difficult roads often lead to beautiful destinations ☽ ryselia.

**Emrys** only serving myself **messages** : 61

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to beautiful destinations

ophelia & emrys

to be honest with you, i don't have the words to make you feel better, but i do have the arms to give you a hug, ears to listen to whatever you want to talk about, and i have a heart: a heart that's aching to see you smile again.

Certes, ce ne sont pas tous les citoyens qui peuvent se réjouir au maximum des festivités. Certains services doivent demeurer opérationnel comme l'hôpital ou le centre de police, pour ne nommer que ceux qui te traversent l'esprit tandis que tu attends ta coéquipière de la journée, adossé contre le mur à l'entrée du post. Tu ne considères pas que tes services spécialisés seront requis, à moins d'un fâcheux incident, donc t'as pu te libérer pour enfiler le rôle d'un simple policier. Ce n'est pas pour te déplaire puisque c'est une belle façon de tout de même aller faire un tour à cette étrange kermesse surgit de nulle part dont tu préfères ne pas te poser trop de questions. Lorsque la jeune blonde se pointe afin, tu lui adresses un sourire en décollant ton dos du mur pour venir lui ouvrir la porte menant sur l'extérieur. « Ready ? » Bien sûr, tu ne fais pas allusion à l'instant présent de son boulot, mais plutôt à son état général. Tu ne peux imaginer ce que ce doit être de perdre un mari dont les restes de la carcasse trouvées au port n'avaient rien de bien glorieux. À vrai dire, tu ne nécessites pas réellement de réponse puisque le langage corporel d'Ophelia parle de lui-même, sauf qu'il s'agit de ta façon de montrer que tu es dans son côté, que tu t'intéresses à son état quel qu'il soit. Douze années en âge vous séparent, ce qui pourrait paraître bizarre dans un autre contexte, mais tout est peu étrange à sa manière sous le dôme qui préserve Varakes du monde extérieur quoi qu'il soit devenu. « You can always ask for more off work days, you know. » Loin de toi l'idée de la pousser à s'isoler chez elle puisqu'elle a déjà eu quelques temps pour sa personne suite au tragique accident. Tout ce que tu veux, c'est que ta jeune amie ne se retrouve pas débordée par une quelconque situation car son esprit est occupé ailleurs.

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**Ophelia** church of second chance **messages** : 1344

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emrys & ophelia

Comme bien des citoyens, tu avais été enchantée en découvrant la kermesse qui était apparue pendant la nuit. C’était on ne peut plus louche, mais l’enfant en toi s’était rapidement émerveillé au point que tu avais décidé de taire les suspicions en toi. Pour autant, tes possibilités d’en profiter pleinement étaient limitées par ton rôle de policière, mais ça te donnait tout de même l’opportunité d’y faire un tour en bonne compagnie. Ton coéquipier de la journée était déjà présent lorsque tu arrivas finalement et un mince sourire se dessina sur tes lèvres. Tu n’avais peut-être pas la tête à la fête, mais la présence d’Emrys était une source de réconfort pour toi. À sa question, tu haussas légèrement les épaules avant de répondre : « I guess… » Tu n’étais pas convaincue et ça se voyait sans doute, mais en même temps, qui le serait à ta place. Perdre ton mari avait été un coup dur, même si on t’avait épargné la vue de sa carcasse, et depuis, tu essayais simplement de tenir le cap. Te reconstruire n’était pas une chose aisée et il te faudrait du temps. Peut-être que des jours supplémentaires auraient aider en ce sens, mais une raison autre que l’obligation professionnelle t’avait poussé à revenir au travail. « Yeah I know… but to be honest I can’t stand being at home. » La solitude te pesait dans ce studio que tu avais partagé avec Dewei, comme si tout te rappelait la mort tragique qui avait changé ta vie sentimentale déjà particulière. Soupirant légèrement dans une vague tentative de sortir le surplus d’émotion qu’il y avait en toi, tu renchéris : « Besides, I can’t let you have all the fun. » Tu forçais un peu la chose histoire de paraitre comme une bonne partenaire. Tu ne voulais pas que ton humeur ne gâche cette journée ou l’humeur d’Emrys. « The carnival looks great. » Passer ton attention sur la kermesse semblait être la meilleure idée, même si cela te rappelait l’étrangeté de son apparition.

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Une kermesse, c'est le genre d'endroit où il est impossible de ne pas sourire, donc ce n'est peut-être pas une mauvaise idée pour Ophelia de s'y rendre. Si elle parvient à oublier le décès de son mari l'espace de cinq minutes, ce sera déjà ça de gagné. Ne pas envie de se retrouver seule chez elle, tu peux le comprendre jusqu'à une certaine limite. C'est quelque chose de rassurant de savoir qu'une autre personne partage sa vie malgré le contexte étrange, alors perdre ce confort ne peut qu'avoir des répercussions. Tu hoches la tête en signe de compréhension : tu aurais probablement la même réflexion si Belquis venait à disparaître de ta vie du jour au lendemain. Débouler dans un endroit inconnu sans souvenir, il y a de quoi s'attacher aux premières personnes qui croisent son chemin. Tu ouvres donc la route, prenant la direction du site d'attraction en enfouissant tes mains dans les poches de ta légère veste. « Yeah, I know you can't handle sharing. Always gotta make it all about you. » Tu souris, embarquant avec joie dans sa remarque. L'activité semble déjà engagée à l'endroit festif, te forçant à trouver un chemin un peu en retrait afin de mieux veiller à la sécurité des lieux. Le commentaire de ton amie est honnête, lui méritant un sourire de ta part tandis que tu prends la chance de formuler des propos faciles. « Not as great as you. » Tu lui adresses un léger coup de coude en riant, essayant de détendre la pauvre jeune femme même si tu n'es pas le meilleur dans ce domaine. Te raclant la gorge, tu passes la main contre ta nuque en réalisant que c'était pas ta plus brillante performance et tente de te reprendre. « Anyway. It's not like something big will happen, why not try few things too on the way, make sure it's safe. » Ce n'est qu'une raison pour t'accorder le droit d'allier travail et plaisir. Tant que tu fais ton boulot, qui pourra se plaindre ?

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emrys & ophelia

Peut-être que cette kermesse était exactement ce dont tu avais besoin. C’était un endroit idéal pour faire naitre un sourire sur le visage de quiconque si bien que ça fonctionnerait peut-être sur toi aussi. En attendant, tu comptais au moins profiter de la compagnie d’Emrys qui ne pourrait t’être que bénéfique. Ton sourire se fit plus franc lorsque ton partenaire répondit à ta remarque en t’accusant de tout ramener à toi. « Of course ! Am I not the most interesting person you know ? » Certes, on pouvait sans doute souligner que depuis la mort tragique ta personne était soudainement devenue plus intéressante, mais ce n’était pas vraiment le but de ton commentaire. Puis ce n’était pas comme s’il était possible t’accaparer toute la joie qu’il y avait dans une fête foraine, aussi égoïste que tu pourrais être. Ton émerveillement face à la célébration laissa place à une hilarité au compliment facile que te fit Emrys. « You’re too much. » C’était des propos faciles qu’il avait fait et pourtant ça avait porté ses fruits puisqu’un sourire s’était installé sur tes lèvres. Ce n’était pas que tu croyais que c’était la vérité, mais seulement que ça faisait plaisir. Ça ne t’empêcha pas de reprendre un minimum de sérieux en le suivant dans votre chemin en retrait. « Sure. It’s our duty to ascertain the safety of it all. » Puis si ça pouvait vous permettre de profiter des attractions par la même occasion pourquoi vous en priver ? Tu regardas les différentes attraction avec attention avant de désigner le stand de tir. « This one seems to be the most dangerous. We should check it out. » Cette excuse était certes ridicule, mais ça ne t’empêcha pas d’attraper la main d’Emrys pour le trainer avec toi jusqu'au stand de tir. Tu n’étais toujours pas friande de contacts physiques, mais pour une fois, les émotions d’une autre personne pouvait t’aider à calmer les tiennes alors autant en profiter d’une façon ou d’une autre.

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**I.R.F** mister see everything **messages** : 324

pour emrys

Tu approches du stand et en t'y accotant, fait tomber une pile d'environ 15 cartes postales de partout dans le monde, avec le même message sur chacune : "Je pense à toi.".

N.B. l'objet appartient au passé de quelqu'un d'autre et pas de votre personnage difficult roads often lead to beautiful destinations ☽ ryselia. 3004706146

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Au moins, Ophelia prend bien tes conneries et ne te lance pas le pire des regards noirs pour te faire comprendre que t'as poussé le bouchon trop loin. Toutefois, tu préfères ne pas tester ta chance trop loin, dirigeant le point de mire de votre patrouille vers la sécurité des activités présentes dans cette kermesse et ton acolyte embarque immédiatement dans cette fausse investigation. « I can feel the danger crawling under my skin, we need to hurry. » Elle indique le principal coupable et tu suis avec un hochement de la tête déterminé malgré le sourire qui tire discrètement le coin de tes lèvres sur un visage qui se veut sérieux. Sa main trouve la tienne et tu ne prêtes même pas attention au fait que Phee pourrait se mettre à fouiller le contenu de tes pensées à tout instant, te contentant de suivre le mouvement en direction du stand de tir. De toute, il n'y a rien de compromettant entre tes deux oreilles. Tu es sur le point de te porter volontaire comme cobaye du premier tour lorsque ton regard se bloque sur un truc qui dépasse de sous le tissus qui cache le devant de la table. L'individu derrière le stand t'adresse un froncement de sourcils tandis que tu te penches pour ramasser une pile de cartes postales accrochées ensemble par un vulgaire élastique qui se casse dès que tu tentes de le retirer. Si l'image varie, l'inscription demeure la même et tu trouves leur présence plus qu'étrange. Rapidement, tu les montres à Ophelia avant de les ranger dans une poche de ta veste de travail. « I'm bringing them back so they don't end up in the trash, in case someone lost them. » Sur ce, tu portes ton entière attention sur le type du stand, réclamant le devoir policier de vérifier l'attraction sans avoir à débourser le moindre ticket. L'homme roule des yeux avec un agacement évident, mais cède à vous laisser chacun prendre une des fausses armes. Les yeux se portant en direction de la blonde, tu laisses un sourire fendre définitivement ton visage. « Who's a better shot ? »

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SOUVENIR D'OPHELIA

Conseil de famille, à 4h. La voix de ton père s’élève du rez-de-chaussée. Ces trois mots arrivent à insuffler la peur dans ton esprit. Oui, toi la première de classe, l’enfant presque parfaite, l’enfant du milieu qu’on a tendance à oublier tellement tu ne fais pas de vague. Tu sais que ce n’est pas forcément pour vous gronder, que ce peut être simplement une annonce qui concerne tout le monde, mais tu ne peux empêcher tes paumes de devenir moites. Tu soupires longuement avant de refermer ton livre de math et te voilà hors de ta chambre. Alors que tu refermes ta porte, tu vois ton petit frère qui sort de la sienne. Vos regards se croisent, et tu sais qu’il a peur. Le pauvre, c’est lui qui s’en prend plein la gueule le plus souvent. Ce n’est pas totalement de sa faute, c’est surtout votre père. Tu l’adores, mais il est définitivement vieux jeu, habitué à ce que tout soit noir ou blanc. Tu lui fais signe d’approcher et c’est ton bras sur ses frêles épaules que vous faites le chemin ensemble. Liliane est déjà là, assise sur le sofa, les yeux fixés sur la robe mi longue bleu royale qui trône sur la table. Et tu sais que vous êtes dans la mouise, toi et le cadet. Tu sais qu’il l’a vu lui aussi, à la manière que son corps a de se tendre soudainement. Votre rythme ralentit avant que vous n’arriviez finalement devant le paternel de la famille. « Vous m’expliquez ? » Sa voix est sérieuse, ses mains sur ses hanches. Il a tout d’un père déçu par ses enfants. Ça n’a pourtant jamais été l’intention de qui que ce soit à cette table. « Pa… » Il t’arrête en levant la main. « Je vous ai pourtant dit que je n’accepterais pas de ça… Sa main désigne l’ensemble sur la table. sous mon toit. Vous le savez très bien tous les deux. » Son regard furieux t’empêche de te porter au secours de ton frère. T’es surprise quand c’est sa voix à lui qui s’élève, et t’es encore plus surprise par ce qui en sort. « C’est Tori! » Ton bras tombe de ses épaules alors que tu le regardes estomaquée par son audace. « Elle m’a forcé à mettre ses vêtements, à m'habiller en fille! » Tu te retournes vers ton père pour expliquer que c’est faux, que tu n’as rien fait. Sauf qu’il suffit de voir son regard pour comprendre qu’il le croit. Il ne te laisse pas ouvrir la bouche alors que son visage prend une couleur rouge de colère. Les minutes suivantes s’allongent, elles te semblent interminables alors que ton père cri à s’en époumoner. C’est l’oreiller humide de larme que ta journée se termine. Et lorsque ton frère ouvre ta porte de chambre pour s’excuser, c’est dans l’oreille d’une sourde que les mots tombent.

Spoiler:

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Tu n’avais pas à être priée pour embarquer dans le projet de tester la sécurité des différentes activités. Ça te semblait être la meilleure utilisation de votre temps et surtout le moyen idéal pour te changer les idées. Il valait mieux profiter de la kermesse pendant que vous en aviez le temps. Tu hochas la tête avec un sourire lorsqu’il confirma que le stand était particulièrement « louche ». Mission trouvée, tu l’entrainas vers le stand pour que vous puissiez tenter votre chance. Cela dit avant même que vous ailliez l’occasion de tester la chose, ton attention se porta sur ce que Emrys trouva : un paquet de cartes postales. C’était étrange comme trouvaille et tu te demandas un instant comment ça avait pu atterrir près de ce stand. « I hope we’ll be able to find who they belong to. » Ça te semblait compliqué, mais puisqu’elles étaient entre de bonnes mains, tu ne t’en soucias pas davantage. Tu étais bien trop contente de pouvoir tenter ta chance avec les fausses armes d’autant plus qu’Emrys avait pu réclamer l’essaie gratuit justifié par votre devoir. Le sourire étampé sur les lèvres, tu t’empares de l’arme avant de répondre à ton partenaire : « Let the best cop win. » Tu fus tentée de plaisanter en affirmant être celle qui l’emporterait parce que tu étais une « vraie policière » mais ton enthousiasme te poussa plutôt à prendre position de façon à pouvoir commencer. Le jeu commença, mais tu n’eus pas l’occasion d’en profiter avant que ton esprit ne t’entraine ailleurs. Tu sentis la peur t’envahir, tes mains devenir moite face à une annonce de taille : un conseil de famille. Tu aurais voulu te dire que ce n’est pas si mal au fond, mais tu ne peux rien face à ce passé qui t’assaille. L’engueulade qui s’ensuit te fait mal même lorsque tu reviens à la kermesse. Elle ne faisait que plus mal en sachant qu’elle avait été causé par ton frère qui t’avait jeté sous le bus. Ton attention se porta sur l’arme dans tes mains, puis sur les cibles. La honte t’envahit lorsque tu réalisas que tu avais tiré complètement à l’ouest. « Sorry I don’t know what came over me. » C’était un demi mensonge, mais tu n’étais pas certaine d’avoir envie de partager ce qui t’étais venu. L’impression d’avoir été trahie ne te quitta pas alors que tu déposas l’arme devant toi. « I guess it’s pretty safe if I’m not the one using it. » C’était le moins qu’on pouvait dire en tout cas.

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Tu ne fais pas trop d'histoire avec ces cartes postales, les rangeant en sécurité afin de ne pas les perdre d'ici le retour au poste afin de trouver leur propriétaire. Pour toi, ce ne sont que des bouts de carton, mais pour une autre personne, elles peuvent être d'une grande importance donc tu ne te risques pas à simplement les jeter et faire comme si tu ne les avais jamais vus. À tes yeux, le stand de tir est un peu plus intéressant, négociant votre partie avec l'homme derrière le comptoir qui semble vouloir en finir au plus vite avec votre présence. Tu t'armes avec joie de ce faux fusil, te préparant avec une légère connotation de défi adressée à Ophelia. Que serait la vie sans un peu de compétition ? Le jeu démarre, se montrant d'une certaine normalité pour ta part, mais tu remarques aisément le manque de précision dont fait preuve ta partenaire. Un fait qui te fait hausser un sourcil tandis que tu tournes la tête dans sa direction afin de la regarder une fois la partie gagnée dans une certaine aisance. « Apparently not the spirit of Artemis. » Contrairement à la première impression que laisse tes mots, tu ne te moques pas d'elle, ayant seulement constaté la plus grande des évidences. Tu rends les armes au propriétaire du stand, passant une main contre le haut du dos de la blonde pour l'inciter à venir avec toi un peu en retrait du reste comme vous devriez rester pour la journée. « You alright ? I know you're better than that. » Non pas que vous tirez tous les jours sur des gens, mais en règle générale, les policiers de cette ville savent faire preuve d'une certaine précision lorsqu'il y a maniement d'une arme à feu. Malgré le fait que ton regard soit planté sur elle, tu commences à vivre une impression étrange que tu tentes d'ignorer. C'est une kermesse, ce n'est pas comme si quelque chose de dangereux pouvait survenir.

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Défier Emrys était une brillante idée en principe. Un peu de compétition ne faisait pas de mal à personne et tu étais assez confiante en tes capacités pour le proposer. Sauf que si c’était une bonne idée sur papier, la réalisation fut loin d’être optimale. Ça se rapprochait même plutôt d’un désastre grâce au merveilleux souvenir qui vint te troubler l’esprit. Ce n’était pourtant rien de dramatique, tout le monde se faisait gronder par ses parents à un moment ou un autre, mais ça t’avait fait mal. Autant les cris de ton père que la trahison - minime - de ton frère te pesaient. Parce qu’au fond, ta famille avait été ton seul espoir depuis que la mort de ta mère t’était revenue. Maintenant, tu réalisais que tout n’était pas rose et ça te terrifiait plus que tu voulais. Le commentaire d’Emrys t’arracha un sourire sans pour autant te changer les idées. « That’s safe to say. » Tu aurais préféré l’esprit d’Artemis, au moins comme ça tu n’aurais pas risqué de tuer qui que ce soit. Tu te laissas entrainer par ton partenaire jusqu’à ce que vous soyez en rentrait de la foule. Sa question était prévisible vu ce qui s’était passé, mais évoquer tes souvenirs était toujours un sujet délicat. « I can’t say that I’m great. » L’évidence même considérant la tête que tu tirais et ce qui s’était produit. Tu poursuivis, te décidant à partager ce qui s’était produit dans ton esprit. « I had a flash… of my life before this. » Ça avait définitivement suffit à te déstabiliser et la preuve : ça le faisait encore à cet instant précis. Tu te secouas la tête, comme si ça suffirait à changer la donne. « It’ll pass. » Ou du moins tu l’espérais, parce que c’était franchement peu agréable. « You’re okay ? I hope I didn't hurt you… » Tu demandais parce qu’il semblait ailleurs. Ça ne semblait pas être à cause d’une blessure, mais tu préférais t’en assurer.

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