Belquis only serving myself messages : 30
| Sujet: journal de belquis Mer 12 Juil - 20:30 | |
| journal de belquis INFORMATIONS CONNUES ✲ tu peux lister ici sous la forme de ton choix les informations que tu as pu obtenir par tes souvenirs. | THÉORIES ✲ ici tu formules et écris sous forme de points des théories sur le passé de ton personnage. par exemple : ✲ je pense que x est mon frère.
|
|
|
Belquis only serving myself messages : 30
| Sujet: Re: journal de belquis Jeu 20 Juil - 20:45 | |
| UN SOUVENIR DE BELQUIS La porte flanque dans un bruit sec et tu te retournes à l'instant même où elle claque. Tu n'es pas si surprise d'entendre du bruit dans la salle commune mais tu te pensais seule. La nuit est déjà bien avancée, tu pensais que tout le monde dormait. Toutefois lorsqu'un homme sort de l'ombre de la porte qui vient de se fermer, tu comprends brusquement. Un étau se referme autour de toi et la panique prend possession de ton corps. On te traîne dans le placard et la seule chose que tu sens, c'est le sol froid et la douleur avalée par l'effroi. Quelqu'un vient de te jeter au sol avec une force inouïe. La lumière vient t'aveugler un instant, toi qui étais dans les ténèbres depuis des heures. Avant même que ta vue se stabilise, tu sens des mains sur ton corps et tu cherches à te débattre parce que tu le sais, tu pourrais les battre. Mais ta peur se coince quelque part dans ton corps, il se fige. Tes vêtements s'envolent, ton pouls s'affole et tu trembles violemment. Finalement, tu reconnais à peine les visages, tout se passe dans le flou et en même temps c'est si clair. Tu les entends. « Je t'avais dit qu'elle attendait que ça. » « La sale pu... » Les insultes se multiplient et ce n'est que lorsqu'une douleur violente s'insinue en toi et t'arrache un cri horrible que tu cherches à fuir. La peur ne te paralyse plus. Tu mords la main qui se plaque sur ta bouche. Tu te débats. Tu donnes des coups mais tu ne sais pas combien ils sont. Assez pour parvenir à te maîtriser. Assez pour tu la vives jusqu'au bout cette horreur. On te déchires de l'intérieur, c'est tellement douloureux que tu as voulu mourir. On te bâillonne, on te ballote. Telle une poupée tu es manipulée dans tous les sens. On ne te laisse pas le choix. Les forces sont brutes, les coups te brûlent. Les larmes ont beau couler, tes cris ont beau se répéter, personne ne t'entend, tu es seule. Seule au milieu d'une bande de loups affamés. Ton corps entier te fait souffrir et tu enrages, tu pourrais te défendre. Tu n'es pas faibles mais eux sont trop nombreux. Et aussi seule que tu l'as été, tu le demeures jusqu'à la fin, même lorsqu'ils quittent la pièce. Tu n'entends même pas le loquet. Tu ne sais même pas qu'ils t'ont enfermée. Tout ce que tu sens c'est l'horreur d'avoir été souillée, dépouillée de toute âme et toute liberté. Les larmes ont cessé, tes grands ouverts sur l'obscurité. Une haine et une colère incontrôlable s'empare de tes tripes. |
|
|