j'ai décidé de passer par ici pour jouer les héros.» Mieux vaut tenter l'humour que de sombrer dans l'ennui des raisons qui t'ont menées ici. Après tout, c'est déprimant.

Spoiler:

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» reeve ¸ dont judge