Sujet: cold hearts | STYCALYPSE Jeu 13 Juil - 17:31
cold hearts
apocalypse & absynthe
Sa journée de travail vient de s'achever à l'hôpital. Toute la journée, il a été enfermé à frotter des planchers souillés, à faire des lits et à retirer la poussière des meubles. L'hôpital n'étant pas l'endroit le plus serein et le plus éclairé de tout Varakes, il sort de là ébloui par la lumière du soleil, si bien qu'il lui faut quelques instants avant de pouvoir diriger ses pas vers son chez soi. Il cligne des yeux à de nombreuses reprises et enfile finalement ses lunettes qui le protégeront des rayons du soleil. Aujourd'hui, pas de double job. Pas de vol et pas de surveillance des stocks en vue de sa revente. Juste son boulot habituel de concierge, qui n'a rien de palpitant, bien au contraire. Il traîne des pieds en direction de sa demeure, mais s'arrête ici et là avant de se décider à se sortir un joint. Il n'y a pas que les médocs pour le soulager de temps à autre. Il ne se cache même pas, ce qui lui attire autant des regards curieux que dégoûtés. Le jugement des gens l'atteint plus qu'il ne le voudrait, mais il s'est forgé une carapace depuis sa libération de l'hôpital et il ne laisse plus les remarques désobligeantes l'atteindre. Le joint à la bouche, il se met à lancer des injures à ceux qui le regardent, effrayés de son allure quelque peu démentielle. Il fait des grimaces, il leur montre son doigt d'honneur, il insulte... Finalement, sa carapace est plutôt fragile. D'un point de vue extérieur, on croirait avoir à faire à un fou, un demeuré en plein Varakes. De quoi donner des frissons aux plus peureux, comme s'il n'y en avait pas déjà assez pour donner froid dans le dos, ici.
"I am a sinner who's probably sin again. But I would rather be know in life as a sinner, than a lying hypocrite."
Tu as un nombre incalculable de talons aiguilles que tu portes à la fois à merveille et avec plaisir. Par ce temps ensoleillé, tu as opté pour de superbes chaussures bleu pâle serties de jolies fleurs roses dont la ganse forme un ‘x’ sur le dessus de ton pied pour s’attacher finalement autour de ta cheville. Son talon outrageusement haut te fait des jambes à croquer. Pour ceux qui ne connaissent pas ton métier, ils savent cependant que tu adores porter des imprimés fleuris, que ce soit en chaussure, en vêtement, en sac à main ou en manucure. Tu en raffoles, tout simplement. Ta robe d’été légère du même bleu que t’es chaussures flotte légèrement sous la brise du Nord qui n’est pas de refus par cette journée de juillet. Un smoothie en main, tu profites du soleil en attendant ta cible. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, tu es ici pour affaire. Tu as eu le temps d’observer cet homme qu’on appelle Apocalypse. Tu as eu vent de plusieurs informations intéressantes à son sujet. Il semblerait que ce tout nouveau citoyen ne se sente pas comme un poisson dans l’eau dans cette prison qu’on appelle plus communément la ville de Varakes. Tu cherchais depuis un moment déjà une personne à la hauteur de tes attentes pour en faire ton complice. L’homme en question s’allume un joint et un sourire amusé s’installe sur tes lèvres alors qu’il injure les passants un peu trop conservateurs. Tu t’approches du grand brun. « Celui-là méritait le doigt d’honneur pour avoir avoir osé porter une chemise aussi outrageusement laide. » Tu tentes un coup d’œil et un sourire mielleux. Ton but n’est pas de lui faire peur. « Je peux? » lui demandes-tu en montrant du menton le joint qu’il tient toujours en mains.
Ce qui l'amuse le plus, c'est que tous semblent le connaître, ou tout du moins le reconnaître, alors que lui ne connaît personne. Les noms, il ne s'en rappelle guère, les visages encore moins. De par ses allures de timbré, on le reconnaîtrait entre mille. Son joint en bouche, il aspire, respire et expire la délicieuse odeur qui parvient à ses narines. Quel bonheur que de se soulager ainsi après une dure journée au boulot. Ses doigts amènent le filtre de cannabis à ses lèvres et il ferme les yeux pour apprécier la délivrance, le bien-être que ce petit bout de carton lui procure. Ses oreilles bourdonnent lorsqu'une voix féminine leur parvient. « Celui-là méritait le doigt d’honneur pour avoir avoir osé porter une chemise aussi outrageusement laide. » Il ouvre les yeux et découvre une fille aux cheveux particulièrement colorés, soulevée sur des talons aiguilles excessivement hauts. Que quelqu'un entre dans sa bulle de solitude le met généralement dans tous ses états, mais l'allure de la jeune femme et sa différence évidente lui plaît assez. Lui n'émet aucun jugement sans connaître. Il en sait assez à ce sujet pour ne pas vouloir entrer dans le jeu de ceux qui se moquent de lui ou trouvent à redire sur lui. Alors, il arbore un sourire amusé en suivant du regard celui dont elle parle. Il lui envoie un doigt d'honneur, rien que pour le plaisir de le faire encore une fois. « Je peux? » Son coup de menton en direction du joint d'Apocalypse lui soutire un rire presque flatté. Elle veut lui partager son joint. Comment refuser un plaisir si immense? Sans un mot, il s'étire le bras pour l'offrir à la demoiselle éclatante et trouve plutôt séduisant sa manière de le fumer. «Et... t-tu es?» Parce qu'après tout vaut mieux toujours savoir à qui l'on a à faire, pas vrai?
"I am a sinner who's probably sin again. But I would rather be know in life as a sinner, than a lying hypocrite."
Apocalypse a les yeux fermés et se sustente de son joint lorsque tu lui adresses la parole. Tu tentes une approche assez légère pour ne pas lui faire peur. Après tout, ton but n’est non pas de le faire fuir mais bien de le convaincre de travailler avec toi. Il serait un partenaire de crime, en quelques sortes. Son regard s’ouvre pour découvrir une jolie femme aux cheveux hors du commun et à la silhouette d’une déesse grecque. Tu connais tous tes atouts et tu adores en user à ta guise, bien entendu. Il arbore un sourire amusé que tu ne manques pas de remarquer. Il semblerait que tes charmes aient opérés. Un léger rire sort d’entre ses lèvres charnues et tu lui offres un sourire qui se veut amusé et timide à la fois. Tu lui fais de jolis yeux et il te tend le joint d’un regard intrigué. Tes doigts effleurent les siens tu approches de tes mains parfaitement manucurées le joint à tes lèvres rouge écarlate sans le quitter des yeux. « Et… t-tu es? » Tu ne sais pas s’il est bègue ou si tu le rends tout simplement nerveux, mais la deuxième option te plaît davantage. La fumée sort d’entre tes lèvres, toujours courbées par un sourire amusé. « Mais je suis ta sauveuse, chéri. » Tu laisses échapper un rire léger. Tu prends une deuxième bouffée du joint avant de lui tendre. « Tu peux m’appeler Absynthe… ou Styx pour les intimes. » Tu le détailles du regard avant de reprendre la parole. « Et je crois que tu seras très bientôt dans la seconde catégorie... Intéressé? »
« Mais je suis ta sauveuse, chéri. » Cette pointe de narcissisme intrigue tout autant qu'elle n'irrite le jeune homme. La demoiselle ne passe certainement pas inaperçue et dispose d'atouts physiques avantageux qui la font sortir du lot. Or, cette affirmation fait naître en Apocalypse des questionnements jusqu'alors tus, au plus profond de lui-même. A-t-il besoin d'être sauvé? Est-il désespéré au point de s'accrocher aux bras d'une sauveuse? À vrai dire, il n'en sait rien. Ses yeux parcourent le visage de la jeune femme à la recherche d'un quelconque signe... D'une pointe d'ironie, de moquerie. Peut-être est-elle là pour se moquer, le narguer, le ridiculiser? Ce ne serait pas une première. Apocalypse reprend ce qui lui appartient et le glisse entre ses lèvres fines, pincées dans un sourire tendu. Il est sur ses gardes, et avec raison. « Tu peux m’appeler Absynthe… ou Styx pour les intimes. » Styx. Absynthe. Des noms qui, sans même la connaître, lui vont à ravir. Il n'a le temps de placer qu'un murmure d'hésitation, avant qu'elle ne poursuive dans son élan de bonté. « Et je crois que tu seras très bientôt dans la seconde catégorie... Intéressé? » Un regard inquisiteur et curieux lui passe dans les yeux. Il prend une énième bouffée de son joint et soupire d'aise au goût et au soulagement que ça lui procure. «C..ça implique que..quoi?» Parce qu'il ne va quand même pas s'embarquer tête première dans une aventure, avec une inconnue aux cheveux colorés, qui se croit sauveuse des êtres humains en détresse de ce monde, sans n'avoir aucune idée de ce dont il s'agit, de ce qu'elle a en tête. Et pourtant, la jeune femme.. Cette Absynthe, lui inspire confiance. Curieux d'en savoir plus, il lui tend de nouveau son joint, en guise de lien de confiance... d'amitié, peut-être?
"I am a sinner who's probably sin again. But I would rather be know in life as a sinner, than a lying hypocrite."
Tu appréhendais ce regard, incertain, interrogateur et perdu. Toute personne sensée aurait eu la même réaction. TU aurais probablement eu cette réaction, le visage d'ange et la pointe d'amusement dans le regard en plus. Après tout, lorsqu'une femme aux cheveux bleus vous aborde en vous disant qu'elle est votre sauveuse, il y a de quoi la prendre pour une folle. Tu te présentes pour amadouer sa curiosité. On pourrait presque palper son hésitation, tellement elle est tangible. Tu te demandes si tu n'aurais, à tout hasard, été trop directe dans ta proposition. Or, lorsque tu veux quelques choses tu vas droit au but. Tu n'aimes pas réellement tourner autour de pot, femme impatiente que tu es. Un léger silence s'installe alors que ses méninges s'activent et que sa bouche est occupée par une nouvelle bouffée de son joint. Tu vois ses épaules se détendre et tu pries les bienfaits de la marijuana. Hallelujia. « C...ça implique que...quoi? » Tu reprends le joint entre tes doigts avant de le porter à ta bouche colorée. Tu prends ce geste comme une invitation. Il est hésitant, mais il ne t'a pas envoyé balader comme les passants un peu plus tôt. C'est déjà une petite victoire, si? Tu réfléchis un instant à sa question. Tu cherches les mots exacts pour lui décrire la mission que tu as en tête. Tu es certaine qu'il sera parfait pour le rôle, tu dois seulement le convaincre. « Ça implique que tu te lâches un peu et qu'on s'amuse. Beaucoup. » Tu lui tends de nouveau son joint, un sourire amusé sur les lèvres. « J'ai l'intention de découvrir la vérité sur cette ville. Je veux comprendre pourquoi on est ici et j'aimerais que tu m'aides. » Tu lui exposes ainsi ton but ultime. Cela fait déjà plus d'un an que tu sillonnes les rues de Varakes et personne. Non, personne, n'a porté le moindre intérêt, à ta connaissance, à démystifier ce mystère. Il est temps que ça change. « Je veux ouvrir les yeux des habitants de cette ville. »
« Ça implique que tu te lâches un peu et qu'on s'amuse. Beaucoup. » Apocalypse en est encore à se demander d’où elle sort, cette fille. Un mirage, peut-être. Ou un effet indésirable de ce qu’il consomme : pourtant, à l’exception de ce joint il n’a rien pris encore à cette heure. Il en vient à la conclusion qu’elle est bien réelle, mais ne parvient pas exactement à saisir ses intentions. Il incline la tête légèrement sur le côté, tentant de comprendre là où elle veut en venir, avec ses belles paroles. Se lâcher un peu? S’amuser? Il ne sait pas comment il pourrait y parvenir. Il pianote de ses doigts sur le joint puis le glisse entre ses lèvres de nouveau, prêt à se détendre. Peut-être qu’à se brûler encore quelques neurones, il arrivera à voir plus clair, non? Pourtant, ce qu’elle lui propose sur son but, son objectif, quelque peu loufoque t’intrigue particulièrement. Découvrir la vérité sur cette ville… C’est ce qui l’anime, lui aussi. Varakes est un véritable mystère. Un endroit clos, qui pue le renfermé. Un endroit qu’il déteste, qui fait brûler chaque nerf de son corps. Il n’a aucune idée de qui est cette femme, de pourquoi elle a jeté son dévolu sur lui, ni si elle est sincère ou si elle est complètement délurée. Pourtant, il voit en elle son jumeau, version féminine. Aux allures aussi folles que lui-même peut l’être, cette idée lui arrache un sourire sincère. «J’embarque.» C’est dit comme ça, sans même qu’il ait prévu le coup. Pourtant, une question subsiste, persiste dans sa tête : «P-pourr..quoi moi? On.. on se connait m-même pas.»
"I am a sinner who's probably sin again. But I would rather be know in life as a sinner, than a lying hypocrite."
Tu prends ton temps, lui faisant part de ton plan de façon à ne pas tout lui balancer dans la figure à la manière d’une gifle bien sentie. Le joint semble l’aider à assimiler tes paroles et à réfléchir. Heureusement qu’il s’en est allumé un parce que tu as la nette impression que cette conversation ne se serait pas passée de la même façon. Apocalypse semble réellement détester cette prison qu’est Varakes. Il est donc d’autant plus facile d’être directe et de lui dire que tu cherches à trouver la vérité sur celle-ci et d’ouvrir les yeux des plus naïfs. Tu étais loin de penser que cela allait être aussi facile. Or, étonnement, le brun dit qu’il accepte. Tu hausses un sourcil, sourire amusé sur les lèvres. Il ne sait pas encore en quoi consiste réellement cette tâche que tu lui proposes. Comme tu t’y attendais, il reprend la parole. « P-pourr…quoi moi? On… on se connaît m-même pas. » Tu tapotes tes lèvres de tes doigts, pensive. Il est vrai que vous ne vous étiez jamais adressé la parole avant. Il semble suspect que tu saches même son prénom. Tu finis par lui sortir ces mots : « Je sais reconnaître mes semblables. Nous ne sommes pas nombreux, mais pas seuls non plus. Je connais d’autres personnes qui ont le même but que moi et… je crois qu’il était temps que nous fassions connaissance. » Tu lui souris malicieusement. « Tu sais… ma façon de faire n’est pas conventionnelle. J’instaure le chao pour que les gens réagissent enfin et commencent à se poser les vraies questions. Certains adorent et d’autres détestent. »
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