(parfum de rancune.)

ton doux parfum de rancune

“ nastya & cyrano ”

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mood + tenue | tu venais de finir tes livraisons, il était tard et tu décidais de faire un petit tour par le sale quartier mal réputé et dont tout le monde avait peur. pour y vivre, tu ne comprenais pas vraiment ce qui dérangeais. après tout ici, personne ne faisait semblant, il y avait de la prostitution et de la drogue en libre service. et tu habitais ce genre de quartier depuis maintenant quatre mois, pour une raison qui t'échappe ça ne t'a jamais dérangé tout ce bordel. mais t'es toi même un sombre connard, cyrano, tu serais bien mal placé pour dire ce qui est bien ou mal. t'avais fini ta journée de travail depuis longtemps et tu t'étais arrêté dans une station essence pour faire le plein dans ta camionnette de livraison - qui était aussi son unique moyen de transport - ainsi que d'acheter des clopes et de l'alcool pour le week-end. t'avais même pas pensé à prendre de quoi te nourrir, tu verrais bien sur le tard.

après être remonté dans ta camionnette et sur le chemin du retour, tu remarquais une silhouette féminine que tu connaissais très bien. tu décidais alors à ralentir et t'arrêter à la hauteur de cette personne, ravi de voir que tu ne t'étais pas trompé tu arborais alors un sourire un peu stupide avant de klaxonner pour qu'elle te remarque. c'était la petite nastya. « hé, nasty. tu rentrais chez toi ou t'étais en train de tapiner? peut-importe, monte. s'il faut que tu ramène de la thune à ton patron, je te payerais pour la nuit. », disais-tu en lui faisant signe de monter sur la place passager de la camionnette. tu déverrouillais les portières. ce n'était pas sûr pour elle de traîner toute seule dehors alors qu'il commençait à se faire tard.

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“ nastya & cyrano ”

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mood + tenue | L’air froid te mord les chevilles, la chair de poule parsemant ton épiderme. Tu en as l’habitude, il faut croire. À parcourir les rues de Varakes à la recherche de clients potentiels, tu dois faire face à plusieurs obstacles. Mais ce soir, tu ne travailles pas. Tu ne parcoures pas les rues à la recherche d’un jeune homme en manque de réconfort. Tu cherches plutôt à mettre de l’ordre dans ta vie, dans tes idées. Dans tes souvenirs. Tu cherches le fil conducteur de cette histoire, tu te repasses ce flash en boucle depuis que tu l’as vu, et pourtant, c’est toujours une impasse. Un putain de cul-de-sac dans lequel tu tournes en rond, inlassablement.

Et tu sursautes. Tu t’arrêtes directement, jetant un regard noir au véhicule qui te klaxonne. Les gens te connaissent, dans ce quartier. Ils savent que tu ne marches pas pour rien sur le bitume à des heures impossibles. Ils savent qu’ils n’ont qu’à t’arrêter pour te demander tes services. La voix grave qui te parvient t’adoucit toutefois en un instant. Ce sourire, cette voix, cette apparence désinvolte, tu la reconnaîtrais parmi des millions. « Je prenais l’air. Mais tu sais si bien parler aux femmes, Cyrano. » Ton rire cristallin perce la noirceur, étouffé par le moteur de sa camionnette, dans laquelle tu t’engouffres. Comme un réflexe, tu t’approches et poses tes lèvres contre sa joue, un peu comme pour le saluer. Tu t’installes confortablement, tirant sur ton hoodie pour couvrir un minimum tes cuisses. Tu te laisses ensuite glisser sur le côté, ta tête s’échouant sur l’épaule de ton ami. « Quel mauvais coup veux-tu faire ce soir, mon beau? » Un sourire amusé s’empare de tes lippes alors que tu fiches ton regard dans le sien, en attente d’en savoir plus sur son plan de match.

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“ nastya & cyrano ”

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mood + tenue | tu souriais à sa remarque. tu savais qu'elle te taquinais sur ta façon de parler alors tu ne lui en voulais pas. après tout c'était même légitime de sa part. et comme pas un réflexe, tu la regardais de haut en bas ; pas pour la juger, non, au contraire tu vérifiais juste qu'elle se portait bien. tu ne la considérais ni comme une amie proche, ni comme une petite sœur, mais t'étais protecteur depuis un moment envers cette fille. elle avait toujours eu cette silhouette maigrichonne, tu te demandais vraiment si elle mangeais correctement. mais ce que tu remarquais avant toute chose, c'était ses jambes dénudées. « t'as pas froid comme ça, ma belle? », disais-tu en attrapant ton plaid polaire qui traînais derrière pour le poser sur ses jambes.

elle avait posé sa tête sur ton épaule, ainsi qu'un doux baiser sur ta joue. tu reprenais la route pour aller vers chez toi, roulant doucement et d'une seule main vu que pour le moment ça ne risquait rien tu avais attrapé ses doigts entre les tiens. « j'allais rien faire à part me bourrer la gueule ce soir, ça te dis de rester avec moi? c'est mieux que de prendre l'air dehors et te faire harceler par tout les crève-la-nique du coin. », disais-tu en quittant de temps à autre sa main pour changer de vitesse ou pour mettre ton clignotant, la reprenant aussitôt dès que tu avais fini ton geste. t'étais comme ça qu'avec elle, cyrano. et tu ne pouvais pas trop expliquer pourquoi, le courant passait juste très bien entre vous et t'étais pas du genre à te prendre la tête avec les détails. c'était comme ça et c'est tout.

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“ nastya & cyrano ”

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mood + tenue | Tu ne comprenais pas pourquoi il était si gentil avec toi. Tu l’avais vu aller, avec les autres. Ce n’était pas pour rien qu’il se traitait lui-même de petit con. À le regarder faire, de l’extérieur, c’était un jeune homme complètement détestable auquel tu n’aurais jamais pensé t’attacher. Et pourtant, voilà que tu passais beaucoup de ton temps libre en sa compagnie. Compagnie que tu adorais par-dessus tout. Ses petites attentions te font toujours sourire, comme celle qu’il vient de faire. Tu serres doucement tes doigts contre le plaid, constatant à quel point, au final, tu avais froid. « Tu penses à tout. À croire que tu avais préparé ton coup… » Tu arques un sourcil en le toisant. C’était prévu, qu’il te trouve et t’amène chez lui? « Je te manquais à ce point-là? » Il y a ce quelque chose d’envoûtant au fond de ta voix. Comme si tu cherchais à lui faire dire ce que tu voulais entendre, ou tout simplement parce que c’est ainsi que tu te comportes avec lui.

Tes yeux se ferment un instant, tes doigts s’accrochent aux siens. Tu hausses délicatement les épaules à sa question, entrouvrant les paupières pour regarder l’horloge sur le tableau de bord. « De toute, comme c’est parti, c’est presque un kidnapping, ton truc. » Tu savais qu’il se dirigeait chez lui, et qu’il pouvait prendre cette réponse comme un « oui » à son invitation. Tu ne refusais jamais la chance de passer du temps avec lui, surtout que vos horaires n’étaient pas toujours compatibles. D’une toute petite voix, tu lui demandes : « Tu as quelque chose à manger…? » Si ton souvenir est bon, la seule chose que tu as engloutit se résume à ton café du matin et un reste de toast au beurre d’arachide. Rien de bien nutritif, rien qui puisse te faire survivre bien longtemps. Et si tu bois avec Cyrano, tu es certaine que l’alcool te frappera de plein fouet si tu n’avales rien.

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“ nastya & cyrano ”

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mood + tenue | il commençait à pleuvoir, tu ralentissais alors ta course et tu enclenchait les essuies-glaces. à un feu rouge, tu entrouvrais la fenêtre, glissant une clope entre tes lèvres. tu fumais souvent en voiture. non cyrano, tu fumais tout le temps, pire qu'un pompier. tu l'allumais avec ton briquet celui que tu ne quittais jamais, celui qu'il te restait à ton réveil. « j'avais rien prévu du tout, mais je t'ai reconnue de loin. le destin aime qu'on soit ensemble, je crois. », disais-tu en souriant un peu. tu tirais un peu sur l'un de tes piercing au labret pour le placer correctement, continuant de fumer jusqu'à poser la cigarette sur les lèvres de la jeune femme lorsque le feu repasse au vert. « mais oui que tu m'as manqué. mais de toute façon, tu manque à plein de mecs. », répondais-tu pour marcher dans son jeu. tu faisais semblant d'être possessif, même si tu ne l'étais pas vraiment ça fait toujours une drôle de sensation de se rappeler ce qu'elle fait.

tu riais à sa remarque sur le kidnapping mais tu ne rétorquais rien. après tout, elle n'avait pas totalement tord. oui, si on exagérait les choses tu l'avais presque forcée à monter et tu lui avait presque donné de la drogue pour qu'elle soit d'accord de venir chez toi. cette petite plaisanterie dans ta tête, tu gardais un petit sourire sur le visage. puis, une fois arrivé devant chez toi et la camionnette garée, tu t'appuyais contre la portière pour tourner ta tête vers elle. « je dois bien avoir des nouilles instantanées qui traînent quelque part. », disais-tu avant de lui faire signe de sortir. il pleuvait encore, mais si on se dépêchait, on ne serait pas trempés ; elle connaissait le chemin, vu le nombre de fois où elle était venue. tu lui ouvrais la porte de l'entrée de l'immeuble avant de t'engager dans les escaliers en premier pour lui ouvrir la porte. tu vivais au second étage. « fais comme chez toi, mais tu le sais déjà. », disais-tu en la laissant entrer en première.

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“ nastya & cyrano ”

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mood + tenue | Il t’avait reconnu, mh. C’était probable, oui. Il vivait dans ce quartier, après tout. Il devait reconnaître ta silhouette parmi tant d’autre, après avoir parcouru ton corps autant de fois. Délicatement, tu pinces la peau de sa main à la remarque concernant ton emploi, un sourire amer flottant sur ton visage. « Dis pas ça. Tu sais ce que j’en pense. » Oh, non, ce n’était pas le métier dont tu rêvais, aucunement. Mais tu appartenais au Dime Lions et c’est ce qu’on te demandait de faire. Aucune marge de manœuvre, rien à redire. Tu t’étais résignée à arpenter les rues de Varakes et te donner corps et âmes à chaque occasion.

Tu avais l’intention de plier le plaid et de le laisser dans la voiture, mais tu le passes plutôt par-dessus ta tête pour te couvrir. Tu n’attends pas Cyrano. Tu files jusqu’au bâtiment, où il te rattrape. Faire comme chez toi. C’était presqu’une deuxième maison, ici. En fait, tu passais probablement plus de temps chez tes amis que dans ton propre logis, c’était simple. Tu t’empresses d’entrer dans son appartement et retires tes chaussures, tendant les mains pour lui retirer sa veste une fois entré. Tu l’accroches à l’entrée et files directement à la cuisine, où tu mets de l’eau à bouillir. Tu te retournes après avoir ouvert le frigo, une bouteille de bière à la main. « C'est bien ce que vous vouliez, Monsieur? » Un doux sourire flotte sur ton visage, posant la bouteille sur le comptoir non loin, remontant les manches de ton pull pour éviter de faire un désastre. Tu décapsules ladite bouteille et en prend une gorgée avant de venir la lui glisser entre les mains. C’est sur la pointe des pieds que tu te hisses pour poser tes lèvres contre son menton. « Tu as besoin d’autre chose, love? » Il est chez lui, il peut se servir. Et pourtant, c’est plus fort que toi, ce genre d’attention envers lui. Ça a toujours été ainsi, depuis votre rencontre.

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mood + tenue | tu avais un peu plus prit la pluie que ton invitée parce que tu avais prit le temps de récupérer tes affaires à l'arrière de la camionnette et surtout parce que tu n'avais pas un plaid pour te couvrir la tête. il pleuvait à torrent et le tonnerre commençait à gronder dans le ciel gris foncé, presque noir de la nuit qui tombait. les lampadaires de la rue venaient d'ailleurs tout juste de s'allumer alors que tu t’engageais dans les escaliers, la porte d'entrée claquant derrière ton passage. tu étais trempé, bravo, mais tu avais sauvé l'alcool et les clopes, c'était tout ce qui comptais. « dis donc, t'es bien gentille mais tu sais que tu n'es pas mon esclave, pas vrai? », disais-tu alors qu'elle te retirais ta veste.

tu retirais alors aussi tes chaussures et tu te décidais de la suivre dans la petite cuisine pour poser le sachet avec tes précieux sur la table. et à peine avais-tu eu le temps de souffler un coup qu'elle te posait une bière entre les mains et un baiser sur le menton. tu étais gâté aujourd'hui, cyrano. « hé bien alors, tu devrais venir chez moi plus souvent. d'ailleurs, désolé pour le bordel, mais je suis pas une fée du logis. », disais-tu. enfin ce n'étais pas vraiment le bordel non plus, juste deux trois trucs qui traînaient par ci par là, dont principalement des cartons, mais globalement pour un mec qui avait toujours vécu seul, tu étais plutôt très propre et ordonné. tu passais finalement ton bras autour de la taille de ton amie pour la serrer contre toi. « qu'est-ce que je vais devoir donner en échange de toute cette tendresse? », demandais-tu sur le ton de la plaisanterie tout en arquant un sourcil.

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mood + tenue | Quand tu entres chez quelqu’un, tu t’imposes, que la personne le veuille ou non. Tu ne sais trop pourquoi, mais tu fais toujours comme chez toi. Tu repères rapidement les choses, te sers toi-même sans le demander. « Oui, je le sais. Ne t’inquiètes pas. » Tu en profites pour tirer sur ton hoodie, regrettant presque de ne pas avoir emporté autre chose avec toi. Tu risques d’avoir chaud assez rapidement, mais tu devras l’endurer.

Lorsque Cyrano te parle du bordel, tu parcoures son appartement du regard. Pour un jeune homme de son genre, tu trouvais son appartement très bien rangé. Sachant qu’il menait un rythme de vie semblable au tien, c’était parfaitement acceptable. C’est pourquoi tu ne trouves rien à redire sur ce point et le laisses te coller à son corps. Tu hausses les épaules un moment avant de lui répondre. « Mhh, je ne sais pas. Qu’as-tu à m’offrir? » Un doux sourire flotte sur ton visage tandis que tu glisses tes doigts dans ses mèches rebelles, les repoussant vers l’arrière. Avec la pluie qui tombait, elles n’ont aucun problème à rester en place. Tu te redresses une nouvelle fois sur la pointe des pieds afin de combler la distance entre vous, cueillant ses lèvres un moment avant de t’extirper de son étreinte. Tu ouvres un placard et en sors les nouilles instantanées, ouvrant un seul bol pour verser de l’eau jusqu’à la ligne, et tu refermes le rabat, y posant tes baguettes. « Tu as faim? » La politesse jusqu’au bout, félicitations, Nash. Tu t’en sors pas mal.

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mood + tenue | tu savais qu'entre vous deux c'était toujours plus ou moins comme un jeu du chat et la souris. et pour une petite souris sans défense, elle était parfois celle qui provoquait le plus férocement. alors toi t'es un peu un vieux matou, et t'évites de faire des erreurs de débutant, mais tu avais la nette impression que cette coquine savait parfaitement comment te mener par le bout des moustaches. « tout dépend de ce que tu désires, petite bout de femme. », disais-tu en appuyant ton index sur sa joue juste avant qu'elle ne pose ses lèvres contre les tiennes. simple, court et efficace. tu lui rendais brièvement un sourire avant t'asseoir sur un des tabouret du bar. tu la regardais faire en appuyant ta joue contre le dos de ta main, avachi sur ton coude.

« à chaque fois que tu viens, j'ai l'impression d'être un roi. tu me gâtes et tu veilles à ce que je mange bien. », disais-tu en hochant la tête pour dire que tu avais faim. tu portais ta bière aux lèvres pour en boire plusieurs gorgées. avec le temps et l'habitude, tu n'en sentais presque plus le goût, ni même les effets. c'est sûr qu'une seule bière ne suffirait pas à te mettre dans un sale état, il en fallait une bonne quinzaine pour ça. tu avais l'air d'un sale garnement avec ton air de plouc, tes cheveux mouillés et ta bouteilles au bec. « si tu veux prendre une douche et te changer, tu peux prendre mes vêtements. ça va être un peu grand mais c'est mieux rien. je te fais pas la visite, tu sais où c'est. », disais-tu en allumant une énième clope.

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mood + tenue | C’est bien vrai que tu le traites en roi. Tu ne fais pas ça avec tout le monde, par contre. Deux trois privilégiés, des gens avec qui le courant passe mieux. Des hommes que tu considères plus que des amis ou des frères. Ces hommes à qui tu fais confiance, plus qu’à n’importe qui d’autre. Tu peux les compter sur une seule main. « Ce serait te mentir si je disais que tu ne me traitais pas comme une reine en retour. » Parce que oui, tu pouvais presque sentir la couronne peser sur ta longue chevelure chaque fois que ses prunelles d’ébènes s’abattaient sur ta silhouette.

Alors tu prépares un deuxième bol. Tu ne sais même pas si tu mangeras le tien au complet, mais tu sais que Cyrano engloutira le reste. Tu te retournes une nouvelle fois vers lui, sa proposition ne tombant pas dans l’oreille d’une sourde. « Tu es plutôt celui qui devrait prendre une douche, avec toute la pluie que tu as mangé. » En effet, c’est lui qui est trempé et qui doit avoir froid. Tu files toutefois vers sa chambre, caressant sa cuisse du bout des doigts en passant tout près de lui. Dès la porte franchie, tu sors des vêtements, autant pour toi que pour lui. Tu déposes les piles de vêtements sur le comptoir de la salle de bains dès que tu es prête, et file mettre la douche en marche. Tu ne l’attends pas non plus. Tu retires tes vêtements, que tu plies soigneusement avant de les poser dans un coin, et t’engoufres sous l’eau, fermant les yeux à la première goutte qui caresse ton corps.

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mood + tenue | tu affichais un petit sourire en coin à sa remarque. c'était bien vrai que tu lui donnais une place importante, tu n'étais pas vraiment aussi doux et aussi gentil avec les autres filles. mais tu ne pouvais pas expliquer en quoi elle était spéciale, ça avait toujours été comme ça, comme si ton instinct te le dictais. parfois ça te faisais peur, tu avais l'impression d'avoir un semblant d'une relation de couple et toi qui déteste ça, ça te donnais parfois des haut le cœur. mais ainsi donc, même quand elle n'était pas là tu pensais à elle, il lui arrivait même de te manquer. une sensation étrange, que tu n'expliques pas non plus. « le roi cyrano et sa reine nastya, ça sonne bien comme nom. », disais-tu en sentant sa main sur ta cuisse.

et tu savais ce que cela voulait dire, c'était clairement une invitation. comme une jeune panthère femelle qui appâte le vieux mâle. tu comprenais tout ses faits et geste, le moindre de ses regards ou de ses sous-entendus, tu savais toujours ce qu'elle voulait te faire comprendre sans qu'elle n'ai besoin d'utiliser la parole pour ça. ou alors c'était peut-être par habitude? tu n'en savais rien, c'était inexplicable ça aussi. tu te levais finalement pour la rejoindre après avoir terminé ta clope ; tu entrais derrière elle, retirais tes vêtements sans trop de mal. la rejoignant sous l'eau sans un mot. « tu as raison, on est bien plus au chaud ici. », disais-tu en posant un baiser sur son épaule, passant un bras autour de sa taille. tu ne te gênais d’ailleurs pas pour reluquer.